Transcription de ma vidéo sur YouTube:https://youtu.be/zAN2ae0BiTM
Bonjour !
Il ne se passe guère de jour sans que des individus de sexe biologique féminin (qu’avant on appelait des femmes) expérimentent un sentiment, non plus d’insécurité, mais de se faire vaguement violer à même la chaussée. Certes, c’est plus subtil que le Allah-Akbar comme sensation, mais, même quand on est particulièrement progressiste, tous ces va-et-vient finissent par être un poil gênants, voire plusieurs selon le style d’épilation du maillot. Jeunes, vieilles, pubères, impubères et même occasionnellement quelques iels : cela ne fait plus aucune différence. À ce stade, y compris Élisabeth Borne en doudoune (même en plein jour et de face) s’expose à un risque potentiel. Comme, visiblement, élargir les trottoirs s’est avéré contre-productif, peut-être que des panneaux « interdit de violer » dont je laisse le pictogramme à l’imagination de chacun, pourraient dissuader quelques futurs Voltaires férus de notre belle langue. Une autre solution, plus efficace et écologique, mais qui ne plairait pas à la SPA, serait de laisser des chèvres en libre-service à côté des vélibs. A minima, Élisabeth Borne serait sauve.
Comme il y a des degrés dans l’évolution, certains ont, heureusement, encore le civisme de ne pas encombrer les trottoirs et violent toujours à l’ancienne dans des porches (sans S après le r), des buissons ou en service à domicile. Même pas reconnaissant de cet effort, un père de famille a eu l’impudence de tabasser un amateur de sciences naturelles fraîchement débarqué, entré par effraction dans la chambre de sa fille de 6 ans aux fins d’étudier l’anatomie féminine. Fort heureusement, la justice républicaine veille et le procureur s’est autosaisi pour poursuivre, au nom de l’état de droit, ce père indigne, briseur de vocations médicales. Un père dont tout lien de parenté avec Vercingétorix est au mieux spéculatif et auquel on avait pourtant accordé une large clémence quand il avait, par inadvertance, braqué un bureau de tabac et contribué à la croissance du PIB avec un peu de trafic de drogue. En revanche, dès lors qu’il s’agit de protéger ses enfants d’individus encore plus victimes que lui, il devient alors impératif, n’en déplaise au presque Nazi Hanouna, de respecter à la lettre les lois votées par ces gens intègres, supérieurement intelligents et qui tiennent toujours compte de la volonté populaire qu’on appelle parlementaires ou, quand on est pressé, à coup de 49.3, ce qui revient au même.
Des gens dont le travail et la justification des modestes émoluments sont de pondre toujours plus desdites lois et de traquer le moindre espace de liberté non encore réglementé en vue de corriger cette anomalie intolérable. Certains esprits tordus qui n’ont pas compris les valeurs de la république, feront remarquer que quand, par exemple, une OQTF n’est pas exécutée, c’est l’état qui, le premier, ne respecte pas l’état de droit ainsi que le contrat qui lui donne le monopole de la violence en échange de la protection de ses citoyens. Il serait alors malvenu de sa part de reprocher à un desdits citoyens, quand il subit la conséquence de ce manquement de l’état, de prendre les choses en main (même si, dans le cas d’un violeur, ça risque de péguer un peu).
Comme, dans un élan de xénophobie rance qui ne les honore pas, deux-trois réfractaires à l’enrichissement culturel se sont émus de l’affaire Lola, Emmanuel Macron s’est quand même fendu du constat que, je cite : « quand on regarde la délinquance à Paris, on peut voir que la moitié des faits viennent des étrangers en situation irrégulière ou en attente de titre ». Apparemment, c’est donc uniquement quand on regarde. Si on ne regarde pas, il n’y a plus de problème. Il faut donc être un peu voyeur sur les bords pour s’attarder sur ce genre de détail. Dès qu’on a la vue déformée par ces trucs malsains qu’on appelle des lunettes, on se rend compte que le pourcentage officiel est à peu près le même dans toutes les grandes agglomérations.
Pour les humanistes de gauche (ce qui serait un pléonasme si, à droite, inconscients du dépassement de la masse critique, on n’en était pas resté au fantasme de l’assimilation - le retour de l’uniforme à l’école et un prénom idoine suffisant, c’est bien connu, à gommer toute différence culturelle entre un Nigérian et un Auvergnat) la meilleure façon de diminuer le pourcentage de criminels étrangers en attente de titre de séjour, c’est de leur en donner un. C’est d’une logique imparable. Chacun sait, en effet, que les étrangers (ou descendants d’étrangers ayant conservé leur héritage culturel dans le but louable ne nous enrichir) qui sont, eux, en situation régulière, sont immédiatement transmutés, par la magie de la laïcité, en Français aussi français, sinon plus, que les autres ; inutile donc de s’embêter à essayer de déterminer leur proportion dans les 50% de crimes et délits qui restent, d’autant qu’en généralisant, sans raison scientifique, à l’ensemble des nouveau-nés, les tests de drépanocytose, le gouvernement supprime le dernier outil officieux de statistiques ethniques qui restait aux complotistes adeptes du « grand-remplacement ».
