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dimanche 24 décembre 2023

Fable de LA FONTAINE avec MACRON dedans…😂 (25/12/2023)

  Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/zU5z5kuUbTg

 

Il était une fois au royaume de France
Un monarque narquois aux narines en transe
Qui voulut une loi pour que ses sujets pensent
Qu’à leur grand désarroi on faisait déférence.
Des brigands étrangers en quête de pitance
Mettaient en grand danger, de par leur appétence
Ce qui portait jupon et ne courrait point vite
Et que ces vils fripons pénétraient de leur …
De nombreux malfaisants, dont certains nés céans
Saignaient, tels des faisans, les pâles mécréants
Qui ne vénéraient point leur dieu nourinophobe
Ou leur vendaient des joints et imposaient leurs robes.
D’imposants chandeliers, nos sapins remplaçaient,
Leurs conflits frontaliers d’autres, chez nous, poussaient.
Miss France mal lotie en attributs mammaires
Poil ras sans frisottis ne masquait plus l’affaire.
Détourner l’attention des gueux réputés cons
Voilà donc la mission qu’il confia à Gnafron.
« Il nous faut une loi traitant d’immigration »
Argua le Saint-Éloi, pris d’une inspiration.
« Bonne idée, dit le roi, mais en cette matière
Je ne fais point le droit, c’est Ursula qui gère ».
« Qu’importe, dit Moussa, il faut calmer la plèbe
Qui ne sait point tout ça, mais s’ébroue sur sa glèbe.
Si, mon Roi, elle a cru que Jean-Mi était femme
Elle gobera tout cru cette manœuvre infâme ».
« Il faut que cette loi soit « sur » et non point « contre »
Afin que les emplois non pourvus qu’on leur montre
Sans expliquer pourquoi, notamment les salaires
Et l’absence de toits pour Français prolétaires,
Justifient d’importer la moitié de l’Afrique
Afin de rapporter à nos maîtres du Fric
Et détruire en passant la cohérence ethnique
Seul rempart repoussant l’invasion climatique. »
Sitôt dit sitôt fait, le cirque fut lancé
Et l’on s’apostrophait, certains étant tancés
D’être des inhumains pour être peu enclins
À souhaiter que demain acte notre déclin.
Le Sénat exigea des réformes timides
LFI s’insurgea, poing levé, l’œil humide.
Et ne voilà-t-il pas, coup du sort, que d’emblée
D’autres suivant ses pas, ça bloque à l’assemblée.
« Ceux sous OQTF, onc ne reconduisons
En trains SNCF vers d’autres horizons
Ils resteront ici, aux fachos n’en déplaise ! »
« Mais quelle impéritie, dit le roi, ils nous baisent ! »
Il fit alors mander, des quarante-neuf trois
La rigide obsédée, balai dans quelque endroit.
« Rattrape les erreurs de ce pauvre homuncule,
Accepte sans pudeur, quand bien même on …
Toutes les conditions que l’on t’imposera.
Par cette opération, notre loi passera.
Le barrage a cédé, plus rien n’entrave l’eau
Et j’aurais l’air moins con avec mon …
Que si elle capotait et que mon pouvoir flanche
Déjà que nul ne tait que je suis une tanche.
Il n’y a plus rien dedans que l’on voulait y mettre
J’entrevois cependant un biais pour la leur mettre
Car au sein du conseil dit constitutionnel
Où comme dans Marseille, le droit est optionnel
Des gens de mes amis, bien logés, bien nourris
Prêts à toute infamie, en un mot : des pourris,
S’en vont nous retoquer tout cela sans finesse
En feignant d’invoquer nos valeurs de mes fesses. »
Et la loi fut votée, mais le parti du roi
De sa déculottée, sortait en désarroi,
La gauche dépitée d’avoir crié victoire
Prit sa stupidité en gros suppositoire.
Et sans l’extrême droite, la loi ne passait pas
Ce que, teint blanc, mains moites, le roi n’admettait pas.
Calcul alambiqué à l’appui de sa thèse
Bien qu’il fût fort niqué, il osa des foutaises
Passant pour un couillon et un escroc notoire
Se prenant un bouillon, car nul ne le put croire.
Il rétropédala, avouant que lui-même
Allait, dans ce cas-là, dire au conseil suprême
De censurer la loi, s’enfonçant plus encore
Au mépris des Gaulois qui, eux, étaient d’accord.
Les faux-fuyants pervers, les grands débats pompeux
Et les numéros verts, cette fois, feront peu.
Même avec McKinsey pour lui sauver la mise
Sa survie, il le sait, est plus que compromise.

