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dimanche 13 août 2023

Dissolution de CIVITAS. HYPOCRISIE à tous les étages (14/08/2023)

  Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/kHUjhNiO2wk

Bonjour ! 

En bon français, la priorité c’est ce qui passe avant tout le reste. S’il y a deux priorités, une des deux n’est donc plus LA priorité. Par cet abus de langage, tout devient prioritaire en fonction de l’actualité, de sorte que plus rien ne l’est. Enfin, pas tout à fait, car, corrigez-moi si je me trompe, il semble qu’il y ait une priorité prioritaire primordialement principale quasiment quotidiennement réaffirmée et jamais remise en cause, que ce soit par ce gouvernement ou les précédents depuis au moins Manuel Valls, à savoir la sécurité non pas de l’ensemble des Français, mais, à travers la lutte contre, entre autres, l’antisémitisme et l’assombrissement horaire, d’une communauté spécifique qui a certes beaucoup souffert, mais qui, pour aussi méritante et immaculée qu’elle soit, ne représente que moins d’un pour cent de la population… non politico-médiatique. 

Loin de moi l’idée de suggérer que les personnes à prépucité réduite soient abandonnées en rase campagne, mais à l’inverse, ce favoritisme, certes probablement pétri de bonnes intentions, m’apparaît peu équitable en ces temps de disette et de moyens contraints, quand ce qui affecte 100% de la population, y compris ladite communauté, comme l’effondrement de l’hôpital, la plongée en apnée dans les fonds abyssaux sans pour autant trouver de pétrole de l’éducation nationale, l’explosion du prix de l’électricité, l’inflation galopante et l’implosion mystérieuse de l’insécurité, absolument pas liée à l’importation massive sur notre sol de populations qui se considèrent, elles aussi, comme ethniquement et culturellement non solubles, arrive loin derrière, après les autres choses vraiment prioritaires, comme le droit au changement de sexe et le réchauffement climatique. 

Ce troisième devoir de vacances (peut-être le dernier, me souffle mon petit doigt inquiet), sera donc inspiré par la dissolution en eau trouble même pas bénite, par un Darmanin qu’on peut comprendre, un des grands-pères ayant été quelque peu malmené dans des périodes difficiles, de Civitas, dissolution qui, cerise sur le clafoutis, met autant La France Insoumise (à quelque chose d’indéterminé) qu’une grande partie des pseudos souverainistes et autres porteurs de glaive de la droite éternelle, face au miroir de leur hypocrisie et de leurs contradictions internes. 

Les faits 

Certains diront que ce qu’on reproche à Civitas, c’est un titrage en blancs catholiques hétéros à vous provoquer un choc anaphylactique mélanchonien, d’autres qu’elle se soit fendue d’une tribune apologétique en soutien au film « Sound of Freedom », ce qui n’a probablement rien à voir, mais faute de précisions ne saurait être exclu d’office des mystérieux « manquements répétés divers » allant à l’encontre des « valeurs de la république » qui ont motivé sa dissolution. La goutte d’eau à forte teneur en nitroglycérine qui a mis le feu aux poudres est qu’en substance, Pierre Hillard a déclaré, dans une conférence, que lorsque le catholicisme, fort des deux pour cent de dangereux activistes qui vont encore à la messe en France (et dont 90% suivent aveuglément un pape pro LGBT et pro ouverture des frontières principalement, mais pas que, à des musulmans) aura recouvré toute sa superbe (d’après mes estimations, probablement dans les prochaines 48 heures, d’où l’urgence de ladite dissolution), on pourrait peut-être envisager de revenir à la situation d’avant 1789 quand, je cite : « un Juif, un musulman ou un bouddhiste ne pouvaient pas devenir Français parce que c'étaient des hérétiques». 

