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mardi 5 juin 2012

Très chers loyers



Hollande devait faire fléchir Poutine sur la Syrie, résultat (et c’est heureux) renvoi à ses chères études avec en prime un cours de géopolitique et une tape sur l’épaule.
Hollande devait convaincre Merkel d’accepter les eurobonds, résultat (et c’est heureux) une fin de non-recevoir bien teutonique avec en plus un cours d’économie et une tape amicale sur la joue.

Chaque jour les exemples se multiplient prouvant l’incompétence agitée de ce gouvernement heureusement tempérée par son impotence totale.

Dernière « décision » en date, l’encadrement des loyers et l’impossibilité de les augmenter entre deux locataires.

Désirant pratiquer ce que je prêche, j’ai vidé mes comptes bancaires et investi une petite partie en or et le reste dans un appartement locatif. Le but n’étant pas de faire un bénéfice, mais en bon père de famille, de récupérer une partie de mes billes "si" le système bancaire venait à s’écrouler.

J’ai, ce faisant, découvert un univers qui m’était étranger et franchement, entre les tracasseries diverses et variées, les réunions de copropriétaires, les réparations, les recouvrements de loyers parfois difficiles, les charges, les taxes et les impôts, il s’agit plus là d’un sacerdoce que d’autre chose. Un pensum chronophage que l’on s’inflige pour un revenu modique non garanti et sans plus guère, aujourd’hui, de perspectives de plus-value à la revente pour compenser.

Imaginer que rendre ce parcours du combattant encore plus contraignant pourrait faire baisser les loyers relève de l’utopie pure et ne parviendra qu’à décourager encore un peu plus l’investissement locatif.

Par contre beaucoup de propriétaires seraient prêts à baisser les loyers contre la certitude d’être payés. Un fond de garantie tel que préconisé par le FN dans son programme serait donc beaucoup plus judicieux et efficace.

En outre la priorité non seulement nationale mais aussi sociale pour l’attribution des logements « sociaux » permettrait de faire baisser la demande et d’équilibrer le marché. Il est inadmissible, en effet, que partie desdits logements soit occupée par des hauts fonctionnaires, des députés, des ministres et autres profiteurs alors que des gens qui en ont réellement besoin sont à la rue.

Sans compter que pendant ce temps, les banques ne prêtent plus aux primo-accédants et que les saisies pour impayés ne sont pas bloquées, elles, conduisant de plus en plus de gens à la location. Sans encore atteindre le paroxysme de l'Espagne ou des États-Unis où quotidiennement, les gens se suicident ou tirent sur les forces de l'ordre venues les expulser pour le compte des banques au lieu de les protéger, nous sommes clairement sur une mauvaise pente que nos chers ministres, pas vraiment miséreux, semblent incapables d'appréhender et encore moins de corriger depuis la lointaine planète dorée qu'ils habitent.

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