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lundi 30 janvier 2023

SORAL : comprendre le pire (30 jan. 2023)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/-nO9qLue2O4

 


Bonjour ! 

Cette vidéo hors-série, que j’aurais pu appeler « traverser un champ de mines en charentaises » (donc, si on ne se revoit pas, merci de m’avoir suivi jusque-là) va être à la fois plus longue et plus sérieuse que d’habitude, alors si votre niveau de chauffage le permet, installez-vous confortablement, car on va aller au fond des choses. Prenez aussi un tube d’aspirine, si vous réussissez à en trouver, car vous risquez d’en avoir besoin. Soral dit lui-même qu’il a presque toujours raison, on va donc ici s’intéresser aux raisons du presque, sachant que quand on a un bon fusil qui tire un peu à gauche, la solution n’est pas de le jeter, mais de faire la petite correction mentale consistant à viser l’oreille pour mettre une balle entre les deux yeux. Non que je vous encourage à tuer quiconque… même Macron. Ceci dit, hélas, si votre résolution est prise, je ne peux pas vous en empêcher non plus. Mais j’insiste : ne le faites pas ! 

SORAL ET LA CENSURE

Dans l’univers de chochottes susceptibles qui est devenu le nôtre, la forme prime souvent sur le fond et quand on met les pieds dans un champ pour traire une vache, la meilleure tactique n’est pas d’agiter un chiffon rouge devant son nez, sauf si votre but est de démontrer que la vache, surtout quand elle est sacrée, n’est pas forcément l’animal paisible que certains s’imaginent. Sur ce point, on peut dire que Soral a réussi. 

Tout le monde connaît la citation « Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer », citation attribuée, certainement à tort, à Voltaire, car elle ne respecte absolument pas sa prosodie, son style ou son registre lexical. Si elle contient indéniablement une part de vérité, elle perd tout son sens si on remplace « critiquer » par « insulter » ou « agresser », auquel cas, aussi pertinente que soit la critique, il est difficile de démontrer que la réaction relève simplement de la censure pure et simple et non de la défense légitime d’un honneur bafoué. La censure est incontestablement de plus en plus prégnante, mais force est de constater que, moyennant certes, de plus en plus de précautions et de contorsions au fur et à mesure que le niveau de chochotterie général augmente, même sur YouTube et même en France, sauf à faire le buzz et à toucher une trop forte audience pour pouvoir être ignoré, on peut encore dire certaines choses dès lors qu’on ne tombe pas dans l’insulte ou dans l’outrance (souvent assimilées à tort au concept fumeux de « haine »). La tendance de Soral à appeler un chat « matou pelé sidaïque » plutôt que simplement « un chat » est donc, pour partie, et pour partie seulement, responsable de sa censure, indépendamment la teneur de ses analyses. 

Par ailleurs, une fois passé un certain stade, foutu pour foutu comme dirait l’autre (car ce n’est une vie pour personne et je doute que ce soit son plan premier), on peut arguer que les procès à répétition peuvent être retournés contre l’adversaire pour valider la pertinence du discours, ce qui est, certes, tactiquement intelligent, mais relève du sophisme et pousse à la surenchère. De plus, s’il est terriblement efficace (et courageux) de mettre un nom et un prénom sur les problèmes plutôt que de se contenter d’une critique générale qui ne mange pas de pain, une fois qu’on a dit que le président, le secrétaire et le trésorier d’un club de pétanque sont des ripoux, il est très compliqué de se dédouaner de toute intention de jeter l’opprobre sur tous les autres membres du club qui viennent simplement jouer aux boules à l’heure de l’apéro, ce qui rend particulièrement vulnérable aux accusations de machinphobie, ou d’antichose. 

Si on peut parler, dans des registres totalement différents, de véritable censure pour France Soir (sur la vaccination), ou Vincent Reynouard (sur la phobie des comptes ronds), lesquels sont toujours irréprochables sur la forme, on ne peut que nuancer, indépendamment de la pertinence ou non du propos, pour par exemple (classés en mode crescendo) : Rivarol, Soral ou Démocratie Participative, chez lesquels, comme pour la poule et l’œuf, il subsiste un flou, à mon sens contre-productif et sur lequel ont beau jeu de jouer leurs adversaires, quant à savoir si c’est la censure qui a provoqué le comportement, ou l’inverse, rendant le statut envié (et vendeur) de martyr définitivement hors d’atteinte aux yeux d’une partie de la population mainstream. 