Il affirme également que : « La naturalisation de Juifs en 1791 ouvre la porte à l’immigration ». Il s’est ensuivi une avalanche médiatique de superlatifs, RN en tête, tout le monde rivalisant pour dire le plus fort que c’était mal, mais personne ne disant que ce n’était pas factuel, ni encore que ce fut faux, seules questions rationnelles à se poser dans ce genre de situation. Or, les faits historiques évoqués sont, ce me semble, exacts et la communauté juive a bien été la première communauté allogène non soluble (même après 2000 ans) autorisée en tant que communauté ethnico-culturelle pérenne sur le sol français, le reste, tout comme l’identité de genre de certaines premières dames, est question d’interprétation et relèverait de la liberté d’opinion, si certaines opinions, d’un coup de baguette magique, n’étaient pas devenues des délits. 

Ce n’est pas une opinion, c’est un délit ! 

Je suis très reconnaissant aux manipulateurs qui ont inventé ce joli sophisme, car ils ont offert au Monde un infaillible détecteur à abrutis psittacins. Un délit est ce qui est interdit par ceux qui ont le pouvoir de faire la loi, point. En Corée du Nord c’est Kim Jong-un, en Afghanistan c’est les Talibans, chez nous… les avis sont partagés. Donc, même si parfois la loi rend délictueuses des choses qui nuisent à l’intérêt général, il faut être bien naïf pour établir le moindre parallèle entre ce qui est autorisé ou interdit et la notion de bien commun. Si demain quelqu’un décidait qu’une respiration humaine exagérée est la cause du réchauffement climatique et légiférait en ce sens, trop respirer deviendrait un délit. De même, une opinion (dont la définition est : « ce que quelqu’un pense sur un sujet donné ») peut tout à fait être un délit aujourd’hui, même si elle ne l’était pas hier et ne le sera peut-être plus demain, tout dépend, encore une fois, de qui gouverne. En revanche, elle ne cesse pas pour autant d’être « ce que quelqu’un pense sur un sujet donné » et donc une opinion. De la même façon, un texte de loi ne peut transformer un chien en chat, même s’il le décrétait, ce qui serait, par ailleurs, de la folie pure. Pourquoi pas un homme en femme tant qu’on y est ? 

En d’autres termes, il s’agit tout simplement, au cas particulier, bel et bien d’un délit d’opinion chose qui fait quand même un peu tache dans le pays qui se targue d’être celui des droits de l’homme, d’où le jonglage sémantique. Comme le disait, dans son ouvrage post-mortem, Simone Weil, pas celle avec un V comme dans aVortement, mais l’autre, avec un W, la grande philosophe qu’on ne saurait suspecter, et pour cause, d’être antichose : « La liberté d’expression totale, illimitée, est un besoin absolu pour l’intelligence », mais bon, visiblement, tout le monde n’a pas ce besoin. 

La place des juifs en France 

Il fut un temps où des gens condamnés à errer de par le monde, faute d’avoir un endroit à eux, pouvaient bénéficier d’une compassion tout à fait compréhensible. Sauf à ce que j’aie loupé un épisode, la raison qui a justifié et justifie encore la compression « démocratique » des Palestiniens dans une bande de plus en plus étroite, c’est justement la correction de cet état de fait. Je peux me tromper, mais je n’en vois pas d’autres. Dès lors, sauf à vouloir le beurre, l’argent du beurre et la fermière, il n’y a plus aucune justification à la diaspora autre que de pure convenance personnelle de ses membres, lesquels se sentent mieux ailleurs que dans le pays dont on a, spécifiquement, grand remplacé la population (avec l’accord d’une partie de la communauté internationale) pour qu’ils puissent s’y installer et dont ils bénéficient automatiquement, sur demande, de la nationalité. 