Moralité :
On peut faire chier, à des fins politiques
On nous peut enculer sur ordre oligarchique
Les deux « en même temps » ce n’est point hygiénique
Toujours sent l’excrément quiconque ainsi pratique.


lundi 18 décembre 2023

Encore un 49-3, loi immigration, agression à Lyon, chats interdits… (18/12/2023)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube:  https://youtu.be/lVRvwXyCyKI

Bonjour ! 

Pour la 22e fois, j’ai encore fait ce rêve bizarre dans lequel, encouragée par un conseil d’État en rut, une Élisabeth Borne en nuisette enfilait à sec un plug anal de 49,3 cm dans quelque orifice d’un Éric Ciotti impassible, orifice qu’un crâne, aussi glabre que ses fesses, rendait difficile à situer géographiquement avec certitude. Détournant la tête à ce spectacle, j’apercevais alors, un instant dissimulés à mon regard par les formes graciles de Mathilde Panot, tous les autres, de LFI au RN, attendant patiemment leur tour en tenue d’Eve, d’Adam ou d’indéterminé. Un peu plus loin, un Darmanin occupé à faire subir les derniers outrages à une quémandeuse de logement social faisait mine de présenter sa démission à un Emmanuel Macron qui, à son tour, faisait mine de la refuser, lui-même activement déconstipé par un individu à perruque qui, visiblement perturbé par ce que dévoilent des restaurations récentes de photos par intelligence artificielle, le fouettait rageusement avec un ChatGPT à neuf queues. 

Des migrants de passage se torchaient allègrement avec la version Sénat du projet de loi « sur » et non « contre » l’immigration, ou alors « tout contre », qui aurait eu autant d’effet sur la problématique qu’un pet de lapin LGBT sur une toile ci(sgen)rée, mais avait permis à quelques députés de se décontracter les fesses entre deux enculades et de faire semblant d’exister tandis que, dans le lointain, de par-delà les Alpes, on distinguait vaguement le postérieur arrondi d’une Meloni bien nommée, en triple pénétration, ouvrant les vannes à 450.000 entrées légales… y compris, sur le territoire italien. 

Je fis un « saut d’homme » tandis qu’elle disait « go ! more ! », désireux de m’échapper de ce cauchemar, tout ça pour me retrouver subitement dans une cave, à Lyon, où quatre adolescentes aux prénoms classés secret défense, tels des soldats israéliens liquidant leurs propres otages pourtant munis d’un drapeau blanc, transformaient en serpillière une gamine de souche avec une violence à faire requalifier n’importe quel féminicide en légitime défense. Je ne sais pas pourquoi me revint alors à l’esprit la prestation de Sandrine Rousseau chantant l’hymne des femmes à l’assemblée, hymne qui rythmait parfaitement les coups de poing, coups de genou sur le visage et arrachage de cheveux auxquels j’étais en train d’assister. On reproche aux maghrébins de n’être pas romantiques, mais à leur décharge : « Mignonne, allons voir si la rose qui ce matin avait déclose, sa robe de pourpre au soleil… » est objectivement moins efficace qu’une paire de baffes pour amadouer des engins pareils ; et qui sommes-nous pour juger la culture des autres ? 

