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mercredi 18 avril 2012

J’y étais.


La chance a voulu que je me trouve à Paris le jour du Meeting de clôture de Marine Le Pen au Zenith. Ayant loupé celui de Toulouse à cause de la neige, je n’allais pas manquer cette occasion.

Comme je ne savais pas trop où c’était, je me suis laissé guider à la sortie du métro par les hurlements des démocrates du Front de Gauche qui s’avèrent toujours bien pratiques pour repérer les meetings de Marine Le Pen. Ils avaient même collé des stickers de Mélenchon partout dans les voitures du métro afin que l'on soit sûrs d'être sur la bonne ligne. Sympa.

Je suis certain qu'il y aura encore comme à Lyon des "journalistes" pour prétendre le contraire, mais dire que la salle était pleine est un doux euphémisme et mon prix à payer pour être arrivé un peu en retard a été de devoir rester debout et de subir le sort coutumier des sardines à l’huile en boîte, mais sans huile. Une mer de Monde et ça arrivait encore après-moi. Par moment le sol vibrait tellement quand les gens tapaient des pieds que j’ai cru que tout allait s’effondrer.

Un public survolté, des gens de tous âges dont beaucoup de jeunes (sur ce point-là au moins les sondages ne mentent pas), une mamie devant moi qui secouait son drapeau avec un enthousiasme communicatif (j'ai manqué d'être décapité au moins 3 fois) et une Marine Le Pen qui a fait, à mon sens, le meilleur discours de sa campagne,

Elle a notamment appelé, déclenchant une véritable ovation, à la Fraternité entre tous les Français anciens et récents dans un vibrant appel à l’unité nationale. Je doute que ce soit le passage que retiennent les médias de même celui où elle a redit que l’immigration massive n’était pas la faute des immigrés ou encore celui où elle rappelle que la Nation était au départ une valeur de gauche.

Mais surtout elle a mis à nu avec une lucidité un peu effrayante le véritable enjeu de l’élection : la survie ou la mort de notre pays. 

Ce qu’elle dit est tellement frappé au coin du bon sens qu’on a presque envie de pleurer de désespoir devant la surdité quasi autistique d’une partie de la population. Il est clair que dans un monde d’énarques où pour traire une vache on a besoin d’aligner 3 algorithmes séquentiels, le bon sens n’a plus vraiment la côte. 

Quand la raison a disparu, il reste les doux rêveurs fanatiques (comme au front de gauche), ceux qui vivent en dehors de la réalité (comme au PS) et les amnésiques effrayés (comme à l’UMP).

Honnêtement, allez écouter ce discours sur le site de campagne (il devrait y être rapidement si ce n’est déjà) et regardez autour de vous, regardez bien, avec vos yeux à vous, pas avec ceux des médias…

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