Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/t5Epo3YEmYU
Bonjour!
En élisant Macron une seconde fois, nous avons franchi non point le « Rubicon », mais le Darmanin, ce joyau que le monde nous envie et qui ne brille pas par son intelligence. Peut-être pas un rubis, mais une « gemme » que « j’aime pas » pour être dans le top 5 de ceux capables de nous faire regretter notre génie macronien de la finance lequel, à défaut d’avoir du nez, a de la narine et de grandes « aspirations ». Un Darmanin adoubé au bracelet électronique et oint non avec mais par une huile, en l’occurrence Sarkozy. Désormais en lice pour 2027, il n’a donc pas le temps de s’occuper des supporters anglais qui ont entrepris, c’est nouveau, de commettre des agressions et des vols sur les personnes vulnérables qu’ils cueillent quand elles se recueillent au cimetière de Nantes.
Il y a aussi la mort du petit Fayed, 10 ans, potentiel ingénieur agronome qui n’accomplira pas sa destinée et de Prigojine décédé d’une bombe entre les deux yeux dans un accident d’avion. Sans même parler de la mort programmée du dollar comme monnaie d’échange, les BRICS étendus contrôlant à présent plus de 80% du pétrole de la planète ou de la fin des aides de l’Open Society (désormais dirigée par SOROS fils) aux associations européennes qui luttent vaillamment contre les carences en flottabilité maritime de certaines populations, preuve que le travail est terminé et que l’Europe est déjà à l’agonie, bref que du macabre, ce qui fait que, tout naturellement, dans ce dernier devoir de vacances, je vais tenter une exploration métaphysique des choses.
Ces hypothèses sur la vie, la mort, l’au-delà et leurs répercussions sur le « réel » sont juste un déroulement logique, pour le fun de l’exercice, sans prétention dogmatique aucune, n’étant d’ailleurs pour ma part pas croyant. Cela n’intéressera probablement pas grand monde, mais l’avantage de ne toucher, par choix, aucun revenu de la chaîne fait que, même si faire des vues fait toujours plaisir, ce n’est pas ma motivation première et que je peux me permettre des vidéos un peu complexes pour un public de plus en plus restreint de personnes intelligentes qui, par définition, n’a certes pas besoin de moi pour avoir sa vision du Monde, mais auquel je peux apporter quelques pistes supplémentaires (et réciproquement par le biais des commentaires).
DIEU
Souvent les limites en termes de réflexion ne se trouvent pas dans l’individu lui-même, mais dans les outils faussés qu’on lui donne pour exercer ladite réflexion (quand bien même on n’aurait pas occupé son temps de cerveau disponible par une futilité quelconque). Par exemple la confusion, y compris au niveau mathématique, entre l’illimité et l’infini suffit à rendre inatteignable, pour le commun des mortels, une appréhension logique et conceptuelle non seulement de l’univers, mais de ce qu’on appelle Dieu. Une fois cette confusion dissipée, la logique, couplée à l’intuition qui la précède (complémentarité qui explique la supériorité de l’homme sur la machine), nous dit que si Dieu il y a, il ne peut être infini, à l’instar d’un macron qui lui non plus n’est pas fini, mais bien illimité comme la connerie de certains ministres qui, il faut bien l’admettre n’est pas de ce monde.
L’idée même qu’il puisse exister quelque chose d’extérieur à lui (je parle de Dieu), ce qui constituerait une limite, est donc une impossibilité métaphysique et sémantique, or, sans limites tant physiques que temporelles, point de conscience, la réflexion qu’elle soit interne ou de la lumière se faisant, par définition, contre quelque chose. Si on évoque une forme de conscience et a fortiori de volonté divine (c’est pour cela qu’on parle plutôt d’ordre divin) on ne parle plus de Dieu, mais de déité et on retombe dans une forme de paganisme plus ou moins anthropomorphique avec ses désirs et ses besoins.
Certains m’objecteront que leur foi, laquelle, souvent, se fonde sur une forme d’intuition, leur hurle qu’il existe un Dieu d’amour. Qu’ils se rassurent, ce n’est pas incompatible, mais le sens erroné qu’on a donné au mot amour (dont le fait qu’il conduise au LGBTisme et à l’acceptation de l’invasion migratoire ne nécessite pas un QI à trois chiffres pour comprendre qu’il a été dévoyé quelque part), les oriente simplement dans la mauvaise direction.
L’AMOUR
S’il y a amour dans l’équation, autre que la romance de l’été Attal-Véran, il découle de ce qui précède que ce ne peut donc être que parce que ledit amour est l’essence même de la divinité. Ce que certains traduisent par « Dieu est amour ». Auquel cas, il ne peut s’agir d’un amour vers un tiers, puisque dans l’hypothèse d’un dieu illimité le tiers n’existe pas, chacun n’étant qu’une composante de l’amour universel qui est Dieu. Il s’agit donc non point d’un amour « vers », mais d’un amour « en », sa perception au niveau humain se traduisant fort logiquement par un désir de fusion et d’unité qui culmine entre un homme et une femme et se réalise partiellement sous la forme d’un enfant.
Toujours dans cette hypothèse, nos parcelles de conscience n’aspirent en fait, au bout du compte, qu’à fusionner dans le tout qu’on appelle Dieu et qui, une fois la complétude réalisée, redevient ce qu’il a toujours été et n’a jamais cessé d’être, un néant calme dépourvu des vagues de conscience qui donnent cette impression qu’on appelle réalité.
