Bonjour !
Cette nuit j’ai fait un rêve horrible. Je recevais un appel
de ma banque du sperme pour me dire que j’étais à découvert et que je devais
faire un virement d’urgence. Quand je suis arrivé, il y avait la queue, sans
mauvais jeu de mot. Dans le hall, Agnès Buzin, en nuisette, faisait la danse du
ventre pour mettre les donneurs dans de bonnes dispositions et Marlène Schiappa,
dont je remarquais pour la première fois les callosités aux genoux, faisait
comme dans ses livres pour accélérer le processus.
Les virements effectués
étaient acheminés par un réseau de tuyaux jusqu’à une gigantesque piscine dans
laquelle des milliers de lesbiennes à cheveux bleus se baignaient, ne sortant
que pour accoucher, les bébés étant ensuite triés comme des poulets, les mâles
délicatement castrés avec des petits ciseaux roses et habillés en tutus de la
même couleur, tandis que les femelles étaient entassées dans des avions portant
le sigle « lolita express ».
Je sortais de là en titubant et,
poursuivi par Marlène Schiappa, je parvins à me réfugier dans un stade où l’on
scandait des slogans homophobes qui la firent fuir comme l’ail les vampires.
Les hauts parleurs diffusaient par erreur l’hymne de l’Andorre comme pour la
rencontre France-Albanie du 7 septembre, que le commentateur, dans ses excuses,
s’obstinait à appeler Arménie, tout ça parce que, pour faire des économies, l’État
facture désormais à prix d’or les prestations de ses musiques militaires,
pourtant déjà payées avec nos impôts, qui n’auraient jamais commis, elles, pareille
bévue et que quelque tête de piaf à la vue courte a pensé que ce serait plus
économique de jouer un mp3.
Je n’étais pas sûr que c’était vraiment du foot car
les joueurs étaient occupés à courir après des femmes toutes nues. "Belle action
de Polanski qui pénètre par l’arrière dans la surface de réparation, Benguigui
se casse la voix à demander la passe, attention, une main d’Haziza, drible de
DSK, Weinstein va au contact tandis qu’Epstein tente une nouvelle fois de se
pendre à la transversale, Woody-Allen s’approche dangereusement des buts et finalement
c’est Tarik Ramadan qui sauve l’honneur pour le camp adverse". Descartes, assis
à côté de moi dans la tribune nord, absorbé par la lecture des œuvres complètes
de Bernard Henri Lévy préfacées par Yann Moix, opinait distraitement du chef
quand je lui expliquais que le gouvernement, d’un côté raclait les fonds de
tiroirs, allant jusqu’à taxer les cabanes de jardin et, de l’autre, semblait à
l’affut de toutes les façons possibles de gaspiller de l’argent, en accueillant
les migrants dont les autres ne veulent pas et qui coûtent à la collectivité
50 000 € par an par tête de pipe, ou bien en proposant généreusement de financer
la lutte contre les incendies au Brésil tout en déforestant à tour de bras en
Guyane Française. Suivant la même logique, une main dérembourse massivement les
médicaments pour les malades et traite par le mépris une grève des urgences qui
dure depuis 6 mois, laissant le système hospitalier tomber en ruine, tandis que
l’autre envisage sans tiquer, comme une priorité, de rembourser la PMA pour des
lesbiennes en parfaite santé sauf quelques cas rares, épilation oblige, de la pathologie
féline de la boule de poil.
Tandis que des supporters scandaient « Marlène
on n’est pas homophobes puisqu’on t’enc*** aussi », il fit alors valoir,
chose à laquelle je n’avais pas pensé, que l’idée même d’une PMA de confort pour
des femmes a priori fertiles qui peuvent, mais ne veulent pas, concevoir par
des voies naturelles, est en contradiction avec le désir d’enfant qu’elles
proclament, ramené au niveau d’une simple envie, comme devant le mythique sac à
main enfin censé pouvoir contenir tous ces trucs mystérieux, dont certains à
piles, que les femmes trimballent. Un peu comme si un mort de soif dans le
désert disait aux premiers secours, « ah, non, pas de l’eau, je n’aime pas
ça, je veux du coca light, à 18 degrés avec une tranche de citron et une
paille ». Quand on meurt de soif, on boit, quand on veut vraiment un
enfant, on baise.
Ce n’est pas comme si les femmes hétéros étaient toutes
mariées avec Brad Pitt et que c’était forcément pour toutes une partie de
plaisir. Rares étant celles qui rêvaient gamines d’un prince charmant chauve,
bedonnant et qui sent fortement des pieds. Pas sûr que l’image mentale les aide,
mais si les lesbiennes ne sont pas prêtes à faire ce petit sacrifice consistant
à fermer les yeux en pensant à Marlène Schiappa le temps que la chose se passe,
sans oublier, en outre, que, question volume, ce qui rentre, même quand c’est
désagréable, c’est de la rigolade comparé à ce qui va sortir si l’opération
réussit, sachant qu’élever un enfant, par définition, c’est faire des
sacrifices, quels autres sacrifices ne seront-elles pas prêtes à faire plus tard ?