Un chat, un chien et un poisson rouge dans son bocal me passèrent alors subitement entre les jambes, pourchassés par un député européen à l’anus étoilé considérant que, contrairement aux supercargos qui nous amènent les produits qui massacrent notre agriculture, nos animaux de compagnie sont une menace pour l’environnement : le chat parce qu’il tue des oiseaux presque autant que les éoliennes, le chien parce qu’il bouffe trop, à l’inverse des migrants et de Gérard Larcher et le poisson rouge parce que, contrairement aux logements des Français, son bocal est chauffé et qu’il vide, de surcroît, les nappes phréatiques mises à mal par cette sécheresse que Macron nous avait annoncée cet été (parce que le réchauffement climatique) sans toutefois anticiper (et on ne saurait le lui reprocher) que Sandrine Rousseau allait chanter avec les résultats que l’on connaît. 

Finalement, le chat, le chien et le poisson rouge, lequel était un peu piranha par son arrière-grand-mère maternelle, décidèrent de se rebiffer et le député repartit, non point la queue entre les jambes, ce qui était désormais techniquement impossible, mais tout dépité auprès de Von Der Leyen, en tenue dominatrix qui le châtia à coups de fouet. Elle jeta la carcasse sur la montagne de drapeaux nationaux, désormais interdits au parlement, qu’elle avait confisqués aux députés, puis se retourna vers Zelenski qui tentait de la séduire en interprétant une sonate au piano les mains dans le dos. La belle accepta alors d’accueillir, en son sein fripé, une Ukraine ruinée qu’il faudra rebâtir à nos frais, qui englobera à elle seule un quart de la PAC tout en tirant encore les salaires à la baisse avec son SMIC à 150€, tout ça, bien sûr, sans consulter personne. Tel superman, je vis alors passer dans son col roulé rouge, très haut dans le ciel, super-dilatator qui fonçait mettre la Russie à genoux. Tout n’était peut-être pas perdu. 

Sur ce, profitant du fait qu’en rêve on peut encore voyager sans identité numérique, je fis un petit tour en Allemagne où les pères Noël se font attaquer dans les rues et en Italie où des crèches se font incendier, avant de revenir en France où, plus malins, on dit « joyeuses fêtes » au lieu de « joyeux Noël » et on plante des chandeliers à 7 branches jusque dans l’Élysée, au lieu de ces enfoirés de sapins antirépublicains. Il est vrai que c’est presque pareil niveau bougies, mais cela manque quand même un peu de guirlandes (si je peux me permettre une suggestion). 

Mais revenons à la réalité. Le fond du problème c’est moins l’immigration, terme qui ne veut rien dire, que la perte de cohérence à la fois ethnique, culturelle et cognitive sans laquelle il n’y a plus de peuple. Cela varie d’un pays à l’autre, ce qui fait la richesse de l’humanité, mais pour la France, ce qui lui a valu de se hisser et de rester au cours des millénaires et jusqu’à une date récente, parmi les premières puissances mondiales, c’est d’être un peuple de type européen, de culture helléno-chrétienne avec un QI moyen supérieur à 100. Cette cohérence devrait être ET inscrite dans la constitution ET le but de toute action publique, notamment par la réorientation des aides, sociales et liées à la natalité. 

Certes, idéalement, on ne devrait accueillir que des gens répondant à ces trois critères, mais il ne s’agit pas, bien sûr, de tomber dans un intégrisme aveugle et de se priver de ce que d’autres peuvent nous apporter, simplement, à minima, on ne devrait accepter, ou ne laisser se maintenir sur notre territoire, personne ne répondant à aucun des trois, ce qui est le cas de l’immense majorité des gens qui défrayent la chronique par des actes de plus en plus ignobles, le seul fait d’avoir des pouces opposables n’étant visiblement pas suffisant pour s’intégrer dans notre société spécifique. 

En réaction à la colère qui monte, on peut appliquer la méthode Darmanin lequel, faute de pouvoir expulser efficacement des terroristes ouzbeks, dissout à tour de bras toute association identitaire ou catholique qu’il arrive encore à trouver, comme, cette semaine, Academia Christiana, en attendant les petits chanteurs à la croix de bois. Une méthode qui a fait ses preuves et dont chacun peut constater à quel point elle améliore la situation. D’autres, moins inventifs, prônent le FREXIT partant du principe que le fait d’être pieds et poings liés, pantalon baissé et le cul à l’air par des traités signés dans le dos des peuples, n’est pas la position idoine pour affronter ce qui nous pend, entre autres, au nez. 

