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dimanche 27 août 2023

Exploration MÉTAPHYSIQUE du BORDEL ambiant (28/08/2023)

   Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/t5Epo3YEmYU

Bonjour! 

En élisant Macron une seconde fois, nous avons franchi non point le « Rubicon », mais le Darmanin, ce joyau que le monde nous envie et qui ne brille pas par son intelligence. Peut-être pas un rubis, mais une « gemme » que « j’aime pas » pour être dans le top 5 de ceux capables de nous faire regretter notre génie macronien de la finance lequel, à défaut d’avoir du nez, a de la narine et de grandes « aspirations ». Un Darmanin adoubé au bracelet électronique et oint non avec mais par une huile, en l’occurrence Sarkozy. Désormais en lice pour 2027, il n’a donc pas le temps de s’occuper des supporters anglais qui ont entrepris, c’est nouveau, de commettre des agressions et des vols sur les personnes vulnérables qu’ils cueillent quand elles se recueillent au cimetière de Nantes. 

Il y a aussi la mort du petit Fayed, 10 ans, potentiel ingénieur agronome qui n’accomplira pas sa destinée et de Prigojine décédé d’une bombe entre les deux yeux dans un accident d’avion. Sans même parler de la mort programmée du dollar comme monnaie d’échange, les BRICS étendus contrôlant à présent plus de 80% du pétrole de la planète ou de la fin des aides de l’Open Society (désormais dirigée par SOROS fils) aux associations européennes qui luttent vaillamment contre les carences en flottabilité maritime de certaines populations, preuve que le travail est terminé et que l’Europe est déjà à l’agonie, bref que du macabre, ce qui fait que, tout naturellement, dans ce dernier devoir de vacances, je vais tenter une exploration métaphysique des choses. 

Ces hypothèses sur la vie, la mort, l’au-delà et leurs répercussions sur le « réel » sont juste un déroulement logique, pour le fun de l’exercice, sans prétention dogmatique aucune, n’étant d’ailleurs pour ma part pas croyant. Cela n’intéressera probablement pas grand monde, mais l’avantage de ne toucher, par choix, aucun revenu de la chaîne fait que, même si faire des vues fait toujours plaisir, ce n’est pas ma motivation première et que je peux me permettre des vidéos un peu complexes pour un public de plus en plus restreint de personnes intelligentes qui, par définition, n’a certes pas besoin de moi pour avoir sa vision du Monde, mais auquel je peux apporter quelques pistes supplémentaires (et réciproquement par le biais des commentaires). 

DIEU 

Souvent les limites en termes de réflexion ne se trouvent pas dans l’individu lui-même, mais dans les outils faussés qu’on lui donne pour exercer ladite réflexion (quand bien même on n’aurait pas occupé son temps de cerveau disponible par une futilité quelconque). Par exemple la confusion, y compris au niveau mathématique, entre l’illimité et l’infini suffit à rendre inatteignable, pour le commun des mortels, une appréhension logique et conceptuelle non seulement de l’univers, mais de ce qu’on appelle Dieu. Une fois cette confusion dissipée, la logique, couplée à l’intuition qui la précède (complémentarité qui explique la supériorité de l’homme sur la machine), nous dit que si Dieu il y a, il ne peut être infini, à l’instar d’un macron qui lui non plus n’est pas fini, mais bien illimité comme la connerie de certains ministres qui, il faut bien l’admettre n’est pas de ce monde. 

L’idée même qu’il puisse exister quelque chose d’extérieur à lui (je parle de Dieu), ce qui constituerait une limite, est donc une impossibilité métaphysique et sémantique, or, sans limites tant physiques que temporelles, point de conscience, la réflexion qu’elle soit interne ou de la lumière se faisant, par définition, contre quelque chose. Si on évoque une forme de conscience et a fortiori de volonté divine (c’est pour cela qu’on parle plutôt d’ordre divin) on ne parle plus de Dieu, mais de déité et on retombe dans une forme de paganisme plus ou moins anthropomorphique avec ses désirs et ses besoins. 

Certains m’objecteront que leur foi, laquelle, souvent, se fonde sur une forme d’intuition, leur hurle qu’il existe un Dieu d’amour. Qu’ils se rassurent, ce n’est pas incompatible, mais le sens erroné qu’on a donné au mot amour (dont le fait qu’il conduise au LGBTisme et à l’acceptation de l’invasion migratoire ne nécessite pas un QI à trois chiffres pour comprendre qu’il a été dévoyé quelque part), les oriente simplement dans la mauvaise direction. 

L’AMOUR 

S’il y a amour dans l’équation, autre que la romance de l’été Attal-Véran, il découle de ce qui précède que ce ne peut donc être que parce que ledit amour est l’essence même de la divinité. Ce que certains traduisent par « Dieu est amour ». Auquel cas, il ne peut s’agir d’un amour vers un tiers, puisque dans l’hypothèse d’un dieu illimité le tiers n’existe pas, chacun n’étant qu’une composante de l’amour universel qui est Dieu. Il s’agit donc non point d’un amour « vers », mais d’un amour « en », sa perception au niveau humain se traduisant fort logiquement par un désir de fusion et d’unité qui culmine entre un homme et une femme et se réalise partiellement sous la forme d’un enfant. 

