Attendre une once d’humanité de la part de la sérial-licencieuse Muriel Pénicaud, par ailleurs tellement fumeuse comme ministre qu’elle a des « pets »nicaud-tinés en guise de flatulences, c’est un peu comme confier ses enfants en baby-sitting à une association contre la constipation enfantine présidée par Jack Lang (petit clin d’œil au regretté Roger Holeindre). Elle a quand-même, entre autres faits d’armes, procédé à des licenciements massifs chez Danone (que pour le coup elle a bien allégé) mais, pas adepte du 0%, elle a profité, dans la foulée, du pic atteint par l’action pour liquider également ses stock-options au meilleur cours, empochant plus d’un million d’euros au passage. Donc les abus, elle connaît et on ne la lui fait pas. C’est pour cela que la loi proposant 12 jours, au lieu de 5, en cas de décès d’un enfant, c’est niet car elle a vu venir le coup.
Il faut quand même bien se rendre compte que dans le cas d’une famille nombreuse dont les 8 enfants prennent le bus le matin, compte-tenu de la vétusté des ponts, ça peut faire du 96 jours ouvrables, par parent, et encore en ne comptant que les parents 1 et les parents 2. Et puis, elle les voit venir, elle, tous ceux qui vont profiter du coronavirus pour grappiller quelques jours de congé. « Chérie, y a le gosse qui tousse. Finalement on va peut-être pouvoir le faire ce voyage aux Antilles ».
Heureusement, Macron, qui est humain, lui, au point de s’émouvoir des horreurs de la guerre d’Algérie par les méchants Français qu’il punit (bien fait pour eux !) d’abord en mutilant les gilets jaunes puis en tirant au LBD sur les pompiers, avant de se faire tirer le portrait en tenant un T-shirt commémoratif, a rappelé sa ministre à l’ordre ; le problème étant qu’énarque un jour, énarque toujours, au lieu de simplement faire marche arrière (ce qui, quand on s’appelle « en marche » entre encore dans le champ des possibles sinon il fallait s’appeler « en marche avant ») et de juste revoter le truc, on est partis pour, je cite : « une concertation avec les acteurs associatifs, les organisations syndicales et patronales pour déterminer les mesures pertinentes de soutien aux parents en cas de perte d'un enfant, y compris une meilleure organisation des congés ». Tout le monde, du Medef aux syndicats, en passant par l’ensemble des partis politiques, désireux de redorer leur blason à bon compte, ainsi que l’immense majorité de la population et même, certainement, les rats, gros comme des lapins, qui grouillent dans la capitale étant d’accord, ces concertations s’avèrent aussi superfétatoires qu’un tampon dans le sac à main de Brigitte Macron ou un airbag dans la voiture de Claire O'Petit, d’autant que, sur d’autres sujets beaucoup moins consensuels, on a pu constater la tendance marquée de ce gouvernement aux économies drastiques en matière de vaseline.
Pour autant, ce qui est triste c’est qu’il faille tomber dans le larmoyant et l’émotion pour que les gens réagissent. Ce registre de l’émotion, qui a remplacé tout processus de pensée critique, contrairement à elle, tourne en rond, généralement autour du nombril, ce qui fait qu’on peut nous jeter indéfiniment autant de baballes qu’on le souhaite pour nous distraire pendant que les grandes personnes s’occupent de la destinée du Monde. Une de nos baballes préférées est la baballe religieuse et en ce moment on peut dire que ça chauffe sur les réseaux-sociaux.
C’est vrai que les débats sur les religions c’est un peu comme Angela Merkel : stérile et mal biaisé. D’abord, la nature, comme certains sphincters dans les hautes sphères, ayant horreur du vide, il y a beaucoup plus de religions que ce que l’on croit, dont certaines de substitution. Le « droit-de-l’hommisme » en est une, avec ses dogmes : la croissance et le progrès, ses tabous : la Shoah, ses saints : les migrants et les minorités, et son paradis : posséder le dernier iPhone. Il y a de nombreuses variantes qui peuvent, par ailleurs, se superposer aux religions préexistantes et qui finissent, généralement, comme le mot « priapisme » lequel avec « onanisme » est une des rares exceptions à la règle des « ismes » mais garde un rapport avec l’idée de se la faire mettre profond. Loin de moi l’idée de jeter l’opprobre sur les religions, la science elle-même, sortie de son délire du 19eme siècle, admettant chaque jour davantage que plus on sait, plus on se rend compte qu’on ne sait rien.