On peut légitimement se poser la
question et c’est en tout cas un très mauvais départ pour un projet parental.
C’est déjà assez compliqué et dramatique comme
cela pour les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant sans rajouter au mix (et
aux listes d’attentes) les paires homosexuelles. Car, poursuivi-t-il, sous mon
regard horrifié, c’est bien là le fond du problème, deux choses similaires ça
s’appelle une paire, pas un couple. On ne dit pas un couple de chaussures. De
même, un couple ça vise à la reproduction et c’est donc, par nature,
hétérosexuel. « Couple hétérosexuel » est donc un pléonasme et « couple
homosexuel », un non-sens. Lorsque, par un glissement sémantique, on fait
croire aux gens qu’une paire homosexuelle est un couple, on peut leur vendre
qu’un couple homosexuel doit avoir les mêmes droits qu’un couple hétérosexuel.
En gros, un couple de chaussures c’est pareil qu’un couple de pigeons et il a
droit à son œuf.
Les homosexuels doivent certes avoir des droits, mais des
droits spécifiques et adaptés. Pour une paire ont pourrait, par exemple, avoir
un « pariage » qui maintient une distinction nette avec le « mariage »,
sinon à force de prétendre qu’un carré et un triangle c’est pareil juste parce
qu’on leur donne le même nom, on va avoir des gens qui oublieront que les bites
d’amarrage ce n’est que pour les bateaux avec les conséquences désastreuses que
l’on imagine.
J’étais en train de me dire que je comprenais pourquoi Descartes
n’avait pas de chaîne YouTube, quand il en rajouta une couche. Comment
justifier, au nom de l’égalité, le refus ensuite de la GPA pour les paires
d’hommes si toute association de 2 individus, voire plus, est considérée comme
un couple. En revanche, et là, je me surpris à approuver de la tête, ce souci
d’égalité disparait pour les gilets jaunes car se promener à plus de 1 ce n’est
plus être un couple mais une manifestation non autorisée passible d’une
contravention de 135 €, sauf pour Éric Drouet qui, apparemment, est une
manifestation, voire un couple, à lui tout seul. En appliquant la même logique
gouvernementale, les rapports sexuels à plus de 1 c’est une partouze et pour
Drouet l’onanisme est interdit.
Pendant ce temps, on continue à gazer et
violenter des paraplégiques, on embarque de simples passants qui bouffaient
tranquillement leur pizza et n’avaient rien à voir avec la chose, on verbalise
des journalistes étrangers pourtant munis d’une carte de presse, on gaze et on
matraque allègrement, le tout dans le plus grand silence médiatique, sauf pour
lâcher des chiffres ridicules démentis par les images lorsque l’on cherche un
peu. Tandis que sur la pelouse on organisait un méchoui avec un type en t-shirt
arc-en-ciel en guise de plat de résistance, prouvant que les supporters
n’étaient pas homophobes mais simplement homophages, Descartes poursuivit :
Ma ligne de démarcation n’a jamais été entre les riches et
les pauvres, les blancs et les non blancs, les homos et les hétéros, la gauche
et la droite, juste entre la logique et l’illogisme. A la base, les gilets
jaunes c’est de la logique et du bon sens, le retour du paysan qui vit avec la
nature et qui est obligé de se conformer à ses règles, la tomate se foutant des
idéologies et ne poussant que sous certaines conditions. Toute forme
d’illogisme produisant de l’injustice sociale et étant toxique pour la société,
même si ce n’est pas évident pour certains, aveuglés par leur idéologie, à la
base, le combat des gilets jaunes et de la manif pour tous est le même : le
simple bon sens.
Il serait en outre tactiquement payant pour les infâmes gilets
jaunes antisémites de rejoindre en masse les rangs de ladite organisation torquémadesque,
homophobe et rétrograde lors de sa manifestation du 6 octobre. Peu importe que
l’on soit d’accord ou non, sachant que le camp du bien macronien n’a pas les
moyens de contenir violemment, et sur la durée, 2 mouvements d’envergure
auxquels va se rajouter la vague de contestation sur le système de retraite à
points, dont la valeur non fixée servira de variable d’ajustement, baissant les
retraites des uns pour continuer à financer sans compter les gaspillages pour
raisons idéologiques des autres. Si le but est de faire tomber le gouvernement
avant qu’il ne détruise complètement ce qui reste du pays, il faut saisir l’opportunité.
Qui étais-je pour contredire Descartes. C’est-là que je me suis réveillé et que je me
suis fouetté au sang avec un chat à neuf queues pour expier ces pensées impies.
Comme d’habitude, je n’ai pas la
prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter
la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure.
Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas
monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le
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encouragements et à bientôt… j’espère.