Toujours dans cette hypothèse, nos parcelles de conscience n’aspirent en fait, au bout du compte, qu’à fusionner dans le tout qu’on appelle Dieu et qui, une fois la complétude réalisée, redevient ce qu’il a toujours été et n’a jamais cessé d’être, un néant calme dépourvu des vagues de conscience qui donnent cette impression qu’on appelle réalité. 

LE PARADIS 

Ceux parmi vous qui n’ont pas encore cédé à la tentation de plutôt regarder une vidéo de chats, doivent se dire que le « retour » au néant, qu’en fait on n’a jamais quitté, est une perspective peu réjouissante en comparaison du paradis éternel qu’on a pu leur vendre. Même en admettant qu’il y ait une vérité quelconque dans les livres sacrés, le caractère imparfait du véhicule implique qu’il ne saurait s’agir de quelque chose à suivre aveuglément et à prendre à la lettre, mais plutôt de quelque chose à interroger. S’il s’agissait d’imposer un dogme, Dieu qui pouvait faire mieux qu’un livre, le Pape ou un buisson ardent a été nul, s’il s’agissait au contraire d’inspirer la foi, il a été subtil, or par définition, Dieu ne saurait être nul.

Mais même sans adhérer, ce qui est mon cas, quelle que soit la religion, à des textes maintes fois recopiés, adaptés sur de nombreux siècles et traduits dans des langues qui ont perdu le symbolisme de l’originale ainsi qu’avec, une grande partie de leur substance, l’idée de paradis n’est pas pour autant incompatible avec la vision de Dieu illimité et dépourvu de conscience. Même si nous retournons au néant, qu’en est-il de la nôtre de conscience ? De cette singularité, née de ces limites virtuelles dont Dieu, lui, est dépourvu, ce qui pourrait, par ailleurs, expliquer la trinité catholique : la masse inerte Dieu, par les limites de l’incarnation créant la conscience de l’esprit sain(t). 

Une conscience, seule capable de donner aux choses un début et une fin et, probablement, d’infiniment plus, puisque pulvérisant la loi de Lavoisier. Une fois franchie l’illusion de la réalité perçue, sous réserve que le processus soit amorcé de son vivant, avant que la perte du privilège de la limitation par une enveloppe corporelle nous ramène à l’état divin inerte, elle fait potentiellement de chacun de nous une déité omnipotente, sans l’omniscience qui rendrait la chose sans intérêt, déité probablement capable de construire son propre paradis. En effet, un paradis qu’on n’aurait pas choisi ne serait, là encore, par définition, pas un paradis, simplement un remake de la vie, mais ce coup-ci pour l’éternité, une escroquerie imposée sur laquelle on n’aurait aucun contrôle. 

Si on crée son paradis, le ticket d’entrée n’est plus alors le respect de règles, du bien et du mal, même si cela peut aider, mais la capacité à imaginer. C’est peut-être là que le bât blesse car lorsqu’on se projette au-delà des 4000 maisons, 12000 piscines et pour certains 70 vierges et une version non photoshopée du Playboy de Marlène Schiappa que les plus avides créeraient d’un claquement de doigts virtuels, une fois passé mille ans à manger des frites et des glaces sans grossir pour d’autres ou à créer une infinité d’univers pour les plus inspirés, on réalise peut-être que, quand on peut tout avoir, cela devient dur de vouloir quelque chose et, préférant alors être qu’avoir, on peut opter pour un état de béatitude permanent quitte à s’autolimiter en se privant de la capacité de souhaiter quelque chose d’autre, bref en réinventant le cannabis. Triste. 

D’autres choisiront finalement d’éliminer leur singularité et de rejoindre le néant. D’autres encore, regrettant le temps béni de l’ignorance et de l’impuissance conférées par notre humanité remettront une pièce dans le juke-box, la perspective de la vie éternelle étant tout aussi vide de sens à qui n’est pas préparé que celle de la mort. C’est pour cette raison que même l’idée de réincarnation n’est pas, non plus, exclue par la logique, ne serait-ce que pour tenter d’acquérir la clarté nécessaire afin de ne pas pourrir son éternité de la même façon qu’on a pourri sa vie, voire, selon son degré de masochisme, afin de tenter de trouver quelqu’un avec qui la partager. 

CONCLUSION 

Nous avons tous l’intuition frustrante de cette toute-puissance en nous, à portée de main, mais pourtant inaccessible, qui n’est pas de ce monde. Une potentialité qui, lorsqu’elle est mal comprise, explique l’hybris de certains. Il en va ainsi du transhumanisme et de tous ceux, incapables d’appréhender ce qu’est la véritable transcendance qui tentent désespérément de couper leurs ailes aux autres et de les maintenir indéfiniment en leur pouvoir futile dans le faux-semblant de la réalité, ceux qui par avarice tuent la poule aux œufs d’or sans même s’en rendre compte et sont, ironie ultime, eux aussi persuadés d’être le camp du bien. 

Pour autant, si trop de bien-être corrompt et que l’utopie destructrice d’un paradis sur terre est antinomique, accepter son sort sans rien faire en relativisant l’importance de la vie ici-bas est tout aussi futile sachant que quelque part, au milieu, il est important de lutter pour obtenir, pour soi et pour les autres, ce minimum de quiétude indispensable au développement d’une pensée créatrice qui certes germe à l’aulne des difficultés immanquablement rencontrées, mais qui ne pousse que dans un environnement suffisamment homogène et apaisé. La diversité imposée, créatrice de tensions inutiles ne va pas dans le bon sens, de même que l’égalité elle aussi imposée, tout le monde n’ayant pas le même niveau de conscience : certains n’en ayant aucune (à l’instar du violeur au balai de Cherbourg, trop musicalement inculte pour utiliser un parapluie, ce qui n’aurait certes pas été mieux, mais plus couleur locale) et beaucoup étant simplement destinés, en attendant de rejoindre le néant, à rester collés comme des moustiques, y compris après leur mort, sur le filtre de décantation céleste qu’on appelle la Terre. 

