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lundi 17 juillet 2023

Darmanin est content, Rousseau à chaud aux fesses, Sound of Freedom et autres joyeusetés (17/07/2023)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/HdZFj_vlVh4

Bonjour! 

Macron, qui connaît bien le sujet, a envoyé à l’Ukraine des missiles que je nommerai « moumoute », « scalp » fleurant un peu trop l’appropriation culturelle. Il est vrai qu’il lui faut absolument sa troisième guéguerre mondiale pour pouvoir se la jouer « petite paire » du peuple, faute de quoi, compte tenu de son bilan dans tous les domaines qui fait qu’il ne peut aborder aucun sujet d’actualité sans se tirer un obus dans le pied en passant par le rectum, en dehors de nécrologies tel son hommage à Jane Birkin aussi plat que feu sa récipiendaire, il serait condamné à fermer définitivement son sphincter à parole comme ce fut le cas ce 14 juillet où nous avons été privés, allez savoir pourquoi, de tout bilan, même carbone, sur les 100 jours d’apaisement promis. 

Après un 8 mai plébiscité par les corbeaux et une commémoration de la prise d’une pastille de plus en plus difficile à avaler, ponctuée de « bouh ! » et de « Macron démission » enthousiastes émanant d’ingrats pas satisfaits à l’idée de recevoir une aide de 6 à 25 euros s’ils reprisent leurs chaussettes ; après, en outre, des annulations de festivités et de spectacles pyrotechniques un peu partout en France, la providence à eu la mansuétude de nous dépêcher Gérald Darmanin pour nous faire voir le bon côté des choses afin que , comme lui, nous puissions nous réjouir que, sans lien avec les 130 000 policiers et gendarmes mobilisés (plus un péquin pour compter les 2 313 mortiers saisis et ceux tirés) ainsi que l’interdiction de commercialisation desdits feux d’artifice, Kevin et Mathéo n’auraient brûlé que 218 véhicules et une école tout en ne blessant que 3 policiers soit, même si le bilan était encore provisoire, moins que l’an dernier. 

Ne laissons donc pas notre plaisir être gâché par cette dernière étude d’extrême droite d'Eurostat, l'organisme officiel de l'Union européenne, selon lequel, même en trichant sur les chiffres des homicides de la même façon que pour le chômage, en ne comptant que les morts immédiates et avec intention, la France est quand même devenue, cocorico, le pays le plus dangereux d’Europe. Bien sûr, c’était avant que la RATP n’inaugure ses trous à RATP sans le P, qualifiés de « Safe Space », où les femmes pourront jouer à chat perché en attendant que leur violeur putatif que, pour éviter tout amalgame répugnant, je nommerai Jean-Édouard, forcément respectueux d’une pancarte, attende gentiment la fin de son érection pour pouvoir repartir la queue entre les jambes. Peut-être même que, dépité, il achètera une perruque, changera de pays et deviendra Miss Hollande, endroit où des femmes « habitent » qui deviennent des Miss. 

Mais peu importe, car, sauf en Australie où les gens se les gèlent et en Afrique du Sud où il neige, nous allons tous mourir. C’est Sandrine Rousseau, laquelle a effectivement chaud aux fesses pour être, incidemment, poursuivie par la Brigade de répression de la délinquance pour inscription indue sur une liste électorale par déclaration frauduleuse ou faux certificat, qui l’annonce sur Twitter. Selon son thermomètre déconstruit, il fait rien moins que 60° en Espagne. C’est plus que le pastis, mais moins que l’absinthe bio dont visiblement elle abuse. 

Pour autant, c’est peut-être une piste pour expliquer l’évaporation du petit Émile que, faute de refus d’obtempérer, on ne saurait qualifier de petit ange sans faire de l’appropriation culturelle et qui a fait la une de Charlie Hebdo. Convaincu qu’on peut rire de tout y compris de ce qui nous choque, choc utilisé, sinon, pour faire entrer dans le fruit le vers de la censure, je ne critique pas leur dessin sur le principe, mais sur le fait qu’il n’est pas drôle ni « singulier » en ce qu’il tape gratuitement sur « l’Émile » plutôt que dans « le mille ». S’ils étaient vraiment subversifs, dans leur style d’humour, ils auraient pu écrire : « soupçonné d’avoir brûlé sa crèche pendant les émeutes, le petit Émile est introuvable ». Ou, fidèle à leur tradition : « Prophète nationale, sans feu d’artifice », illustré d’un dessin de Mahomet avec une fusée dans un endroit laissé à leur convenance : chiche ! 

Comme tous les parents, j’ai connu cet instant d’angoisse durant lequel, pour avoir détourné le regard pendant deux putains de secondes, distrait par quelque bikini rouge bonnet D avec un liseré bleu sur les côtés et une couture un peu lâche sur la gauche que j’ai à peine regardé (raison pour laquelle il est dangereux de confier de jeunes enfants à des hommes) on réalise que sa progéniture n’est plus à l’endroit où elle est supposée être, ni même dans son champ de vision, parce qu’un papillon est passé dans le sien, ce qui a eu un effet du même nom. Je ne peux donc que, rétroactivement, compatir à la douleur de la famille même s’il m’est impossible d’imaginer l’impact de ce type d’angoisse non pas durant quelques secondes, ou minutes, mais sur des journées entières. 

