Transcription de ma vidéo YouTube :https://youtu.be/eVKhT1dAoNk
Bonjour!
Nous en sommes arrivés à ce paradoxe qu’on justifie la
dictature au nom de la démocratie et Gilles-William Goldnadel, ceinture noire 8ème
dan (sans compter les prémolaires) en sophisme et en manipulations sémantiques m’a
servi sur un plateau et celui de RMC un parfait exemple de cette manipulation
face à un Philippot qui, tel un jeune Jedi contre un vieux maître Sith a dû se
remémorer la fable du PhilipPOT de Terre contre le supPOT d’enFER.
Ma chaîne étant actuellement sur un siège éjectable, comme
ceux qui me suivent le savent, je ne prends pas le risque d’une violation forcément
patriarcale de copyright en vous passant ce morceau d’anthologie, mais je vous
mets le lien dans la description (c’est à 9mn 40).
Dans la plus pure tradition du Judo, sensei Goldnadel
commence par tirer vers lui Phillipot en disant être partiellement d’accord,
puis lui bloque la jambe par un « mais » suivi d’une affirmation
qu’il est dangereux de contester sur les ondes à savoir, textuellement,
que : « Les pires détracteurs d’Israël considèrent que c’est un Pays
démocratique ». Une fois son adversaire tétanisé, conscient d’avoir un révolver
médiatique pointé sur un organe qui, dans son cas, ne sert pas à la
reproduction, il ne reste plus à notre brave avocat, dont parfois on apprécierait
que son pays n’exporte que la version végétale, qu’à placer sa hanche sous le
centre de gravité et à dérouler son sophisme déguisé en raisonnement logique et
que l’on peut condenser en : « Puisque, c’est une démocratie et que,
quand j’y vais, je dois montrer mon QR code, c’est donc que le pass sanitaire, c’est
démocratique ». Ippon, belote et dix de der plus quinte floche, ou quinte
de toux pour rester dans le registre covid. Oignon Macron ! (ou « ail »
si vous préférez).
Je ne vais pas m’étaler sur le sophisme qui est assez
classique. On part d’une prémisse biaisée mais affirmée avec suffisamment de
force et d’aplomb pour la déguiser en évidence, le tour de passe-passe
consistant, avant que l’interlocuteur ait le temps de réaliser qu’on lui a fait
passer une description subjective pour une réalité intrinsèque, à détourner son
attention par un « Donc » qui le focalise sur la démonstration
logique qui va suivre. Là c’est encore plus tordu puisque le message s’adresse
aux auditeurs et que, pour qu’il passe, on utilise l’intimidation implicite et
le temps contraint pour empêcher l’interlocuteur lequel, s’agissant de
Philippot, n’est pas dupe, de relever la chose.
C’est comme si l’on disait : J’affirme que Jack est hétérosexuel.
Bon, c’est vrai qu’il aime beaucoup les petits garçons DONC j’en déduis que la
sodomie de petits garçons est un acte hétérosexuel…. Vous comprenez le principe
lequel s’applique à la totalité des déclarations gouvernementales sur le virus.
La première prémisse est toujours fausse ou « bien biaisée » (contrairement
à certaines ministres) et parfois même, la seconde aussi.
Par ailleurs, comme là on n’est plus en seconde division,
mais carrément dans la « Champion’s League », non seulement on a droit
à un raisonnement inversé, le même qu’utilise Macron, tendant à faire accroire
que c’est le caractère supposément démocratique d’un pays qui détermine si ses
actes sont démocratiques ou non alors que c’est, au contraire, le caractère
démocratique desdits actes qui seul permet de déterminer si un pays à une dimension
démocratique, mais, cerise sur le gâteau, la prémisse de Goldnadel contient un
double Mensonge. Sachant que, contrairement aux croyances, répéter 100 fois un
mensonge en fait une vérité médiatique, le premier, qui participe de son combat
acharné, infatigable, permanent et patriotique pour son pays, consiste à vendre
Israël (qu’il arriverait à placer dans la conversation même dans un débat sur
la sexualité des doryphores) comme une démocratie, avec le même aplomb et la
même certitude que s’il parlait de la gravité terrestre ou du fait que l’eau
mouille plus que Brigitte Macron. Le second, beaucoup plus insidieux, sans
lequel le premier ne serait pas possible et qui est à l’origine de la plus
grande manipulation de l’histoire de l’humanité, consiste à nous faire croire
que la démocratie existe.