S’ils souhaitent rester, bienvenue, et il est naturel qu’ils bénéficient exactement des mêmes protections que n’importe quel citoyen, lequel, en théorie, n’est pas supposé se faire tuer, violer ou harceler, c’est-à-dire quasiment aucune si on suit l’actualité. En revanche, leur appartenance nationale, ethnique ou religieuse à leur communauté, selon la ou les casquettes qu’ils jugeront les plus opportunes de revendiquer à un instant T, ne saurait constituer une circonstance aggravante en cas de crime ou délit, sauf à créer une grave entorse au principe d’égalité. En effet, s’il est plus grave de frapper quelqu’un parce qu’il est quelque chose, cela signifie qu’il est moins grave de frapper les autres 99% de la population qui ne sont pas cette chose. Or, en dehors des enfants et des personnes vulnérables et, sauf à les considérer comme tels, ce qui serait dégradant et limite antisémite, je ne vois rien qui pourrait justifier, une telle distinction. 

Chose valable pour toute communauté, une population qui s’autodiscrimine elle-même, en revendiquant son appartenance à une autre que la nationale, n’a aucune raison logique de bénéficier du moindre régime de faveur spécifique et encore moins du droit de se plaindre qu’on ne se préoccupe pas de ses problématiques particulières ; peu nous chaut, en effet, de savoir si Elisabeth Borne utilise ou non son vibromasseur électrique les samedis ou Attal son « vibro-monfrère », ce genre d’exigence communautaire évoquant le citadin qui achète une maison à la campagne et dont la première action est de porter plainte contre le fermier d’à côté parce que son coq chante à 5 heures du matin. Plus une communauté va se plaindre, plus elle va générer du ressentiment et, ces temps-ci, elles se plaignent beaucoup, ce qui n’est pas de bon augure pour la paix sociale. 

L’impact de la Shoah 

Je vous livre une anecdote personnelle qui résume tellement pile-poil la façon de raisonner de certains membres de cette communauté (à laquelle, en dehors de quelques excités, il faut tout de même reconnaître un certain sens de l’humour et de l’autodérision) qu’à ce jour tous ses membres auxquels je l’ai racontée, incluant un rabbin, ont éclaté de rire. Il y a déjà fort longtemps, à une époque que beaucoup n’ont pas connue où l’on pouvait encore oublier de fermer sa porte à clef et se balader dans la rue avec insouciance, je sortais avec une très jolie jeune femme, de surcroît intelligente, ce qui rendait même nos conversations agréables. Comme les choses commençaient à devenir sérieuses, elle a décidé de me présenter à sa famille. À peine arrivés, elle m’entraîne dans une petite pièce attenante au vestibule et, avec l’air grave d’un patient au stade quatre d’un cancer de la prostate, organe dont, sans entrer dans les détails, je n’avais aucun doute qu’elle était dépourvue, elle me lance alors, en me regardant droit dans les yeux : « j’ai quelque chose de grave à te dire ». Plusieurs anges plus ou moins « naheliens » ont le temps de passer et même de trépasser avant qu’elle ne poursuive en me fixant comme si le sort de la planète en dépendait : « je suis d’ascendance juive ! ». 

S’en est suivi l’instant d’incompréhension le plus total de mon existence. D’un côté, je la regardais avec des yeux de merlan frit, attendant toujours la chose grave annoncée, tandis qu’elle interprétait mon silence comme une résurgence unipersonnelle des heures les plus sombres, réalisant, peut-être pour la première fois, que, même si dépourvu de moustache, à l’époque, j’avais une frange. Je l’ai vue se liquéfier sous mes yeux, et avant qu’elle ne passe de l’état liquide à l’arrangement moléculaire suivant, ce qui, au vu des circonstances eût été inapproprié, j’ai lâché un « Et ??? » aussi laconique qu’interrogatif. Après un bref instant de soulagement, ponctué de sa part par une profonde expiration, j’ai alors vu s’opérer une sorte de déclic, avant de me voir répondre d’une voix visiblement courroucée : « c’est tout ce que ça te fait ! ». C’est là, généralement, que certains rigolent. 