Mais le Frexit, pour le Frexit, ne sert à rien comme on l’a vu avec le BREXIT. Au-delà du mot « souveraineté » qui ne veut rien dire (sauf à préciser pour qui), il faut un but précis préalable audit Frexit quand on veut motiver les gens et faire plus de 1%. Dire : « on fait le Frexit et on discutera du reste après » ne marche pas. Son intérêt, c’est de pouvoir récupérer notre cohérence et le droit à notre spécificité en tant que peuple sur les critères ethniques, culturels et cognitifs évoqués dont tout le reste découle et qui nous ont permis de toujours nous relever en dépit des aléas de l’histoire. C’est ce qu’on a vendu, en filigrane, aux Anglais avant de les trahir en faisant exploser l’immigration, parce que, justement, les choses n’avaient pas été clairement dites. 

Le Frexit, c’est l’antithèse des fameuses « valeurs de la république » dont on nous rebat les oreilles et quelqu’un comme Asselineau, dont j’apprécie par ailleurs la pertinence des analyses, se tire une balle dans le pied à chaque fois qu’il conclut ses diatribes par « vive la république ! ». Le Frexit est donc un instrument, un préalable technique qui ne saurait se suffire à lui-même ou constituer à lui seul un socle politique, pas plus que parler anglais sur un CV, si c’est souvent indispensable ne suffit à avoir le poste. Ne pas comprendre ça, ou faire semblant, pour éviter comme la peste la seule chose qui a un sens et pourrait fédérer au-delà des 5%, à savoir la cohérence ethnico-culturelle, c’est, électoralement, mettre la charrue avant les bœufs, erreur que commettent tous les « frexiteurs » lesquels à un moment où l’UE est en train de préparer un véritable coup d’État oligarchique et où les peuples commencent à se réveiller, faute d’être en accord sur le fond, ne sont même pas fichus de s’unir en vue des européennes et de proposer une offre politique crédible. 

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dimanche 10 décembre 2023

Sur l’air du ZIZI de Pierre PERRET : « Vous saurez tout sur les pourris » (11/12/2023)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube:  https://youtu.be/8VskNkCE8TU


 Paroles :

