Bonne année? Mouais, si on veut... (07 jan. 2020)

Transcription de ma vidéo YouTube: https://youtu.be/4JzPCefU68A

Bonjour !

La différence entre Macron et un sapin de Noël c’est que le sapin ne se fait enguirlander qu’une fois par an et que, généralement, on lui met les boules devant. Visiblement le machin élyséen n’aime pas Noël, à croire que gamin, il voulait remplacer l’étoile en haut dudit sapin et qu’on ne l’a pas laissé faire (ce qui pourrait expliquer des choses). En tout cas, il ne l’a pas souhaité sauf, indirectement, à quelques privilégiés dont je suis. Le 25 décembre j’ai trouvé ça dans ma boîte aux lettres. Un point et 45 euros. Mais bon, je ne me plains pas, c’est de ma faute et, je le reconnais, j’ai un peu abusé : 81 km à l’heure au lieu de 80. Avec un diesel et en pleine ligne droite en plus ! Quelle inconscience !

À cette vitesse, si une procession d’escargots hermaphrodites, donc un peu LGBT (à part que, pour eux, c’est : « La Glisse Baveuse Translucide ») avait soudainement traversé la route, comme une mini Gay Pride, impossible d’éviter le carnage. Mais bon, je digresse et ce n’est pas de la grossophobie. Pour Noël on lui pardonne : ça aurait été un peu comme le souhaiter à la dinde la veille du réveillon et je parle des vraies dindes, pas de Marlène Schiappa. Pour pouvoir souhaiter quelque chose il faut une part d’incertitude, une petite chance que ça puisse arriver sinon, ça peut énerver du monde.

« Allo Monsieur. Bonjour, c’est le cambrioleur qui vous a dévalisé hier soir. Je tenais à vous souhaiter un joyeux Noël. Vous remarquerez que si j’ai pris le sapin et les cadeaux, je vous ai laissé la machine à dialyse. Croyez-moi vous avez eu de la chance de tomber sur un professionnel consciencieux. Tant que je vous tiens, afin d’améliorer la qualité du service diriez-vous que vous avez été : pas du tout satisfait, plutôt pas satisfait, plutôt satisfait, satisfait, ou très satisfait par ce cambriolage ? »

C’est vrai que ça aurait fait un peu cet effet-là, et que des énervés, il y en a déjà assez comme ça, entre les gilets jaunes, lesquels sont toujours là (même si, à en croire les médias, ils ont déjà rejoint les menstruations de Brigitte Macron dans les oubliettes de l’histoire), symbolisant, au départ, plutôt la révolte du privé et qui ont, pour l’instant, échoué parce que ceux qui auraient pu faire la différence ne se sont pas joint à eux, quand il le fallait, et qu’entre-temps, ils se sont laissés infiltrer par une extrême gauche en cheville avec le pouvoir pour bien segmenter les luttes et bouter les fachos, c’est-à-dire tous ceux qui ne pensent pas comme eux, hors des cortèges ; les cathos, qui ont pudiquement regardé ailleurs à l’époque et qui, du coup, ont manifesté pour rien, car tout seuls, contre les lois qui détruisent la famille ; les grévistes actuels, qui eux symbolisent plutôt la révolte du public et qui se démènent pour pas grand-chose parce qu’ils sont aussi tout seuls, faute de s’être joints aux groupes précédemment cités ; grévistes dont la capacité réelle de nuisance, qui aurait pu faire la différence au bon moment, consiste désormais à pisser dans leur propre piscine au grand dam des autres usagers sans que ça gêne Macron qui lui se tient sur la margelle, bouffant des huitres à Brégançon, les moules n’étant pas forcément son truc.

Peut-être qu’il serait temps d’arrêter de se disputer entre nous sur des objectifs finaux qui divergent et de commencer à faire un premier pas commun, qui ne mange pas de pain et qui nous amènerait tous plus près de nos buts respectifs, car tous les combats de tous les gens cités et de bien d’autres, qui constituent une immense majorité des Français, connaîtront le destin funeste d’un spermatozoïde Macronien tant que ledit Macron restera en place.

Ce qu’il faut c’est une manifestation MONSTRE « anti-Macron », point. Une union sacrée pour le foutre dehors. Pour le reste on verra après. Étant donné le chaos dans lequel on est au bout de seulement 2 ans et demi qui ont semblé en durer 20, imaginez dans quel état sera le pays s’il continue pendant plus de 2 ans supplémentaires. D’autant qu’en bon caniche, il vient d’engager la France, c’est-à-dire nous, dans le nouveau merdier aux relents de 3eme guerre mondiale qui se met en place au Moyen-Orient suite à l’assassinat du général iranien Qassem ordonné par un Trump qui, gonflé par une situation bloquée, joue à quitte ou double dans le jeu de poker régional, demandant à voir pour savoir qui bluffe ou non, quitte à rayer Israël de la carte s’il se plante. Ça, à la limite, même si c’est nouveau pour un président américain, on s’en tamponne le coquillard, mais rayer toute l’Europe avec, c’est un peu plus problématique. Si tous ceux qui en ont marre du pitre Macron, qui, s’il n’a mathématiquement pas été élu par les Français, avec un ridicule 18% des inscrits sur les listes électorales, l’a forcément été par d’autres, si tous ceux-là descendaient dans la rue « en même temps » pour reprendre sa phrase favorite, dans les 5 minutes il monte dans un hélicoptère avec bobonne et ses 500 000€ de vaisselle et on ne le revoit plus jamais. Mais bon, quand les syndicats, les politiques et les médias dépendent, pour fonctionner, des subventions du système, de même qu’une multitude d’associations parasites qui gangrènent notre tissu social, on peut s’attendre aux sabotages habituels pour éviter toute initiative de ce genre et pour cause : c’est la seule chose qui pourrait marcher. On parle là d’une marée humaine totalement anarchique de plusieurs millions de personnes, rien qu’à Paris. On pourrait aussi envisager une manifestation des chasseurs qui feraient des échanges de bons procédés avec les CRS : gros sel contre LBD, mais Macron, prévoyant, se les est mis dans sa poche dès 2017, même si ça lui a couté Nicolas Hulot, le président de la fédération ayant ensuite dissuadé ses quelques 500 000 membres qui, selon lui, étaient tous gilets jaunes, de se retrouver sur les ronds-points. Tapez « pacte de Chambord » sur votre moteur de recherche pour avoir les détails.