De toutes les hypothèses évoquées, lesquelles incluent une attaque de rapace ou de loup, celle qui est à la fois la plus horrible, mais, probablement, une des rares qui pourrait faire qu’il soit encore en vie est l’enlèvement par un animal humain, peut-être quelqu’un qui s’identifie à un rapace sans arriver pour autant à voler en dépit d’une plume judicieusement placée pour l’aérodynamisme, même en remuant les bras très très vite. Une réalité trop inconfortable pour la regarder en face, bien que le film « Sound of Freedom », en mettant en lumière une partie d’un iceberg peu sensible au réchauffement climatique, commence à affoler certaines élites devant son succès considérable. Rien que pour cela, ce film mérite d’être plébiscité, tout en gardant à l’esprit que le registre émotionnel débouche rarement sur des choses intelligentes et encore moins efficaces, la loi du marché faisant que d’autres enfants qui, sans ça ne l’auraient pas été, seront simplement kidnappés en remplacement de ceux libérés. 

De même que l’action de l’Abbé Pierre n’a pas diminué d’un iota la pauvreté dans le Monde, écumer l’océan avec une cuillère est non seulement inefficace, mais le sentimentalisme indifférencié qui sous-tend ce réflexe délétère explique exactement pourquoi nous en sommes où nous en sommes, notamment en regard de l’immigration. Au bout du compte, pour avoir écouté son interview par Candice Owen, le résultat net est que l’agent fédéral sur lequel est basé cette histoire vraie, a fini par adopter deux des enfants sauvés, ce qui fait objectivement 2 allogènes de plus sur le sol américain lesquels, n’en doutons pas, avec le traumatisme subi, deviendront des citoyens équilibrés. 

Le fait qu’il a d’abord été payé pour ce travail par le gouvernement US, lequel, par la suite, ne lui a pas mis de bâtons dans les roues, permet de mesurer le danger qu’il représente pour le système. La vraie chose à faire, tout comme il faudrait s’occuper de nos SDF avant d’accueillir des migrants, serait de traquer ici les réseaux pédophiles occidentaux, j’ai bien dit « réseaux », mais le risque est grand de plutôt finir en prison ou en compost écologique que sur les écrans de cinéma. 

Je vais me répéter, mais peu importe sous quel angle on regarde la chose, la seule façon de s’assurer loyauté et entraide au sein d’une élite corrompue est de jouer à « je te tiens, tu me tiens par la barbichette », voire par ailleurs si affinités. Cela n’élimine pas pour autant le risque d’être trahi par quelque vieillard désireux de se racheter une conscience avant de bouffer des pissenlits bios par la racine. Compte tenu de la chute globale de la moralité, on peut pardonner à un escroc ou un voleur repenti, on peut même pardonner à un assassin repenti voire à un ministre repenti. Dès lors, corrigez-moi si je me trompe, mais, tant que cela n’a pas été normalisé dans la continuation de la logique actuelle, la seule chose qui puisse encore garantir le silence éternel des perpétrateurs jusqu’à la tombe, c’est le viol d’enfant (avec sacrifice rituel en option, histoire de vraiment bétonner le truc) ; et je ne connais pas d’exemple, dans l’histoire de l’humanité, de chose dégueulasse humainement faisable qui n’a pas été faite. 

Cerise non genrée sur le gâteau, par ce rite initiatique on se « libère » de son humanité et, une fois franchi le point de non-retour, ces individus qui sont avant tout des jouisseurs, peuvent désormais jouir de tout sans entraves puisqu’ils ne culpabilisent plus de rien. Pour cela, il faut beaucoup d’argent et beaucoup de pouvoir sans qu’on sache vraiment si la quête du pouvoir est la véritable finalité ou simplement une nécessité pour assouvir ses perversions. Dans tous les cas, si ces réseaux existent (et avec des milliards de chiffre d’affaires autour de la petite enfance, au risque d’être taxé de « complotiste », il serait naïf de penser le contraire) ils sont forcément concentrés là où est ledit pouvoir, parmi ceux qui dirigent, financent, constatent, enquêtent, jugent et ceux supposés informer et qui vont plutôt étouffer la chose. 

Il y a longtemps que j’ai compris que, hélas, les peuples ne se révolteront pas par la raison, alors autant canaliser l’émotion vers les bonnes cibles, d’autant que j’aime à croire que, dans cette hypothèse, peu nombreux seraient les CRS disposés à protéger des gens qui découpent des bébés vivants au couteau électrique (modernité oblige… en attendant l’IA) comme en témoignait déjà, dans un reportage d’Elise Lucet, sur France 3, il y a une vingtaine d’années, une petite fille, à l’imagination sans doute aussi féconde que les enfants d’Outreau, confondus par le brillant ministre-justicier Dupont-Moretti. 

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