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dimanche 13 août 2023

Dissolution de CIVITAS. HYPOCRISIE à tous les étages (14/08/2023)

  Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/kHUjhNiO2wk

Bonjour ! 

En bon français, la priorité c’est ce qui passe avant tout le reste. S’il y a deux priorités, une des deux n’est donc plus LA priorité. Par cet abus de langage, tout devient prioritaire en fonction de l’actualité, de sorte que plus rien ne l’est. Enfin, pas tout à fait, car, corrigez-moi si je me trompe, il semble qu’il y ait une priorité prioritaire primordialement principale quasiment quotidiennement réaffirmée et jamais remise en cause, que ce soit par ce gouvernement ou les précédents depuis au moins Manuel Valls, à savoir la sécurité non pas de l’ensemble des Français, mais, à travers la lutte contre, entre autres, l’antisémitisme et l’assombrissement horaire, d’une communauté spécifique qui a certes beaucoup souffert, mais qui, pour aussi méritante et immaculée qu’elle soit, ne représente que moins d’un pour cent de la population… non politico-médiatique. 

Loin de moi l’idée de suggérer que les personnes à prépucité réduite soient abandonnées en rase campagne, mais à l’inverse, ce favoritisme, certes probablement pétri de bonnes intentions, m’apparaît peu équitable en ces temps de disette et de moyens contraints, quand ce qui affecte 100% de la population, y compris ladite communauté, comme l’effondrement de l’hôpital, la plongée en apnée dans les fonds abyssaux sans pour autant trouver de pétrole de l’éducation nationale, l’explosion du prix de l’électricité, l’inflation galopante et l’implosion mystérieuse de l’insécurité, absolument pas liée à l’importation massive sur notre sol de populations qui se considèrent, elles aussi, comme ethniquement et culturellement non solubles, arrive loin derrière, après les autres choses vraiment prioritaires, comme le droit au changement de sexe et le réchauffement climatique. 

Ce troisième devoir de vacances (peut-être le dernier, me souffle mon petit doigt inquiet), sera donc inspiré par la dissolution en eau trouble même pas bénite, par un Darmanin qu’on peut comprendre, un des grands-pères ayant été quelque peu malmené dans des périodes difficiles, de Civitas, dissolution qui, cerise sur le clafoutis, met autant La France Insoumise (à quelque chose d’indéterminé) qu’une grande partie des pseudos souverainistes et autres porteurs de glaive de la droite éternelle, face au miroir de leur hypocrisie et de leurs contradictions internes. 

Les faits 

Certains diront que ce qu’on reproche à Civitas, c’est un titrage en blancs catholiques hétéros à vous provoquer un choc anaphylactique mélanchonien, d’autres qu’elle se soit fendue d’une tribune apologétique en soutien au film « Sound of Freedom », ce qui n’a probablement rien à voir, mais faute de précisions ne saurait être exclu d’office des mystérieux « manquements répétés divers » allant à l’encontre des « valeurs de la république » qui ont motivé sa dissolution. La goutte d’eau à forte teneur en nitroglycérine qui a mis le feu aux poudres est qu’en substance, Pierre Hillard a déclaré, dans une conférence, que lorsque le catholicisme, fort des deux pour cent de dangereux activistes qui vont encore à la messe en France (et dont 90% suivent aveuglément un pape pro LGBT et pro ouverture des frontières principalement, mais pas que, à des musulmans) aura recouvré toute sa superbe (d’après mes estimations, probablement dans les prochaines 48 heures, d’où l’urgence de ladite dissolution), on pourrait peut-être envisager de revenir à la situation d’avant 1789 quand, je cite : « un Juif, un musulman ou un bouddhiste ne pouvaient pas devenir Français parce que c'étaient des hérétiques». 

Il affirme également que : « La naturalisation de Juifs en 1791 ouvre la porte à l’immigration ». Il s’est ensuivi une avalanche médiatique de superlatifs, RN en tête, tout le monde rivalisant pour dire le plus fort que c’était mal, mais personne ne disant que ce n’était pas factuel, ni encore que ce fut faux, seules questions rationnelles à se poser dans ce genre de situation. Or, les faits historiques évoqués sont, ce me semble, exacts et la communauté juive a bien été la première communauté allogène non soluble (même après 2000 ans) autorisée en tant que communauté ethnico-culturelle pérenne sur le sol français, le reste, tout comme l’identité de genre de certaines premières dames, est question d’interprétation et relèverait de la liberté d’opinion, si certaines opinions, d’un coup de baguette magique, n’étaient pas devenues des délits. 

Ce n’est pas une opinion, c’est un délit ! 

