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Dans un monde surpeuplé tel que le notre, les unions unisexes ne sont pas forcément une mauvaise chose. Il en va différemment lorsque, contre toutes les règles de la nature, ces pâles copies, par essence dysfonctionnelles, de couples prétendent élever des enfants. Non pas que je considère, pour autant, que les couples normaux (je récuse le terme hétéro qui relève de la manipulation sémantique) aient nécessairement le capital intellectuel et moral nécessaire à mener cette tâche à bien. Mais, même si beaucoup de ces couples traditionnels se séparent par fatalité, détresse ou égoïsme, ce n’est pas un prétexte suffisant pour permettre, au nom d’un stupide « droit à l’enfant », la négation dès la conception, par principe ou idéologie, de ce droit fondamental, à la base de toute société humaine, d’avoir un père, une mère et des racines.
Pour autant, quand je vois la blogosphère qui s’outrage du fait qu’aux États-Unis, un couple de lesbiennes porte plainte parce qu’une erreur d’échantillon leur a fait mettre au monde un bébé noir au lieu du blanc commandé, je me dis que la mauvaise foi est également répartie des deux côtés de la barrière idéologique.
En effet, au cas particulier, le fait qu’il s’agisse d’un couple lesbien n’a aucune espèce d’importance. La même mésaventure aurait pu arriver à un couple classique et là, la critique aurait été probablement moins cinglante. Qu’on le veuille ou non, choisir la couleur de son enfant est un droit fondamental, sinon la condition sine qua non de la survivance des cultures. Je ne doute pas que quelque esprit progressiste concocte déjà une loi pour dénoncer et interdire une telle raciste ignominie, mais, pour l’instant ce droit, octroyé par une mère nature rétrograde et fasciste, existe et chacun l’exerce naturellement, plus ou moins consciemment, en choisissant son partenaire.
Il est clair, cependant, que les couples unisexes ne pouvant s’abriter derrière la nature, leur choix de couleur est forcément conscient et donc ouvert à la critique sur la base de ce même antiracisme qui a servi de socle à la mouvance LGBT.
Pour autant, quand je vois la blogosphère qui s’outrage du fait qu’aux États-Unis, un couple de lesbiennes porte plainte parce qu’une erreur d’échantillon leur a fait mettre au monde un bébé noir au lieu du blanc commandé, je me dis que la mauvaise foi est également répartie des deux côtés de la barrière idéologique.
En effet, au cas particulier, le fait qu’il s’agisse d’un couple lesbien n’a aucune espèce d’importance. La même mésaventure aurait pu arriver à un couple classique et là, la critique aurait été probablement moins cinglante. Qu’on le veuille ou non, choisir la couleur de son enfant est un droit fondamental, sinon la condition sine qua non de la survivance des cultures. Je ne doute pas que quelque esprit progressiste concocte déjà une loi pour dénoncer et interdire une telle raciste ignominie, mais, pour l’instant ce droit, octroyé par une mère nature rétrograde et fasciste, existe et chacun l’exerce naturellement, plus ou moins consciemment, en choisissant son partenaire.
Il est clair, cependant, que les couples unisexes ne pouvant s’abriter derrière la nature, leur choix de couleur est forcément conscient et donc ouvert à la critique sur la base de ce même antiracisme qui a servi de socle à la mouvance LGBT.
Si on peut, certes, relever l’ironie de la chose, la problématique dans cette triste affaire tourne, avant tout, autour du principe même de la vente de sperme. Si ledit principe ne choque personne, c’est, dès lors, une logique commerciale qui s’applique.
Si le produit délivré, fût-il du liquide séminal, n’est pas celui commandé, lesbienne ou pas, on est tout à fait fondé à demander une compensation voire à poursuivre au pénal lorsque l’erreur est délibérée.