On nous a vendu l’immigration
O gué, o gué
Et que Macron était un champion
Ou gay ou gay
Qu’on allait tous manquer d’eau
Que le nucléaire c’est crado
Que toutes les vaches pètent en cœur
Du CO2 tueur
Que c’est mal les bombes qu’envoie Poutine
Par contre c’est bien sur la Palestine
Les sapins ce n’est pas républicain
Au gui, au gui
Hanouka à l’Élysée c’est bien
O goy, o goy
Les vacances à Tahiti
Pour Hidalgo c’est permis
Pour DuPont-Maserati
La justice est mimi
Pendant que l’électricité augmente
Les tests PISA slaloment en descente
Tout tout tout
Vous saurez tout sur les pourris
Y a des dilatés
À Bercy
Des trop aidés
Qu’ont du sursis
Pour les frondeurs
Pas vaccinés
Un emmerdeur
À l’Élysée
C’est là qu’habite
D’après certains, une femme a…
L’insécurité « sentimentale »
Osé, osé
Impression de coups de couteau fatale
Ok, ok
Les crânes au marteau on fêle
On viole sous la tour Eiffel
On poignarde des Thomas
Découpe des Lola
Même les mamies qui ne courent pas vite
À quatre-vingts piges se prennent une…
C’est peut-être des supporters anglais
Au thé, au thé
Ou bien, Kévin, Matéo qui sait
Osez, osez
Pour Darmanin tout va bien
Il est responsable de rien
Peut venir à la télé
Sortir l’ukulélé
Pendant ce temps dans la France profonde
On dispatche des amateurs de blondes
Tout tout tout
Vous saurez tout sur les pourris
La fêlée
Des 49-3
Qui à l’assemblée
Fume de surcroît
Les gros lards
Et autres fêtards
Qui à la cantine
S’agglutinent
Et pondent des lois
Juste pour emmerder les Gaulois
Ils sont tous fan de Von der Leyen
Olé, olé
Ses contrats Pfizer himalayens
On tait, on tait
Des échanges commerciaux
À coup d’énormes rafiots
Qui tuent nos agriculteurs fournisseurs initiaux
De nouveaux accords veulent même qu’on paye
Si en Afrique le climat s’enraye
Ils veulent que nos gosses changent de sexe
O gay o gay
Et si on dit non, ces cons se vexent
Oh hé, oh hé
Même le Pape est progressiste
Aime les genres fantaisistes
Qui stérilisent des enfants
En coupant et greffant
Avec leur drapeau en anus étoilé
On est bien partis pour se faire …
Tout tout tout
Vous saurez tout sur les pourris
Qui comme des porcs
Bâfrent à Versailles
Terminators
De boustifaille
Voitures, chauffeurs
Jusqu’au coiffeur
Avec nos impôts
C’est cadeau
Et qui matraquent
Ceux qui dénoncent cette arnaque
Et puis ils ont leurs médias aux ordres
Au pied, au pied
Qui tentent de camoufler le désordre
C’est gai, c’est gai
Ils nous parlent de Depardieu
Disent Mélenchon odieux
Et alertent sur « l’ultradroite »
Quand d’autres nous éclatent
Qui nous vendent la voiture électrique
Qu’avec du charbon la Chine fabrique
Tous tous tous
Nous savons tous qu’ils sont pourris
Le périmètre
Est surveillé
Faudrait peut-être
Se réveiller
Ils ont partout
Des caméras
C’est surtout
Pour qu’on ne bouge pas
Ils camperont-là
Tant qu’on ne les délogera pas.

dimanche 3 décembre 2023

Pourquoi le massacre va continuer (04/12/2023)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/Vow4gBjRFIM

Bonjour ! 

La justice est représentée les yeux bandés avec un glaive à la main, combinaison pour le moins hasardeuse, ledit glaive pouvant se retrouver planté à tâtons dans des endroits inappropriés, d’autant que Thémis, petit nom de la statue (« Thémis profond » pour les intimes) est une tante (celle de Zeus dans la mythologie grecque). Ces violations accidentelles de raies privées sont dilatées en sphincters de raies toriques et autres verbiages par le fait qu’il s’agit de la justice de la république, comme la police est la police de la république et le gouvernement, le gouvernement de la république, ce qui signifie que, contrairement aux idées reçues, sa fonction première est de défendre… la république. 

Et qu’est-ce qui met en danger la république ? L’atteinte à ses valeurs. Quelles sont ses valeurs ? L’universalisme. Qu’est-ce que l’universalisme ? C’est de considérer que tous les hommes se valent (même si certains élus politiques ou bibliques sont un peu plus égaux que les autres). Donc, à chaque fois que l’on revendique une forme de priorité, chez lui, pour le Français (et à fortiori le Français dit « de souche »), raison d’être à la base de sa constitution en pays pour défendre ses intérêts, on attaque les valeurs de la république qui est donc à la France ce qu’un hypothétique travelo à perruque pourrait-être à une première dame. 

De même, à chaque fois que l’on remet en cause l’immigration et le fait qu’un migrant multirécidiviste, sous OQTF, ne doit pas être moins considéré que celui qu’il poignarde ou viole, dans un désir innocent de créer du lien, mais provoquant un « sentiment » d’insécurité chez les racistes réfractaires à l’enrichissement culturel, on attaque les valeurs de la république. Donc tous ceux qui disent : « j’ai confiance en la justice de mon pays » évoquent quelque chose qui n’existe pas puisqu’ils ont l’insigne honneur d’être jugés, à la place, par la justice de la république. Si on n’a pas compris ça, on pourrait croire, à tort, que ladite justice dysfonctionne. 