Je suis très reconnaissant aux manipulateurs qui ont inventé ce joli sophisme, car ils ont offert au Monde un infaillible détecteur à abrutis psittacins. Un délit est ce qui est interdit par ceux qui ont le pouvoir de faire la loi, point. En Corée du Nord c’est Kim Jong-un, en Afghanistan c’est les Talibans, chez nous… les avis sont partagés. Donc, même si parfois la loi rend délictueuses des choses qui nuisent à l’intérêt général, il faut être bien naïf pour établir le moindre parallèle entre ce qui est autorisé ou interdit et la notion de bien commun. Si demain quelqu’un décidait qu’une respiration humaine exagérée est la cause du réchauffement climatique et légiférait en ce sens, trop respirer deviendrait un délit. De même, une opinion (dont la définition est : « ce que quelqu’un pense sur un sujet donné ») peut tout à fait être un délit aujourd’hui, même si elle ne l’était pas hier et ne le sera peut-être plus demain, tout dépend, encore une fois, de qui gouverne. En revanche, elle ne cesse pas pour autant d’être « ce que quelqu’un pense sur un sujet donné » et donc une opinion. De la même façon, un texte de loi ne peut transformer un chien en chat, même s’il le décrétait, ce qui serait, par ailleurs, de la folie pure. Pourquoi pas un homme en femme tant qu’on y est ? 

En d’autres termes, il s’agit tout simplement, au cas particulier, bel et bien d’un délit d’opinion chose qui fait quand même un peu tache dans le pays qui se targue d’être celui des droits de l’homme, d’où le jonglage sémantique. Comme le disait, dans son ouvrage post-mortem, Simone Weil, pas celle avec un V comme dans aVortement, mais l’autre, avec un W, la grande philosophe qu’on ne saurait suspecter, et pour cause, d’être antichose : « La liberté d’expression totale, illimitée, est un besoin absolu pour l’intelligence », mais bon, visiblement, tout le monde n’a pas ce besoin. 

La place des juifs en France 

Il fut un temps où des gens condamnés à errer de par le monde, faute d’avoir un endroit à eux, pouvaient bénéficier d’une compassion tout à fait compréhensible. Sauf à ce que j’aie loupé un épisode, la raison qui a justifié et justifie encore la compression « démocratique » des Palestiniens dans une bande de plus en plus étroite, c’est justement la correction de cet état de fait. Je peux me tromper, mais je n’en vois pas d’autres. Dès lors, sauf à vouloir le beurre, l’argent du beurre et la fermière, il n’y a plus aucune justification à la diaspora autre que de pure convenance personnelle de ses membres, lesquels se sentent mieux ailleurs que dans le pays dont on a, spécifiquement, grand remplacé la population (avec l’accord d’une partie de la communauté internationale) pour qu’ils puissent s’y installer et dont ils bénéficient automatiquement, sur demande, de la nationalité. 

S’ils souhaitent rester, bienvenue, et il est naturel qu’ils bénéficient exactement des mêmes protections que n’importe quel citoyen, lequel, en théorie, n’est pas supposé se faire tuer, violer ou harceler, c’est-à-dire quasiment aucune si on suit l’actualité. En revanche, leur appartenance nationale, ethnique ou religieuse à leur communauté, selon la ou les casquettes qu’ils jugeront les plus opportunes de revendiquer à un instant T, ne saurait constituer une circonstance aggravante en cas de crime ou délit, sauf à créer une grave entorse au principe d’égalité. En effet, s’il est plus grave de frapper quelqu’un parce qu’il est quelque chose, cela signifie qu’il est moins grave de frapper les autres 99% de la population qui ne sont pas cette chose. Or, en dehors des enfants et des personnes vulnérables et, sauf à les considérer comme tels, ce qui serait dégradant et limite antisémite, je ne vois rien qui pourrait justifier, une telle distinction. 

Chose valable pour toute communauté, une population qui s’autodiscrimine elle-même, en revendiquant son appartenance à une autre que la nationale, n’a aucune raison logique de bénéficier du moindre régime de faveur spécifique et encore moins du droit de se plaindre qu’on ne se préoccupe pas de ses problématiques particulières ; peu nous chaut, en effet, de savoir si Elisabeth Borne utilise ou non son vibromasseur électrique les samedis ou Attal son « vibro-monfrère », ce genre d’exigence communautaire évoquant le citadin qui achète une maison à la campagne et dont la première action est de porter plainte contre le fermier d’à côté parce que son coq chante à 5 heures du matin. Plus une communauté va se plaindre, plus elle va générer du ressentiment et, ces temps-ci, elles se plaignent beaucoup, ce qui n’est pas de bon augure pour la paix sociale. 

L’impact de la Shoah 

Je vous livre une anecdote personnelle qui résume tellement pile-poil la façon de raisonner de certains membres de cette communauté (à laquelle, en dehors de quelques excités, il faut tout de même reconnaître un certain sens de l’humour et de l’autodérision) qu’à ce jour tous ses membres auxquels je l’ai racontée, incluant un rabbin, ont éclaté de rire. Il y a déjà fort longtemps, à une époque que beaucoup n’ont pas connue où l’on pouvait encore oublier de fermer sa porte à clef et se balader dans la rue avec insouciance, je sortais avec une très jolie jeune femme, de surcroît intelligente, ce qui rendait même nos conversations agréables. Comme les choses commençaient à devenir sérieuses, elle a décidé de me présenter à sa famille. À peine arrivés, elle m’entraîne dans une petite pièce attenante au vestibule et, avec l’air grave d’un patient au stade quatre d’un cancer de la prostate, organe dont, sans entrer dans les détails, je n’avais aucun doute qu’elle était dépourvue, elle me lance alors, en me regardant droit dans les yeux : « j’ai quelque chose de grave à te dire ». Plusieurs anges plus ou moins « naheliens » ont le temps de passer et même de trépasser avant qu’elle ne poursuive en me fixant comme si le sort de la planète en dépendait : « je suis d’ascendance juive ! ». 

