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dimanche 23 novembre 2025

Fuentes, Epstein… pendant qu’en France on taxe les WC virtuels, ça bouge aux USA (23/11/2025)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube : https://youtu.be/qsZINRn3d5o

Bonjour !

Certains jours j’ai autant envie de commenter l’actualité que de souscrire à un OnlyFans de Brigitte Macron, écœuré que je suis par notre amorphie collective de poupée gonflable comme celles plébiscitées par les « pro-Shein » que tout bon catholique est supposé aimer comme soi-même. J’ai quand même la vague impression que, quand on sent une chose oblongue nous titiller la glotte de l’intérieur, c’est peut-être que l’enculade est allée trop loin (sauf à envisager un cosplay d’Alien, auquel cas il en manque, effectivement, encore un peu). Peut-être qu’on aurait déjà dû sortir la guillotine quand le génie taxeur français a offert à l’humanité le concept de TVA (succès planétaire) puis l’idée encore plus géniale de taxer les taxes avec, entre autres, la CSG. On n’en serait peut-être pas aujourd’hui, avec un sens de l’inventivité qui force quand même un peu l’admiration, à rajouter des m² virtuels pour calculer l’impôt foncier, une chambre de bonne LGBT pouvant désormais s’identifier à un duplex genderfluide. 
 
Qu’on se rassure, cela ne concerne que les équipements de confort et donc seulement les nantis qui disposent de l’eau courante ce qui leur ajoute 4 m², de l’électricité (2 m²), d’une baignoire (5 m²), d’un lavabo (3 m² - les bidets, pour quelque obscure raison, ayant été omis) ainsi que 3 m² pour tous ceux qui ne se contentent pas de toilettes sèches au fond du jardin, comme il sied à tout individu écoresponsable. Pour les réchauffeurs climatiques qui disposent d’un chauffage ou d’un climatiseur, ce sera 2 m²… par pièce équipée. Pendant ce temps nos députés et sénateurs, infoutus de voter un budget en équilibre ou de diminuer les frais de dysfonctionnement d’un état obèse, tous partis confondus (en un ou deux mots, au choix) se votent tranquillement la quasi-légalisation de la prise illégale d’intérêts : pourquoi se gêner ?

Entre un Souchon au H facultatif, qui dit que « les Français ne sont pas assez cons pour voter RN en 2017 », sachant que s’il avait dit le contraire ça n’aurait pas été mieux et Macron qui, en revanche, les croit, lui, assez cons pour demander à ChatGPT de leur choisir le bon candidat, il est clair qu’il y a consensus parmi nos élites : le Français est un « con sommable » de payer et de fermer sa gueule, pendant qu’on le distrait avec des polémiques à la mords-moi le nœud, action compliquée, il est vrai, pour les sans-dents. Tellement consommable que le Général Mandon parle de se préparer à accepter de « perdre nos enfants », façon petit Poucet, sous les chars russes, probablement pour empêcher Poutine d’arriver jusqu’à Montcuq via Villefranche-de-Rouergue ce qui serait catastrophique. Des propos soutenus par Monsieur Léa Salamé (Glucksmann de son nom de damoiseau), écœuré par la lâcheté des Français et particulièrement belliqueux, lui, mais pas au point de se porter volontaire pour aller en première ligne.

J’ai aussi entendu Pascal Praud… Israël s’énerver contre Leroy Merlin, pour avoir poussé le goût du bricolage jusqu’à céder aux injonctions des « marteaux » complètement à « l’Hamas » de sleeping Giants et de LFI en retirant ses publicités sur le YouTube du magazine « Frontières ».
Un magazine qualifié abusivement « d’extrême droite » alors qu’il se contente de taper principalement sur l’immigration musulmane en tentant de nous la faire assimiler au Hamas pour justifier la transformation de Gaza en boulodrome et nous faire oublier qui est derrière ladite immigration qui n’est pas que musulmane (Soral, sors de ce corps !). 
 
Comme tout ça est maquillé en journal « de droite » de la même façon que LFI est maquillée en parti « de gauche », faute d’explication de texte, l’enseigne s’est pris un shitstorm de diplodocus diarrhéique un jour d’ouragan sur les réseaux sociaux et une campagne de Boycott, parfaitement justifiée, non pas tant pour sa prise de position qui, déjà, n’a pas sa place dans une enseigne de bricolage, que pour avoir cédé aux injonctions de fanatiques minoritaires qui essaient depuis trop longtemps de faire taire et de détruire économiquement tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Dommage que Praud et consorts aient eu piscine quand la même chose, en pire, est arrivée au journal Rivarol qui, c’est vrai, aime son prochain plutôt « al dente » quand il en manque un bout et qu’il devient arrogant, mais la liberté d’expression ne saurait être à la carte.