SORAL L’HUMANISTE

Ayant, hélas, à peu près le même âge canonique que Soral ; même si, pour ma part, plutôt rat des champs que rat des villes, j’ai moi aussi connu, sans toujours en avoir bénéficié, les années d’abondance, de quasi-plein emploi, avec des filles encore capables de sourire et une société quasiment homogène ethniquement, même si déjà malade. Un point de départ de réflexion, pas aussi rose que ce que certains le pensent, mais que les jeunes générations ne peuvent pas appréhender et encore moins conceptualiser. La France étant, comme l’Inde, un pays de castes, mais en plus hypocrite parce qu’elle ne le dit pas, j’ai eu la chance de bénéficier de la courte parenthèse débutée après 1905 où (seule chose positive à mettre au crédit de la république), l’ascenseur social par la scolarité a brièvement fonctionné, le temps de démolir l’enseignement privé catholique et de rendre la nouvelle classe moyenne, ainsi créée, réceptive au conditionnement de masse qui allait suivre. 

La société est alors revenue à ses fondamentaux avec l’effondrement tant du niveau scolaire, plus vraiment nécessaire pour cliquer dans Excel ou livrer des pizzas, que de notre QI moyen ; effondrement qui touche également des élites de plus en plus médiocres. Bien évidemment, la sélection par les réseaux et le népotisme qui n’a jamais vraiment cessé, a largement repris le pas sur ce qui restait de la sélection au mérite. Parmi ces réseaux, on peut citer la noblesse, toujours présente et bien présente, contrairement à ce que s’imaginent ceux qui croient encore au mythe de la révolution, la maçonnerie, les confraternités de certaines grandes écoles, les Young-leaders, le lobby des banques, le lobby LGBT, le lobby antiraciste, le lobby que, selon Soral, « il ne faut pas nommer » et un certain nombre d’autres cases à cocher, beaucoup plus dégueulasses, dont la seule évocation ferait de moi un complotiste, les cumuls étant par ailleurs fréquents. Durant cette parenthèse enchantée, dont Soral est le produit, ceux qu’on appelle aujourd’hui les boomers, condition première à leur reprogrammation, ont pu vivre dans l’illusion de savoir de quoi demain sera fait et sans que la peur soit encore devenue un outil quotidien de gouvernance. Un état de flottement narcoéthylique qui leur a instillé une confiance inébranlable vis-à-vis de l’état, des institutions et du journal de 20 heures. 

Quand la sérénité fait qu’on bâfre et qu’on s’arsouille d’une façon que même Rabelais aurait peiné à décrire, chose qu’on appelle pudiquement « convivialité », héritée, certes, des banquets d’Astérix et consubstantielle à notre culture, tant que la chose, traditionnellement tempérée par le carême, est ponctuelle, cela crée du lien social. En revanche (raison pour laquelle ladite « convivialité » est constamment valorisée par le système) en période d’abondance, lorsque le point culminant de la semaine se résume à se réjouir par avance de la bouffe du week-end entre amis, on devient particulièrement perméable à un discours présenté comme humaniste, les ventres vides nous émouvant d’autant plus qu’on a le ventre plein, l’esprit embrumé et que ce n’est pas nous, mais les générations futures, qui payent l’addition. Profitant de cette vulnérabilité, pendant plusieurs décennies le bourrage de crâne a été énorme, bien plus encore que le forcing LGBT actuel, culminant, outre mai 68 et les chansons d’Enrico Macias et autres troubadours, avec SOS racisme et United Colors of Benetton. 

Contrairement aux idées reçues, l’instrumentalisation de la Seconde Guerre mondiale, laquelle était encore trop proche pour pouvoir être fantasmée (même si elle était déjà en place) était loin d’avoir le même impact qu’aujourd’hui. Un impact qui, bizarrement, augmente au fur et à mesure que le temps passe et n’a atteint sa vitesse de croisière que tardivement avec l’histoire de Carpentras, et son apogée avec le vote Super Menteur en 2002 une pince à linge sur le nez. 

C’est donc surtout cette reprogrammation de fin de banquet, avec, pour ceux qui s’en souviennent, les images du Biafra, riche d’un pétrole qui hélas ne se mange pas, et ces gosses squelettiques au ventre gonflé qui venaient cathodiquement vous gâcher le dessert, qui a éradiqué, de toute une génération, ces réflexes naturels de survie qu’on présente à tort comme du racisme et de la xénophobie en les faisant passer du plan anthropologique au plan de la morale. Pire ces notions ont été caricaturées, alors qu’elles n’ont rien à voir avec la « haine » de l’autre ou le désir de tuer ou de chasser tout ce qui est différent, mais simplement avec le souci de préserver un minimum de cohérence ethnico-culturelle sans laquelle il n’y a plus ni d’intérêt ni de buts communs et donc plus de pays. Le pouvoir d’achat, qu’on nous refourgue comme bannière derrière laquelle manifester au fur et à mesure que les frigos se vident, n’étant certainement pas un but, mais juste la conséquence d’autre chose qu’il est délétère de passer sous silence. 