Reste la désobéissance civile, en d’autres termes : gêner en respectant la loi. Cela ne peut marcher que si tout le monde le fait, mais si les gens pourraient se lever tous ensemble pour une journée, ils ne vont pas changer tous ensemble leur mode de vie. En outre, pour ceux qui essayent, le problème c’est qu’on n’est pas au Monopoly et que l’état modifie les règles du jeu au fur et à mesure de la partie. Si ce que vous faites est efficace, ce sera interdit. Il n’y a pas de limite, on peut faire une loi pour vous obliger à consommer, on peut vous obliger à vous raccorder à un réseau électrique, s’il le faut on viendra vous saisir vos trois panneaux solaires et on interdira la permaculture comme on a interdit le purin d’orties. Le seul intérêt d’être en autonomie, à part la quasi-certitude de rester célibataire, c’est de pouvoir survivre en cas de crise grave à condition d’être suffisamment retiré et suffisamment armé. En outre s’il y a une crise, (et quand, même les médias mainstream nous la promettent, la chose est certainement déjà planifiée), ce sera juste pour nous piquer nos économies et nous affaiblir, mais ça ne détruira pas le système car, avec la faculté d’imprimer à l’infini de la fausse monnaie et le pouvoir d’obliger les gens à l’accepter, il n’y a pas de raison que ça s’arrête avant que tout ce qui est pillable ne soit totalement pillé et même au-delà, si ledit système tient jusqu’à la suppression de l’argent papier.

Après il reste la méthode « autruche » : attendre gentiment pour élire Marine en 2022 (ou Asselineau pour les plus optimistes), mais la position est propice à se faire insérer un objet oblong dans le fondement, surtout qu’en matière de vœux, il s’est rattrapé le bougre, pour la nouvelle année, annonçant, droit dans ses bottes, qu’il va continuer à nous écouter… et à ne pas en tenir compte.

Et Édouard Philippe en rajoute une couche en demandant de faire « un pas vers l’autre » à ceux qui marchent déjà depuis 33 jours, l’autre étant bien sûr BlackRock dont, en prime, le Président pour la France est fait officier d’une légion d’honneur tellement dévoyée que la comparaison à un fion de hamster par le Dieudonné de la grande époque, celui qui ne proposait pas une nouvelle crypto-monnaie toutes les semaines, doit être réévaluée à la baisse. Pendant ce temps, on vend les fleurons de notre technologie, comme Latécoère qui détient une multitude de brevets dont celui d’une technologie susceptible de remplacer le wifi, rien que ça, en passe de passer sous tutelle américaine.

Je passe sur les traditions festives de la Saint-Sylvestre et le nouveau record mondial en temps de paix (cocorico !) établi par des individus soucieux de détruire de vieux véhicules polluants dans le but d’améliorer la planète et qui feraient de fort mauvais pompiers car « qui trop embrase mal éteint », raison pour laquelle, par frustration, ils ont tendance à caillasser lesdits soldats du feu.

Je ne m’étendrai pas non plus sur le fait que, la bûche à peine digérée, un individu au doux nom de Chiasson (peut être un cousin de Schiappa) commençait à découper en tranches tous ceux qui ne passaient pas son test, à savoir connaître une prière en arabe, en criant, non pas « à la pêche aux moules, moules, moules » (ce qui aurait été original) mais un « Allah-Akbar » qui commence à faire un peu ringard. Il faudrait que les islamistes embauchent Sibeth Ndiaye, car en matière de « comm » ça manque cruellement d’imagination. En plus, on est déjà habitués. C’est comme la météo : risque de pluie, de grêle ou d’attentat. Ça n’empêche pas de reprendre de la purée.

Non, ce qui choque maintenant c’est le « black Face », ça c’est grave ! Le PDG du « Slip Français » a fait dans le sien devant les choqués perpétuels « par-tout-et-son-contraire-sauf-si-ça-crache-sur-l’homme-blanc-cis-hétéro » et a sanctionné des employés pour s’être déguisés, qui en africains, qui en singes, dans une fête privée sur le thème de l’Afrique, au lieu de se grimer en esquimaux et en pingouins, les rustres. Pendant ce temps, Anne Hidalgo, sûre de gagner les élections (si ce sont les rats qui votent) fait interdire des affiches qui encouragent à respecter la maternité et… la paternité : enfoirés d’homophobes.

Je me considère plus nationaliste que patriote sachant que je ne suis pas nécrophile et que si ce pays n’est plus qu’une coquille vide, je ne vais pas faire comme dans cette comédie, dont j’ai oublié le nom, à la fin de laquelle un gars part en croisière avec le cadavre de sa femme. En gros, si la France finit sa mutation en pays de merde (pour citer Donald Trump) pour avoir gardé jusqu’au bout, voire offert carrément, soyons fous, un second mandat à un président de merde (terme autorisé depuis la jurisprudence validant la qualité d’étron de Marine le Pen), je pense que, même si j’aurais un pincement au cœur, je vais regarder vers d’autres horizons.

Sur ces paroles optimistes, bonne année à tous !

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