S’en est suivi l’instant d’incompréhension le plus total de mon existence. D’un côté, je la regardais avec des yeux de merlan frit, attendant toujours la chose grave annoncée, tandis qu’elle interprétait mon silence comme une résurgence unipersonnelle des heures les plus sombres, réalisant, peut-être pour la première fois, que, même si dépourvu de moustache, à l’époque, j’avais une frange. Je l’ai vue se liquéfier sous mes yeux, et avant qu’elle ne passe de l’état liquide à l’arrangement moléculaire suivant, ce qui, au vu des circonstances eût été inapproprié, j’ai lâché un « Et ??? » aussi laconique qu’interrogatif. Après un bref instant de soulagement, ponctué de sa part par une profonde expiration, j’ai alors vu s’opérer une sorte de déclic, avant de me voir répondre d’une voix visiblement courroucée : « c’est tout ce que ça te fait ! ». C’est là, généralement, que certains rigolent. 

C’est à ce moment que j’ai pris conscience que sauf à la minimiser (ou pire) la Shoah était une horreur absolue. De même, il serait assurément antisémite de nier qu’un évènement d’une telle amplitude n’a pu qu’avoir (et a toujours) un impact traumatique énorme et compréhensible tant sur ceux qui l’ont vécu que sur une partie de leur descendance. De là mon interrogation, quant à savoir (sauf à ce que la logique soit, éventuellement, elle aussi, antiquelquechose), s’il est bien avisé, lorsqu’on a d’autres choix, que de confier quelque responsabilité décisionnelle que ce soit concernant le reste de la population à des gens qui, même si l’attachement au sort de son grand-père peut être variable d’un individu à l’autre et qu’il ne faut pas généraliser, ont potentiellement un pet au casque ? Je vais chercher une aspirine et je reviens. 

Conclusion 

L’algorithme YouTube comptant, paraît-il, le nombre d’occurrences de certains mots, pour décider mécaniquement de bloquer certaines vidéos, je vais donc conclure avec une analogie légumière. En France, on n’a donc plus le droit de ne pas aimer les petits pois. Personnellement, je tiens à ma ration de légumes, donc ça ne m’affecte que moyennement, mais si on peut comprendre qu’il soit interdit de suggérer qu’on les transforme en pois cassés ou d’interdire à ceux qui les aiment d’en manger, pour autant, de mon expérience, nul n’a jamais réussi à me faire aimer les betteraves et, quoi que je dise, je n’arriverai jamais à faire renoncer mon épouse au chocolat ; en revanche, interdire l’expression des préférences, qu’elles soient ou non rationnelles (et souvent, elles ne le sont pas), revient simplement à fermer la soupape de la cocotte-minute avec, à terme, un résultat éminemment prévisible (sauf évaporation suffisamment significative du « gaulois réfractaire » dans l’intervalle, évaporation sur laquelle tablent certains dans l’espoir d’un simple petit pschiiit en guise d’explosion, d’où l’immigration à marche forcée). 

Comme la folie n’a pas de limites, nous voici rendus au stade suivant puisqu’il est désormais délicat de simplement désigner un petit-pois quand on en voit un, même si son nom finit en « stein » et qu’il est impliqué dans des choses pas ragoûtantes alors que lui, en revanche, a le droit d’utiliser son statut de petit-pois pour détourner la moindre accusation qualifiée d’« antipetitpoissisme » ; attitude pernicieuse qui finit par jeter la suspicion et l’opprobre sur toute une communauté qui n’a rien demandé et qui, contrairement à une partie de ses élites autoproclamées, se contente, elle, de vivre sa vie sans emmerder personne. Une perversion qui s’étend, peu à peu, à tous les autres légumes, ce qui fait que pour bénéficier de ce paravent, on place systématiquement un légume ou un autre dans les postes ministériels à problèmes, chargés de mener des réformes impopulaires. 

La plupart des partis politiques, si on leur met des petits pois et autres légumes sur leur chou à la crème, parfois peints en arc-en-ciel pour la décoration, avalent tout sans sourciller, allant même jusqu’à émettre un borborygme d’approbation, paniqués à l’idée d’être qualifiés d’antipetitpoissiste ou d’auberginophobe et se réfugient piteusement derrière les « valeurs de la république », tournant au mieux autour du pot pour éviter les questions ethniques unilatéralement taboues et évitant même les débats honnêtes, comme, par exemple, celui sur la double-nationalité qui se poserait pourtant d’évidence si un Franco-Russe était nommé au ministère de la Défense et bientôt un Franco- « n’importe quoi » puisque le génie de la diplomatie qui nous tient lieu de président, a réussi l’exploit de nous fâcher avec pratiquement l’ensemble de la planète, Afrique incluse. 

Des débats nécessaires qui seuls pourraient crever certains abcès, faute de quoi, sachant qu’en outre les diverses communautés ne s’entendent pas entre elles (sauf pour taper épisodiquement sur quiconque ose dire « on est chez nous ») et ont tendance à venir rejouer ici les différents conflits qui les opposent ailleurs, nous allons tout droit vers le bain de sang, d’une manière ou d’une autre. 

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dimanche 6 août 2023

L'absurde GUERRE DES SEXES. (07/08/2023)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/yImXJVp3oE8

Bonjour ! 

