Ce blog est parfois au second degré, merci de ne pas tout prendre littéralement et d'en tenir compte si vous devez laisser des commentaires.

mardi 20 août 2019

Brève d'été : Pizza macronienne (20 août 2019)

Transcription de ma vidéo YouTube :https://youtu.be/AjFo8lgn-x0



Bonjour,
La nouvelle est tombée, plus surprenante encore que la génération spontanée d’un neurone femelle viable dans le crâne de Marlène Schiappa : Macron non seulement mange, comme un mortel ordinaire, mais en plus il mange des pizzas. ♫ Il est des nôtres ♪... Tout est oublié, tout est pardonné. Dire que le saupoudrage (mal ciblé) de quelques milliards n’a pas calmé la colère jaune et qu’il a suffi d’une Margherita à 5€99 (en tout cas dans la tête des communicants de l’Élysée). Ça tient à peu de choses la politique. Il ne reste plus qu’à inventer un spray déodorant à la pizza à pulvériser, deux fois par jour, sous les aisselles et tout endroit susceptible d’être reniflé, pour prolonger l’effet, ce qui, au cas particulier, éviterait l’étape du lapin pour les tests de toxicité. On n’a pas encore de détails sur ce qu’il advient desdites pizzas une fois mastiquées par une aussi insigne bouche (histoire, probablement, de garder un peu de Mystère) mais la communication de l’Élysée étant ce qu’elle est, face à la nécessité impérieuse de prouver que notre président est humain, cela ne saurait tarder, renouant ainsi avec la tradition monarchique, quelqu’un ayant le privilège quotidien d’observer et de humer les selles royales afin d’évaluer l’état de santé du monarque. 
Castaner dont la tronche hirsute, à défaut de l’impression de virilité recherchée, évoque plutôt une brosse à chiottes usagée, les cheveux nettoyant le fond de la cuvette et le menton pouvant, concomitamment, attaquer le tartre dans les coins façon canard WC et qui, en outre, ne dit que de la merde au point que Philippe, à la pilosité moins adaptée aux fonds de cuvettes, se sente obligé de parler à sa place, serait tout à fait dans son élément et devrait pouvoir s’acquitter de la tâche, sous réserve qu’un serviteur distrait ne le confonde avec l’objet de son observation et ne l’évacue, par inadvertance, dans les latrines royales. Certes, il n’a aucune compétence médicale, mais il n’a aucune compétence comme ministre de l’intérieur non plus et ça ne semble gêner personne. En plus il pourra s’estimer heureux car, dans le souci de faire peuple et de manger comme lui, une pizza en transit doit être subtilement plus épicée qu’un homard « de rugien » mais certainement moins odorante que le kebab qui, selon Sibeth Ndiayé, visiblement grosse consommatrice, constitue l’aliment de base de la France profonde. Mais trêve de considérations stercoraires. 
Sauf à ce que l’intention ait été de plaire à Salvini, pourquoi une pizza, qui est à peu près aussi Française que la susnommée Sibeth il y a 3 ans ? Au moins, dans cet exercice, Chirac plébiscitait la tête de Veau et quand Giscard s’invitait à manger une omelette chez le péquin moyen, il emmenait son accordéon. Mais bon, à l’époque, manger n’était pas encore une prise de position idéologique et le risque était moindre d’offusquer une partie de la population avec un jambon beurre, ou son opposé, avec un kebab, quant au bœuf mironton, la connotation aurait été trop Française pour ledit Macron lequel, après avoir nié notre culture et nous avoir expliqué en substance que les tirailleurs sénégalais, dont loin de moi l’idée de nier les mérites, ont gagné la seconde guerre mondiale et peut-être Marignan et qu’il fallait des rues portant leur nom, franchit une nouvelle étape dans l’estompage progressif de l’idée même de France. À sa décharge, c’est vrai que le bœuf, ça pouvait aussi heurter les végans et les trans, donc finalement, après des débats houleux et ce que j’imagine avoir été une réunion de crise à l’Élysée, le choix stratégique s’est porté sur la pizza. Les mêmes génies de la communication ont aussi organisé des bains de foule avec inscription préalable en ligne et, selon le même principe que les bagues que l’on met à la patte des pigeons, attribution d’un bracelet coloré, bizarrement pas en jaune, après contrôle et véto, pour pouvoir « spontanément », pour la centaine d’heureux élus qu’un plan caméra serré faisait paraître plus nombreux mais aussi sensiblement plus cons, s’approcher du président jusqu’à sentir quelques effluves de pizza rémanentes et lui dire combien le peuple l’aime. 
