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jeudi 17 avril 2014

Pathétique


Hollande a refilé le bébé à son cerbère ibère. Du coup, l’homme est soulagé, il se sent plus léger. Il va enfin pouvoir aller inaugurer les chrysanthèmes, lancer des vannes et s’adonner, durant son temps libre retrouvé, à la promotion du scooter à trois roues, des casques intégraux et autres croissants matinaux. Il est quasiment en vacances. D’ailleurs, Valls a décidé de réunir le gouvernement, tous les 15 jours sans le président. C’est vrai qu’il doit être doux d’être le plus gradé dans la pièce et de s’imaginer Caudillo à la place du Calife.

Avec ce même ton martial qu’il a utilisé, avec le succès que l’on connaît, quand il était à l’Intérieur, pour faire peur aux délinquants et faire fuir les étrangers irréguliers, il va nous redresser le Pays, vite-fait bien-fait, et éviter le massacre annoncé des européennes. « El Blanco » sera renommé « El Miràculo » et la France, en liesse, votera massivement socialiste, ne lui en voudra plus pour avoir fait gazer quelques bébés intégristes en poussettes, pour avoir arrêté des gens pour port de T-shirt et pour avoir déclaré sa flamme à une autre nation qui n’est point, comme on aurait pu le croire, l’Espagne franquiste qui l’a vu naître, mais bien la très sainte Israël.

On comprend mieux dès-lors la priorité donnée, sur l’augmentation des cambriolages, à la lutte contre l’antisémitisme, quitte à foutre par terre la crédibilité du Conseil d’État et la liberté d’expression pour empêcher, au final, trois malheureuses représentations de Dieudonné, lequel depuis refuse du monde.
Non seulement le ridicule ne tue plus, mais il fait des présidents et des premiers ministres.

Nul doute que notre premier ministre de combat va nous imposer ses cinquante milliards de sacrifices dont on est sûrs qu’ils ne construiront ni routes, ni hôpitaux, ne nourriront personne, ne baisseront pas la dette du pays... On va tout dilapider en cadeaux fiscaux dans l’espoir, régulièrement déçu, que cela contribue à créer un hypothétique nombre indéterminé d’emplois...

La droite, laquelle n'aurait pas osé le faire, ne peut rien dire, à part que ça ne va pas assez loin et Mélenchon joue les vierges effarouchées en oubliant qu'il a appelé à voter SANS CONDITIONS pour "l’ennemi de la finance sans visage" au second tour des présidentielles.

Tant qu’à jeter 50 milliards par la fenêtre, je fais humblement remarquer que si on les répartissait entre nos 9 millions de pauvres, ça leur ferait quand même 5555 € à chacun, de quoi relancer un petit peu l’économie... quand-même !

Mais bon l’économie, c’est comme les courbes du chômage, pour les lire faut avoir fait des études et si, comme moi, vous considérez que la baisse de l’augmentation, c’est quand même une hausse, vous seriez certainement recalés à l’ENA.

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