Transcription de ma vidéo sur Youtube :https://youtu.be/EQgfM3AsqqM
Bonjour !
Un des problèmes de l’humanité c’est que, tel un chauffeur de taxi à l’approche de Laetitia Avia, nous sommes calibrés pour réagir aux menaces immédiates lesquelles déclenchent, instinctivement, l’attaque, la fuite ou la sidération. Des réflexes auxquels nous devons la survie de notre espèce à des périodes où le féminisme et l’intersexualité n’étaient pas toujours ce qui était le plus prégnant face à un tigre à dents de sabre. En revanche, les menaces à long terme laissent notre cerveau reptilien aussi indifférent qu’un pickpocket dans un camp naturiste et ce d’autant plus que la plupart des menaces qu’on nous brandit sous le nez (façon prépuce circoncis devant une femme de chambre de Sofitel) nous ont été épargnées durant un petit million d’années.
En dehors de quelque homo-erectus refoulé, nos ancêtres auraient été aussi perplexes que peu intéressés à décrypter les subtilités de positionnement, façon Kâma-Sûtra, entre un·e·des républicain·e·s metrosexuel·e·s de droite issu·e·s de la diversité, un·e·des républicain·e·s metrosexuel·e·s de gauche issu·e·s de la diversité et un·e·des républicain·e·s metrosexuel·e·s du centre issu·e·s de la diversité ainsi que tout·e·s leurs variant·e·s. Toujours est-il que cette indifférence physiologique face aux menaces distantes explique que l’on peut avoir peur de l’avion mais, à côté, tranquillement fumer, boire, voter écologiste, mettre n’importe quoi dans son assiette sans jeter un œil sur la composition, se laisser injecter des substances diverses et regarder passer les évènements comme une vache regarde un électeur LREM qui regarde passer les trains.
Tant qu’on pense qu’il reste suffisamment de culs-de-jatte entre nous et le lion (et qu’on a de bonnes chaussures) notre pseudo rationalité prend le relais, les problèmes sont classés chronologiquement au lieu de l’être en fonction de leur importance et le court-terme prend le pas sur le long-terme. Ce phénomène explique, en partie, que la souffrance de la « sous France » ne se traduise pas par l’avènement du mythe bien pratique de la révolution « populaire » laquelle impliquerait qu’un nombre suffisant se sente menacé, immédiatement, par la même chose, en même temps et qu’une foule en colère soit capable de stratégie, auquel cas, même si je ne nie pas leur utilité, en bons ochlocrates, on ne se contenterait pas, sur la durée, de pancartes dont on a coupé le « Qui Qui », brandies, en souriant, sur des airs de Balavoine.
Cet état naturel d’insouciance perpétuelle entre deux décharges d’adrénaline salvatrices, fait qu’il faut tout un matraquage médiatique incessant, renforcé par le port d’un masque aussi pertinent qu’un encéphalogramme de Christophe Castaner, pour nous maintenir dans l’état de peur et de stress indispensable à la gouvernance des masses ; et ce d’autant plus que ladite gouvernance ne va pas dans le sens de l’intérêt général. Dans ce cas, elle s’appelle « tyrannie » et il n’y a pas de tyrannie sans esclavage, devenu, au fil du temps : « esclavage salarié » puis, dans sa version la plus aboutie : « esclavage numérique » fait de bits qui nous acculent. L’humanité tend de plus en plus vers la ruche 5G, mais l’homme, s’il peut avoir le bourdon, n’est pas une abeille, laquelle n’a pas besoin d’être une esclave pour produire du miel.
Que ce soit la peur des attentats, du covid, du réchauffement climatique ou de la peste brune zemmouro-lepenienne, ces terreurs merdiatiques sont soigneusement sélectionnées, en fonction d’intérêts qui ne sont pas les nôtres, parmi des centaines de problématiques à fort potentiel flippant, mais dont tout le monde se fout comme d’un manspreading sur un char de Gay-Pride. De nombreux parasites, qui, même s’ils le souhaitaient, seraient incapables de régler les vrais problèmes, se voient offrir sur un plateau des moulins-à-vent à combattre et se posent en protecteurs, d’autant plus braillards que, ne pouvant mettre la météo ou le covid en prison, on pourra accuser le contribuable. Cerise sur le gâteux (si on inclut Biden) ces hystéries collectives masquent (et dispensent d’avoir à régler) les problèmes récurrents : de bouclage de fin de mois, d’insécurité croissante, de déliquescence de la société, d’absence de finalité et de pillage organisé des caisses.