LE PARADIS
Ceux parmi vous qui n’ont pas encore cédé à la tentation de plutôt regarder une vidéo de chats, doivent se dire que le « retour » au néant, qu’en fait on n’a jamais quitté, est une perspective peu réjouissante en comparaison du paradis éternel qu’on a pu leur vendre. Même en admettant qu’il y ait une vérité quelconque dans les livres sacrés, le caractère imparfait du véhicule implique qu’il ne saurait s’agir de quelque chose à suivre aveuglément et à prendre à la lettre, mais plutôt de quelque chose à interroger. S’il s’agissait d’imposer un dogme, Dieu qui pouvait faire mieux qu’un livre, le Pape ou un buisson ardent a été nul, s’il s’agissait au contraire d’inspirer la foi, il a été subtil, or par définition, Dieu ne saurait être nul.
Mais même sans adhérer, ce qui est mon cas, quelle que soit la religion, à des textes maintes fois recopiés, adaptés sur de nombreux siècles et traduits dans des langues qui ont perdu le symbolisme de l’originale ainsi qu’avec, une grande partie de leur substance, l’idée de paradis n’est pas pour autant incompatible avec la vision de Dieu illimité et dépourvu de conscience. Même si nous retournons au néant, qu’en est-il de la nôtre de conscience ? De cette singularité, née de ces limites virtuelles dont Dieu, lui, est dépourvu, ce qui pourrait, par ailleurs, expliquer la trinité catholique : la masse inerte Dieu, par les limites de l’incarnation créant la conscience de l’esprit sain(t).
Une conscience, seule capable de donner aux choses un début et une fin et, probablement, d’infiniment plus, puisque pulvérisant la loi de Lavoisier. Une fois franchie l’illusion de la réalité perçue, sous réserve que le processus soit amorcé de son vivant, avant que la perte du privilège de la limitation par une enveloppe corporelle nous ramène à l’état divin inerte, elle fait potentiellement de chacun de nous une déité omnipotente, sans l’omniscience qui rendrait la chose sans intérêt, déité probablement capable de construire son propre paradis. En effet, un paradis qu’on n’aurait pas choisi ne serait, là encore, par définition, pas un paradis, simplement un remake de la vie, mais ce coup-ci pour l’éternité, une escroquerie imposée sur laquelle on n’aurait aucun contrôle.
Si on crée son paradis, le ticket d’entrée n’est plus alors le respect de règles, du bien et du mal, même si cela peut aider, mais la capacité à imaginer. C’est peut-être là que le bât blesse car lorsqu’on se projette au-delà des 4000 maisons, 12000 piscines et pour certains 70 vierges et une version non photoshopée du Playboy de Marlène Schiappa que les plus avides créeraient d’un claquement de doigts virtuels, une fois passé mille ans à manger des frites et des glaces sans grossir pour d’autres ou à créer une infinité d’univers pour les plus inspirés, on réalise peut-être que, quand on peut tout avoir, cela devient dur de vouloir quelque chose et, préférant alors être qu’avoir, on peut opter pour un état de béatitude permanent quitte à s’autolimiter en se privant de la capacité de souhaiter quelque chose d’autre, bref en réinventant le cannabis. Triste.
D’autres choisiront finalement d’éliminer leur singularité et de rejoindre le néant. D’autres encore, regrettant le temps béni de l’ignorance et de l’impuissance conférées par notre humanité remettront une pièce dans le juke-box, la perspective de la vie éternelle étant tout aussi vide de sens à qui n’est pas préparé que celle de la mort. C’est pour cette raison que même l’idée de réincarnation n’est pas, non plus, exclue par la logique, ne serait-ce que pour tenter d’acquérir la clarté nécessaire afin de ne pas pourrir son éternité de la même façon qu’on a pourri sa vie, voire, selon son degré de masochisme, afin de tenter de trouver quelqu’un avec qui la partager.
CONCLUSION
Nous avons tous l’intuition frustrante de cette toute-puissance en nous, à portée de main, mais pourtant inaccessible, qui n’est pas de ce monde. Une potentialité qui, lorsqu’elle est mal comprise, explique l’hybris de certains. Il en va ainsi du transhumanisme et de tous ceux, incapables d’appréhender ce qu’est la véritable transcendance qui tentent désespérément de couper leurs ailes aux autres et de les maintenir indéfiniment en leur pouvoir futile dans le faux-semblant de la réalité, ceux qui par avarice tuent la poule aux œufs d’or sans même s’en rendre compte et sont, ironie ultime, eux aussi persuadés d’être le camp du bien.
Pour autant, si trop de bien-être corrompt et que l’utopie destructrice d’un paradis sur terre est antinomique, accepter son sort sans rien faire en relativisant l’importance de la vie ici-bas est tout aussi futile sachant que quelque part, au milieu, il est important de lutter pour obtenir, pour soi et pour les autres, ce minimum de quiétude indispensable au développement d’une pensée créatrice qui certes germe à l’aulne des difficultés immanquablement rencontrées, mais qui ne pousse que dans un environnement suffisamment homogène et apaisé. La diversité imposée, créatrice de tensions inutiles ne va pas dans le bon sens, de même que l’égalité elle aussi imposée, tout le monde n’ayant pas le même niveau de conscience : certains n’en ayant aucune (à l’instar du violeur au balai de Cherbourg, trop musicalement inculte pour utiliser un parapluie, ce qui n’aurait certes pas été mieux, mais plus couleur locale) et beaucoup étant simplement destinés, en attendant de rejoindre le néant, à rester collés comme des moustiques, y compris après leur mort, sur le filtre de décantation céleste qu’on appelle la Terre.
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