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vendredi 4 décembre 2020

FRANCE : Et si on regardait la réalité en face? (04 déc. 2020)

 Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/7CEqlDFBrnc

 


Bonjour !

Ça y est ! Grace à mon accent, je suis enfin passé dans le camp du bien et des victimes qui ont toujours raison. Donc si vous n’êtes pas d’accord avec ce qui suit vous êtes d’infâmes glottophobes.

On me reproche parfois d’être aussi pessimiste qu’une hémorroïde Macronienne dans une Gay Pride. Je rétorquerais que même si les nuages n’ont pas besoin de s’envoyer en l’air, vu qu’ils y sont déjà, pour autant, quand ils pratiquent le cumulonimbus, prédire qu’il y a de fortes chances que ça mouille ce n’est pas du pessimisme. Mais il y aura toujours des gens pour s’accrocher à l’espoir de passer entre les gouttes et considérer que tant qu’on n’est pas face à un tsunami de 100 mètres de haut pendant un tremblement de terre d’une magnitude de 9,5 à proximité d’une centrale nucléaire dont le cœur a démarré sa fusion, le jour même où l’on a appris que l’on était atteint d’un cancer incurable en phase terminale, et qu’entre un avis d’huissier avant saisie, une demande de divorce et un recommandé de la banque pour notifier notre interdit bancaire, une lettre de la préfecture ne nous a pas laconiquement informé de la perte des derniers points de notre permis (chose peu importante lorsque la voiture est, de toutes façons, en panne et qu’on n’a pas les moyens de la faire réparer) il y a toujours des raisons d’espérer. Et surtout de justifier sa pusillanimité et son inaction face à la peur de perdre les quelques miettes que l’on possède encore.

Les annonceurs de lendemains qui chantent ont souvent quelque chose à vendre (en plus de l’espoir et d’un alibi pour se regarder dans une glace en dépit de sa passivité) et acceptent humblement les dons en attendant, qui une intervention divine, qui un sauveur providentiel voire, à l’attention des plus naïfs, les prochaines élections. La justice immanente ou le karma sont de la foutaise. Giscard, initiateur, entre une foultitude d’autres choses, de la dette publique (le dernier budget en équilibre était avant son arrivée), de la communication comme méthode de gouvernement (avec accordéon en option), co-responsable du regroupement familial, du démarrage du chômage de masse, de la capitulation face au modernisme, de l’arrivée de la gauche au pouvoir et à cause duquel internet est Américain au lieu d’être Français, après une longue vie au frais du contribuable, est mort paisiblement, à 94 ans, sans avoir connu le sombre « d’Estaing » qu’il a rajouté à son patronyme.

Hormis quelques coïncidences qui maintiennent l’illusion dudit karma et frappent généralement des sous-fifres dans leurs activités masturbatoires, les pires pourritures de la planète vivent pour la plupart très vielles, dans l’opulence, en dormant comme des bébés qui ne les ont pas encore rencontrés.

Un miracle est, par définition, toujours possible, mais « l’espérer » et « compter dessus » sont 2 attitudes différentes et face à un lion affamé, entre prier et grimper à l’arbre, le choix est vite fait. Je ne compte donc pas sur la destinée pour sauver la France, laquelle non seulement peut mourir, mais est peut-être déjà morte comme un poulet sans tête qui continue à courir. Pays où, comble de l’absurdie, des restaurateurs, acculés, ne peuvent plus payer la cantine de leurs enfants, et dans lequel on attend de se faire acculer justement (libre à vous de rajouter un N) avant de se cabrer et de dire que ça fait mal, mais sans jamais réagir en amont quand on nous dit de nous pencher en avant et de baisser notre pantalon, tandis que celui qui nous dit ça enfile une capote. 

Hors parenthèse des gilets jaunes originaux, les seuls qui bougent encore sont les antifas et l’extrême gauche, juste pour dire qu’ils ont cru voir une croix gammée sur ladite capote et exiger qu’on en mette une verte à la place. Une extrême gauche qui n’est là que pour donner une illusion de lutte, épuisant les énergies dans des combats secondaires contre les mauvaises cibles et pour chasser de la rue, au passage, ceux qui auraient une vraie légitimité à s’en emparer.

Quand on a affaire à un violeur multirécidiviste on ne manifeste pas pour faire retirer l’enculade du jour, on sort pour mettre ledit violeur hors d’état de nuire. Toute manifestation (qui, par ailleurs, n’aura de réalité médiatique (c’est-à-dire de réalité tout court) que si on décide de lui en donner une) qui n’a pas pour finalité le départ de Macron et de sa bande de dégénérés toxiques est une manipulation qui revient à valider leur légitimité. Macron, que de plus en plus de gens appellent « le putois » sur les réseaux sociaux, au risque de vexer des animaux qui n’ont pas mérité ça, tel Mirabeau (lui aussi prétendant abusivement être là par la volonté du peuple) ne partira que par la force des baïonnettes (ou par quelque émule de Ravaillac si, d’aventure, les toilettes de l’Elysée se bouchent et qu’il met sa vieille « poule au pot »). 