Tout système de gouvernement ayant une vocation parasitaire
et tout peuple une tendance à se débarrasser du fardeau décisionnel contre une
promesse de sécurité qui l’affranchit d’avoir à se poser des questions qui le
terrifient, ce que l’on qualifie, à tort, de démocratie et qui a plus à voir
avec la notion de liberté qu’avec le système électoral lui-même (lequel ne
garantit absolument rien) outre une absence criante de Marlène Schiappa,
véritable marqueur de civilisation, se distingue d’un pays qui n’en est pas une
par le fait que, si vous n’êtes pas contents, au moins on vous laisse,
magnanimement, partir. Depuis le corona, qui sert de prétexte à limiter
considérablement les déplacements à l’étranger, cette différence s’est
considérablement réduite. Par ailleurs, la démocratie n’aurait de sens qu’en
période de paix et d’opulence. Attendez qu’une guerre survienne, contre un
adversaire réel ou imaginaire, et vous allez voir si on va vous demander votre
avis pour quoi que ce soit dans les pays qui s’en réclament. C’est d’autant
plus vrai avec un Macron particulièrement martial qui est passé de la guerre
contre le terrorisme à celle contre le Corona, mais qui se bat surtout contre
le gaulois réfractaire. Si l’on voulait
sortir du concept creux qu’on nous vend, il faudrait plutôt voir la démocratie comme
un idéal utopique vers lequel on peut, au mieux, tendre, et qui, telle la conjugaison
d’un préservatif aimanté et d’une épouse amatrice de lentilles, demande un
effort de tous les instants juste pour rester dans la bonne direction.
Elle ne
se satisfait pas de la définition du dictionnaire, n’est pas un diplôme délivré
une fois pour toutes et encore moins une médaille auto-attribuée, sinon
bienvenue en République populaire démocratique de Corée, petit nom de la Corée
du Nord. Par ailleurs, non seulement il faudrait déjà vouloir collectivement
vivre en démocratie, mais cela ne serait pas possible partout, ni pour tout le
monde, le concept même, étant totalement incompatible avec un autre concept
illusoire utilisé, lui aussi, pour manipuler les gens : celui d’égalité.
Il faudrait donc, et c’est facile à démontrer, pour s’en revendiquer, que
certaines conditions soient remplies au préalable.
Même dans l’hypothèse farfelue selon laquelle les
politiciens tiendraient leurs promesses, donner le droit aux gens de choisir
tous les cinq ans parmi une liste de candidats que, par le biais de filtres
divers, on a gentiment présélectionnés pour eux après s’être bien assurés
qu’ils ne remettent pas en question la république et acceptent les règles
édictées par ce même système que certains d’entre eux dénoncent d’un ton
martial, ne suffirait pas, en effet, à faire d’un pays une démocratie. Imaginez
(et toute ressemblance avec un conseil des ministres est purement fortuite) que
vous laissiez s’auto-gérer démocratiquement une classe de moyenne section de
maternelle et qu’il se trouve une boite d’allumettes dans ladite classe. Vous aurez
ensuite tout loisir d’expliquer aux pompiers que c’était une erreur que de laisser
certains choix à des individus qui n’ont pas la maturité suffisante pour que le
système soit viable. Mais si l’on exclut, à juste titre, les enfants, pourquoi,
de l’autre côté du spectre, devrait-on laisser l’escroquerie du droit de vote
aux personnes séniles ? Sans compter les fous et tous ceux qui ne sont pas
capables de sens commun ?
