Le roi est nu et, maintenant que Dieudonné l’a dit, et a foutu un grand coup de pied dans la fourmilière, ça commence à se voir sérieusement. Au nom de la démocratie on veut juste interdire des spectacles, créer des troubles à l’ordre public pour faciliter la chose, confisquer un théâtre, inonder de plaintes des tribunaux complaisants, le président (le vrai, celui du CRIF) monte au créneau, Hollande suit, Valls et Taubira s’agitent en imprécations stériles, hidalgo en rajoute, les associations anti-racistes sont sur le pont contre un noir et ses supporters musulmans, beurs, blancs, jaunes... Cerise sur le gâteau l’inénarrable sage BHL, à l’impartialité légendaire et à l’humanisme transcendant, se fend de sa diatribe : « la dictature sans l’aimer ».
Sur internet les yeux se sont ouverts et la bataille est gagnée, mais il reste encore des lobotomisés qui, sans avoir jamais vu un spectacle de cet humoriste, lequel accomplit l’exploit insensé de remplir des salles à 40€ la place tout « en ne faisant plus rire personne », récitent sans réfléchir les anathèmes pavloviens dont on leur a bourré le crâne par la voie rectale.
Ils ont gobé sans sourciller le coup du « nazi noir », la quenelle inversée en salut nazi, la distillation de la haine bien qu’en 10 ans il n’y ait eu aucun incident à l’issue des spectacles, que de critiquer un juif, fût-il une pourriture, c’est être antisémite, qu’Israël est une démocratie, que les fours sont de nouveau en mode préchauffage et encore plus redoutables qu’avant depuis l’invention de la catalyse et de la chaleur tournante...
Leur seul argumentaire se résume à « putride, moisi, rance, nauséabond... ». Ça commence à être pénible. Que la haine de l’autre existe, je n’en doute pas quand je vois la tronche cramoisie de Manuel Valls, ses yeux exorbités et son expression en forme de pub pour les dragées Fuca, quand je vois l’acharnement monocorde des médias, ces mêmes mots repris à la virgule près sur tout le spectre d’une presse sensée représenter la pluralité des opinions, quand je vois des gens mis en garde à vue pour port de sweet-shirts, quand on urine dans des églises en toute impunité, quand hollande parle des « vielles frontières » pour désigner la France...
Le problème avec des gens comme Dieudonné et Soral, c’est qu’ils font appel à l’intelligence. Ils font réfléchir et, une fois qu’on a compris, c’est fini ! Le conditionnement médiatique ne marche plus. Un peu comme un enfant qui réalise que le Père Noël n’existe pas : il ne sera plus jamais le même après. L’oligarchie qui nous gouverne a conscience que, à l’instar de la connerie, l’intelligence, dont elle se targue abusivement et souvent indûment d’avoir le monopole, elle aussi peut-être contagieuse, virale même.
Encore une fois le problème n’est pas « les juifs » qui représentent moins d’un pour cent de la population ce qui devrait nous pousser à les ignorer et à leur ficher la paix, mais qu’avec un si faible pourcentage, certains d’entre eux soient majoritaires dans les médias, dictent la politique et nous gavent avec leur Shoa qui n’est qu’un génocide loupé (contrairement aux indiens d’Amérique, aux aborigènes d’Australie et bientôt aux palestiniens) initié de surcroît par un Allemand. On s’en branle de la Shoa, de la Saint-Barthélemy, du vase de Soisson et de 1515 Marignan. Surtout lorsqu’ils s’en servent pour se mettre à l’abri des critiques et justifier leur népotisme partout où ils obtiennent des postes de pouvoir. Ils ne sont ni spéciaux, ni élus, ni intouchables, ni supérieurs et de plus en plus de gens commencent à en avoir plus qu’assez de cette attitude.
Le pouvoir s’affole et il a peur. Pas peur des chambres à gaz, non (il sait que ça n’arrivera pas), juste d’être découvert et de devoir laisser la place. Alors il s’enfonce tout seul, menaçant de poursuivre ceux qui se gratteront l’épaule devant les synagogues oubliant au passage les églises et les mosquées, loin derrière, dans la hiérarchie des choses sacrées et des allégeances, aux yeux de nos élites.
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