Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/P67hOKZZofk
Bonjour !
Ô surprise, Laurent Fabius a circoncis avec les dents jusqu’aux amygdales la pourtant timide loi immigration, confirmant que le Conseil Constitutionnel (ConCon pour les intimes), telle la mouche coprophage, aux ailes irisées par les reflets du soleil de l’aube sur quelque goutte de rosée matinale qui se pose avec élégance sur la bouse moelleuse encore fumante d’une vache insomniaque, est en parfaite harmonie avec ce gouvernement, sinon fumant, au moins fumeux. Adieu veau, vache et surtout cochon, remise en cause du droit du sol, quotas, préférence nationale… et bonjour régularisations pour les métiers en tension.
Ça fait un peu mal OQTF, même si on peut, désormais, en délivrer une plus facilement aux gens vraiment méchants, sachant qu’au bout de 3 la quatrième est gratuite, commuée en Oubli de Quitter le Territoire Français quand ce n’est pas en Obligation Quotidienne de Tuer des Français, comme cette famille d’agriculteurs décimée par des sans-« papiers d’Arménie » (pour changer) sous OQTF, roulant avec assurance (et probablement sans), tous feux éteints, dans une BMW que le paysan lambda ne pourrait pas se payer sans vendre un rein. Un véhicule déjà repéré par la douane en raison de nombreux aller-retour en Andorre : probablement l’attrait de la morue à l’aïoli.
Résultat : une mère et sa fille décédées, chose éminemment moins grave que le passage de poursuivi à trépas du petit Ange Nahel qui, lui, avait donné lieu à une minute de silence à l’assemblée, honneur qui, avec la hauteur morale d’un mollard régurgité flottant paresseusement dans une fosse septique un lendemain de gastroentérite, leur a été refusé par LFI, les verts et renaissance. Une haute posture morale qui n’a pas empêché ce cénacle d’altruistes d’augmenter les frais de mandats des députés de 305€ par mois nonobstant une vigoureuse abstention indignée de La France Insoumise (à quelque chose d’indéterminé qui n’est pas l’islam) qui les a quand même humblement encaissés, et il était temps, car Mathilde Panot commençait déjà à maigrir, épuisée qu’elle était d’avoir débattu, durant la discussion sur la sacralisation du génocide abortif, quant à savoir s’il fallait ou non remplacer le terme « femme » dans le texte par « toute personne en situation de grossesse » afin de ne pas oublier les hommes enceints qui, eux aussi, ont le droit d’avorter… à coup de dragées Fuca.
« Liberté, égalité, IVG », bienvenue en république où, pendant qu’on tue 250 000 potentiels contribuables par an et toute leur descendance cumulative, on essaie de compenser en allant chercher ailleurs des d’intellectuels de haut viol en tension, prêts pour les métiers éponymes avec l’attribution, en 2023, d’un nombre record de 323.000 titres de séjour, en ce qui concerne les seules entrées légales. Dans d’autres parties du monde, pas assez versées dans l’humanisme pour savoir apprécier les vertus du suicide collectif, la présidente tanzanienne décrète le renvoi de plus de 250 000 réfugiés et le Pakistan vient de chasser un premier lot de 520 000 Afghans en seulement 3 mois.
Je pensais que tant qu’à jouer les Ganesh en Inde à coup de narine hypertrophiée, ce qui pourrait expliquer son flair pour toujours se trouver, par pur hasard coïncident, à l’autre bout du monde lorsqu’éclate un mouvement social en France, à être à côté, Macron en aurait profité pour s’enquérir de la formule magique de la remigration réussie, mais distrait par le fait qu’on ne le hue pas, il s’est borné à inviter les Indiens à nous envoyer au moins 30 000 étudiants ; probablement parce qu’en plus de la guéguerre juifs-musulmans et des rixes interethniques africaines à coup de machettes, il nous manque encore la guéguerre musulmans-hindous pour avoir la collection panini complète.
À sa décharge (qu’il l’émette ou la reçoive) il est vrai que la remigration c’est dégueulasse… en tout cas si on en croit Marine Le Pen, en passe de doubler LFI sur sa gauche en mode GTA, prête qu’elle est à couper les ponts avec l’AFD allemande pour avoir osé envisager cette abomination. Mais n’ayons nulle crainte, elle est encore capable de soutenir un petit génocide sous réserve qu’il soit démocratique et modéré (pas plus de 20 000 Palestiniens par mois), ce qui permet encore de faire la différence avec Jean-Luc Mélenchon qui veut juste créoliser la France et nul doute que si elle arrive à se taire suffisamment pour arriver un jour au pouvoir, elle sera aussi intraitable que son clone peroxydé italien laquelle, sur plusieurs milliards de candidats, n’a autorisé QUE 452 000 entrées légales de rien du tout.
Mais bon, même si l’on accueille tous les autres, pas d’inquiétude puisqu’on leur apprendra la Marseillaise et que les enfants qu’ils feront aux femmes pubères non ménopausées, peu douées pour la course à pied, deviendront des Français dans l’âme grâce à des cours d’empathie désormais dispensés dans 1200 écoles, complétés par des « séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » avec, pour finalité fort louable, que tels les bonobos qui résolvent ainsi leurs différends, une fois éduqués au progrès, on préfère s’enculer dans un paradis LGBT plutôt que de se quereller.
