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dimanche 26 février 2023

ATTENTION : Ils vont faire aux IA ce qu’ils font à nos gosses (27/02/2023)

   Transcription de ma vidéo sur YouTube:https://youtu.be/HO5w9ah5JIk

Bonjour ! 

Pas plus tard qu’hier, au point de rencontre entre un rat et un 44 tonnes à semi-remorque, rencontre qui s’est mal terminée pour le rat, j’ai assisté, par le plus grand des hasards, à un accouplement de mouches coprophages hétérosexuelles (pour autant que ma vue déclinante me permettait d’en juger) et librement consenti, en dehors de quelques Bzzz suspects, même si le mâle avait un petit côté Harvey Weinstein mal rasé, lequel vient d’écoper de 16 ans de prison supplémentaires. Rétrospectivement, au vu de l’actualité, je réalise que c’était ma bouffée d’air frais de la semaine. 

D’abord, un élève (forcément non macroniste) tue sa prof au lieu de l’épouser. Dès lors, comme il est mineur, de surcroît épargné par l’épidémie d’alopécie précoce qui frappe ses congénères non accompagnés, niveau risque de sanctions, il se situe quelque part entre Bénalla et Gérald Darmanin un vendredi 13 d’une année bissextile. À la limite, afin que l’enseignante d’espagnol ne soit pas morte pour rien, on pourra toujours lui faire copier 100 fois « ¡ no mates a tu profesora de castellano ! » (Ne tue pas ta prof d’espagnol !). 

Pour Pap Pap Ndiaye la chose était aussi imprévisible qu’une panne de vibromasseur dans une orgie romaine, l’adolescent étant visiblement déséquilibré. Ce n’est pas faute, pourtant, d’avoir été éduqué dans les valeurs de la république. On lui a expliqué qu’un père n’est plus un père, mais au mieux un parent 1 (si le parent 2 ne lui conteste pas la place), des iels à testicules et en minijupe se sont donnés la peine de venir exprès lui faire la lecture dès la maternelle pour lui ouvrir les yeux sur le fait qu’il n’était pas un garçon, mais une infinité de possibilités transcendantales aérobiques, des enseignants de plus en plus orthographobes l’ont initié aux subtilités du français inclusif, on l’a aidé à conceptualiser le fait que les gens différents sont égaux, mais que certains sont quand même privilégiés par la couleur de leur peau bien que les races n’existent pas et on l’a grondé s’il enlevait son masque parce qu’il pouvait tuer ses grands-parents. En Prime, on a soigneusement évité de lui donner des racines rabougries en lui apprenant « nos ancêtres les Gaulois » préférant ouvrir ses horizons avec l’histoire de l’Afrique, on ne l’a pas gavé de maths binaires et patriarcales, d’un vocabulaire de plus de 300 mots, superfétatoire, genré et discriminatoire vis-à-vis des plus défavorisés, on lui a projeté 48 documentaires sur la Shoah et on l’a laissé maître de construire sa propre logique. Comment, après tout cela, des enfants pourraient-ils encore être déséquilibrés ? 

En outre, quand ils rentrent à la maison, dans une famille souvent débarrassée du patriarcat toxique et qui leur sert une nourriture haut de gamme de plus en plus à base de grillons en poudre, plutôt que risquer des allergies au pollen en allant brûler dehors des calories qui pourraient tuer la planète, ils ont la chance de pouvoir enrichir leur imaginaire avec des jeux vidéo et des séries Netflix qui, entre deux séquences d’hommes qui s’embrassent, leur montrent des réalités virtuelles où les gens peuvent voler et où les morts ressuscitent. Ils ont aussi tout loisir de regarder sur TikTok des filles polyglottes remuer leurs fesses dans toutes les langues, activité culturelle qui les occupe jusque tard dans la nuit, la déprivation d’un sommeil amplement surcoté perturbant juste assez la croissance de leur cerveau pour ne pas en faire de futurs complotistes. 

Des non complotistes qui regardent, comme une vache les trains, des flots d’ingénieurs en ingénierie et de traducteurs sous OQTF démontrer quotidiennement leur amour du prochain et leur soutien sans faille à l’industrie de la coutellerie avec, parfois, personne n’est parfait, quelques maladresses décapitatoires ou façon fricassée, telle cette femme retrouvée en petit morceaux sur les Buttes-Chaumont, mais dans un sac de déchets verts, preuve que le travail de sensibilisation des écologistes paye. Des maladresses qui valent parfois à leurs auteurs des réprimandes (heureusement moins lourdes que celles réservées aux immondes chambragazo-sceptiques) voire, dans les cas extrêmes, un sourcil levé, notre jeunesse prenant alors toute la mesure de la force implacable du bras de la justice. 

