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dimanche 28 avril 2024

Comment en est-on arrivés là… (29/04/2024)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube : https://youtu.be/17TAO9Vg4yo

Bonjour !

Brigitte n’a toujours pas retrouvé son album photo et en dehors de l’avalanche habituelle de vols, viols, agressions, destructions, incendies, coups de couteau, tirs à l’arme automatique, home-jackings et énième délestage subreptice d’ordinateurs contenant des données sensibles de sécurité qui font ressembler les prochains JO à un défi TikTok pour terroristes en herbe, le tout dans un contexte de « boom » économique à prendre au sens onomatopéique grâce à notre Mozart de la finance, il ne s’est rien passé de transcendantal cette semaine. Le réchauffement climatique se fait un peu attendre, les oiseaux chantent et les missiles volent un peu partout sur la planète tandis que les Palestiniens s’obstinent à se faire humainement massacrer en dépit de la courageuse occupation de Sciences Po supposée régler le problème. 

Plutôt que d’en être réduit à supputer sur le revolver ensorcelé de Kendji Girac qui, après que ce dernier se soit tiré à bout portant une balle dans la poitrine, a ouvert la porte de la caravane et est parti tout seul se planquer dans un buisson, à titre exceptionnel, pas de vidéo humoristique cette semaine, mais plutôt un rappel sérieux des raisons profondes de l’effondrement généralisé que nous connaissons et que nous finissons (c’est le but recherché) par perdre de vue à force d’avoir le nez dans la soupe (pour être poli) dont les médias nous abreuvent. 

Au début, l’être humain, comme toutes les espèces, était inscrit dans un cycle naturel avec un régime plutôt carnivore agrémenté de cueillettes diverses. Il savait combien de bouches les ressources environnantes, non gérées par des énarques, lui permettaient de nourrir et, avec l’aide bienveillante des tigres à dent de sabre, il régulait sa population en conséquence. Il aurait pu rester dans cet état comme nombre de peuplades d’Afrique ou les Indiens d’Amérique, sans jamais construire une maison à deux étages, vivant en clans ou en tribus et contraint à une forme de nomadisme avec, pour conséquence, de disparaître un jour, comme d’autres espèces telles que les mammouths et les éléphants du PS, sur une Terre de toute façon elle-même condamnée à mourir à terme, au fur et à mesure que le soleil se refroidit. 

Dans l’intervalle, il aurait bénéficié, à l’échelle d’une vie de Sandrine Rousseau, d’un sentiment de pérennité et d’une existence, certes spartiate et non déconstruite, mais écologique avec des contraintes simplement limitées au minimum nécessaire et la possibilité de quitter le groupe pour aller où bon lui semblait si tel était son souhait, à ses risques, mais dans une totale liberté, les impôts fonciers, la TVA et la lutte contre l’antisémitisme n’ayant pas encore été inventés. 

Las ! il a découvert le cercle vicieux de l’agriculture et, avec, la sédentarité et les surplus agricoles qui, outre la spéculation et l’argent, ont généré les villes et la civilisation, elle-même concomitante à la science dont l’intérêt collectif majeur n’est pas la perspective d’un nouvel iPhone ou la quête futile, sur une planète avec date de péremption, de l’immortalité individuelle à base d’implants d’intelligence artificielle dans le sphincter anal, mais bien qu’elle permet d’envisager, un jour, de quitter ladite planète pour aller en polluer d’autres et donc lui survivre, seule chose qui distingue vraiment l’homme de l’animal dont nul ne sait vraiment ce qu’il pense. 

Cela a déclenché une course contre la montre en constante accélération, la contrepartie de l’agriculture étant la déforestation, l’appauvrissement et l’érosion des sols par la diminution, notamment, des troupeaux de ruminants sauvages qui d’ordinaire les nourrissent et les régénèrent, la perturbation du cycle de l’eau et la promotion de quelques espèces végétales comme le blé ou le maïs passés du rôle de compléments à celui de source principale d’alimentation avec, pour conséquences, nombre de maladies dégénératives (l’organisme humain n’étant pas optimisé pour la consommation quasi exclusive d’hydrates de carbone végétaux, a fortiori transformés). 

