Ce blog est parfois au second degré, merci de ne pas tout prendre littéralement et d'en tenir compte si vous devez laisser des commentaires.

samedi 14 avril 2012

Vous voulez survivre ou vous voulez mourir ?

Depuis l’aube de l’humanité il y a toujours eu des gens pour annoncer la fin du monde et des gens pour les suivre, pourtant force est de constater que nous sommes toujours là. Faut-il pour autant tomber dans l’excès contraire et considérer que quoi que nous fassions, il n’y aura pas de conséquences irréversibles qui conduiront sinon à la fin du Monde, au moins à la fin de notre civilisation ?

Il y a certaines réalités que même les mille milliards d’euros de planche à billets injectés par la BCE pour mettre les économies sous respiration artificielle le temps des périodes électorales n’arrivent plus à masquer. 

La dette cumulée de l’état, des entreprises et des ménages américains est tellement abyssale qu’il faudrait que chaque individu consacre plusieurs dizaines de vies à son seul remboursement (sous réserve de trouver du travail) et sans tenir compte des intérêts. Et cette dette croit de façon exponentielle. Même la Chine qui affiche en façade un endettement d’état « raisonnable » est plombée par ses investissement dans les dettes des autres états qu’elle est obligée d’acheter pour pouvoir écouler ses produits et par un endettement, caché mais défiant l’imagination, de ses collectivités locales.

L’inde a bâti son agriculture et ses exportations sur des nappes phréatiques millénaires non renouvelables qui s’épuisent à vitesse grand V transformant à toute vitesse des superficies grandes comme des départements français en déserts inexploitables. Des pays comme l’Egypte sont à deux doigts de la famine.

Il y a des manifestations et des émeutes partout dans le Monde que nos médias attentionnés se gardent de nous montrer, il y a même des « révolutions » comme en Islande qui n’est pourtant pas si loin, où les citoyens ont foutu dehors leur gouvernement à coup de pieds aux fesses et dont ces mêmes médias trop occupés à nous faire bouffer de la Syrie matin, midi et soir n’ont pas jugé bon de nous parler.

Nous sommes dans la situation de ce type qui saute d’un immeuble de trente étages et qui en passant devant chaque fenêtre se dit « pour l’instant ça va ! ». C’est juste l’Irlande, c’est juste la Grèce, c’est juste l’Espagne, Ah Zut là c’est moi, pourtant j’ai voté Sark..CRONTCH !

Et bien non, ça ne va pas et ce n’est pas qu’une crise économique : il n’y a déjà plus à bouffer et à boire pour tout le monde. Nombre de millionnaires se font construire des bunkers avec des réserves d’eau, de nourriture en même temps qu’ils nous serinent de ne pas nous inquiéter et ce avec une frénésie qui dépasse de loin la mode des abris antiatomiques en pleine guerre froide, lesquels si l’on pense à Fukushima gagneraient d’ailleurs à être recyclés.

Même structurellement nous ne sommes pas prêts. Nos villes sont de véritables poudrières. Que le système de distribution se bloque et il suffira d’une journée pour que les magasins soient vides et quelques jours pour retourner à la loi de la jungle. Tout le monde semble avoir oublié les joyeuses tentatives répétées de transformer des automobiles en pop-corn en 2005 ou les émeutes de Londres.
Il suffit juste d’une allumette. Le problème c’est que la crise qui nous pend au nez n’est pas une allumette, mais un lance-flamme.

Nous avons dans nos banlieues des millions de personnes, majoritairement issues de l’immigration mais pas seulement, que les politiques successives et les dérives de notre société on transformés en inadaptés sociaux. Il n’y a rien là de péjoratif, c’est simplement qu’ils ne sont pas adaptés à NOTRE société dans laquelle, depuis l’abandon de l’ascenseur social et de l’enseignement des savoirs par l’école au profit de l’acquisition des « compétences », notre réussite propre dépend avant tout du statut social de nos parents. Cela ne veut pas dire que dans une société du chaos, ils ne se retrouveraient pas en bonne position dans la chaîne alimentaire. 

Dans ce cas en effet, les « inadaptés sociaux » ce ne seront plus ceux à qui on peut reprocher plein de choses mais sûrement pas de manquer de « cojones » et qui sont habitués à prendre et à donner des coups. Les inadaptés seront ceux des pavillons avec des nains de jardins sur la pelouse ou dans les appartements cossus « protégés » par un digicode. Quand cela arrivera (je ne dis pas « si », mais « quand »), ils pourront toujours tenter de sortir à ceux qui viendront piller leur frigo (entre autres joyeusetés) qu’ils ont voté Hollande ou Mélenchon, je suis sûr que ça leur vaudra des excuses et une poignée de main fraternelle et reconnaissante. Une autre tactique sera d’avouer qu’ils ont voté Sarkozy et de profiter de l’instant où les assaillants se rouleront par terre en se tenant les côtes de rire pour tenter de s’enfuir.

Trêve de plaisanterie, l’UMPS nous a menés dans cette situation, voter pour eux serait suicidaire. Quant au Front de Gauche, botte secrète de Sarkosy, son programme qui propose, et c’est séduisant, d’annuler le remboursement de la dette ne peut pas marcher car il suppose en préalable de changer le Monde et ce sans lui demander son avis. Celui de Marine le Pen (qui par ailleurs n’a jamais dit qu’elle n’envisageait pas d’annuler en tout ou pour partie ledit remboursement une fois le pour et le contre pesés) suppose simplement de fortifier la France, ce qui de toute évidence est la première étape logique  et reste tout à fait à notre portée.

Libre à chacun de se mettre la tête dans le sable et de présenter ce faisant ses fesses à qui voudra en profiter, pour les autres la question de cette élection est simple : vous voulez survivre ou vous voulez mourir ?

2 commentaires:

  1. je vous suis depuis maintenant un petit moment, j'aime comment vous écrivez, cette vérité que d'autre cachent, vous faites parti de ceux qui ont ouvert les yeux, et, qui se rend compte de la catastrophe qui nous attend si Marine n'atteind pas le fauteuil présidentiel. J'ai montrer votre blog a des amis qui étaient umps et je les ai convaincus, grâce à vos textes, que la France va mal, et qu'il faut réagir, maintenant avant d'arriver à la catastrophe...
    Alors continuez a faire partager votre avis sur votre blog, je ne manquerai de le lire et de l'approuver.Merci.
    Nico

    RépondreSupprimer
  2. Je vous remercie beaucoup pour vos encouragements. Ecrire c'est facile, mais c'est des gens comme vous qui font vraiment avancer les choses.
    Cela me motive à continuer.

    RépondreSupprimer