Transcription de ma vidéo sur Youtube :https://youtu.be/ai2HmYpnexk
Oyez, oyez ! Gentes Dames et Gentilshommes, Damoiselles et Damoiseaux et, s’il s’en trouve, Damoi-IELs. Je m’en vais, céans, vous conter la suite des onéreuses aventures de Brizitte Trognon et Emmanuel Macreux qui régnaient, non point en poussant, mais carrément en tyrans, sur un de ces anciens pays du continent européen effacés, depuis, à la gomme arabique en raison de leur côté pompe Afrique.
Dans l’opus précédent, dont le lien figure en description, je vous avais narré en détail les déboires de la reine Brizitte, atteinte de photophobie sélective contrainte de jeter en pâture à la plèbe de rares représentations peu convaincantes de sa personne, retouchées de surcroît par quelque stagiaire muni d’une version pirate érythréenne de Photoshop pour MS-Dos.
La chose avait piqué, tels des poils de barbe dont on pouvait décerner les pores, la curiosité d’une petite lapine qui, après avoir enquêté, eût tôt fait de réaliser que la reine Brizitte n’était que mystère : certes, Miss Univers n’était point à sa portée, mais tout de même. Ladite lapine, était parvenue, fournissant foison d’éléments pour étayer sa thèse, à la conclusion que la Reine n’était point Dame Brizitte (laquelle n’aurait nullement existé), mais bien son frère Jean-Michel, mystérieusement évaporé, sans qu’un rapport eût pu être établi avec le réchauffement climatique, moins prégnant à l’époque.
La petite lapine se dit alors qu’après tout l'algarade latente la tente, et elle attente à la tante (et non à la tente) sans attente. C’est ainsi que l’on apprend que Jean-MiMi (pour les intimes), aurait eu une première vie et 3 loupiots dans une contrée lointaine, avant que de refaire surface en tant que Dame Brizitte et de s’inventer un faux époux de même patronyme que le nouveau conjoint de la mère de ses enfants (conjoint dont ces derniers auraient pris le nom). Par cet artifice, Jean-Michel/Brizitte pouvait, dès lors, se faire passer, non plus pour le père, mais pour la mère de sa propre marmaille.
C’est là qu’il aurait séduit le futur roi (mineur dont il chatouilla le bassin houiller) moins pubère, en ces temps, que ne le racontait l’officiel narratif. En outre, Jean-Michel étant plus âgé que son alter ego Brizitte, la différence d’âge entre le futur roi et sa maîtresse (dans toutes les acceptions non capillaires du terme) eût été alors de 32 printemps selon cette hypothèse, lorsqu’elle croqua le petit-écolier et fourra le petit prince au chocolat. Quoi qu’il en fût, IEL montra certainement ses fesses à l’enfant qui, visiblement, « l’aima ce cul-là », un doute subsistant, dès lors, quant à savoir lequel des deux était, selon l’expression consacrée, passé sous la verge de l’autre. Sieur Macao, l’homme au 55 fillette ou Maistre Bénalla détenaient peut-être la réponse.
Toujours est-il que celui qui, bien plus tard, devait donner tout son sens à l’expression « conseil en or » était alors dans une tranche d’âge qui, compte tenu de la prolongation récente du délai de prescription sur les actes pédophiles, exposait la reine, jusqu’aux 48 printemps de son époux, à plusieurs années de prison. En tout cas, si l’on en croit Dame Isabelle Ferreira, retrouvée suicidée à 100 lieues (ou 400 kilomètres) de chez elle (le prix du carburant l’ayant visiblement empêchée d’aller plus loin) avant, destinée cruelle, d’avoir pu fournir aux journalistes qu’elle avait contactés et qui l’attendaient dans la direction opposée, les éléments en sa possession pour étayer ses allégations.
On aurait pu croire que ces divers concours de circonstances auraient suffi à éviter, non point les tapettes, mais « Que » l’État pète, tout n’étant souvent qu’une histoire de « QUE ». La populace ayant gobé tant les vaccins qui ne vaccinent point que le récit des gentils nazis ukrainiens, Brizitte la pensait suffisamment crédule pour aller jusqu’à lui envoyer des fleurs en cas d’opération de la prostate ; d’autant qu’elle était parvenue, par le biais d’intimidations diverses sur ses proches, à faire taire la petite lapine avant les présidentielles, évitant qu’elle passe en mode « Lapine en élection ». Mais c’était mal connaître le Gaulois réfractaire.