Soral, produit de cette époque, n’a pas pu en ressortir indemne, et il n’est très certainement pas raciste ou xénophobe. Même s’il peut conceptualiser certaines choses, comme toute une génération il est incapable de le sentir dans ses tripes, même quand son ventre n’est plus plein. Pour preuve, il continue encore et encore à donner des chances et à tendre la main, même si, à force de se la faire mordre et de perdre des doigts, il fait plus rêver les amateurs de Fist-Fucking que les admirateurs de Rachmaninoff. La liste est trop longue pour citer tous les croqueurs de phalanges invités dans son paradis multiculturel et multicolore fantasmé, le dernier en date étant, bien sûr, Dieudonné. 

MARXISTE UN JOUR, MARXISTE TOUJOURS!

Par ailleurs (ce qui accentue encore cet antiracisme viscéral générationnel), Soral a un logiciel marxiste qui le pousse à faire passer les rapports de classe avant les rapports ethnico-culturels. Sur le papier il a raison et il est clair, comme il a pu le dire, que la femme qui nettoie les chiottes a plus d’intérêts communs avec un homme ouvrier qu’avec la bourgeoise, même féministe, qui s’assied dessus, de même que ledit ouvrier a plus d’intérêts communs avec son collègue issu de l’immigration qu’avec un financier du CAC 40 aussi pâle soit-il (hors période de krach boursier). De la même façon, si les gnous s’entendaient entre eux, ça sentirait le roussi pour les lions et si les lapins attaquaient en nombre les chasseurs, ils feraient un carnage. Le problème c’est qu’un gnou sera toujours un gnou et un lapin sera toujours un lapin (j’ai d’ailleurs fait, il y a longtemps, une chanson sur les lapins dont le lien devrait apparaître quelque part). 

Il commet donc la même erreur que Marx, parasite plumitif qui n’a jamais bossé un seul jour de sa vie et qui, même si (ce qui est déjà très fort, surtout pour l’époque) il a perçu la nature du capitalisme en tant qu’entité en mouvement, ses mécanismes et l’inéluctabilité de son effondrement, a totalement fantasmé la nature profonde de la classe ouvrière et, par-là même, la nature humaine, en mettant la charrue avant les bœufs. Le véritable communisme est en réalité l’Union européenne qui est passée, elle, par l’étape indispensable de la création d’une large classe moyenne suffisamment décorrélée de la réalité pour pouvoir être définitivement reprogrammée par une propagande castratrice. Le lumpen prolétariat, lui, même sous le joug d’un cadre particulièrement rigide impossible à maintenir sur la durée, demeure toujours régi par ses déterminismes physiologiques et socio-culturels qui reviennent au galop dès que la pression diminue, reléguant « l’homme nouveau » promis, au rang de suppositoire contre la migraine. Chaque individu non reconditionné trimballe donc avec lui son moi personnel et son moi collectif qui se mue en moi communautaire. 

C’est assez facile à démontrer : 1 arbre c’est un arbre, 10 arbres c’est dix arbres, 100 arbres c’est 100 arbres, 1000 arbres c’est mille arbres, mais c’est aussi une forêt et dans la forêt, il y a des loups. Ce qui fait la forêt ce n’est pas la qualité individuelle des arbres, mais leur nombre. Dès lors, peu importe quels arbres vous éliminez, si vous en éliminez suffisamment, plus de forêt et donc plus de loup. Par conséquent, même quelqu’un qui arrive en ayant appris Victor-Hugo par cœur, avec trois diplômes de physicien nucléaire en poche et un drapeau bleu blanc rouge tatoué sur le testicule gauche, s’il a un caractère non fongible, que ce soit sa religion ou sa couleur de peau, il devient un arbre précurseur d’une forêt à venir. Même s’il a les meilleures intentions du monde, il se mariera probablement dans sa communauté dont il reproduira les caractéristiques chez une descendance sur laquelle il n’aura aucun contrôle, notamment si elle se retrouve socialement déclassée, faisant qu’elle se rapprochera naturellement de ceux qui lui ressemblent. 