C’est, comme toujours, avec un petit décalage, un copié-collé de ce qui s’est passé aux USA avec, depuis Budweiser et autres, la prise de conscience de ceux qui vivent dans la réalité, du fait qu’ils étaient majoritaires et avaient le pouvoir économique de renverser la dictature culturelle, dans un premier temps, d’une minorité qui vit, elle, dans l’idéologie conceptuelle des licornes arc-en-ciel et des plugs anaux écoresponsables. Ensuite, chose impensable en France où seul le lobby breton pose problème, depuis l’affaire Epstein et la Palestine, la vindicte populaire US a, dans son collimateur, les élites d’une autre minorité, elle ethnoreligieuse. C’est une véritable croisade qui est menée par le tout jeune Nick Fuentes lequel a réussi à s’évader de son enclos médiatique et renverse tout sur son passage comme une Mathilde Panot dans un magasin de porcelaine. 
 
Il est même rejoint sur cette ligne par les plus gros influenceurs politiques des USA comme Tucker Carlson et Candace Owens appuyés (alliance à la Spartacus inédite et impossible en France où tout est bien cadenassé par des bureaux politiques complices qui vivent de la fracture droite-gauche) par des voix de gauche plutôt radicales comme Anna Casparian. Tout ce beau monde affirme que l’équivalent US, mais puissance 10… négociable, de notre CRIF bien aimé (lequel n’a, pour seule finalité, que la prospérité de la France) à savoir l’AIPAC, contrôlerait et financerait la quasi-totalité des membres du congrès afin que des sommes substantielles soient versées, sans contrepartie, à Israël, en sus des armes et d’un soutien politique et militaire. Pendant ce temps, les citoyens américains, eux, tentent de joindre les deux bouts de plus en plus difficilement et se retrouvent complices, malgré eux, d’un massacre qu’ils désapprouvent majoritairement. Ça me rappelle vaguement un truc, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.

Toujours est-il que la pression populaire est telle que la Chambre et le Sénat ont dû voter à la quasi-unanimité la publication des dossiers Epstein, lequel menait une opération de chantage organisé supposément pour le compte d’Israël (et peut-être aussi un peu pour la CIA). Un vote qui a contraint Trump à s’exécuter après avoir perdu une partie de sa crédibilité et de sa base en traînant les pieds pendant des mois sur cette affaire en dépit de ses promesses de campagne. Des dossiers dont les premières fuites, façon Panama « pampers », font apparaître, entre autres, qu’il aurait, lors d’une soirée de débauche, pratiqué une fellation sur un certain BaBa (et non BiBi, contre toute attente) ce qui s’avère être un des surnoms de Bill Clinton lequel, interrogé, n’a pas démenti se contentant de plagier le sourire de la Joconde. De quoi amuser la populace un petit moment.

Tout cela reste quand même gentillet, une opposition d’essence chrétienne, a fortiori presbytérienne ou catholique post-Vatican 2 ne pouvant pas dépasser un certain niveau de critique de la maison mère, sans remettre en cause ses propres fondamentaux. Même constat pour le révisionnisme (dont l’IA GROK est venue renforcer les rangs cette semaine en déterrant des études officielles qui contredisent le narratif). Pour aussi choquant que puisse paraître le fait de mégoter sur le nombre de victimes, l’intention ou encore le modus operandi, faute d’aller jusqu’à justifier le massacre, ce qu’aucun bon chrétien ne saurait valider, ledit révisionnisme ne fait qu’écorner, quand il ne la renforce pas, la gangue de culpabilité collective dans laquelle nous sommes englués, atteignant à peine le stade 1 de l’antisémitisme que je qualifierais de « larvaire ». Stade dépeint abusivement comme la position la plus extrême plaçant le curseur repoussoir de la fenêtre d’Overton à une position qui ne remet pas en cause l’édifice, contrairement à ce qui pourrait le remplacer. C’est probablement la raison pour laquelle lesdits révisionnistes, s’ils sont certes persécutés pour l’exemple, ne passent pas mystérieusement l’arme à gauche par une après-midi particulièrement Mossad.

