Transcription de ma vidéo sur Youtube :https://youtu.be/zya2M3ydkQA
Une petite fable inspirée de La Fontaine :
Un pigeon quelque peu taquin
Vida un jour ses intestins,
Sur l’habit, non point d’un péquin
Mais du monarque du moment
Qui s’en trouva fort mécontent.
Il fit donc mander promptement
Ses conseils les plus compétents.
« C’est assurément un problème »,
Dit Sieur Zemmour avec passion
« Si l’on doit jeter l’anathème,
Je ne vois que l’immigration
Qui fait fuir nos gens des cités,
Par des Musulmans remplacés.
Nos églises en sont désertées,
Et l’entretien est délaissé
Les pigeons ainsi prolifèrent
Pour souiller votre Majesté. »
« Que vous présentez mal l’affaire !
Nul ne doit ces gens molester !
Retournez donc à votre niche ! »
Vitupéra Sieur Mélenchon
« Comme ces gens ne sont point riches
Et sont peu friands de cochons
Ils font grand festin des pigeons,
Et si ces derniers prolifèrent
C’est que trop peu nous ne bougeons,
En ouvrant plus grand les frontières.
C’est de la créolisation
Que nous viendra la solution. »
« J’ai dans Paris, par ma gestion,
Y compris l’agglomération,
Autant de migrants que de rats,
Aucun des deux ne mangeant l’autre,
Je ne sais qu’en dit Taubira,
Mais vous êtes un mauvais apôtre
Car la source de nos problèmes,
Dit Dame Hidalgo, en colère,
Réside (et c’est mon théorème)
Dans la circulation routière.
Si nous supprimions les calèches,
Nous agrandirions les trottoirs,
Et nul pigeon, dit la pimbêche,
Ne saurait être attentatoire
À votre illustre Majesté,
Les chances étant fort augmentées,
Mais cela demeure à tester,
Que la chose tombât à côté. »
« J’ai de meilleures solutions »,
Dit Dame Le Pen, sans ambages,
« Je danse les soirs d’élections,
Ce qui fait fuir tous les plumages
Et si cela ne suffit point,
J’ai pris soin d’élever des chats »
Ajouta-t-elle à brûle-pourpoint,
Avant qu’on ne l’en empêchât
« Maistre Collard s’en est allé,
Il faut croire que c’est efficace
Je ne vois d’autre pis-aller,
Que des chats importés en masse. »
« Que Nenni, rétorqua Micron,
C’est d’Europe qu’il n’y a point assez
La fiente est pire qu’Omicron,
Le risque est grand d’en trépasser
Et seul un pass européen,
Pour les vils oiseaux en question
Par un effort herculéen,
Vaccinant les populations
S’il n’évitera point les fientes,
Préviendra les cas les plus graves
N’en déplaise à la gent méfiante,
Laissant accroire que je me gave.
J’en parlais hier à Jean-Mimi
Arguant que c'est la fiotte aux fientes
Si l'on critique la sodomie,
Et iel aussi en est conscient(e). »
« C’est l’Europe qui est, au contraire,
Le ferment de tous nos problèmes »
S’écria, très très loin derrière,
Le Sieur Asselineau tout blême.
« Un gros pigeon de mes amis,
En lisant l’article cinquante
S’est subitement endormi,
Et ne produit donc plus de fiente.
C’est le Frexit la solution,
C’est moi qui l’ai dit en premier
Méfiez-vous des imitations,
Ces versions de moi anémiées. »
On questionna Dame Pécresse,
Qui lorsque son nom fut crié
Comptait avec force détresse,
Tous les jours du calendrier.
Masquant un soudain érythème,
Elle dit que sans hésitation
Il eût fallu qu’à ce problème,
On appliquât sa solution
Ce qu’elle ferait avec courage,
Rigueur et détermination,
Sauf à s’aliéner des suffrages
Lors des prochaines élections.
Et à ceux qui lui demandèrent
Quelles étaient donc ses solutions
Elle fit grand signe de se taire,
Revenant à ses ablutions.
« Moi je dis que notre fardeau,
C’est que nous manquons d’éoliennes »
S’emporta Messire Jadot,
Se raccrochant à son antienne.
« 50 oiseaux à la minute
C’est leur rendement minimum
Cela mérite qu’on en discute,
Et avec, de l’affaire Alstom. »
La discussion dura longtemps
Et les pigeons proliférèrent
Faisant que pendant tout ce temps,
Tous dans la merde s’enlisèrent.
Celui qui, à sa solution,
Cherche à adapter les problèmes
S’il ne manque jamais d’ambition,
Toujours récolte ce qu’il sème.
Quel bonheur que d'être dans votre caverne, quel plaisir nous vaut votre narration. J'en redemande ! Merci l'ami(te).
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