Dans la plupart des pays du Monde, le problème ne se pose pas de la même façon, y compris dans partie des pays qui débordent largement chez nous et dont les ressortissants hurlent au racisme comme s’ils s’étaient assis sur un cactus mexicain, alors même que chez eux, conscients de ce qu’ils sont, ils savent faire comprendre avec la subtilité qui s’impose aux corps étrangers qu’ils ne sont pas particulièrement les bienvenus. Dans cette exception culturelle qu’est le monde occidental, le contrat de base est que c’est à l’état qu’il revient de faire le tri à l’entrée pour que l’autochtone reprogrammé en citoyen puisse jouir du confort et de la gratification morale de pouvoir apprécier l’autre sur la seule base de ses qualités propres sans avoir à s’occuper de la couleur de sa peau et autres futilités… comme la réalité. Il est évident que le tri n’est pas fait, sauf entre OQTF et futures OQTF, et qu’alors même que c’est l’état qui ne fait pas son boulot, c’est le citoyen non zombifié qui est pointé du doigt lorsque, constamment menacé, il en revient, souvent à son corps défendant, à ses mécanismes naturels de défense. Bref l’internationale, ce n’est pas pour demain.

 DU LOGOS À LA CONGRUENCE. 

À l’instar d’un Zemmour et de tous les bons débatteurs capables de vous sortir, n’importe quand, la citation qui tue, Soral utilise la méthode éprouvée consistant à structurer sa pensée, à prendre systématiquement des notes et à les classer. Méthode, pour la petite histoire, parfaitement expliquée par Hitler dans Mein Kampf. C’est un gros travail, certes astreignant, mais qui paye. Toutefois, même lorsqu’on est doué d’un puissant esprit de synthèse, on devient alors un peu comme un ChatGPT organique, ne produisant pas forcément quelque chose d’original à partir de la pensée des autres, même si ça impressionne le chaland et qu’arriver à distiller toujours un peu de l’antithèse dans la thèse fait que, quelle que soit la façon dont les choses tournent, on peut toujours dire qu’on avait presque raison. On ne peut pas lui enlever, à minima, d’avoir su dépoussiérer certaines idées avec brio et de les avoir prolongées avec acuité, notamment en ce qui concerne le féminisme, ce qui n’est pas à la portée du premier venu. De même, il a su vulgariser des concepts qui, sans lui, seraient restés inaccessibles à toute une génération, ce qui, là encore, n’est pas à la portée de tout le monde. Par ailleurs, Soral, lequel écrit comme il parle, ce qui a le mérite de l’efficacité, est donc un penseur qui écrit et non, comme un Houellebecq, un écrivain qui pense, avec pour corollaire que, s’il peut être très fin, il est rarement subtil. À sa décharge, la subtilité n’est pas la meilleure façon de faire de l’audience. 

Comme il est évident que le créneau de la main tendue aux hommes de bonne volonté, mais pas assez, faut pas pousser non plus, pour renoncer à leur religion, n’est pas suffisant pour fédérer, Soral étant un génie de la congruence et du Lego autant que du logos, parle aussi à ceux qui cherchent une excuse pour justifier un immobilisme qui en devient presque héroïque. Alors que l’histoire est pleine d’exemples démontrant le contraire, on va dès lors prétendre que les allogènes sont trop nombreux et trop intégrés pour les mettre dehors et que, sauf à vouloir un bain de sang, il n’y a guère d’autre alternative que de composer avec, en jouant la carte de « l’ennemi de mon ennemi » et de la complémentarité parce qu’on a des points de convergence, qu’être un pays Monde est un atout et qu’en plus, ils jouent vachement bien au foot. 

Apprendre des langues étrangères étant un de mes hobbies, j’ai l’avantage de pouvoir regarder la France par les yeux du reste du Monde et je vous garantis que la vue de cette équipe atteignant enfin les 100% de diversité monochrome (d’autant qu’elle a perdu, invalidant l’excuse du suicide collectif par souci d’efficacité) face à une Argentine jadis aussi métissée que le reste de l’Amérique du Sud et qui, elle, à l’inverse, par un procédé intéressant à étudier, est parvenue à redevenir ethniquement homogène, a provoqué une véritable onde de choc à l’international : un traumatisme navré, en Asie ou en Russie, pays qui conservaient encore un imaginaire fantasmé et affectueux à notre égard ainsi qu’une admiration pour notre culture passée, et, paradoxalement, une partie de rigolade en Afrique laquelle a fini de perdre ce qui lui restait de respect pour la France et qui, d’ailleurs, nous vire du continent à grand coups de pied dans les fesses pour accueillir à bras ouverts la Russie et la Chine où la population noire se situe à 0,0 quelque chose du pourcentage de la population. Preuve, s’il en était encore besoin, qu’un peuple qui ne se respecte pas et ignore ce qu’il est ne peut prétendre être respecté par personne. 