Un sens commun (ou bon sens) qui, s’il n’est pas
proportionnel, loin s’en faut, au niveau d’intelligence (des individus très
intelligents en étant totalement dépourvus et des gens à l’apparence très
simple en étant largement dotés) exige toutefois un seuil minimum qu’on peut
situer entre le singe et le Castaner, pas forcément dans cet ordre. Les
individus qui sont incapables de comprendre ce qui leur arrive et ce à quoi ils
s’engagent étant les plus à même de se laisser embobiner pour aller se faire
tuer pour rien dans quelque bourbier à l’autre bout du Monde, l’armée
américaine s’est vite rendue compte que ces individus, dont le pourcentage
n’était, du coup, pas négligeable, incapables de maîtriser l’usage basique d’armes
de plus en plus sophistiquées, étaient plus dangereux pour les autres soldats
que l’ennemi, qu’ils étaient sujets à des crises de violence imprévisibles et
que, faute d’être capables de conceptualiser, ils compromettaient toutes les
missions auxquelles ils participaient. Elle a donc, suivie en cela par de
nombreuses armées de par le Monde, instauré un test de QI au moment du
recrutement.
Il est à noter que ce QI minimum, pourtant très bas, correspond au
QI moyen de certains pays que je ne nommerai pas et qui, cerise sur le kouglof,
nous envoient généreusement, en nombre, la mauvaise extrémité de leur courbe de
Gauss. Certes on m’objectera, probablement à raison, que le test de QI est
biaisé en termes de calcul d’intelligence pure car il favorise, notamment, les
gens issus de civilisations occidentales ou asiatiques et un certain type de
raisonnement et que, coincé dans le désert australien, dans lequel je ne
survivrai pas une demi-journée, les aborigènes que je serais amené à rencontrer
me considèreraient certainement comme un débile mental. Justement, raison de
plus pour en déduire que cela fait de l’exigence d’un QI minimum le meilleur outil
connu pour déterminer quels sont ceux qui ont le type d’intelligence spécifique
adapté à une vie harmonieuse dans nos sociétés sans laquelle aucune démocratie
n’est possible. Il est donc clair que tout adepte de l’ouverture sans contrôle
des frontières n’est pas un démocrate qu’il soit un gauchiste humaniste ou un
milliardaire en quête de main d’œuvre bon marché, les uns se nourrissant des
autres dans une fausse alternance Gauche-droite. Il en résulte que, même au
sein de notre propre population, sauf à devoir appeler les pompiers comme en
moyenne section de maternelle (laquelle, au moins, ne les caillasse pas) la
démocratie n’est pas pour tout le monde. Même les grecs, inventeurs du concept,
prémonitoirement concomitant avec un goût prononcé pour la sodomie,
n’accordaient le privilège du vote et du débat sur l’agora qu’à une partie de leur
population.
Cela choque déjà probablement certains, mais ce n’est pas
fini car, outre un minimum d’intelligence et de bon sens, encore faut-il en
avoir le souhait et en être foncièrement capable. De la même façon que, si une
personne qui a, au départ, un métabolisme qui ne la prédispose pas à
l’embonpoint, à force de mauvaises habitudes alimentaires finit en Gérard
Larcher (qui n’est pas une flèche) ou en Emmanuel Lechypre et que, si elle fait
des enfants après, ces derniers seront alors, eux-aussi, plus susceptibles de
prendre du poids, des siècles d’un type de comportement donné finissent par se
traduire par des caractéristiques génétiques et culturelles spécifiques à
l’image du «Gaulois réfractaire » ; ce que l’on appelle l’atavisme.
Des milliers d’années de culture tribaliste ne peuvent pas être gommées en
quelques décennies pour installer la « démocratie », une des raisons
pour laquelle cette entourloupe n’arrive pas à s’implanter dans certaines
parties du globe, sinon sous forme de caricature.
Pour rebondir de façon
taquine sur l’affirmation de Goldnadel, les Hébreux étant, selon eux en tout
cas, la plus vielle tribu du Monde, il se pourrait que leur conception de la
démocratie puisse diverger la nôtre. D’autant qu’ils sont aussi largement une théocratie
et que, là encore, toutes les religions, notamment celles qui ont des
prétentions politiques et s’ingénient à codifier les actes les plus triviaux de
la vie courante, ne sont pas forcément compatibles avec un processus démocratique,
en tout cas, tel qu’on peut le concevoir chez nous.