En d’autres termes, quand on est « en guerre », comme ledit notre gérontophile à voile et à hydrogène (lequel ne pensait pas forcément au virus en employant ces mots) aller à la bataille si l’on n’est pas prêts non seulement à tuer, mais aussi à dire, avant « adieu » à sa femme et à ses gosses et à mourir, ne sert strictement à rien. Or, l’autre jour, j’ai eu le malheur d’éternuer dans le bureau de poste et trois personnes, dont une très vieille dame (dont je n’aurais jamais soupçonné l’agilité résiduelle) se sont jetées sous la table en hurlant « Covid ! ». J’exagère à peine. Du coup, devant le succès de ladite opération covid, même si elle se transforme logiquement à court terme en opération frigovid, j’ai un peu de mal à imaginer les mêmes se jetant à l’assaut de l’Élysée au péril de leur vie. 

Une vie généralement virtuelle qui a aussi ses mérites : on peut visiter des mondes qui n’existent pas, voir des batailles de vaisseaux spatiaux à coup de rayons laser de toutes les couleurs qui font du bruit même sans atmosphère ; on peut goûter à l’adrénaline des jeux de combat sans ressentir les coups ; assister à des chevauchés épiques (avec la musique qui va bien) en 30 secondes chrono, en s’épargnant les douleurs aux fesses, les longues journées monotones et les odeurs (faute de douches dans le Far West) ; pleurer autant que l’on veut sur des histoires romantiques où des hommes grands, riches et beau se battent pour une pauvre fille ordinaire ; on a des milliers d’amis sur les réseaux sociaux, des millions de gens qui bavent sur des images photoshopées sur Instagram… Bref, des exaltations en concentré que la vraie vie ne distribue qu’avec parcimonie, au milieu de beaucoup de souffrances, le tout ne faisant aucune différence une fois qu’on est au cimetière. Pourquoi donc aller faire la révolution sous le froid et la pluie ? 

Quand on n’a plus de but collectif et qu’on ne fait plus d’enfants, tant qu’on a l’électricité, c’est une position qui se défend. Hors islam et pandémie, il ne faut pas se voiler la face : la majorité des gens se contenterait de la garantie d’un paquet de chips, d’un écran géant et d’une manette de jeux, système d’assistanat qui aurait pu fonctionner avec un revenu universel tant qu’on pouvait échanger les ressources du Tiers-Monde contre de la fausse-monnaie, mais qui a implosé à l’instant où l’on a commencé à importer le Tiers-Monde chez nous.

A l’instar des seins des femmes, supposés être pour les enfants mais qui sont palpés par des adultes, si les révolutions se font toujours au nom du peuple, elles ne sont jamais menées par lui et servent généralement à remplacer des exploiteurs par d’autres. Exploiteurs qui se heurtent toujours au même problème : l’homme n’est pas fait pour être soumis à un autre homme, problème qu’on essaie de contourner en le dévirilisant et en valorisant l’homosexualité, comme s’il s’agissait d’un talent particulier comme jouer du piano (avec ou sans queue) et qui n’est rien d’autre qu’une pratique de soumission. Valorisation que l’on retrouve dans toute civilisation décadente quand les gouvernants ont perdu leur prestige, seul artifice permettant d’obtenir la soumission autrement que par la force. 

Dans les temps anciens on se soumettait au roi car il était à la fois l’incarnation du pays et de la volonté divine, on ne se serait jamais soumis durablement à l’homme sous la couronne. Les castes guerrières allaient encore plus loin en rajoutant une couche d’abstraction supplémentaire sous forme d’un code d’honneur, tel le bushido, dont l’acceptation leur donnait une illusion de choix. Aujourd’hui, la majorité d’entre nous est composée de salariés bonsaï déjà soumis par définition et on est en train de casser les derniers indépendants. Pour peaufiner le tout, on rajoute une petite touche de féminisme castrateur qui finit de décourager les hommes qui en sont encore capables de défendre les femmes et on fait entrer des hordes de migrants pour qui c’est open bar et qui démontrent de façon concrète à ces dernières en quoi la soi-disant « femme forte » a, en fait, juste remplacé la protection de l’homme par celle de l’état, lequel, incapable d’amour, lui, est en train de la laisser tomber comme une vieille chaussette.