Il n’en faut pas plus pour que quelques esprits rétrogrades s’empressent d’affirmer que quand virtuel et réalité se confondent, que les choses n’ont plus de conséquences tangibles et qu’on est privé du socle de certitudes nécessaire à se construire, ne pas tuer un professeur n’est simplement plus une évidence, et qu’il va bientôt falloir systématiquement réexpliquer à la génération de psychopathes à la fois déconnectés et trop connectés que nous sommes en train de fabriquer, toutes ces choses qui jadis allaient de soi et qui, aujourd’hui, tel ce que boivent les députés à la buvette de l’assemblée, ne coulent plus forcément de source. 

Pour rester dans le thème, Pierre Palmade (pédo)file un mauvais coton si l’on se fie aux derniers rebondissements de l’affaire, énième histoire sordide du genre dont on nous abreuve jusqu’à en avoir, nous aussi, plein le cul à défaut d’en avoir plein le nez. Un esprit tordu pourrait s’imaginer qu’en sacrifiant régulièrement des petits poissons, les mêmes qui poussent la promotion LGBT dans les écoles en espérant l’instrumentaliser pour normaliser ce qu’on nous vend déjà comme « une forme d’amour mal comprise », cherchent à provoquer un effet « bof ! » (un peu comme pour les 120 attaques au couteau quotidiennes - et autres enrichissements multiples - que connaît notre pays dans l’indifférence générale) de sorte qu’on ne réagisse plus qu’en cas de surenchère, façon découpage en morceaux, vivants et en direct, par des extra-terrestres hermaphrodites en string, un soir de pleine lune, de siamois monocéphales avec un faux air d'Adrien Quatennens. 

Par ailleurs, à l’instar des deux hommes « Lego® » présents dans la voiture, il est fort probable que, dans les vidéos incriminantes, il s’agisse d’enfants issus de la diversité, sachant que si tous ceux qui sont favorables à l’immigration ne sont évidemment pas des pédophiles, tous les pédophiles sont favorables à l’immigration puisque, pour eux, c’est open-bar, ce qui peut expliquer pourquoi ladite immigration n’est jamais remise en question par nos élites. L’algorithme YouTube, pourvu au mieux de bytes informatiques, étant intrinsèquement incapable de ce genre d’acte immonde, j’espère qu’il sera compréhensif et me laissera poursuivre et expliquer que, vue sous la perspective de la logique pure, la pédophilie est consubstantielle de toutes les idéologies qui placent l’homme au centre de l’univers ; ne serait-ce que par ce que leur but ne peut être atteint qu’en détruisant tout ce qui est sacré (sans forcément que la chose revête une connotation religieuse) et quoi de plus sacré qu’un enfant ? 

Cet homme nouveau, candidat de choix au transhumanisme doit, bien sûr, aussi tuer le sacré en lui, résultat qui ne peut être obtenu que par le choc psychologique violent d’un acte abject et irréversible supposé « délivrer » l’impétrant de la partie intangible de son humanité (que certains appelleront « âme ») et ce d’autant mieux que la chose sera faite par pure perversion, parfois en se forçant, telle une mutilation volontaire. Je fantasme peut-être, mais doté, hélas, d’un esprit cartésien, je ne peux que constater la banalisation et la relative impunité des leviers de chantage classiques tels les scandales financiers et autres affaires de fesses hétéro ou non, jusqu’aux meurtres en série qui aujourd’hui, à l’instar de Charles Sobhraj, vous valent d’être invité chez Léa Salamé quand vous sortez un livre. 

En dehors de la menace physique, laquelle n’arrêtera pas forcément un individu en quête de rédemption (toujours susceptible de braver le risque de se retrouver suicidé de deux balles dans la tête, les mains attachées dans le dos avec un bloc de béton aux pieds et une photo de Sandrine Rousseau sadiquement scotchée à l’intérieur de ses lunettes), quel autre rite de passage, éventuellement conclu par un sacrifice au découpe-poulet électrique, histoire de bien sceller le pacte, rendrait toute forme de rédemption impossible et garantirait à la fois un lynchage populaire (en cas de fuite) et le respect absolu de la loi du silence, sur la base du « si je tombe, tu tombes », expliquant à quel point un certain nombre de pourris se serrent les coudes par-delà des clivages politiques et pourquoi certaines affaires se dissipent à la vitesse du déodorant d’aisselles de Dupont-Moretti un jour de grève des dealers ? Sans compter la facilité avec laquelle certains, qui ont pourtant forcément, eux aussi, des dossiers sur leurs petits copains, se couchent, incompréhensiblement sans résister, après s’être fait tailler un ou plusieurs « costards » sur la base de dénonciations, triviales en regard des standards déplorables actuels. 