Il paraît que RAMZY prépare un film sur ce qui se passerait si tous les « arabes » (ses termes, pas les miens) quittaient la France. Probablement qu’avec un souci modéré d’honnêteté intellectuelle, il va focaliser sur le scénario peu probable qu’ils la quittent en bloc du jour au lendemain, chose qui, quelle que soit la catégorie de la population visée, immigrée ou non, désorganiserait bien évidemment n’importe quel pays. Mon petit doigt me dit qu’en parallèle, il mettra davantage l’accent sur l’absence de livreurs Uber Eats que sur la baisse de la criminalité. À part peut-être muezzin, j’ai du mal à trouver quel travail font les allogènes que ne peuvent pas faire les autochtones. Étant donné que nécessité fait loi, il me semble que personne n’est indispensable, sauf à imaginer qu’on crèverait de faim devant une boîte de petit-pois au prétexte que ce serait dégradant de l’ouvrir nous-mêmes, même si je veux bien admettre qu’on perdrait peut-être quelques bobos qui, eux, n’arriveraient pas à l’ouvrir pour raisons techniques, n’ayant jamais possédé d’ouvre-boîte. Tout ça pour dire que de la construction intellectuelle, laquelle n’est pas soumise à la gravité terrestre, à sa matérialisation physique, même avec beaucoup de colle… 

SORAL LE PACIFISTE

Histoire de cimenter un peu son montage intellectuel, Soral assène l’argument de la guerre civile vers laquelle nous pousserait un certain nombre d’aboyeurs, qui certes, pour certains d’entre eux, ne sont pas forcément pour rien dans le déferlement migratoire ; déferlement qu’ils déplorent aujourd’hui quand il commence à se retourner contre eux. Autant pour ce qui est de la guerre tout court, les mêmes nous poussant, de façon quasi hystérique, à aller chatouiller Poutine pour soutenir l’Ukraine, parce que « les droits de l’homme », je trouverais l’argument recevable, autant en ce qui concerne la guerre qui serait civile s’il s’agissait d’un même peuple, on frôle l’escroquerie intellectuelle. D’abord parce que poursuivre l’incendiaire n’a jamais éteint un feu et que le feu migratoire est là et bien là, indépendamment de qui l’a allumé. Ensuite parce que, même si, touchés par la grâce soralienne, l’autochtone helléno-chrétien montait, bras-dessus-dessous avec les allogènes issus du continent africain, à l’assaut de la synagogue toute puissante, dans quel univers, une fois chassé Bernard Henri Lévy, vont-ils vivre heureux dans la paix, l’harmonie et le respect mutuel ? Compte tenu de l’attitude des allogènes qui n’ont massivement soutenu aucun mouvement social et n’ont jamais saisi la moindre occasion de s’allier en nombre avec les autochtones dans l’intérêt commun, il est suicidaire de penser qu’il faut être deux pour décider d’une guerre et que si on ne pousse pas dans cette direction, elle ne se produira pas. 

Ce n’est pas parce qu’on va la refuser en mettant la tête dans le sable ou en pointant du doigt quelqu’un d’autre qu’on ne va pas subir la conséquence mathématique de l’inversion du rapport de force : soit l’asservissement progressif, soit l’affrontement. Certes, il n’y a rien de plus dégueulasse qu’une guerre « civile » et, pour avoir vu certaines choses que j’aurais préféré ne jamais voir, je n’ai pas une vision romantique et YAKA FOKON de cette tragédie en préparation, pas plus que je ne la souhaite, mais sauf, encore une fois, acceptation jusqu’à son terme de la logique d’asservissement progressif que nous subissons, si l’on considère que l’issue est inéluctable, il n’est pas logique de prétendre la retarder quand la natalité et le temps jouent contre nous, diminuant nos chances de l’emporter avec chaque jour qui passe. Idem pour le Deus ex-machina poutinien, supposé régler nos problèmes à notre place par lequel Soral renforce son argumentaire. L’effondrement ou non, suite à une victoire russe, du système pourri qui nous dirige vers le précipice, n’effacera pas la problématique qui demeurera, accentuée par la concurrence pour la subsistance laquelle ne fera que renforcer les tentations et les tensions communautaires. 