À force de tout déconstruire, Sandrine Rousseau qui est à la cause féministe ce que les émeutes urbaines sont à la défense du « vivre ensemble », au vu des sons produits par son orifice steakophobe supérieur, semble affligée d’un rare cas de fusion bucco-annale. Bien que le concept novateur de sodomie fellatoire qui en découle mériterait sans doute d’être exploré, avec toute l’abnégation requise au nom de la science, il serait quand même préférable que, parfois, elle la ferme. D’autant que, courageuse, mais pas téméraire, elle n’aurait pas craché sur Geneviève de Fontenay de son vivant ; la dame au chapeau, décédée ces jours-ci, féminine, mais pas faible pour autant, ayant eu assez de répondant pour la recycler façon déchets verts dans la benne médiatique la plus proche. 

Comme c’est l’été, plutôt que de traiter comme à mon habitude d’une actualité anxiogène qui sera toujours là à la rentrée, je vous invite donc à vous installer confortablement, afin d’approfondir, dans ce second devoir de vacances, les causes et finalités de cette guerre des sexes absurde que Sandrine nous impose. 

Le cœur du problème : 

L’égalité n’est qu’une abstraction mathématique qui n’existe pas dans la nature. Faute d’occuper strictement le même espace-temps, dès l’instant de leur conception, même deux clones strictement identiques ne sont pas égaux. Celui qui marchera sur le côté route du trottoir aura plus de chances de se faire écraser et celui du côté mur de se prendre une fiente de pigeon, chaque seconde qui passe les différenciant davantage. D’un point de vue sociétal, l’idée même d’égalité, a fortiori entre des individus physiquement différents, est une utopie dangereuse qui nie à la fois les incompatibilités qui devraient être prises en compte (comme c’est le cas avec le fameux « vivre-ensemble ») et les complémentarités, comme c’est le cas entre les hommes et les femmes, qui elles permettent d’avancer. Bref, on évite les affrontements nécessaires et on en crée des artificiels là où ils n’ont pas lieu d’être. 

Depuis avant Brigitte Macron, la nature des rapports homme-femme, ce que les imbéciles appellent le « patriarcat toxique », découle d’une inégalité majeure : contrairement à la maternité, la paternité n’est jamais certaine et, objectivement, même s’il peut dépasser la chose en raison de son besoin inné de transmission, un homme n’a aucune raison de subvenir, parfois jusqu’au sacrifice, aux besoins d’une famille qui ne serait pas la sienne. Or sans famille point de civilisation. Outre l’intuition, désormais scientifiquement établie, que la multiplication des partenaires impacte négativement la capacité féminine à établir la relation durable à laquelle, pourtant, la majorité des femmes aspire, l’obsession au cours des siècles, pour la virginité et autres stigmatisations de la femme volage, loin d’être une oppression gratuite n’étaient donc rien d’autre qu’un échange raisonnable de bons procédés, la femme seule ne pouvant ni concevoir, ni maximiser les chances de survie de sa progéniture et échangeant contre un peu de sexe (hors épisodes migraineux) et un cadre plus strict, davantage de sécurité. 

On aurait pu penser, au vu de l’évolution de la science, que l’avènement de la liberté sexuelle, incitant les femmes à passer leurs années les plus fertiles à devenir les proies jetables d’une minorité qu’elles se disputent, tout en alimentant le segment de marché extrêmement rentable du célibat de masse, aurait été équilibré, au nom de la sacro-sainte égalité, par un test de paternité systématique à la naissance, afin de ne pas casser la motivation principale des hommes à soutenir une famille. Or, non seulement ce n’est pas le cas, mais la chose est punie en France d’une peine d'un an d'emprisonnement ou de 15 000 € d'amende. Il est vrai que la notion même de famille basée sur les liens du sang est la première chose à détruire quand on veut casser un pays, liens du sang qui sont, en outre, la première pierre d’une prise de conscience ethnique qu’il convient d’effacer au nom des valeurs de la république. Il en va de même pour tout type de transmission hors supervision étatique, contribution habituellement dévolue au père et qui se traduisait jadis, par toutes ces entreprises portant fièrement la mention « père & fils » dans leur raison sociale. Quand la complémentarité est basée sur un échange équilibré de bons procédés et qu’on supprime cet équilibre, on altère la complémentarité CQFD. 

Morale contre nature 

Ce n’est pas parce qu’on est capable de rationalité qu’on est forcément rationnel. En fait, le plus souvent, nous passons notre temps à rationaliser après coup des décisions impulsives pour maintenir l’illusion d’être plus que des animaux. Or, il n’y a rien de plus irrationnel que la morale, pavant l’enfer de bonnes intentions, surtout lorsqu’elle ne se contente plus de s’élever au-dessus des lois de la nature, ce que l’on appelle civilisation, mais finit inévitablement par prendre son contrepied, aboutissant immanquablement à l’inverse du résultat escompté. 

Dans la nature, le bien et le mal n’existent pas, il n’y a que le bon qui permet de survivre et le mauvais qui fait de vous le repas de quelqu’un d’autre. En des temps reculés où le déodorant n’avait pas encore été inventé et où l’espérance de vie avoisinait les 30 ans (selon l’appétit des tigres à dents de sabre locaux), attendre d’avoir fini ses études supérieures pour faire des enfants n’était pas vraiment une option, la notion d’adolescence non plus, ne laissant que 2 catégories : enfant et pubère. En gros, si ça sentait le poisson, c’était susceptible de passer à la casserole, même si on peut supposer que, même à l’époque, les mâles normalement constitués étaient plus prompts à tirer par les cheveux dans une caverne, les femelles ayant des signes apparents de fécondité pleinement développés. 

