Transcription de ma vidéo sur YouTube :https://youtu.be/kQrcHsl29rw
Bonjour !Si j’en juge par la mine des cons frits déconfits dès qu’on fit l’annonce des résultats des élections US, les 12 millions d’électeurs démocrates supplémentaires (par rapport à Obama ou à Clinton) qui étaient sortis des cimetières pour voter par correspondance pour un Joe Biden souffreteux et cacochyme en 2020, semblent avoir disparu aussi mystérieusement que le trou, pourtant dilaté, de la couche d’ozone, devant le raz-de-marée trumpiste doublé d’une armée d’avocats et de volontaires chargés de surveiller les centres de vote et de dépouillement, faisant que Kamala Harris, mais jaune. Au bout du compte, la proposition minimaliste d’une femme vaguement mélaninée n’aura pas suffi à convaincre les Américains qui ont bien senti le manque d’inclusivité et d’audace : il aurait fallu oser, à la place, proposer à ce poste la première femme noire trans unijambiste, body et HIV -positive, portant fièrement un hijab arc-en-ciel agrémenté d’une étoile de David en pendentif, bijou écologique fait à la main par sa grand-mère mexicaine d’origine apache mariée à un pasteur presbytérien. Là, ça aurait eu de la gueule.
En attendant que les démocrates dénichent, au sens propre et figuré, l’oiseau rare capable de représenter un peuple multiracial, multicultuel et multiculturel (ce qui à mon sens, le condamne), Trump, faute d’identité à défendre, a préféré miser sur le seul point qui le rassemble : promettre des opportunités de gagner du pognon et leur corollaire, suffisamment de sécurité pour en profiter, ce que les amateurs de version poétique appellent « le rêve américain ». Contrairement aux castors français à queue plate, lesdits Américains, même si certains sont des Mexicains, ne sont pas forcément des mecs si cons et, énervés de voir que, plutôt que de s’attaquer aux gangs d’illégaux, leurs sous sont dépensés pour tuer un écureuil apprivoisé en pénétrant à 10 fonctionnaires armés chez le maître de la diabolique créature coupable d’avoir 500 000 abonnés sur les réseaux sociaux, ont, au moins, eu assez de noisettes pour voter en fonction leur intérêt immédiat… sous réserve que Trump ne se dégonfle pas, une fois encore, comme un testicule fripé de première dame.
S’il ne gracie pas, dès le premier jour, les pigeons qui sont tombés dans le piège du Capitole et qu’il a abandonnés en rase campagne, inutile de se faire d’illusion sur le reste. Ce sera un premier test. Ceci dit, des années de procès, de coups bas et un second trou de balle au niveau de l’oreille ça peut vous changer un homme, d’autant plus s’il dispose du sénat et, probablement de la chambre, avec la possibilité de nommer encore deux juges de la Cour Suprême, soit le grand chelem absolu. Plus encore, il s’est entouré d’une dream team inédite de fortes personnalités qui ont mouillé leur chemise sans compter et se sont autoattribuées les points précis sur lesquels ils entendent faire le ménage : que ce soit Musk qui, contrairement à la femme de Rocco Sifredi, n’aime pas « les normes » et envisage, comme pour X (version non porno), de virer 80% de l’administration tout en la rendant plus efficace, Robert Kennedy junior qui veut éradiquer l’obésité, la crise des opioïdes et la vaccinolâtrie en mettant big Pharma à genoux en commençant par la FDA, l’OMS et le CDC, JD Vance qui veut traquer tous les acteurs de la censure de l’élection précédente incluant FBI, CIA, Facebook, google et consorts, Tulsi Gabbard partisane de la paix par la puissance qui veut remettre de l’ordre dans l’armée à commencer par les généraux à perruque et en jupette, sans oublier Charlie Kirk qui souhaite expulser le wokisme de l’éducation et des universités pour le remplacer par le mérite, tous le soutenant sur le point principal d’une déportation massive des illégaux, ce qui rend quand même un peu jaloux quand on n’a, en France, comme perspective, que le RN, qui joue, lui, la carte diamétralement opposée de la « dédiabolisation » et de l’ectopie testiculaire.
Pour autant, si c’est bon pour les Américains, ça ne l’est pas forcément pour nous et nous n’avons aucun intérêt à avoir une Amérique forte, voire une Amérique tout court, laquelle finira par faire sécession un jour ou l’autre, processus que Kamala aurait considérablement accéléré. Cependant, il faut savoir voir le verre à moitié plein et, dans l’immédiat, les idéologies woke et climatique vont reculer, c’est toujours bon à prendre. Par ailleurs, l’avenir de X semble assuré, faisant que, de Facebook à YouTube, les autres vont faire dans leurs Pampers, lâchant, bon gré, mal gré, un peu la bride aux paroles dissidentes, dans la limite, probablement, faut pas pousser non plus, d’une démocratie non participative (pour ceux qui voient de quoi je parle).