C’est à ce moment que j’ai pris conscience que sauf à la minimiser (ou pire) la Shoah était une horreur absolue. De même, il serait assurément antisémite de nier qu’un évènement d’une telle amplitude n’a pu qu’avoir (et a toujours) un impact traumatique énorme et compréhensible tant sur ceux qui l’ont vécu que sur une partie de leur descendance. De là mon interrogation, quant à savoir (sauf à ce que la logique soit, éventuellement, elle aussi, antiquelquechose), s’il est bien avisé, lorsqu’on a d’autres choix, que de confier quelque responsabilité décisionnelle que ce soit concernant le reste de la population à des gens qui, même si l’attachement au sort de son grand-père peut être variable d’un individu à l’autre et qu’il ne faut pas généraliser, ont potentiellement un pet au casque ? Je vais chercher une aspirine et je reviens. 

Conclusion 

L’algorithme YouTube comptant, paraît-il, le nombre d’occurrences de certains mots, pour décider mécaniquement de bloquer certaines vidéos, je vais donc conclure avec une analogie légumière. En France, on n’a donc plus le droit de ne pas aimer les petits pois. Personnellement, je tiens à ma ration de légumes, donc ça ne m’affecte que moyennement, mais si on peut comprendre qu’il soit interdit de suggérer qu’on les transforme en pois cassés ou d’interdire à ceux qui les aiment d’en manger, pour autant, de mon expérience, nul n’a jamais réussi à me faire aimer les betteraves et, quoi que je dise, je n’arriverai jamais à faire renoncer mon épouse au chocolat ; en revanche, interdire l’expression des préférences, qu’elles soient ou non rationnelles (et souvent, elles ne le sont pas), revient simplement à fermer la soupape de la cocotte-minute avec, à terme, un résultat éminemment prévisible (sauf évaporation suffisamment significative du « gaulois réfractaire » dans l’intervalle, évaporation sur laquelle tablent certains dans l’espoir d’un simple petit pschiiit en guise d’explosion, d’où l’immigration à marche forcée). 

Comme la folie n’a pas de limites, nous voici rendus au stade suivant puisqu’il est désormais délicat de simplement désigner un petit-pois quand on en voit un, même si son nom finit en « stein » et qu’il est impliqué dans des choses pas ragoûtantes alors que lui, en revanche, a le droit d’utiliser son statut de petit-pois pour détourner la moindre accusation qualifiée d’« antipetitpoissisme » ; attitude pernicieuse qui finit par jeter la suspicion et l’opprobre sur toute une communauté qui n’a rien demandé et qui, contrairement à une partie de ses élites autoproclamées, se contente, elle, de vivre sa vie sans emmerder personne. Une perversion qui s’étend, peu à peu, à tous les autres légumes, ce qui fait que pour bénéficier de ce paravent, on place systématiquement un légume ou un autre dans les postes ministériels à problèmes, chargés de mener des réformes impopulaires. 

La plupart des partis politiques, si on leur met des petits pois et autres légumes sur leur chou à la crème, parfois peints en arc-en-ciel pour la décoration, avalent tout sans sourciller, allant même jusqu’à émettre un borborygme d’approbation, paniqués à l’idée d’être qualifiés d’antipetitpoissiste ou d’auberginophobe et se réfugient piteusement derrière les « valeurs de la république », tournant au mieux autour du pot pour éviter les questions ethniques unilatéralement taboues et évitant même les débats honnêtes, comme, par exemple, celui sur la double-nationalité qui se poserait pourtant d’évidence si un Franco-Russe était nommé au ministère de la Défense et bientôt un Franco- « n’importe quoi » puisque le génie de la diplomatie qui nous tient lieu de président, a réussi l’exploit de nous fâcher avec pratiquement l’ensemble de la planète, Afrique incluse. 

Des débats nécessaires qui seuls pourraient crever certains abcès, faute de quoi, sachant qu’en outre les diverses communautés ne s’entendent pas entre elles (sauf pour taper épisodiquement sur quiconque ose dire « on est chez nous ») et ont tendance à venir rejouer ici les différents conflits qui les opposent ailleurs, nous allons tout droit vers le bain de sang, d’une manière ou d’une autre. 

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