De même qu’il ne saurait y avoir d’atome sans noyau, il n’y
a pas de pays viable sur la durée sans, à minima, un socle ethnico-culturel
cohérent. En dehors d’abjections comme la prétention de réduire l’humain à un
QR code susceptibles de réunir au-delà, l’absence d’intérêts et objectifs communs
sur les autres aspects essentiels de la vie génèrent tôt ou tard des conflits, comme
actuellement en Afrique du Sud, l’absurdité sémantique et conceptuelle du
« vivre ensemble » confirmant que, passé les 10 centimètres, on ne
peut plus faire passer un plug anal pour un suppositoire. Imaginez un
conglomérat fictif entre la Chine et le Lichtenstein. En démocratie, à la
majorité, est-ce que vous pensez que les intérêts du Lichtenstein seraient
souvent pris en compte s’ils étaient contradictoires avec ceux des
Chinois ? Il en résulte que la cohabitation de blocs trop différents
conduit généralement, à terme, à une scission brutale, comme en Yougoslavie,
d’où la nécessité, sans pour autant tomber dans certains abus et un
« purisme » qui n’a jamais de fin, à agir pour conserver ce socle
cohérent quand on a la chance d’en avoir un. Pour l’instant, par l’immigration
massive et l’accueil inconditionnel du migrant, on part dans la direction
opposée.
Une fois qu’on a un socle cohérent de gens qui ont des
intérêts communs ainsi que la volonté et la capacité de vivre en démocratie,
encore faudrait-il qu’ils soient instruits (et non éduqués) de façon à
apprendre à raisonner, à suffisamment maitriser les nuances de leur propre
langue pour les prémunir contre les manipulations et les malentendus, à
comprendre le pourquoi des règles de la société et à pouvoir les critiquer si
elles se trouvent faussées ou corrompues. Si on regarde l’évolution de notre
système éducatif qui n’est plus qu’une machine à fabriquer des républicains
confus jusqu’à leur identité sexuelle, hédonistes et obéissants, on court, là
encore, à la vitesse d’un écologiste devant un moteur diésel, dans la direction
opposée.
Même si ces conditions étaient réalisées, nul ne peut
prendre de bonnes décisions si l’information qu’il reçoit est biaisée,
tronquée, partielle et partiale voire carrément mensongère, ce qui est le cas
avec une presse et des médias monocordes aux mains d’oligarques souvent
inféodés à des intérêts étrangers et qui fonctionnement de concert avec leurs
pantins gouvernementaux.
Enfin, alors que, pour la première fois dans l’histoire de
l’humanité, la technologie nous permettrait de mettre en place le principe de
subsidiarité et de voter directement, à tous les niveaux, nos lois et
règlements (ou au contraire de les abroger) sans avoir à passer par
l’intermédiaire d’élites parasitaires qui sont dans la trahison permanente, on
leur confère, au contraire, toujours plus de pouvoir et on augmente leur nombre
par des strates gouvernementales toujours plus nombreuses et toujours plus
éloignées de la populations qu’elles sont supposées représenter.
Je passe sur la souveraineté et l’Europe que certains
mettent en avant, mais qui n’est qu’une conséquence facilement remédiable si on
résout le reste.
Une fois démystifié le concept trompeur de démocratie et,
avec lui, celui de l’égalité (sachant que la liberté, qu’on scande un peu vite
dans les cortèges, devient, elle aussi, un concept totalement arbitraire dès
lors qu’elle commence là où s’arrête celle des autres et que, faute d’égalité,
certains de ces autres en ont plus que nous) tout mouvement de contestation
efficace ne peut s’appuyer que sur 2 choses : un noyau ethnico-culturel
cohérent, qui n’est rien d’autre que la France véritable et le seul point qui
permet de le dépasser : l’affirmation de l’humain (qui n’est pas un QR
code). 2 choses à même de réconcilier vaccinés et non-vaccinés, en dépit des
efforts du gouvernement pour les monter les uns contre les autres. Une France,
par ailleurs, qui n’a vocation à exclure personne, Goldnadel inclus, parmi ceux
qui ont compris que cette réalité organique, qu’il ne sert à rien de nier, est
leur dernière chance (tant qu’ils sont une minorité et luttent pour le rester)
de vivre dans un pays pacifié qui ne ressemble pas à celui qu’ils ont quitté
pour des raisons que, parfois, ils oublient un peu vite sachant que, dans le
cas contraire, on est amenés à se demander pourquoi ils s’obstinent à souffrir
ici si leur autre pays est un tel paradis.