Une technique parfaitement maîtrisée par notre Premier ministre, encore frais éclos, qui la propose aux agriculteurs en plusieurs étapettes. D’abord, après des mois d’indifférence médiatique, un mystérieux mécène finance un sondage qui montre que les Français soutiennent le mouvement, sondage qui servira de base pour démoraliser les troupes au fur et à mesure qu’il va fondre. Ensuite, on repère et neutralise les meneurs en les flattant et en les starisant dans les médias tout en promettant beaucoup de bricoles secondaires, rendant confuses les revendications principales, afin de donner l’impression au public qu’ils ont obtenu des choses. Les syndicats, dépassés au début, font alors de la surenchère, style blocus de Paris, pour reprendre la tête du troupeau afin de mieux le trahir le moment venu. Darmanin laisse faire les premières exactions que les médias commencent à monter en épingle. Puis se coagule, au prétexte de la convergence des luttes, toute la chienlit de l’extrême gauche et autre CGT (le « cas Binet », outre d’être malodorant, est révélateur). Une gauche qui ajoute des revendications qui n’ont rien à voir et encore plus de destructions, permettant enfin la répression policière avec l’appui d’une frange de la population, dont la patience est limitée, sur ceux qui n’auront pas encore lâché prise. Rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est qu’à force de tirer sur la corde elle se casse et que le ras-le-bol général est tellement énorme qu’il pourrait y avoir de l’imprévu.
Si les revendications ont l’air confuses, outre le fait qu’elles sont volontairement noyées par les médias, c’est que les agriculteurs, ou tout du moins les parents de ceux qui manifestent aujourd’hui, sont un peu responsables de ce qui leur arrive. En dehors de quelques secteurs particuliers, comme la vigne, qui sont spécialisés depuis longtemps et ont été les premiers à morfler dès les années 70, avec les derniers morts par balle dans des manifestations en France, de ce que j’ai pu observer de mes petits yeux autour de chez moi et plus tard de par mes activités professionnelles, au début était le paysan qui vivait SUR sa ferme : volailles, potager, circuits courts de distribution, troc, échange, polyculture, rotations intelligentes…, puis le rêve américain est arrivé et avec, les sirènes de la finance qui lui ont chanté : « les femmes ne veulent plus vivre les pieds dans la boue. Si tu ne veux pas finir célibataire, comme « L'amour est dans le pré » n’a pas encore été inventé et que Karine Le Marchand est toujours quelque part dans des testicules au Burundi, arrête de te prendre la tête : on te dit quoi planter et quand, on te fournit les intrants qui feront qu’entre les semis et la récolte tu pourras amener madame en vacances et on te garantit les prix ». Au début, ça a marché et ils ont pu construire une maison de type citadin à côté de la ferme, pour madame, avec la Mercedes ou la 504 rutilante garées en bas pour aller acheter les fruits, légumes, volailles et produits laitiers en ville.
Puis le chimique transformant peu à peu la terre en béton stérile, il leur a fallu des tracteurs de plus en plus gros et toujours plus d’intrants, tandis que le Crédit Agricole leur susurrait de s’endetter pour agrandir afin de conserver leur train de vie. Devenus trop gros pour tout gérer, ils ont confié jusqu’à l’émission des factures à une mafia incestueuse parasitaire regroupant les coopératives et autres organisations professionnelles, les syndicats et l’agroalimentaire, qui, une fois qu’ils ont été bien ferrés, ayant perdu leur autonomie et leurs circuits de distribution traditionnels, bref, une fois qu’ils étaient devenus des agriculteurs, ont commencé à vraiment serrer la vis, se goinfrant toujours plus et les endettant toujours davantage, les privant du moindre contrôle sur leur propre production dont ils découvraient le prix de vente quelques semaines après la livraison quand ils recevaient la facture rédigée pour leur compte par ladite mafia dont la fille est à la coopérative, le fils au syndicat et le père au conseil d’administration de la multinationale quand ce n’est pas la même personne qui fait tout. Bref, ils ont eu la fermière, mais plus le beurre ni l’argent du beurre.
Après arrive ce qui n’est QUE la cerise sur le gâteau : l’Europe et l’état qui veulent les tuer à petit feu sous les normes et la paperasse, d'abord parce que c'est dans leur ADN et surtout parce qu’ils sont blancs à 99,99% et que tant qu’ils sont là pour rappeler ce qu’est l’essence de la France, Omar SY ne pourra pas jouer Jean de Florette et Netflix ne pourra pas nous vendre que Vercingétorix était aussi noir que Cléopâtre. Les voilà donc réduits à une nouvelle forme de servage, par la dette et leur dépendance aux subventions, sans lesquelles 95% disparaîtraient d’un claquement de doigts, faisant qu’ils ne peuvent même plus revendiquer leur indépendance. Je connais des gens qui sont restés des paysans ou le sont redevenus à temps et qui s’en sortent encore.
Pour les autres, leur seule chance est de dénoncer clairement la mafia qui les pompe, ce que, pour en faire partie, ne feront pas les syndicats, en tout cas les têtes. Il leur faut également se prémunir de l’infiltration par l’extrême gauche en utilisant l’équivalent de l’ail pour les vampires : des slogans anti-immigration du style « Paysans ou migrants, il faut choisir », seule chose avec laquelle ils ne veulent pas être associés et qui les fait fuir comme un photographe devant Brigitte Macron enceinte ; slogans qui seraient d’autant plus légitimes après le drame récent sur le blocage routier. Et enfin, si l’on veut vraiment une convergence des luttes dans le bon sens, c’est-à-dire, plutôt que d’ouvrir la bouche comme des oisillons dans un nid en espérant que l’état y jette un ver, de scier l’arbre pourri de l’ordre établi qui va, de toute façon, se casser la figure, de sorte qu’il tombe plutôt côté jardin que sur le toit de la maison, quelques drapeaux nationaux et des slogans « l’Europe nous tue » seront toujours les bienvenus.
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