C’était certes efficace, mais améliorable et heureusement car, même s’il y a encore certaines régions du Monde qui fonctionnent à l’ancienne et que, même chez nous, certaines caves de cité font parfois encore office de grottes, mon pacifisme a des limites et j’aurais moyennement apprécié que ma fille se fasse capillotracter à 10 ans et demi. Je discutais l’autre jour de la terre plate avec un ami reptilien qui m’a avoué que les hommes de l’âge de pierre sont toujours parmi nous et vivent cachés, se reconnaissant parfois par un patronyme en « Stein » qui, justement, signifie pierre en allemand, ainsi que par leur attirance pour les très jeunes femmes. J’ai un petit doute, car je le soupçonne d’être complotiste. 

Pour autant, même si j’ai un petit goût de vomi dans la bouche de devoir faire cette distinction, d’autant que la zone grise entre les deux est parfois ténue, s’ils méritent amplement d’être lourdement punis par cette même loi des hommes qu’ils enfreignent, il est pernicieux au vu de ce qui précède, en les qualifiant abusivement de pédophiles, de les mettre dans le même panier que des gens qui vont, eux, contre les lois de la nature en sodomisant des bébés et qui, sans ce distinguo pénible, mais nécessaire, plutôt que d’être spécifiquement ciblés seront invisibilisés dans une masse artificiellement gonflée pendant que les médias, allez savoir pourquoi, braqueront les projecteurs sur les premiers et seulement les premiers. 

D’autant que si on cherche vraiment à protéger les très jeunes adolescents jusqu’à ce qu’ils aient la maturité psychologique requise pour prendre pleinement conscience de ce qu’une vie sexuelle implique (auquel cas on peut s’interroger sur la pertinence d’expliquer la sodomie à l’école maternelle), le constat alarmant qu’ils ont quand même, entre eux, notamment les filles, des rapports de plus en plus tôt avec, en prime, pour référence, des films pornographiques pas spécialement axés sur le respect mutuel, démontre qu’en focalisant sur ce qui nous choque à juste titre, technique connue de manipulation, on en arrive à l’inverse du résultat escompté pour en oublier ce qui fonctionne, comme par exemple, la remise en question de l’école mixte, stupidement écartée, au nom du principe absurde d’égalité. 

De même, la nature de l’homme étant de protéger la femme, il lui a concédé de lui-même, toujours au nom de la morale (et non du féminisme) un certain nombre de droits spécifiques ce qui, jusqu’à un certain point, compte tenu des évolutions, est à la fois compréhensible et justifié, mais une fois ouverte la boîte de pandore, faute d’objectifs précis après lesquels s’arrêter (ce qui aurait été amoralement rationnel) la protection légitime des femmes a ouvert la voie à leur protection juridique en tant que catégorie, qui a ouvert la voie au féminisme 2.0, qui a ouvert la voie à la protection des minorités, qui a ouvert la voie à une immigration de masse laquelle, première boucle contradictoire, n’adhère pas au concept de droit des femmes, puis aux LGBT qui les effacent et les remplacent par des trans dans le sport et jusque dans les concours de Miss (deuxième boucle) ce qui amène logiquement à la sexualisation des enfants et à l’intégration, à terme de la minorité pédophile, troisième boucle qui produit exactement, encore une fois, l’effet contraire de celui prétendument recherché au départ ce qui, selon certains, était peut-être la véritable finalité. 

Bref, avec l’humilité qui nous caractérise, fidèle à notre tradition du « solublème », aux fins de réduire une inégalité naturelle, on en a créé beaucoup d'autres, elles totalement artificielles, cassant en prime, au passage, des équilibres millénaires. D’autant que si la compassion féminine est essentielle dans le cadre familial et associatif pour cimenter la société, et sans remettre en question qu’il peut exister des femmes parfaitement compétentes en dehors de ce registre, transposée, soit par des femmes, soit par des métrosexuels féminisés ou des hypocrites, à des secteurs qui réclament une extrême rigueur comme : la politique, l’éducation ou la justice, c’est une véritable catastrophe. 

Les femmes en roue libre. 

Si les femmes, par leur influence, se sont toujours efforcées d’éviter aux hommes de partir en roue libre, ce qui n’est jamais bon, la réciproque est également nécessaire. Tout individu qui a accompagné son épouse dans un magasin de vêtements pourra le confirmer : probablement de par le fait que dans certains domaines il a, au bout de neuf mois, des conséquences beaucoup plus lourdes que pour les hommes, les femmes ont un problème avec le choix, problème qui croît exponentiellement avec le nombre d’options qui leur est présenté. Or elles sont passées en quelques décennies du choix relativement confortable du moins pire des prétendants de leur village, aux choix offerts par le monde du travail, l’école, l’université et finalement le Monde entier, puisqu’il suffit d’un compte Instagram pour attirer tous les affamés de la planète, ce qui pousse parfois certaines à faire la moue en permanence en se la jouant star de cinéma, ce qui ne favorise pas les rencontres. 