L’autre conséquence néfaste, liée à la diminution des variétés de culture disponibles (qui plus est limitées à des espèces saisonnières monopolisant les terres) était qu’il suffit d’une année de mauvaise récolte pour déclencher des famines, d’où la nécessité d’aller piquer ce qui manque ailleurs et, à l’inverse, d’empêcher ailleurs de venir piquer ce qui manque chez nous. Il en est résulté l’émergence de castes de guerriers venant renforcer le nombre croissant de bouches à nourrir improductives, déjà pléthoriques de par la nécessité d’entretien et d’administration des cités, de sorte que chacun sache à combien de centimètres de la clôture vicinale planter ses arbres fruitiers, sans parler des strates gouvernementales et législatives nécessaires à la gestion des conglomérats de dites villes, transformés en nations où en pays. 

À cela s’ajoutait le besoin croissant de main-d’œuvre et de serviteurs pour les nouvelles castes de dirigeants et donc la création de l’esclavage, au sens littéral dans un premier temps (et encore aujourd’hui en Afrique et au Moyen-Orient), puis salarié. Pour éviter une révolte, en attendant l’invention des moyens modernes de surveillance et de contrôle, des élections et des perturbateurs endocriniens, il fallait faire évoluer le sentiment inné de transcendance face à l’immensité de l’Univers, qu’on tentait de masquer derrière des murs, vers des religions aujourd’hui politiquement superfétatoires qui, à la fois, légitimaient le pouvoir en place et relativisaient les souffrances en promettant un monde meilleur, créant encore une couche supplémentaire de bouches improductives à nourrir sous forme de clergés et autres religieux. 

L’agriculture n’étant pas un système viable sur la durée et les guerres de proximité pour les calories ne suffisant plus, elle a été complétée par l’exploration de la planète et l’accaparement des richesses importées du moindre recoin de notre sphère. Pendant ce temps, la population continuait de croître et au moment, couronné par des guerres mondiales à répétition, où l’on touchait à l’impasse, on a réalisé qu’on pouvait utiliser la science et l’industrie pour résoudre provisoirement le problème en en créant d’autres plus gros et qu’il était possible de bouffer du pétrole sous forme d’engrais. 

À ce stade, soit le pétrole est abiotique comme le laisse supposer la découverte d’hydrocarbures sur Titan, un satellite de Saturne qui n’a, a priori, pas été piétiné par beaucoup de dinosaures et donc se renouvelle, ce que l’on nous cache pour des raisons spéculatives, soit il provient bien de dinosaures cosmonautes et cette parenthèse touche alors à sa fin et à la nôtre. Face à cette perspective, la première option est de diminuer drastiquement la population pour laisser la planète guérir pendant qu’on bouffe des insectes, ce qui, plutôt que la lutte ridicule contre le CO2 et l’injection de produits expérimentaux aux masses confinées, passe par le féminisme qui a prouvé qu’il peut être collectivement mortifère et qui consiste en gros à apprendre aux femmes à lire, de sorte qu’elles trouvent d’autres moyens que la maternité pour combler leur propension biologique à s’ennuyer, ce qui se traduit, inévitablement, par une baisse drastique de la natalité dans les pays où le QI moyen est suffisant, chose qui était le cas des pays européens entrés tous seuls sur la voie de l’autorégulation. 

Malheureusement pour cette option, si le reste du monde ne suit pas, on assiste à l’enrichissement culturel que nous connaissons lequel n’a, bien sûr, rien à voir avec la dégringolade constante de la France depuis qu’il s’est intensifié et qui permet d’envisager avec sérénité l’avenir de notre parc nucléaire qui ne fera pas boum, à terme, quand son entretien et son fonctionnement seront assurés par cette nuée d’ingénieurs expérimentés qui arrive sur nos côtes à la nage. 

L’autre option est de renoncer à cette manne céleste à la façon du Royaume-Uni où un Premier ministre indien suprémaciste a décidé de renvoyer le surplus de migrants vers le Rwanda, idée géniale, particulièrement dissuasive si le gars vient du Pakistan, mais qui n’a de sens collectif, à long terme, que si c’est justifié par un but supérieur à atteindre. Un but comme la reprise de la course contre la montre vers l’espace laquelle a été abandonnée depuis le mensonge américain (jusqu’à preuve du contraire) de l’homme ayant marché sur la lune, qu’il n’était pas question que l’on dévoile (même si un film avec Scarlett Johansson est en préparation sur le sujet), raison pour laquelle, pragmatiques, on a simplement tourné les satellites vers la terre pour l’espionner au lieu de scruter l’Univers. Une direction vers laquelle Elon Musk (qui a peut-être pris la mesure de la situation) avec son programme spatial, nous force à regarder à nouveau. Toujours est-il que ce but ne pourra être atteint que par des civilisations à fort développement technologique et donc à fort QI. 