En arrivant à focaliser sur la négation de l’humain qui,
contrairement aux revendications sociales et démocratiques des gilets jaunes
est un concept imperméable aux divisions classiques, tout en asseyant, ce qui
serait sinon une armée de Spartacus, sur un socle millénaire, matérialisé par
une mer de drapeaux nationaux, régionaux et autres tenues folkloriques et qui
parle à tous ceux qui ont conscience que la Macronie n’est plus la France, un
socle qui, tel l’ail les vampires, sur la durée, s’il y a érosion, contrairement,
là aussi à ce qui s’est passé pour les gilets jaunes, fera fuir les mauvais
éléments qui détestent la France profonde et sclérosent les mouvements qu’ils
infiltrent plutôt que les bons qui les font grossir, Philippot, dont, tout en
n’ayant aucun doute sur la sincérité de l’engagement, pour des raisons que j’ai
déjà expliquées, je suis loin d’être un Fan, a abattu, on est obligés de le
reconnaître, un boulot considérable et fait un sans-faute stratégique.
A la condition expresse de veiller à conserver cette mer de
drapeaux bleu blanc rouge dans les cortèges, comme au tout début des
Gilets-Jaunes (dont il convient d’apprendre des erreurs) et tant que le mot
France sera prononcé dans les discours, le mouvement à, et ce n’est pas un
optimiste qui vous dit ça, une chance non nulle, non seulement de perdurer et
de croître, mais, au-delà du pass sanitaire qui n’est qu’un symptôme, d’arriver
à provoquer ce basculement de l’opinion, que nos élites craignent autant que
Marlène Schiappa les pèse-personnes ou que Castex les peignes .
Pour autant, le fait que les policiers ne soient pas soumis
audit pass sanitaire démontre, s’il en était encore besoin, que Macron, qui
n’est que la conclusion logique de tout ce que je viens d’évoquer, est prêt à
recommencer à tabasser les Français tandis que les médias, rompus à l’exercice,
ont déjà commencé à minimiser les chiffres et à diaboliser les manifestants lesquels,
ayant osé toucher à la marque déposée de l’étoile jaune, sont forcément, comme
les gilets jaunes avant eux qui en avaient usurpé la couleur, antisémites. Il
faut donc se méfier de tous ceux qui, tel un Mélenchon, ayant encore une fois
manqué le train, cherchent à monter en marche et appellent à la division.
Idem
pour des Goldnadels et autres Zemmours (lequel avait probablement piscine) qui,
en d’autres circonstances, et c’est tout à leur honneur, se font les chantres
du patriotisme mais qui, tout en ayant parfaitement compris la nécessité (pour
Israël en tout cas) d’une cohérence ethnico-culturelle, semblent craindre, de
façon aussi injustifiée qu’irrationnelle, si s’appliquait ici ce qu’ils prônent
là-bas, de devenir nos palestiniens et de se retrouver sur un strapontin
éjectable en partance pour Tel-Aviv. Je ne vois pas d’autre explication pour
expliquer, s’agissant de personnes intelligentes, certaines crises d’hystérie
et retournements de veste dès que, d’un mouvement populaire (qu’au début
parfois ils soutiennent) ressurgit, autrement que pour taper sur les musulmans,
cette France éternelle et organique dont les cendres couvent encore. Une France
organique, capable de rassembler autour d’elle (et au-delà d’elle) tous ceux
qui l’aiment. Une France organique qui saute aux yeux, même sur ces écrans qui
ont remplacé notre réalité et, bon sang, que ça fait du bien.
Merci à tous ceux, d’accord ou non, qui ont fait l’effort
d’écouter jusqu’au bout et à bientôt… j’espère.