En effet, la reine, un jour qu’elle accompagnait son époux en visite officielle sur le continent africain afin de rencontrer les futurs habitants du royaume, avait sottement laissé échapper qu’en ces temps reculés où coulait encore dans ses veines la sève de la jeunesse et où, dans le lointain, on entendait les râles des derniers dinosaures, elle aurait traversé les dunes du Sahara, les bourses vides, d’où l’expression « transsaharien », ou presque, puisqu’elle avait eu suffisamment pour estudier à Alger, ville connue pour sa bonne humeur, tel que le scandaient régulièrement les thuriféraires de balle-au-pied hurlant « Alger rit » sur les Champs-Élysées ; thuriféraires empreints d’une chaleur fervente qui, las, se propageait parfois aux calèches en stationnement.
Or, ne voilà-t-il pas qu’il s’était trouvé des personnes indélicates pour prétendre que Reine Brizitte eût également travesti la vérité, et pour arguer que, s’ils n’avaient point trouvé de trace d’une Brizitte dans les registres de l’Université locale, y figurait en bonne place un Jean-Michel doté du même nom propre, tellement propre par ailleurs que l’adage « si ça nettoie, c’est donc ton frère » ne tarda point à gazouiller de plus belle. Un Jean-Michel dont la domiciliation à Alger, à l’époque, selon le politologue Morad EL HATTAB, eût été confirmée par quelque parchemin en sa possession, afférent au recensement militaire.
En tous les cas, et c’est cela le plus troublant, toujours point de photographies de Brizitte jeune ou avec ses enfants en bas-âge qui eussent pu pourtant facilement invalider une thèse devenant chaque jour de moins en moins complotiste.
- Ô, ma mie, ma Jean-Mie, se lamenta le Roi, dans quelle situation vous êtes-vous mis ou mise ?
- Ce n’est point moi, mon doux ami...be , qui ai 50 affaires aux fesses, entre le McKinseyGate, l’AlgérieGate, le PfizerGate, le PatrimoineGate, l’AlstomGate, l’ArenaGate, le BénallaGate… (sans même parler du BillGate). Vous aussi, à ce rythme, c’est le cachot qui vous gate.
- C’est justement pour surseoir à ce funeste destin, ô ma mie, ma jean-Mie, que McKinsey m’a conseillé de solliciter un second mandat.
- Et il fut gratuit, ce conseil ?
- Que nenni, 10 millions d’écus. Une broutille, sachant qu’au préalable ils m’avaient conseillé de leur demander conseil et que ce conseil-là, lui, fût gratuit. Il est heureux que les gueux ignorent que McKinsey ne représente réellement que 1 % des dépenses de conseil entre 2018 et 2020, loin derrière Eurogroup et Capgemini.
- Mon cher Ami...be, vous allez me faire regretter de n’avoir point cédé à vos caprices et de vous avoir refusé l’iPhone que vous m’aviez réclamé pour Noël en même temps que le marteau piqueur à piston, vous eussiez demandé à Siri, cela eût quand même été moins onéreux. Reprendrez-vous du thé ?
- Attendez, je demande à McKinsey.
- Vous voyez, mon Ami, que vous abusez ! Tout cela va fort mal se terminer.
- Mais ne vous affolez point ô ma mie, ma Jean-Mie ! Mon Fidel Castré, comme dirait le Sieur Trudeau. Si d’aventure je n’étais point réélu, il me suffira d’agresser Poutine avec votre âge deux fois canonique, une bonne guerre nucléaire réglant promptement nos affaires.
- « Cat Power! », cria le chat botté qui passait par-là. Moi, je vote Marine, car elle aime les chats et ça me botte même si elle est à 7 lieues de comprendre quoi que ce soit à quoi que ce soit.
- Cela me va très bien, sourit le roi. Je salive à l’idée du prochain débat. Tant que vous ne me mettez pas Zemmour, tout me va.
- Je ne saurais voter Zemmour, dit le chat.
- Vous m’en voyez fort aise, mais pourquoi donc, questionna le roi ?
- Parce qu’il ne s’appelle point Le Pen. C’est comme vous avec Omo, même si ça ne lave pas bien, vous n’aimez point changer de marque.
Le roi sera-t-il réélu ? La guerre nucléaire aura-t-elle lieu ? Le chat botté a-t-il eu une relation homosexuelle avec un des chats de Marine Le Pen ? C’est ce que vous saurez dans le prochain épisode.
J'apprécie beaucoup votre humour et votre inventivité, qui je le pense ont des "sources bien informées", dans vos contes de mille et une nuits élyséennes !
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