Le dernier argument étant de penser que retarder l’échéance est nécessaire, le temps que les autochtones (qui, aujourd’hui, en raison du conditionnement de certains, en viendraient à se battre stupidement entre eux sur le modèle « vaccinés – non-vaccinés »), à force que le gouvernement tire sur la corde et de se voir rogner tant leur pouvoir d’achat que leur qualité de vie (voire de survie dans une atmosphère d’insécurité croissante), finissent par s’unir en réalisant enfin ce qui leur arrive pour en arriver à se rebeller verticalement. Outre le fait que, là encore, ça ne résoudrait pas la problématique de plusieurs entités non fongibles sur un même territoire, aveu d’échec explicitement contenu dans l’expression « vivre ensemble », certes le Français se fantasme volontiers révolutionnaire, mais quand on étudie un peu l’histoire, on se rend compte que c’est tout le contraire, le Gaulois réfractaire, notamment au changement, étant aux antipodes du révolutionnaire qui lui veut tout changer, même s’il n’y en a pas besoin. Le français moyen, fantasmé en Astérix Mohammed Ben Soussan De La Fuente, peut certes encore rouspéter contre les conséquences, mais je le vois mal agir sur les causes, personne n’étant d’accord dessus. 

D’où l’intérêt de transcender tout ça en pointant du doigt Macron, personnage particulièrement détestable qui permet de fédérer contre lui les intérêts contradictoires de gens qui ne peuvent ou ne veulent réfléchir plus loin et qui, devenu la cheville par laquelle tient ensemble tout un édifice prêt à s’effondrer, permettrait, par sa destitution énergique et l’enchaînement d’évènements qui s’en suivrait, de faire la révolution sans l’idéologie sous-jacente normalement nécessaire et sans l’avoir fait exprès. Ce ne serait que le début d’un long chemin. 

SORAL « LE GENTIL » 

Même si, contrairement aux idées reçues, Soral n’est pas aussi judéocentré que d’aucuns le pensent et que ses analyses vont bien au-delà, la critique de ce qu’il appelle « la communauté organisée » reste sa marque de fabrique ; et même s’il prend la précaution de toujours distinguer une élite dépravée qui se sert comme bouclier d’une judéité dont elle abuse de ce qu’il appelle « le Juif du quotidien », il y a toujours l’idée sous-jacente que ces élites font ce qu’elles font parce qu’elles sont juives. C’est sur ce point, et ce point seulement que peut s’appuyer un argumentaire judiciaire. Certes, lorsqu’on raconte à un enfant que le reste de l’humanité veut le mettre dans des fours à micro-ondes thermostat 7 et qu’on dépose sur ses épaules le poids symbolique de la Shoah, ce n’est pas la façon la plus efficace de contribuer à son équilibre mental futur. De plus, si l’on ajoute à l’équation l’argent et le pouvoir qui rendent fous n’importe qui, il n’est pas surprenant que certains individus, non représentatifs de la communauté dont ils se revendiquent et qu’ils prétendent représenter sans avoir consulté personne, soient plus aptes que d’autres à occuper certains postes et même qu’ils puissent contribuer à aggraver la situation quand, en plus, ils tombent dans le fanatisme religieux ou religieux adjacent façon Schwab. 

Toutefois, depuis que l’humanité existe, y compris dans les endroits où le mot juif n’est même pas dans le dictionnaire, la nature humaine fait que les niches parasitaires ont toujours existé et qu’elles n’ont jamais peiné à trouver quelqu’un pour les occuper. Si ce fait évident ne l’est pas forcément pour lui, c’est, de façon assez paradoxale, parce qu’il est trop gentil même si, comme beaucoup de gentils, il le cache parfois derrière une certaine agressivité pour ne pas qu’on en abuse. On est essentiellement gentil pour deux raisons : la première c’est la peur et la conscience qu’on n’a pas les moyens physiques d’être méchant. Objectivement, en ce qui le concerne, ce n’est pas le cas. La seconde c’est qu’on a l’intime conviction que l’humain est foncièrement bon. Si l’humain est foncièrement bon, la cause de ses malheurs ne peut être que quelque chose hors humanité, rôle que « le juif » (qui s’y place souvent, d’ailleurs, de lui-même par la notion de « peuple élu ») a parfaitement joué au cours des siècles. Comme quoi, être « gentil » vous rend plus susceptibles de finir antisémite que d’aller au paradis. La réciproque est bien sûr également vraie, les élites non représentatives dont il est question, tombant souvent dans le travers de limiter l’humanité à elles-mêmes et d’en exclure leurs opposants, en les diabolisant.