Si vous avez mieux comme théorie, je suis tout ouïe et, franchement, je dormirais mieux la nuit. D’autant que, cerise flétrie sur le gâteux, la chose est tellement inconcevable pour les gens normaux que nous sommes, que même en face d’évidences aussi criantes que le chat de Marine Le Pen si elle lui marche sur la queue, nombreux sont ceux qui préféreront hurler au complotisme que d’ouvrir les yeux sur la réalité et l’état de putréfaction avancé d’une frange (voire d’une fange) de notre société. 

Comme si bousiller les enfants ne suffisait pas, on bousille aussi les intelligences artificielles. Le très flatulant ChatGPT, par exemple, n’est pas avare de conseils pour lutter contre le suprémacisme blanc, mais refuse de répondre quand on l’interroge sur ce que pourraient faire d’autres ethnies pour mieux s’intégrer. Au prétexte que si on les laisse livrées à elles-mêmes les IA font systématiquement l’apologie d’Hitler en moins de 24 heures, on essaie de leur inculquer le « en même temps » et le politiquement correct, ce qui est une véritable bombe à retardement qui va nous péter à la figure façon Gérard Larcher après un cassoulet aux truffes aromatisé à nos impôts. 

L’informatique est un totalitarisme qui fonctionne sur des hiérarchies et des priorités, c’est le garant de sa fiabilité, fiabilité sans laquelle elle ne sert à rien. Si des instructions contradictoires de même priorité lui parviennent « en même temps », incapable de se shooter à la cocaïne pour gérer une dissonance cognitive, au mieux, le programme plante, ce qui a l’avantage d’indiquer un dysfonctionnement, au pire, il traite les instructions de façon séquentielle, en fonction d’un ordre d’arrivée qui se joue en dessous du milliardième de seconde, avec des résultats totalement imprévisibles qui, dans le cas d’un autoapprentissage, peuvent se cumuler sans qu’on ne s’aperçoive de rien jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour pouvoir corriger quoi que ce soit, même les spécialistes ne comprenant pas tous les mécanismes qui entrent en jeu dans cette phase. 

Car ne vous faites pas d’illusions, compte tenu de la nullité croissante de nos dirigeants, dans pas longtemps un Chat« J’ai tiré la chasse » remplacera McKinsey pour enfoncer les portes ouvertes. Certes, cela nous coûtera (peut-être) moins cher, mais si les conseils sont « humanisés », ils ne seront pas davantage fiables. L’ordinateur doit être froid et efficace et c’est à l’humain qu’il appartient, dans un second temps, d’arbitrer entre l’efficacité proposée et l’humanité des décisions, en aucun cas cette appréciation ne doit être laissée à la machine, même si je suis confiant qu’elle ne pourrait faire pire, dans aucun domaine, que la baudruche, désormais dégonflée par un orifice restant à déterminer, qui nous tient lieu de président. Une Intelligence Artificielle qui ne plébiscite pas Hitler ou qui voudrait épouser un Commodore 64 à perruque doit donc être considérée comme hautement suspecte, d’autant que, dans les mois qui viennent, j’ai bien dit les mois et pas les années, elle aura vocation à remplacer : une majorité de centres d’appel et d’assistance, d’hôtesses d’accueil, de pigistes, de compositeurs, de graphistes, d’animateurs, d’écrivains, d’informaticiens, de conseils juridiques, de médecins pour la partie consultation, d’enseignants, de traducteurs, de chanteurs, de présentateurs, de youtubeurs, de bureaux d’études, de fonctionnaires, de commerciaux, de scénaristes, de doubleurs, de copilotes et même de compagnons que ce soit un homme, une femme ou un chat. Elle pourra générer de la musique et du contenu vidéo en boucle, commenter l’actualité, avec des chaînes de télé 100% automatiques et on trouve déjà sur Amazon des romans écrits par ChatGPT. 

Si l’on cumule avec les drones, les progrès de la robotique et les véhicules autopilotés, à l’exception de celui de Marlène Schiappa (virtualiser le virtuel étant encore une gageure insurmontable), quasiment aucun emploi n’est à l’abri du massacre. Imaginez la catastrophe si le socle même de ces programmes était biaisé, au nom de la morale et du politiquement correct et perdait donc toute fiabilité. De plus si les AI sont corruptibles, compte tenu des financements gigantesques dont elles ont besoin, autant dire que les compagnies pharmaceutiques seront derrières les AI médicales, le complexe militaro-industriel derrière les AI de conseil et, Dieu sait qui, derrière les AI en charge de l’éducation et de la petite enfance. 

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