Je voudrais juste pointer du doigt que, contrairement à l’idée reçue, la ligne de démarcation est moins entre les croyants et les non-croyants qu’entre ceux qui ont une démarche spirituelle et se sont confrontés sérieusement aux effrayantes questions « d’où je viens », « qui je suis », « où je vais », « les seins de Marlène Schiappa sont-ils naturels »… démarche qui peut déboucher (ou non) sur l’adhésion à une religion et ceux qui par peur, confort, manque de capacité, ou à la suite d’un conditionnement depuis un âge où leur sens critique n’était pas développé sont, comme Obélix, tombés dans le chaudron quand ils étaient petits et remplissent leur vide intérieur par le premier truc en kit qu’on leur fourgue, ce qui, là-aussi, en fonction de leur environnement, peut se traduire par l’adhésion à une religion ou non. Contrairement aux premiers dont la démarche implique, par nature, une forme d’humilité, les seconds auront d’autant plus tendance au fanatisme, que, terrifiés à l’idée qu’on leur enlève la béquille qui leur permet de ne pas penser, on les flatte en leur décernant un diplôme de supériorité morale. Il y a donc aussi des athées fanatiques.
Quand Fromet chante « Jésus, Jésus, Jésus est pédé », le malaise viens moins de l’outrance gratuite des paroles que de l’orgasme vaginal en direct qui pouvait se lire sur le gland décalotté qui lui tient lieu de visage, et des gloussements, de même nature, de ses co(non)religionnaires sur le plateau de France-Inter. À la limite, la chanson aurait été couillue sous l’inquisition, en fin du banquet d’anniversaire de Torquemada en sortant d’un gâteau géant en string et avec une plume dans la région coccygienne, mais aujourd’hui c’est à peu près aussi subversif que le tirage du loto, même si, là au-moins, il reste des boules. À un moment (et je vais mettre des bips pour n’offenser personne) j’ai cru qu’il allait partir en vrille style : « Jésus, Jésus, Jésus est pédé, la preuve il enbipe Mahomet » ou bien « Et comme Yahvé est aussi pédé, 6 millions se sont fait enbiper » voire 5 999 999 s’il voulait vraiment être subversif (mais c’était plus dur à placer dans la chanson), mais bon, allez savoir pourquoi, il a tourné en rond sur les catholiques.
Bon, on a quand-même un indice de réponse face aux réactions dans l’affaire Mila qui dit, et elle a le droit, que l’Islam est une religion de Merde. Mais la question est moins de savoir si elle a le droit que si son affirmation est pertinente. En effet, elle tombe dans le même travers que les crétins qui refont l’histoire en jugeant les gens avec la moraline hypocrite actuelle : tous ceux qui se comportent comme des collabos du système mais sont persuadés qu’ils auraient été des résistants pendant la guerre et qui auraient accueillis les Visigoths, Ostrogoths et autres Saligoths avec des panneaux « Migrants welcome! ».
On reproche généralement à l’Islam sa violence intrinsèque, ladite violence, pourtant inhérente à notre nature, étant rendu taboue et réprimée chez nous par des gouvernements castrateurs qui ont peur qu’elle ne se retourne contre eux et qui s’insurgent hypocritement ensuite contre le fait qu’elle ressorte sous d’autres formes, notamment sur les réseaux sociaux. Il est donc clair que l’Islam n’a rien à foutre chez nous car il est totalement inadapté à nos sociétés, mais autant on est légitimes à porter un jugement sur ce qui affecte notre culture, autant nous sommes mal placés pour généraliser et affirmer que ledit Islam n’est pas adapté à d’autres pays et d’autres populations qui ont un autre rapport tout aussi légitime avec la liberté et la violence.