Alors qu’une une France, bien gérée et moins diverse, pourrait être un des rares pays à pouvoir prendre doucement l’escalier au lieu de se crasher dans l’ascenseur vers la fin inéluctable des utopies civilisationnelles, pendant que Macron joue au foot, les conséquences desdits problèmes pèsent sur les seules épaules de l’individu. Pire, la république ne pouvant tolérer qu’on acte son obsolescence, ledit individu, laissé sans solution, est, en outre, lourdement sanctionné s’il s’avise de prendre les choses en main à son niveau, par exemple en trucidant quelques importuns importés, importants pour le système afin de conserver le contribuable en état de stress (d’où l’impunité pour les uns et la rigueur pour les autres).
Pour autant, le matraquage, au figuré, mais aussi au propre, nécessaire à entretenir les peurs et la réalité virtuelle médiatique, à un coût en matière d’image, de même que le colmatage des brèches pour garder la maîtrise du narratif. Si la capacité de dépense avec l’argent des autres est illimitée et permet de renforcer l’esclavage par la dette, les ressources mobilisables ne le sont pas. Ces efforts ne se justifiant que pour préserver une apparence de démocratie, on assiste à un glissement progressif, façon grenouille bio dans une marmite portée à ébullition, vers une tyrannie de type orwellien. Par la censure, la menace, la dénonciation érigée en vertu et l’oblitération technologique, chaque individu devient potentiellement un supplétif du système et est utilisé pour exercer un contrôle exponentiel, du fait d’un discours officiel confronté à une réalité laquelle, tel l’arrière-train de Marlène Schiappa, est chaque jour plus visible.
En effet, les gens vont se rendre compte de plus en plus que, à l’exception des lettres agglomérées autour d’un sigle LGBT en constante expansion, nous rentrons dans l’ère des pénuries : pénurie d’électricité en Chine, en Inde ou au Liban, d’engrais aux Etats-Unis, d’essence en Grande Bretagne, de micro-conducteurs partout dans le monde etc. Les prix du gaz et de l’énergie explosent (évoquant la cantine (sans pass) de l’assemblée nationale le jour du cassoulet aux truffes) et celui de la vraie nourriture s’envole. Certes, une partie de ces pénuries est orchestrée pour nous habituer à l’idée, de sorte qu’on ne réagisse pas trop violemment quand certains (qui se goinfrent déjà, au passage) confisqueront à leur profit les ressources restantes pendant qu’on roulera à vélo et qu’on s’éclairera à la bougie au nom de l’écologie.
Pour autant, lier la chose uniquement à un modèle capitaliste devenu fou et en bout de course qui n’arrive plus à maintenir l’illusion d’abondance avec sa fausse monnaie, ou à un plan de domination des élites mondialistes ou encore au covid, médiatiquement boosté pour cacher la forêt derrière l’arbre, c’est aussi naïf que de prendre sa troisième dose d’AstraZeneca pour aller voir James Bond commettre un couillicide au cinéma. Dans les deux cas, c’est la fin d’une ère. Sauf à trouver un moyen de transformer la connerie en énergie (auquel cas l’Elysée pourra éclairer le Monde) ou qu’on nous cache quelques découvertes classées secret défense, la vérité est qu’il n’est simplement pas possible de maintenir partout une civilisation hautement technologique avec une population de 8 milliards d’habitants (la Chine à elle seule absorbe 50% de la production mondiale de cuivre).
L’utopie du progrès qu’on nous a vendue, aboutissant au mâle déconstruit de Sandrine Rousseau, outre qu’elle nous mène en idiocratie, montre son incapacité, non seulement à assurer le confort universel sur terre qu’elle nous a fait miroiter (réduit à Netflix, des jeux vidéo et des sex-toys vibrants) mais à simplement nourrir tout le monde avec de la vraie nourriture. Je ne parle même pas de la vie éternelle transhumaniste promise implicitement quand ledit progrès s’est substitué à la religion laquelle, moins bête, la promet post mortem, les voies du seigneur étant plus impénétrables que celles de ses ouailles.