En comparaison (hors, provisoirement, certains pays sous-peuplés et dotés d’énormes réserves, comme la Russie, qui peuvent, un temps, prolonger l’illusion), les autres combats, notamment souverainistes, ne sont rien d’autre que la défense des petits intérêts individuels qui, outre le fait que ce n’est pas viable sur la durée (les 30 glorieuses étant une simple parenthèse dans l’effondrement en marche) et même s’il est vital, sur le court terme, d’empêcher son pays de se muer en fosse septique reliée aux égouts du monde entier, ne soulèvera aucun enthousiasme si cela se résume, au bout du compte, à la quête futile d’un bonheur artificiel qui fait que notre vie, consacrée en gros à bosser, bouffer et baiser, même en l'agrémentant de quelques jeux vidéo et autres réalités virtuelles, n’a pas plus d’intérêt ni d’impact que celui d’une colonie de bonobos. Il en découle que lorsque l’on s’extirpe du bruit perpétuel qu’on appelle aujourd’hui musique, mis en place pour nous empêcher de nous retrouver seuls face à nos pensées, collectivement, peu nous chaut de crever, d’autant qu’on n’a rien à léguer à nos enfants en transition de genre quand on en fait encore. 

Conscients du problème, certains ont essayé au cours des siècles de créer du collectif avec des idéaux qui certes dépassent l’individu, mais n’arriveront jamais à la cheville de celui consistant à se libérer de la planète et d’aller conquérir l’univers. Entre autres, un idéal religieux lequel a été prégnant chez nous tant qu’il y avait un combat à mener (en gros les croisades) et qui aboutit toujours à des impasses comme, actuellement, Israël Palestine. D’autres ont tenté l’idéal nationaliste qui a trouvé son paroxysme avec le national-socialisme qui devait durer mille ans, ce qui n’était déjà pas si mal, mais les mondialistes en ont décidé autrement. Puis l’idéal mondialiste, justement, qui ne peut aboutir, du fait que le combat fédérateur qu’il propose est autophage contre ses propres peuples dont, par définition, il nie les spécificités et les différences et dont, pire, les élites corrompues qui prétendent le diriger n’en sont pas, leur médiocrité sautant aux yeux et n’imposant le respect (et encore moins la volonté de sacrifice à la cause) à personne. 

Les seuls vestiges des civilisations passées sont des monuments plus ou moins en ruines, témoins de leur souci prétentieux de transcender les siècles, mais la plus belle cathédrale, à côté des chutes du Niagara ou du grand canyon, perd vite de sa superbe d’autant qu’elle est (semble-t-il) à la merci d’un mégot de cigarette. Certes, un peu comme Fort Alamo, il y a une beauté dans les combats perdus d’avance et les dépassements tant individuels que collectifs, mais qui se rappelle le beau château de sable une fois la vague passée ? D’aucuns diront que c’est justement le provisoire qui est l’essence de la beauté, mais en dehors de quelques esthètes, pas plus que l'organisation des JO, ce n’est pas ça qui activera l’élan collectif qui est la véritable force de l’humanité et qui est indispensable pour réaliser quelque chose d’extraordinaire sans lequel nous sommes collectivement condamnés à mourir et le souvenir de tous ceux qui nous ont précédés avec. 

Sauf à ce que l’intelligence artificielle, inclusive et non offensante, tributaire d'une électricité faillible, puisse prendre le relais, cela n’arrivera pas sans l’arrêt d’urgence, y compris par la force, des brassages massifs de populations, niveleurs dans l’uniformité et souvent par le bas, et ce afin que nous puissions exploiter au mieux, dans l’intérêt de tous et en collaboration par les voies numériques amplement suffisantes, les qualités spécifiques, non altérées, voire optimisées, de chaque groupe ethnique et culturel, c’est-à-dire la véritable diversité. 

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1 commentaire:

  1. Voilà un édito hebdomadaire encore une fois de très belle facture !

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