Certains me diront : « mais si, l’Islam est mauvais ! La preuve, ce sont les seuls qui nous emmerdent en France, les Juifs, eux, ne nous font pas chier ». D’abord, les gens ayant la mémoire d’un poisson rouge trépané, je rappellerais que, dans les années 70, les musulmans, pourtant déjà beaucoup plus nombreux que les Juifs aujourd’hui, ne faisaient pas chier non plus. Le facteur à prendre en compte est donc autant le nombre que la religion et s’il y avait en France 20 millions de BHL ou de Finkielkraut hurlant « taisez-vous ! » je ne suis pas sûr que ce serait sans conséquence en termes de « vivre-ensemble ».
De plus, « les juifs ne font pas chier » c’est mieux avec un article indéfini si l’on songe au foutoir causé par le tandem Sarkozy-BHL en Libye, au fait que c’est dur de lutter contre le halal quand on accepte le casher, contre le niqab quand on accepte la kippa, les mosquées quand on accepte les synagogues, les hadiths quand on accepte le talmud, la circoncision quand on accepte … la circoncision et, enfin, si l’on songe à la perversion totale de notre logique cartésienne, perversion qui conduit une Ministre, certes semi-grabataire, à penser et dire que critiquer l’Islam c’est de l’incitation à la haine raciale. Comment cette plaidoirie ambulante en faveur de l’euthanasie a-t-elle pu faire une confusion pareille si ce n’est à cause d’une transposition inconsciente de l’escroquerie consistant à faire croire que les juifs sont à la foi un peuple, voire une race, une religion et une binationalité où un mélange variable des trois selon les convenances personnelles.
En informatique, dans tout langage qui se respecte, on apprend à typer les variables afin d’éviter de mélanger les torchons et les serviettes ce qui, tôt ou tard, provoquera un bug du programme. Le programme France et particulièrement la procédure « égalité » ne pourront pas fonctionner tant que la variable Juif ne sera pas exclusivement considérée de type religieux et que toute autre revendication ne sera pas refusée par le compilateur, d’autant que tout dans le concept est foncièrement religieux. Le seul fait de se considérer juif (ce qui n’est pas une obligation, comme en témoigne la propre sœur de BHL), prend sa source dans les textes bibliques et même si des siècles de mariages plus ou moins consanguins ont permis de stabiliser quelques groupes avec des caractéristiques génétiques propres, ces groupes, dont une partie significative découle de convertis en provenance du Caucase comme le prouvent toutes les analyses d’ADN mitochondrial, n’ont rien à voir avec les juifs de l’antiquité et ne sont pas plus sémites qu’Omar Sy est le docteur Schnock. C’est quand même un peu fort de café qu’un état, a fortiori laïc, accepte de discriminer et de faire des distinctions entre ses citoyens en fonction de ce qui est écrit dans l’ancien testament.
Une fois le programme débuggé, on pourra commencer à raisonner sainement et traiter le problème de nombre posé par l’Islam en gardant à l’esprit que, contrairement à la spiritualité que souvent elles exploitent, les religions comme les piercings ne sont pas une chose indispensable (sauf à considérer que le hijab a des vertus préventives contre le coronavirus) et relèvent du choix individuel. Si dans un cas, celui des piercings, ça s’infecte et que dans l’autre, celui des religions, on est discriminés, il faut assumer ses choix et s’en démerder tout seuls. Il est également évident que quand une religion, parfaitement intégrée, est le fondement de notre civilisation, l’affaiblir, en prenant le risque qu’elle soit remplacée par d’autres, beaucoup plus délétères pour la cohésion nationale, est une absurdité politique. Quand d’un côté on souhaite un bon Ramadan et un joyeux Hanoukka mais qu’on oublie de souhaiter Noël, qu’on va se prosterner aux pieds de Netanyahou au mémorial de la Shoah tandis que des CRS poursuivent des Gilets Jaunes jusque dans des églises la question qui fâche n’est plus sur l’âge pivot mais de savoir s’il restera encore une France pour nous verser nos retraites.
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