Surtout que le chômage baisse. Plus précisément, le nombre de personnes : inscrites à pôle emploi, dans la seule catégorie A, pas encore radiés et qui touchent toujours quelques indemnités qui les obligent à subir les tracasseries quotidiennes et croissantes d’une administration dont le seul mérite est d’employer 55 000 personnes qui, sans ça, seraient, elles-aussi, au chômage. Il y a quelques chômeurs dans mon entourage et pour l’instant ils semblent contenir leur joie devant cette bonne nouvelle, un peu comme quand la météo vous dit qu’il fait beau et qu’on voit la pluie à travers les carreaux. Mais bon dans un pays où le trafic de drogue est intégré au PIB peut être qu’un petit génie de l’Insee a trouvé un moyen d’incorporer les dealers dans l’équation, ceci expliquant peut-être cela. 
Vraiment il faut que j’arrête de m’intéresser au spectacle politico-médiatique, qu’on nous sert quotidiennement pour distraire notre attention des choses importantes, car ça affecte mon moral. Quand j’ai su, fin juillet, qu’un astéroïde indétecté, aux intentions douteuses et répondant au doux nom de « 2019 OK », avait frôlé la planète, manquant de peu son objectif, tel un suppositoire finissant sa course contre un stérilet, j’ai juste pensé : « zut ! » et lorsque que, tout récemment, un énième incident nucléaire s’est produit, en Russie cette fois, le développement de moteurs à combustion éponyme nous promettant un avenir sinon radieux, au moins irradié, j’ai juste pensé : « rezut ! ». A ma décharge je venais de lire un article sur l’affaire Epstein qui rappelle aux quelques individus encore sensés qui déambulent sur la planète que, dans ces conditions, la survie de l’humanité n’est pas forcément une évidente nécessité. 
Je sais que c’est idiot, mais depuis Frankestein et sa version frelatée (mais magistrale) interprétée en 1931 par Boris Karloff, dans le rôle du monstre et le Goldstein dans 1984, tout ce qui finit en Stein, j’ai comme une appréhension. J’ai craint un instant qu’il ne s’agisse d’un début d’antisémitisme, mais étant donné que j’aime bien les noms en berg et que, pour une raison qui m’échappe, à part peut-être un ou deux, je trouve les Lévy très sympathiques, ça devrait être bon. [Partie de démineur. Une mine explose] Eh, m… !
Il n’en demeura pas moins que les noms nous disent parfois des choses. Stein signifiant « pierre » en allemand, cela crée une sorte de hiérarchie : de Einstein (littéralement : « un caillou ») à Goldstein, en passant par un plus modeste Silberstein. Weinstein, quant à lui, signifiant tartre, comme dans les cuvettes de chiottes précédemment évoquées, ce qui est logique, quant à Epstein, contraction de Eberstein (eber signifiant sanglier), on n’est pas loin du cochon, voire du porc, donc, encore une fois : logique. Mais bon, les choses ne sont pas toujours aussi simples sinon on aurait un Cohn-Benstein.
[re-démineur. Je me tamponne le front avec un mouchoir] 
Pour autant, de même qu’il ne viendrait à l’idée de personne de suspecter tous les prêtres catholiques de pédophilie, gardons-nous de tout amalgame, d’autant que comme je l’évoquais il y a aussi les « berg » qui, pour l’instant en tout cas, sauvent  l’honneur et heureusement, car berg signifiant montagne on change carrément d’échelle, Silverberg c’est plus que Goldstein, mais moins que Goldberg, Zuckerberg (montagne de sucre) étant par contre relégué en queue de peloton tandis que Spielberg (montagne de jeu ou de divertissement), ce qui est parfaitement idoine, est hors catégorie.
[démineur qui gagne]

mardi 6 août 2019

Brève d'été : Steve etc. (06 août 2019)

Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/FZtEmzPyQgU




Bonjour !
Ça y est, on sait où est Steve. Bon, il est un petit peu mort mais en piochant dans les 26 000 euros trimestriels du budget maquillage d’Emmanuel Macron et en le mettant à côté de Brigitte pour atténuer l’impact visuel, on devrait pouvoir le recevoir en grandes pompes à l’Élysée pour être le premier transgenre post-mortem puisque, selon les rapports, il n’était pas possible de déterminer, quand on a repêché le corps, s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. En tout cas on sait, c’est Philippe qui l’a dit, que ce n’est pas la faute des CRS si des gens sont tombés à l’eau ce jour-là. Puisque personne n’ose le dire ouvertement je vais nommer le coupable sous-entendu par cette déclaration : la gravité. Enfoiré de Newton ! Une gravité au demeurant parfaitement aléatoire et capricieuse puisque les presque 500 tonnes de plomb évaporées dans l’incendie de Notre-Dame, elles, toujours selon le même gouvernement, ne sont jamais retombées, tenues à distance par ce même champ de force magique qui a, jadis, repoussé le nuage de Tchernobyl.
Pour générer un tel sortilège il faut au moins se rouler tout nu dans la rosée un soir de pleine lune et égorger trois chèvres qu’on pourrait certainement remplacer, au hasard, dans le cheptel bien étoffé de LREM, sans que Satan ne voie la différence, par la (selon ses dires) « sapiosexuelle » Schiappa, excitée donc par l’intelligence et dont on imagine, dès lors, que le prochain roman aura pour titre « gang bang à l’académie Française », par le très pileux rouleur de patins éborgneur Castaner et l’énigme vestimentaire Ndiaye. Je sais qu’en disant cela je risque un procès, certaines chèvres pouvant se sentir insultées par la comparaison, mais pour ma défense, Sébastien Chenu ne dit pas autre chose quand il déclare que Castaner a des limitations (même si je les cherche toujours en matière de connerie) mais, en tout cas, cela pourrait expliquer pourquoi il est toujours au gouvernement car Philippe, lui, adore les limitations, même s’il a dû renoncer (à moitié) à celle à 80, peut-être parce que Brigitte se sentait menacée à court terme.
En tout cas, la presse, qui a enfin une occasion de redorer un peu son blason en critiquant le gouvernement sans toucher au pouvoir profond (ni remettre en cause le système), s’est enfin trouvé un nouveau Martyr compatible avec le politiquement correct pour mener un faux combat de façade contre un faux gouvernement. Si ledit Steve, qui avait l’air d’un brave gars, et dont, dans tous les cas, le décès dans ces circonstances est lamentable, si ledit Steve donc, avait porté un gilet jaune lequel, en outre, aurait facilité son repérage, ou s’était fait tatouer, par une nuit d’ivresse, un svastika inversé sur les fesses, les tambours gaucho-médiatiques seraient moins virulents et on entendrait même, au nom du devoir de mémoire, des appels à décorer les poissons qui ont bouffé ses testicules de l’ordre national du mérite. Cela ne veut pas dire pour autant que justice lui sera faite et que (ledit devoir de mémoire n’étant pas universel) on en parle encore quand la chose aura été chassée par le prochain clou médiatique.
Dans tous les cas, même si le fusible Castaner est d’une totale insignifiance et que je l’imagine très bien avoir une peur phobique des chasses d’eau, il mérite de sauter et d’être jugé car, sauf à remettre en cause la jurisprudence Nuremberg selon laquelle exécuter des ordres n’est pas une excuse, sa responsabilité personnelle est totale pour avoir instauré la politique de la terreur. Après avoir laissé les forces de l’ordre (du nouvel ordre mondial) s’éclater sur les gilets jaunes comme des moustiques affamés dans un camp naturiste, difficile d’exiger après qu’elles fassent montre de mesure dans d’autres situations. Alors que ça mitraille dans tous les sens entre bandes rivales, sans que ça n’émeuve personne, un peu partout dans cette France multiculturelle qui se rapproche (les mêmes causes produisant les mêmes effets) de son modèle américain, il en allait visiblement, en revanche, de l’honneur de la police de faire absolument cesser, par la force, à 4 heures du matin, un tapage qui se serait arrêté tout seul à 5. C’est avec ce même sens aigu des priorités d’essence énarchique que le pays s’enfonce, chaque jour un peu plus, tel un homard mayonnaise dans l’œsophage de François de Rugy, avec la même destination finale.
C’est ce même sens aigu des réalités qui fait qu’Amazon a annoncé qu’elle va répercuter, en toute légalité, la taxe GAFA sur les seules entreprises françaises par le biais des prestations qu’elle leur facture ainsi que sur les produits vendus en France et que, comme d’habitude, cette nouvelle taxe démagogique sans réflexion préalable finira par être payée par le contribuable tout en coulant, au passage, quelques entreprises supplémentaires. La loi étant faite pour protéger les puissants et contraindre les faibles, comme en témoigne le déboutage des class-actions contre le compteur Linky (le principe de précaution ayant été mis au placard avec l’encéphalopathie spongiforme bovine), je sais que les appels à la violence sont interdits, mais tant pis, devant autant de nullité délétère, je me lance.
Je demande solennellement à tous… les moustiques qui m’écoutent, surtout ceux qui sont porteurs du chikungunya, de piquer Emmanuel Macron, Castaner, Philippe et tous les membres du gouvernement et mieux, je mets leur tête à prix : j’offre à chaque moustique 10 ml de sang bio par piqûre avec, en sus, une prime, s’ils parviennent à piquer dans la zone pelvi-annale. Je leur demande juste de le faire sans haine, parce que la haine c’est mal.  Tous les moustiques ne parlant pas le français, surtout les tigres, j’ai pris la peine de traduire dans leur langue cette proposition unique.