Avec ce qui s’est passé en Palestine et l’arrogance vraiment pas maline de certains, tout ça a volé en éclats et, aux USA tout au moins, on est passé au stade 2 qui jongle avec la limite conceptuelle du très catholique revendiqué Nick Fuentes : « l’indifférence négative ». Si je caricature, on peut résumer sa position par : « finalement, même si Hitler a tué quelques gazillions de Netanyahou potentiels et retardé le dépôt du brevet du stylo-bille, ce qui va à l’encontre de nos valeurs chrétiennes, on s’en fout quand même un peu d’autant qu’on n’y est pour rien. Cela ne donne donc pas un blanc-seing au peuple élu (par personne que je connais, en tout cas) pour faire ce qu’il veut chez nous, d’autant qu’il a un « chez lui » ailleurs !  America first ! ». 
 
Le rôle de Fuentes, qu’il en soit conscient ou non, est de s’en tenir là et d’empêcher, avec le bouclier de ses valeurs catholiques et universalistes, le second barrage de céder et de se voir dépassé par une proposition encore plus radicale qu’on pourrait qualifier de « stade 3 ». C’est la raison pour laquelle on l’a laissé percer, à contrecœur, car il est important, en « démocratie », pour tout pouvoir, de contrôler les propositions extrêmes de façon, encore une fois, à bien maintenir la fenêtre d’Overton dans une latitude acceptable. Un peu comme quand, après avoir décalé le RN vers le rond central dilaté apprécié par nombre de ses cadres, on a verrouillé les positions « d’extrême droite » avec Knafo et Zemmour pour éviter tout dérapage antisémite ou position anti-israélienne susceptible de provoquer un consensus « droite-gauche » qui ferait exploser un système  entièrement fondé sur cette opposition factice. 
 
Le problème, avec Fuentes, est que le gars est tellement bon communicant qu’il attire en masse au lieu de jouer les épouvantails et que cette masse, par sa force d’inertie, est déjà en train de le dépasser. Quand on lit les commentaires d’une discussion sur Hitler entre Tucker Carlson et Alex Jones, ce qui déjà, en soi, aurait été inimaginable il y a 6 mois, si les deux marchent encore sur des œufs avec des chaussettes rembourrées, les auditeurs, eux, commencent à sérieusement réhabiliter le peintre autrichien. 
 
Un peintre qui, selon une étude scientifique forcément impartiale et au conditionnel de son ADN, parue cette semaine, aurait eu un seul testicule et un micropénis, comme quoi le nazisme c’est dangereux, qu’on se le dise une fois pour toutes. 
 
Non seulement ça, mais on est clairement passé, dans une décomplexion totale, dans la majorité desdits commentaires, de « 6 millions quelle horreur ! » à « bof ! » puis à « c’est tout ? » ce que j’appelle le « stade 3 ». La réponse épidermique quasi pavlovienne au génocide, inculquée de force aux populations semble désormais se retourner contre les victimes dès lors qu’elles sont perçues comme devenues à leur tour bourreaux. Je vois mal, à ce stade, comment le dentifrice va pouvoir re rentrer dans le tube, la fenêtre d’Overton précédemment évoquée se déplaçant désormais plus vite que Gérard Larcher vers la cantine.

À cela s’ajoute le fait que, la nature ayant horreur du vide, poussée dans le but de détruire le nationalisme originellement organisé autour de la race, chose qui a, certes, une fâcheuse tendance à conduire à l’exclusion des minorités inassimilables, l’immigration de masse l’a simplement fait muter en le recentrant sur le seul point commun possible qui reste dans un pays mélangé : la détestation d’un ennemi désigné accusé de tous les maux. En raison du comportement de Netanyahou, en dépit des efforts des élites et de l’accord Macron-Zelensky pour la fourniture (on suppose en leasing) de 100 rafales, cet ennemi dérivatif ne sera ni les Russes, ni les Chinois. Une situation, à terme, beaucoup plus dangereuse, donc, pour ceux qui ont scié la branche sur laquelle ils étaient pourtant confortablement assis, d’autant que si elle perd le soutien américain l’existence même d’Israël pourrait être compromise, les privant d’une solution de repli.

Deuxième erreur majeure : la censure à outrance laquelle, de même que Hitler est arrivé au pouvoir après un passage en prison et que Nick Fuentes a subi les pires brimades, si elle fonctionne dans un premier temps, finit toujours, comme un boomerang, par revenir à la figure de celui qui la lance, avec une force décuplée.


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