SORAL ET LE BUSINESS

L’argument que l’argent est le nerf de la guerre est parfaitement recevable de même que celui de faire valoir que s’il était resté dans le sérail, il aurait certainement gagné beaucoup plus. De plus, contrairement à d’autres, il pratique le ruissellement et finance tout un écosystème. Il n’en demeure pas moins que son activité reste un business et qu’il devient dès lors un peu esclave de sa clientèle de même que Danone, s’il essayait de vendre des aspirateurs sous son nom, ne bénéficierait pas de la notoriété qu’il a chez ceux qui achètent Danone pour du yaourt. Donc Soral, même si je pense qu’il a beaucoup évolué en son for intérieur, doit continuer à vendre du yaourt et cohabiter avec des gens qui peuvent, certes, être brillants, mais qui, raison principale pour laquelle ils sont là, ne manquent jamais une occasion de montrer à quel point l’islam peut être compatible avec le combat de la France. Dormez, braves gens, le temps qu’il en arrive ou en naisse encore quelques millions! Si c’est une évidence que l’islam est parfaitement compatible avec la république, d’ailleurs, ce ne sont pas les Républiques islamiques qui manquent, je suis plus réservé en ce qui concerne sa compatibilité avec la France organique sauf, au mieux, alliance ponctuelle et éminemment provisoire comme celle de François Premier avec Soliman le Magnifique. Mais bon, il reste encore un peu de place dans le dos soralien pour quelques poignards supplémentaires. J’ai même ma petite idée sur qui sera le prochain. 

CONCLUSION

Moyennant ces biais et restrictions, même si depuis quelque temps, comme tous ceux qui ont déjà tout dit, il tourne un peu en rond et même s’il s’est un peu planté sur l’égalité et surtout la réconciliation dans un des nombreux sens qu’il lui donne histoire de pouvoir retomber sur ses pattes, sur pas mal de points le temps lui a donné raison, ce qui valide la pertinence de certaines de ses analyses. Il faudrait par ailleurs être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître le rôle majeur qu’il a joué, notamment dans le déniaisage de toute une génération. De plus, il accepte, avec un certain courage, de jouer le rôle de paratonnerre sans lequel, beaucoup de membres de ce que jadis on appelait, de façon à mon sens inappropriée, « dissidence » seraient électrocutés depuis longtemps. Sous réserve de garder son esprit critique, surtout pour les gens, à l’instar des boulangers qui ont gardé la tête dans le guidon et qui cherchent à comprendre ce qui d’un coup, leur tombe sur le coin de la figure, c’est un bon point de départ pour commencer à appréhender la complexité du monde et on peut parfois se sentir un peu moins con après l’avoir écouté qu’avant. 

Cette vidéo n’était pas spécialement tendre, mais ne visait pas non plus à le démolir, c’est juste qu’autant il fait souvent l’objet de critiques qu’il ne mérite absolument pas, autant on pointe rarement du doigt ses véritables imperfections. Bien sûr, tout cela n’engage que moi. Je ne censure aucun commentaire, donc libre à vous d’enrichir la réflexion.

dimanche 22 janvier 2023

GRETA, Clémentine et promenades syndicales (23 jan. 2023)

  Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/aNwLTmAKdZY

Bonjour ! 

Bonne nouvelle, la doyenne des Français et de l’humanité est morte… à 118 ans sans avoir été violée par un individu sous OQTF, une occasion manquée pour la postérité le record actuel, selon mes tablettes, n’étant que d’un modeste 96 ans, ce qui relègue à peine en division d’honneur la mamie de 78 culturellement enrichie, à Lille, ces jours-ci, par un Guinéen portant le joli prénom du prophète et tout juste sorti de prison pour agression sexuelle. Ce n’est pas comme cela qu’on va redresser une natalité qui, selon les derniers chiffres tombés mardi dernier, avec seulement 723 000 futurs esclaves salariés transgenres sans droit à la retraite nés en 2022, atteint un plus bas depuis 1945. On se demande bien pourquoi. 

Les OQTF, c’est un peu comme les bons points jadis à l’école, au bout de 10 on a droit à une image, non plus de la Sainte Vierge, mais de Brigitte sans perruque, carte qui doit mieux s’échanger chez les gérontophiles que la vignette Panini de Mbappé chez les amateurs de ballon rond. Clémentine Autain blême, même si visiblement perturbée par sa ménopause au point de déplorer la privatisation de la SNCF, a donc, elle, encore un peu de marge avant d’attirer les nostalgiques de la viande de brousse, d’autant qu’elle a l’air propre sur elle. Par ce tweet, absolument pas destiné à se la jouer prolétaire (à 7000€ par mois, sans les à-côtés) qui prend les transports en commun, mais en première (histoire de raviver la lutte des classes), certes elle a « déraillé », certes, en retour, elle en a pris plein son « arrière-train » aux allures de « locomotive », mais est-ce que pour autant elle perd la boussole et s’é-gare du nor-mal ou est-ce qu’elle a juste un train d’avance ? 

