Transcription de ma vidéo sur YouTube : https://youtu.be/v1Cl5amzSFU
Paroles :
Oyez, oyez manants le cauchemar très long
D’un pays disparu, n’ayant plus de frontières
Et qui avait pour roi un traître et un félon
Dont la femme à pénis était une sorcière.
Le peuple le huait, mais il n’en avait cure
Les gens qui ne sont rien n’ayant point sa stature.
Quelques années de règne suffirent au faquin
Pour vider les finances jusqu’au moindre sequin
Et vendre à la découpe les fleurons d’industrie
Saccager l’hospital, faire exploser les prix.
De toutes les nations il était la risée
Sur tous les continents il était méprisé.
Sa parole était comme un étron sur la Seine
Logorrhée sans valeur que le courant entraîne.
Des pays plus puissants, il était le larbin
Laissant ses paysans crever à leur turbin.
Il tabassait les gueux quand ils criaient justice
N’osant s’aventurer hors ses murs sans milice
Mais laissait pénétrer toute la lie du monde
Pour démoraliser ce vil peuple qui gronde.
Il était entouré de médiocres flatteurs
De vils individus corrompus et menteurs
Des prévôts refusant qu’il fût destitué
Des sénateurs bien gras et autres députés.
Des syndicats aussi refusant la violence
Et faisant défiler les moutons en cadence
Du point A au point B, dûment autorisé,
Puis coucouche-panier, le tout télévisé.
En dix-sept cents et quelques, sa caboche eût roulé
Sous les vivats des gens, prompts à se défouler
Pour n’être point encore des castors pavloviens
Prêts à faire barrage, dressés comme un bon chien.
Barrage à quoi au juste ? le castor ne sait point
Mais les médias disaient qu’un tel n’était pas bien.
Nonobstant, le despote, de loin déjà le pire
Qui leur puisse arriver, s’accrochait tout sourire,
Avec obstination, à quelque poil de fion,
Avec toute la force, qu’on connaît aux morpions.
La légende raconte, mais las, la faut-il croire
Face au péril commun du pantin dérisoire
Mais ô combien toxique qui le voulait tuer
Qu’exceptionnellement tout le peuple en nuée
Des cocos aux fachos, comme aux temps héroïques
Oubliant ses querelles marcha sur le palais
Chacun tenant en main une fourche, une pique
Et que le roi montrant vraiment ce qu’il valait
Dans son hélicoptère pas très écologique
Disparut à jamais de façon pathétique.
Génial, j'ai beaucoup aimé
RépondreSupprimerBRAVO !!!
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