Par exemple est-ce que le fait, pour une victime de racisme systémique, de rouler sans permis, de refuser d’obtempérer puis de percuter en voiture et de traîner sur 20 mètres un policier qui en gardera des séquelles cérébrales met en danger les valeurs de la république ? Assurément non, donc 35 jours de travaux d’intérêt général (on suppose consacrés à essuyer les traces de sang à la serpillère) c’est amplement suffisant. Petit coquin, va! 

À l’opposé, quand 6 jeunes blancs dégoulinants d’heures les plus sombres agissent comme s’ils étaient chez eux en France, attitude d’extrême droite, que dis-je : « de giga, méga, ultradroite », et ont l’impudence de pénétrer sans visa en terre étrangère, à Romans-sur-Isèrabad, avec une banderole « Justice pour Thomas » qui plus est, ils sont chargés et tabassés, comme il se doit, par la police de la république qui, taquine, plutôt que de simplement leur interdire pacifiquement l’entrée, les a patiemment attendus et nassés à l’intérieur. Des forces de l’ordre républicain qui, en revanche, avaient piscine durant les émeutes estivales en ce même lieu, émeutes festives qui elles, ne remettaient pas en cause les valeurs de la république. 

Une police (mais râpeuse) venue en soutien aux jeunes incompris (mais rappeurs) du quartier qui, incrédules, prenaient des selfies et, reconnaissants, ont tranquillement fini le travail en enrichissant culturellement à une vingtaine, un indigène qui avait quitté la manifestation et se trouvait pourtant hors de l’enclave, brûlant son véhicule pas assez écologique et, afin, on suppose, de faire un don à Emmaüs, le laissant pour mort dans le plus simple appareil (au grand satisfecit twittesque de Mélenchon) tandis que ladite police se plaçait en embuscade pour interpeller… ceux qui venaient prendre de ses nouvelles à l’hôpital. 

Donc les porteurs de banderoles au casier judiciaire honteusement immaculé (même s’ils n’ont rien cassé et pas brûlé la moindre poubelle) en plus de s’être fait « bastonner » se sont vus condamnés, en comparution immédiate, en raison non de ce qu’ils ont fait, mais de ce qu’ils auraient pu faire ou auraient pu avoir l’intention de penser à envisager de faire, à des peines de six à dix mois de prison ferme avec mandat de dépôt alors que, d'ordinaire, on ne va pas en prison pour des peines inférieures à deux ans et que 3 des incriminés pour le meurtre de Thomas sont eux en liberté sous contrôle judiciaire, tout comme six individus qui avaient attaqué une police municipale et brûlé ses locaux, autant d’actes débonnaires et innocents qui n’ont pas l’impudence de remettre en cause les valeurs de la république. 

Si quelqu’un a la définition de « prisonnier politique », je suis preneur, car j’ai un trou et que le majeur du pays des « doigts de l’homme » ne sentant pas déjà très bon sur ce coup-là, je n’ai pas envie qu’il s’y insère. Une fois que l’on a compris comment les choses s'articulent, on ne peut qu’applaudir au non-lieu, parce que… (faute de mieux, je vais tenter le réchauffement climatique), d’Éric Dupont-Maserati cabriolet à 100 000€, jugé pour conflit d’intérêts par un conglomérat pas très catholique de 12 parlementaires non apostoliques qui n’ont pas forcément envie que la même chose leur arrive et une trinité pas spécialement divine de 3 juges qui pensent retraite et avancement. Le non-lieu n’est pas un acquittement, juste la conclusion : « circulez, il n’y a rien à voir » ce qui, avec le recul, s’avère vexant pour l’érection de Darmanin traitée de la même façon et qui, alors qu’il se levait pour ranger un dossier est entrée accidentellement, à l’insu de son plein gré, dans quelque orifice féminin d’une personne qui avait laissé choir quelque chose par terre, une demande de logement social, si je ne m’abuse, ce qui est toujours mieux que d’abuser des autres. 