La technologie est alors détournée vers un objectif à sa portée avec les ressources disponibles : le flicage universel, indispensable à la conservation de la hiérarchie en place. Un flicage qui ne peut marcher qu’avec de l’électricité laquelle ne peut plus, dès-lors, être gaspillée à chauffer, l’hiver, des fesses improductives qui seront, de facto, éliminées, d’une façon ou d’une autre, après usage. Chauffage ou QR Code, il faudra choisir. Dans cette course handisport contre la montre, l’éradication du surplus d’esclaves salariés, occupés à ne rien produire de vital, prend trop de temps, d’autant que l’importation massive de nouveaux voltaires utilisés pour casser les pieds et l’homogénéité des autochtones (homogénéité sans laquelle il ne peut y avoir de blocs de résistances sérieux autour d’intérêts communs), bien que n’étant pas toujours des lumières, consomment autant d’électricité que ceux qu’ils remplacent. Une immigration qui doit, pourtant, encore être renforcée faute d’avoir parachevé son travail de désagrégation.
Malheureusement pour le système, limité à un pouvoir de nuisance à condition de souffler dans le sens du vent, impossible d’aller plus vite que la musique car il reste encore un peu trop de virilité toxique dans différents pays. Nos médias épargnant, magnanimement, à nos chastes oreilles, le narratif des manifestations de plus en plus violentes à l’étranger, on parvient à minima à limiter le phénomène de contagion et on peut, dès-lors, amuser le chat en pointant le rayon laser sur la pantomime des présidentielles. Pour autant, sauf à ce que les théories les plus complotistes sur les finalités du vaccin s’avèrent aussi juste que les précédentes (qui avaient prévu : les masques, le confinement, les injections à répétition et le pass sanitaire éternel) et que survienne une hécatombe, la machine va se gripper de plus en plus vite. La terreur climatique, avec son indice Cambronne plus que carbone, sera utilisée pour supprimer la voiture, économisant du carburant et limitant au passage les déplacements de ceux qu’on ne peut pas encore contrôler et, dans la foulée, exit aussi la maison individuelle, obstacle aux regroupements concentrationnaires.
Pendant ce temps les vrais problèmes écologiques qui sont en passe de rendre la planète inhabitable pour l’homme, et qui, malheureusement, sauf intervention divine ou d’aliens bienveillants, selon les croyances des uns et des autres, ne pourront être résolus que par des avancées scientifiques, sont traités de façon irrationnelle. Il est hélas trop tard, pour, aussi original que cela puisse paraître sur un profil Tinder, se contenter simplement de cultiver des rutabagas dans une cabane écoresponsable équipée d’un panneau solaire, d’où le scandale de focaliser les ressources qu’il nous reste sur le contrôle des masses plutôt que sur la recherche. Notamment sur le nucléaire, sachant que le sarcophage de « tout-en-béton » sur Tchernobyl (qui n’empêche pas les champignons autour d’être radioactifs) ne pourra pas être renouvelé éternellement et que des millions de litres d’eau, d’azote et de divers produits (qu’on ne sait plus comment stocker ensuite) sont toujours déversés sur Fukushima pour, simplement, contenir le problème. Problème qui, à l’instar d’une Brigitte Macron déjà guettée par la ménopause lors de ses premiers émois macroniens, n’est absolument pas réglé.
On est fondés à se demander ce qui va se passer en cas de pénurie desdits produits, ou si la perte prévisible des compétences technologiques et de la main d’œuvre nécessaire ne permet pas de gérer les problèmes futurs : la plupart des centrales ont déjà dépassé de plusieurs décennies leur durée de vie initiale et on parle même de les recaréner histoire de refiler aux politiciens suivants la patate chaude. Problèmes qui ne sont même pas les plus sérieux, si l’on en croit certaines théories, et qui sont phagocytés par le narratif des bouleversements climatiques, certes réels, mais que j’ai du mal à imputer à ma vielle Clio diesel. Bouleversements qui sont le lot constant de la planète depuis qu’elle existe, les dinosaures, pourtant bio et écolos, s’étant gelé les testicules faute de l’arrivée salvatrice de Greta Thunderg. Pour autant, leurs conséquences sont aggravées par des décisions imbéciles qui accélèrent encore le grippage de la machine, dont la monnaie, son lubrifiant naturel, perd sa viscosité quand elle n’est plus en adéquation avec les capacités de production ; grippage qui, les gens n’aimant pas travailler pour rien, surtout quand le travail est pénible, se manifeste par des détails triviaux comme des forêts laissées à l’abandon qui ont tendance à flamber aussi bien que des cathédrales ou le non ramassage des ordures à Marseille qui, en bouchant, telle la fameuse sardine, les regards d’évacuation, provoque des inondations qui renforcent le sentiment de cataclysme écologique lequel conduit à davantage d’hystérie et de mauvaises décisions.