Mais Trump va continuer à ponctionner l’UE et même (si on l’écoute bien) amplifier l’aspiration d’une façon que seul un 68 + pas grand-chose entre Attal et Séjourné est en mesure d’égaler, nous obligeant à payer l’addition une fois qu’il aura intimé à Zelensky de manger son chapeau, certes rond, mais, faute de bords, pas particulièrement breton. À l’inverse, être riche ne signifiant pas avoir des liquidités et encore moins vouloir les lâcher, compte tenu des 100 millions donnés à sa campagne par la veuve Adelson, partisane, comme feu son époux, de l’éradication de la Palestine, sauf à ce que Musk lui ait donné assez pour qu’il puisse se permettre de l’envoyer bouler, j’attends de voir ce qu’il va faire dans le conflit au Moyen-Orient.
Un conflit qui s’exporte aux Pays-Bas où des supporters israéliens, aspirants macchabées, du Maccabi Tel-Aviv, après s’être bruyamment manifestés durant la minute de silence pour les victimes des inondations en Espagne (pays qui a reconnu la Palestine) et avoir arraché des signes propalestiniens en ville, pour avoir, telles des cigales chères à Lafontaine, entonné des chansons pas vraiment gentilles envers les autres sémites, se trouvèrent fort dépourvus lorsque l’Aziz fut venu… avec sa bande de copains, au point que Netanyahou a dû dépêcher deux avions pour les rapatrier d’urgence. Espérons que lors du prochain match de leur équipe, cette semaine, au Stade de France (connu pour ses supporters anglais), à défaut de pouvoir, techniquement, leur secouer les pré-puces, certains ne se rabattent pas sur les puces tout court. Heureusement, pas rancunier après l’arrestation à Jérusalem (ouvrant une boîte éponyme dangereuse) de deux « pandores » avec statut diplomatique par la police israélienne dans l'Église même du Pater Noster qui est un domaine français, notre ministre de l’intérieur … du trou de balle… de football a néanmoins promis d’assurer leur sécurité.
À son actif, on ne peut nier sa focalisation sur les stades dans lesquels il condamne, avec la solennité qui s’impose, tant les propos homophobes que les banderoles et autres tifos « Free Palestine » ne lui laissant, hélas, que peu de temps et d’énergie (autre que verbale) pour traquer le type d’individu qui tabasse et viole en plein jour (digitalement, technologie oblige) sur un parking de supermarché, une femme poussant son bébé dans une poussette, même si, en toute impartialité, le non-viol magnanime dudit bébé mérite d’être souligné et pourra, à juste titre, lui valoir, selon le dicton japonais : « o tempura, o Maures », la clémence des juges et un stage de poney.
Tandis que l’on apprend que, dans notre beau pays, 66 000 entreprises ont fait faillite au cours des trois premiers trimestres, avec, notamment, une augmentation de 20% constatée au mois de septembre et qu’Auchan et Michelin font la course aux plans sociaux et aux fermetures de sites, il ne reste guère du projet initial de budget de Barnier que la hausse de TVA sur les chaudières à gaz antisémites, tout le reste ayant été remplacé par les délires taxatoires des uns et des autres pour obtenir un agglomérat, aussi affriolant qu’Élisabeth Borne en bikini lequel ne recueillera pas suffisamment de votes faisant que c’est ledit projet initial, concocté par l’UE, qui ira au Sénat avant d’être renvoyé à l’assemblée où il sera vraisemblablement imposé par 49-3, vu « l’urgence » provoquée par des semaines de cirque blablatoire pour rien.
Mission accomplie, donc, pour Macron, toujours-là grâce au RN et LFI, et occupé à éclairer les foules avec une leçon de choses sur les carnivores, les herbivores et les omnivores à laquelle personne n’a rien compris alors même qu’il n’a pas évoqué le cas d’école d’un lapin s’identifiant à une endive qu’il serait discriminatoire pour un végan de ne pas consommer. Soyez rassurés d'apprendre que rien de tout cela n’est de la faute de Bruno Le Maire, qui, né avant la honte, lors de son audition par le Sénat, a accusé l’actuel gouvernement d’être responsable du déficit qu’il a laissé avant de partir.
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