Par ailleurs, les Français organiques sont devenus une fraction parmi d’autres au sein d’un pays multi ethnique et multi culturel dans lequel le cumul « immigration-Français de papier » doit largement dépasser les 20 millions. Englués dans l’illusion d’être toujours « le peuple », lesdits Français organiques acceptent sans broncher qu’on les prive du réflexe communautaire accordé aux autres composantes, refus justifié, outre la volonté mondialiste de détruire les nations, par la crainte de l’exclusion mécanique d’une communauté particulière qui, dans cette hypothèse, ne saurait rester à la fois dedans et dehors. Pire, une partie de ces Français organiques, au cerveau lavé par des décennies d’éducation républicaine, éprouve un mini-orgasme à chaque lambeau de France qu’on arrache et à chaque nouveau migrant qui entre. Ça ne donne pas vraiment envie d’aller mourir pour elle. 

Par ailleurs, sachant qu’il faudrait au moins trente ans pour réparer les dégâts et produire une génération qui sache réfléchir par (et pour) elle-même, à ce stade, seul un homme fort, prêt à tout et obsédé jusqu’à la folie par l’idée de sauver la France pourrait faire le ménage sanglant nécessaire et préparer une démocratie future qui ne serait pas auto-suicidaire. J’ai de bonnes jumelles, mais j’ai beau scruter le paysage politique je ne vois que des hommasses et des femmelettes sans colonne vertébrale qui convergent vers un transgenrisme idéologique tiède qui rend caduque le souci de parité.

Outre l’escroquerie de base du système électoral façon « face je gagne, pile tu perds », on met souvent en avant la décroissance vertigineuse de l’intelligence depuis la moitié du 19ème siècle (aggravée par une immigration massive) pour expliquer notre propension à élire des cons, même si ladite baisse a pu être, un temps, masquée par le paradoxe de Flynn (en gros, le fait que notre cerveau, surentrainé à certaines tâches complexes par le mode de vie moderne, réussit mieux les tests de QI en dépit d’une intelligence en baisse). Désormais ce paradoxe a atteint ses limites et la décroissance est visible. Pour autant, la démocratie serait encore concevable, même dans un pays avec un QI moyen à deux chiffres, les gens pouvant tout à fait prendre de bonnes décisions s’ils sont correctement informés et se voient inculqués, par l’éducation, un raisonnement logique. 

Le problème étant que, face à la propagande qui tient lieu d’information, s’informer correctement demande aujourd’hui énormément de temps, d’effort et de sagacité et même un génie, s’il ne fait pas ces efforts, face à des informations biaisées prendra de mauvaises décisions ; et ce d’autant plus qu’il évoluera dans une société devenue folle pour avoir substitué la morale, voire la moraline, et l’illusion de l’universalité des valeurs à la simple logique, faisant que ses capacités deviendront un handicap qui le poussera à la dépression. 

Morale qui fait que, par ailleurs, au nom de l’égalité, non seulement on ne favorise pas les plus intelligents, les plus capables et les plus travailleurs, mais qu’on subventionne les autres qui sont déjà statistiquement enclins à faire plus d’enfants et qu’au nom de l’humanité, de la même façon que l’on tue l’économie au prétexte de sauver quelques milliers de vies qui se seraient éteintes quand-même dans des délais similaires, on ne permet plus la sélection naturelle, faisant que de nombreux individus qui, jadis, auraient été éliminés par ladite nature, non seulement survivent, mais se reproduisent, contribuant à une dégénérescence exponentielle de l’espèce. Il suffit de regarder Castex. 

Étant moi-même un produit de mon époque, l’idée d’une euthanasie de masse (sauf contingentée au groupe LREM à l’Assemblée) me révulse, mais je n’en ai pas moins conscience de la logique implacable du concept. En revanche, là où je vomis vraiment, c’est que le plan qui se met en place pour éliminer une partie de la population n’a même pas pour finalité le renforcement et la survie à long terme de l’espèce, mais le maintien au pouvoir d’une oligarchie médiocre qui éliminera sur des bases purement sociales les esclaves dont elle n’aura plus besoin. Ils vont réussir à nous faire regretter Hitler.

Je ne dis pas ça pour vous démoraliser. Au contraire, une fois qu’on a regardé certaines réalités en face, non seulement, devant le caractère inéluctable d’une partie d’entre-elles (sauf à aimer pester contre la pluie plutôt que d’acheter un parapluie) on acquiert une certaine sérénité, non seulement on évite de perdre son temps dans de mauvais combats au bénéfice exclusif de quelques profiteurs, mais même pour les causes plus efficaces, la conscience de son faible poids dans la balance (et du fait que le Monde continuera à tourner sans nous) limite les engagements excessifs et destructeurs, sachant que 10% de l’effort permettent d’obtenir 80% du résultat, tout en préservant sa santé physique et morale et sa vie de famille sans lesquelles, si une véritable opportunité de combat se présente, on ne sera pas en état de participer.