Il y a une quinzaine d’années, j’ai eu l’occasion de faire des audits réseaux dans la partie russophone de l’Ukraine et, comme je baragouinais un peu le russe, j’avais sympathisé avec des gens du cru. J’avais réalisé, avec effarement, qu’ils vivaient tranquillement au rythme des coupures d’électricité, qu’ils en étaient réduits à planifier la cuisson de certains plats, qu’ils sortaient mécaniquement les bougies quand lesdites coupures avaient lieu le soir et que, lorsque la pollution médiatique télévisuelle ou radiophonique s’arrêtait, des guitares apparaissaient comme par magie et qu’ils se mettaient à chanter pour continuer la soirée jusqu’à pas d’heure. J’étais là dans le cadre d’une mission, payée par l’Europe avec vos impôts, visant à moderniser les infrastructures pour amener l’Ukraine au niveau européen, mais en fait, peu à peu, force est de constater que c’est l’Europe qui descend au niveau de l’Ukraine de l’époque et que bientôt cela nous semblera tout aussi naturel de sortir les bougies que d’avoir des tanches incapables (en plus d’être corrompues) au gouvernement.
Des tanches élues par des gens qui, conséquence de la faillite de l’éducation et d’un brassage culturel qui les incite plus à danser en tortillant du cul qu’à faire fonctionner leurs méninges, démissionnent sous le poids d’une culture millénaire devenue trop lourde à porter et qu’ils cherchent inconsciemment à détruire car elle leur rappelle constamment qu’ils ne sont plus à la hauteur de leur héritage. Ils préfèrent alors se vautrer dans la paresse intellectuelle en regardant Hanouna et Netflix plutôt que de faire les efforts d’élévation personnelle pour le mériter ce qui, je l’admets, n’est pas toujours évident après une journée crevante. La façon dont un peuple se perçoit se voit dans ceux qu’il choisit pour le représenter parmi l’échantillon peu reluisant de bonnets blancs et de blancs benêts qui lui est proposé ; sachant que, cette fois, on a râclé les fonds d’urinoirs écoresponsables. Depuis Sarkozy, les talonnettes sont incluses dans l’enveloppe de frais de fonctionnement présidentiels et, quels que soient ses mérites, si l’on suit la courbe qui passe par Zemmour, on est partis pour Mimie Mathy en 2027.
Si l’histoire bégaye, elle ne se répète jamais à l’identique et l’anticipation et la SF en général sont un excellent complément à la culture historique, pour entrevoir l’éventail des possibles. Force est de constater que quand on combine « 1984 », « Fahrenheit 451 » et « Un bonheur insoutenable » on n’est pas loin d’un niveau correct de compréhension du monde actuel. Dans la même veine, le cycle de fondation d’Isaac Asimov permet d’analyser les phénomènes de désagrégation des empires et incite à penser au-delà de sa propre existence. Plutôt que de lutter contre l’inévitable, ce qui n’empêche pas de lutter pour sa survie individuelle, il est parfois préférable de s’interroger sur ce que l’on peut préserver dans l’optique d’accélérer le rebond après la chute… si la planète est toujours habitable. Hasard, ou non, Fondation est adapté actuellement sous forme de série américaine, malheureusement largement en-dessous des bouquins en ce sens que, sacrifiant à ce même « wokisme » qui fait que le nouveau superman est bisexuel et que, fort heureusement, son copain a un corps (et donc un anus) indestructible, elle est, ironiquement, trop concentrée sur l’impérieuse nécessité de changer le sexe et la couleur de personnages clés, donnant l’impression que tout se passe au Wakanda.
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