Elles terminent alors leur périple sur Tinder, où elles peuvent, sans que cela les perturbe le moins du monde, être aussi superficielles que les hommes auxquels elles en font généralement le reproche et choisir, sur la base du seul physique, parmi une minorité d’individus qui n’ont que l’embarras du choix, vont les consommer sans donner suite, pour finir avec quelqu’un de plus jeune quand ils en auront bien profité, créant à la fois un ressentiment envers les autres hommes qui n’y sont pour rien, tout en confortant, faute de pouvoir regarder la réalité en face, le rêve éveillé d’une âme sœur cochant toutes les cases de plus en plus nombreuses ajoutées au fil des années qui, quelque part, les attend. Ce qui revient à se lamenter de n’avoir rien à se mettre devant une armoire pleine, chose qui deviendra réalité, lorsque pour avoir trop attendu elles auront trop changé pour trouver encore dans ladite armoire quelque chose qui leur aille dans le créneau de fertilité qui leur reste. 

La polygamie assure à presque toutes les femmes d’avoir un homme, mais laisse beaucoup d’hommes sur le carreau, rebut parfois violent et peu enclin à faire face à ses responsabilités paternelles, que nous avons la bonne idée d’importer en masse, perturbant les équilibres, de sorte que même la monogamie qui, elle, permet normalement à une majorité d’hommes de trouver une épouse, ce qui est le garant d’une société stable et moins agressive, ne peut plus jouer son rôle. Un déséquilibre encore aggravé quand les femmes ne sont pas disponibles, occupées qu’elles sont à gaspiller leurs meilleures années sur Tinder à courir après un mirage. 

Il en résulte, en partie en raison d’une récession économique, impitoyable pour les individus peu qualifiés, le phénomène des INCELS (célibataires involontaires) qui se font pomper leurs ressources par tout ce qui a deux seins sur internet, pour ensuite se délecter devant des vidéos des mêmes qui se fracassent contre le fameux mur, en réalisant qu’elles ont perdu leur créneau et qu’elles vont probablement finir seules, le tout en fantasmant sur la mythique femme traditionnelle en voie d’extinction qui, certes, n’a pas les mêmes critères de choix que l’instagrammeuse, mais n’est pas plus intéressée qu’elle, et c’est logique, par un type qui passe ses journées à tuer des zombies pixélisés dans le sous-sol de ses parents. 

Car le paradoxe d’une société superficielle qui n’a jamais autant valorisé la beauté physique photoshopée, c’est que tant la sédentarité, que la malbouffe et les perturbateurs endocriniens, font que, dans la vraie vie, hommes et femmes tendent vers un modèle androgyne unique, à la fois gringalet, adipeux et moche qui ne plaît à personne. Un individu rendu, de surcroît, égocentrique et dépourvu de la moindre patience par un matraquage médiatique permanent qui le maintient dans un stimulus émotionnel constant, le rendant peu apte aux relations durables. 

Pour finir, celles finalement prêtes à faire des compromis pour se caser, réalisent que les hommes un peu établis qui pourraient encore s’intéresser à elles, tendent à virer MGTOWs lesquels, contrairement aux incels, prétendent avoir le choix, mais optent pour le célibat, considérant que les risques, notamment en matière de divorce et de garde d’enfant, sont trop élevés et systématiquement à leur désavantage, leur épouse pouvant sans avoir à se justifier, à la fois les ruiner et les priver de leurs gosses en raison d’une saute d’humeur ou du réchauffement climatique. 

Conclusion 

Même si c’est toute la société qui s’effondre au détriment de tous, l’homme étant câblé différemment, c’est la femme qui, au bout du compte, reste la principale victime de sa propre émancipation. Certes, du fait d’être aussi un être humain, elle ne se résume pas à son rôle de mère, même si certaines s’en contentent avec bonheur, option économiquement peu pourvoyeuse en TVA qui leur vaut d’être amplement stigmatisées, mais si elle ne remplit pas sa fonction biologique, même avec un abonnement Netflix et un nombre proportionné de chats, une fois passée la période éphémère des cafés gratuits et des portes qui s’ouvrent toutes seules, un peu comme un cheval à trottinette qui n’a jamais couru la crinière au vent, elle aura généralement un sentiment de vide qu’elle essaiera de compenser autrement, parfois avec un certain succès, par une frénésie d’activités, de consommation compulsive, d’investissement dans des choses émotionnelles futiles, et autres addictions diverses qui lui éviteront de toucher du doigt la différence entre solitaire et solitude et d’affronter ses angoisses profondes sans portable et sans musique pour bloquer son introspection. 

Par ailleurs, pour avoir simplement remplacé la dépendance à un homme par la dépendance à l’état, tous ses droits et illusions d’indépendance et d’autorité sont artificiels et (tout comme son aisance matérielle éventuelle qui lui permet d’appeler un plombier homme pour déboucher les chiottes) n’existent que tant que tient debout la société, en pleine déliquescence, qui les lui a accordés, contre nature, mais nullement par bienveillance, plébiscitant son travail pour faire baisser les salaires, le célibat prolongé pour maintenir la frénésie acheteuse, et les divorces et les mères célibataires pour multiplier le nombre de foyers fiscaux, doubler les dépenses et mieux manipuler les gamins. Nonobstant, beaucoup réaliseront trop tard qu’elles se sont fait avoir et qu’il vaut mieux être un chihuahua perdu dans la forêt amazonienne qu’une femme seule, abandonnée en rase campagne par un état défaillant incapable, lui, de sentiment, dans les périodes difficiles qui s’annoncent. 

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