Un Darmanin à qui il faut reconnaître, selon une logique que seul un républicain ceinture noire, maîtrisant les techniques de casse, « à termes, haut maître » donc, peut suivre, d’avoir toujours la réponse idoine en cas de drame. Après Paty, dissolution de génération identitaire, après Lola, de Civitas et après Thomas, d’une obscure association nommée Charles Martel, nom qui, effectivement, évoque la francophobie la plus crasse. 

Mais qu’on se rassure, parfois la justice s’énerve et fait des exemples qui frisent l’inhumanité. Un an de prison (avec sursis, faut pas pousser non plus) requis pour Sarkozy qui a fait sodomiser Kadhafi à la baïonnette pour une sombre histoire de valises de billets, causant la mort de centaines de milliers de personnes au passage, le chaos perpétuel et le retour de l’esclavage en Libye et déclenchant le début de la vague migratoire qui nous frappe, vague impossible à arrêter en raison des traités européens refusés par référendum, mais imposés par la bande par… un quidam à talonnettes dont j’ai oublié le nom, quand il n’était pas occupé à brader nos réserves d’or et à réintégrer l’OTAN. Mais il n’a pas contrevenu aux valeurs de la république. 

Du sursis également requis contre Olivier Dussopt d’obstacle de la réforme des retraites, notre bon ministre du travail, pour favoritisme. Je vous épargne la liste des 18 condamnations, 7 mises en examen et 13 enquêtes en cours en 6 ans et demi de macronie et ce n’est pas fini, car à l'instar des 20 49-3, d’Élisabeth particulièrement Borne à rien, quand il n’y en a plus, il y en a encore. Mais pourquoi s’arrêteraient-ils ? Depuis que Sarkozy, encore lui, le premier, a dit en substance « allez vous faire foutre » à des manifestations de plus de 3 millions d’individus en 2009 et en 2010 et qu’il n’y a pas eu de révolution derrière, c’est devenu open-bar pour les réformes et le foutage de gueule. 

Nous avons déjà intégré qu’un politicien est pourri, et que, le pauvre ayant des besoins, c’est normal qu’il fraude, viole, drogue ses collègues, oublie de déclarer ses revenus, mente, triche, prenne l’avion pour un oui pour un non tout en nous imposant des restrictions et, de même, quoi de plus banal que de se faire assassiner dans la rue comme, encore ce samedi, à Paris, au cri de : « Allah Akbar », par un fiché S muni d’un couteau (presque une faucille) dans une main et d’un marteau dans l’autre, faisant qu’on n’est plus très loin de la synthèse islamogauchiste qui fait tant fantasmer certains israélo-droitistes. Mais bon, la victime était juste un touriste allemand, donc tout le monde s’en fout et, tels les gnous après une attaque de hyènes, nous retournons déjà tranquillement brouter notre herbe médiatique ou la fumer selon les cas. 

Si l’assassinat de Thomas a fait quelques remous, c'est juste parce ce qu'un nouveau palier a été franchi et qu’il n’y a plus nulle part où se réfugier si même les campagnes ne sont plus sûres. Une réaction aussitôt qualifiée d’ultradroite et qui sera vite oubliée. Encore deux ou trois évènements de ce type et ce sera le nouveau normal : on vendra des portes d’entrée et des volets roulants en acier blindé, Netflix prendra encore 20% et, quand on sera obligés de sortir, on n’oubliera pas son QR code comme celui qu’Hidalgo, toute bronzée, idée qu’elle a probablement eue à Tahiti (comme quoi elle a bien travaillé sur place), imposera pour circuler dans Paris durant les JO pour aller acheter un ticket de métro à 4€.

 Tandis que ceux qui n’ont déjà plus rien le 10 du mois n’ont plus ni l’énergie, ni les moyens de se déplacer pour aller botter des fesses, ceux qui les ont encore, moins sages que le loup de la fable de La Fontaine « le loup et le chien » s’accrochent désespérément à un reliquat de confort toujours plus réduit qu’ils ont la trouille de perdre, mais qu’ils perdront quand même, en échange d’un collier qui se resserre chaque jour davantage. C’est peut-être ce que l’on appelle la sélection naturelle. 

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