[Bzzz, bzzz bzzz, bzzzzzzz bzz : bzzz bzzz « bzzz bzzzz bzzz ». Bzzz bzzbzz, bzzzzbz !]

Voilà, donc si vous êtes un moustique patriote ou que vous en avez marre qu’on ne vous aime pas et qu’on dise que vous n’avez aucune utilité dans l’écosystème, allez piquer Macron.
C’est malheureusement le seul espoir qui nous reste car même les Allah Akbar vengeurs, dont on pourrait logiquement espérer quelque chose, se crient toujours bizarrement à des kilomètres de ceux qui donnent ces ordres qui tuent à l’origine de la supposée colère mahométane, pour se focaliser sur des citoyens ordinaires qui n’y sont strictement pour rien, sauf, peut-être, quand ils ont voté pour le pouvoir en place comme des poules qui s’obstinent à choisir le meilleur renard pour garder le poulailler, plusieurs décennies d’enculerie politique leur ôtant l’excuse de la naïveté. Quant aux gilets jaunes, ils sont séparés de la cible par un cordon de CRS aussi épais qu’une hypothétique dilatation présidentielle post-coïtale après incursion bénallienne et, pour l’instant, le flyboard de zapata n’est pas encore une option pour passer par-dessus. Donc, cet été, avant de vous ruer sur le Baygon jaune, gardez en tête que notre prochaine Jeanne d’Arc sera peut-être un moustique.
[Bzzz bzzbzz, bzzzzbz ! J’écrase un moustique sur ma joue].
« Zut ! »