C’est ainsi que Macron ajoute (sinon ce ne serait plus Macron) : « Je ne ferai jamais un lien existentiel entre immigration et insécurité ». Ce sont juste deux choses qui existent et qui flottent dans l’éther, mais il n’y a pas de lien existentiel entre elles. C’est pareil pour les sodas et l’obésité ou la vaccination et les effets secondaires. Le problème c’est le lien. Pas de lien, pas de problème. Un peu comme quand Kanye West dénonce la main mise d’une élite juive sur la banque : le lendemain, il n’a plus de banque. Têtu, il dénonce la mainmise des mêmes sur les médias : il est exclu des médias. Dans une obstination dieudonnesque, il dénonce la mainmise sur le sport et sur le Rap : il n’a plus de sponsors et Spotify réfléchit à le bannir. Moralité, il avait tort ! Heureusement pour lui, après le rachat de la plateforme par Elon Musk qui s’est pointé dans les locaux avec carrément un lavabo dans les mains pour symboliser le nettoyage à venir des écuries d’Augias, il pourra peut-être revenir sur Twitter.
Comme, donc, il n’y a aucun lien entre les choses, et en attendant qu’une intelligence artificielle propose une loi stipulant que toute personne prise en situation irrégulière sur le territoire français sera considérée comme un espion russe et immédiatement abattue (ce qui réglerait le problème en 15 jours tout en restant dans les clous du camp du bien), le même Macron, lequel avait promis en 2019 que 100% des OQTF seraient exécutées, peut-être compte tenu du fait que chaque journée de rétention administrative nous coûte 690€ par migrant selon la Cour des comptes, devient plus raisonnable en passant à 100% des OQTF les plus dangereuses. Il faut donc comprendre que les personnes raisonnablement dangereuses tant qu’elles ne seront pas les plus dangereuses resteront libres de violer et de poignarder… avec modération. J’espère que McKinsey a touché sa juste rétribution pour ce conseil absolument brillant.
Le problème étant résolu, Macron va pouvoir enfin focaliser son effort sur ce qui compte vraiment : les valeurs du trou de la raie plus ou moins publique lesquelles justifient amplement la troisième guerre mondiale face à un tyran qui répugne à apprendre aux écoliers la versatilité de leur sphincter anal et qui est atteint de surcroît d’une chromophobie ignoble et incompréhensible envers un drapeau arc-en-ciel pourtant si joli. Donc, pendant que les femmes, gamines et grand-mères se font padamalgamer dans l’attente de ce multiculturalisme radieux promis depuis 50 ans et qui viendra forcément un jour ou l’autre, conscient des priorités, Emmanuel Macron nomme un certain Jean-Marc Berthon ambassadeur aux droits LGBT+.
Si c’était sur concours, j’ai une pensée compatissante tant pour les juges, notamment à l’oral, que, pour le fonctionnaire qui a dû rédiger, en langage administratif, le profil recherché ainsi que la fiche de poste. L’idée est cependant moins saugrenue qu’il n’y paraît, surtout si l’on considère que relativement peu d’hommes sont violés dans la rue. De là à penser que les migrants LGBT ont encore du mal à assumer leur homosexualité en raison d’une discrimination qui n’a que trop duré, il n’y a qu’un pas que, visiblement, Macron a franchi.
C’est également ce qui manquait pour attendrir Poutine qui attend patiemment qu’un hiver sans électricité, notamment en Ukraine, fasse le boulot à sa place, et selon lequel, à l’abri, quelque part, devant un écran vert, Zelensky (que son absence de prépuce fait gagner en acuité quand il joue, à la télé, non pas à 4 mains, mais à deux bi… dules du piano « à queue » debout et les mains dans le dos) planifierait l’explosion d’une bombe sale attribuée aux Russes pour pousser l’OTAN à intervenir. Les Ukrainiens imputent, eux, cette intention aux Russes dont on a du mal à voir qu’elles seraient les motivations, parce que méchants, je veux bien, mais cons certainement pas ; d’autant qu’ils disposent à foison de petites bombinettes bien propres sur elles et de plein d’armes qu’ils n’ont pas encore testées. On nous a déjà fait le coup avec le sabotage de leurs propres gazoducs, qu’on a aussi essayé de leur mettre sur le dos, pour en arriver à ce que, au final, les Suédois, pas spécialement pro-Russes, se refusent à communiquer les résultats de leur enquête. On se demande bien pourquoi.
Si l’escalade nucléaire n’est pas lancée avant la fin de cette vidéo, il reste encore un peu de temps pour se réjouir. Vivement le FREXIT comme ça on pourra, nous aussi, comme en Angleterre, avoir un Premier ministre enfin représentatif. Ceci dit, la différence s’arrête au physique, car c’est un Macron bis, qui vient, lui, de chez Goldman Sachs, mais qui a quand même un peu mieux réussi en ce sens qu’il est milliardaire et a épousé une femme... encore plus riche que lui, héritière de la cinquième fortune d’Inde. Nul doute que les ouvriers britanniques vont enfin être entendus.
C’est très bien, la représentativité. Honnêtement entre un Macron qui est un nain dur et un hindou, je choisis l’hindou. Pour plaisanter, oubliant le fossé culturel, ce qui est inexcusable après plus de 20 ans de mariage, j’ai même suggéré à mon épouse, Japonaise, que son pays devrait évoluer lui-aussi et que j’y verrai bien Omar Sy Premier ministre. Je ne vais pas vous mentir, ça va faire 24 heures qu’elle est figée dans une posture bizarre avec une grimace à la Kathy Perry quand elle a un œil qui part en sucette. Je commence vraiment à flipper. Bon j’arrête-là, car le SAMU arrive.
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