À sa décharge dirait Griveaux, la SNCF est ce que l’on appelle non un porc-épic, mais par souci d’inclusivité (façon repas végétariens à la cantine) un EPIC tout court, acronyme d’Établissement Public à Intérêt Commercial. « EPIC, EPIC et colégram, amstramgram ! » et hop, d’un coup de baguette magique (parcimonieusement lubrifiée), même si elle n’est pas privatisée sur le papier, elle se retrouve ainsi gérée comme une entreprise privée néolibérale, c’est-à-dire saucissonnée (mais en restant économiquement halal) en plusieurs entités de sorte qu’au lieu d’être obligatoirement réinvestis dans les infrastructures ou dans la qualité et la pérennité du service, les profits (2,2 milliards rien qu’en 2022) sont décorrélés et détournés comme un mineur par une prof de français vers le pot commun du tonneau des Danaïdes étatique pour abreuver tant les parasites du haut que ceux du bas, financer la guerre en Ukraine, la décarbonation de l’Afrique du Sud, la reconstruction du Pakistan ou des vols au Qatar pour aller faire des papouilles à Mbappé, sans parler de la moquette de l’Élysée. Bref pour payer à la fois le petit train-train et le grand train ce ceux qui nous gouvernent, souvent à base de rails et de coke comme au temps des locomotives à vapeur. 

C’est le fameux concept de fongibilité introduit en 2008 dans sa Loi de Modernisation de l’Économie, dite LME, par Sarkozy lequel, j’espère, sera un jour pendu par le cou à une table basse et subitement privé de ses talonnettes. Un hold-up qu’on cherche démocratiquement à étendre aux retraites à coup de 49.3 avec un report de l’âge de départ au-delà de l’espérance de vie moyenne en bonne santé et de l’espérance de vie tout court pour un tiers des gens les plus pauvres qu’on traite et retraite comme des bovins subissant la traite et la retraite jusqu’à la dernière goutte pour faire du beurre sur leur dos alors même que, pour les choses importantes, Macron n’a aucun problème à trouver 413 milliards d’argent magique pour financer la troisième guerre mondiale sous forme de budget militaire en hausse. 

Un régime des retraites qui plus est excédentaire cette année et qui avec (entre la loi Jospin et les complémentaires) un fonds de réserve cumulé de plus de 150 milliards, auxquels viendront s’ajouter, dès 2024, 24 milliards de la CADES, n’est absolument pas menacé le temps que la résorption naturelle des boomers vienne rééquilibrer les comptes. Des séniors qui, par ailleurs, probablement par civisme et solidarité, connaissent actuellement un pic exceptionnel de mortalité en dépit de trois doses de la potion supposée les rendre aussi immortels que Soros ou Schwab qui, eux, sont toujours-là et en pleine forme comme tous leurs émules, si l’on en juge par le nombre record de prostituées de luxe qui ont fait, cette année, le trajet jusqu’à Davos (probablement pour discuter du réchauffement « climax tique »). 

Une profession hélas hors de portée, même en robe moulante 100% coton biodégradable, pour Greta Thunberg, arrêtée pendant 3 minutes et 12 secondes (faut pas pousser non plus) pour avoir protesté avec les militants écologistes contre la vague de rasage de villages teutons multicentenaires soutenue, elle, par les élus écologistes, afin d’étendre les mines de charbon nécessaires à compenser la dénucléarisation de l’électricité, voulue par l’ensemble des écologistes. Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus, mais il y a quelque chose qui me chiffonne. 

Bref, le bateau prend l’eau de partout, non seulement en Allemagne où la misogynie l’a emporté au prétexte absurde et non paritaire que dès lors qu’on ne sait pas faire la différence entre des casques et des armes lourdes, qu’on emmène son fils en vacances dans un hélicoptère de l’armée et qu’on voit la guerre en Ukraine comme « un moyen de faire des rencontres », avoir un vagin ne serait pas à elle seule, une qualification suffisante pour être ministre des armées, ou en Nouvelle-Zélande dont la Première ministre, en pleurs, a démissionné au prétexte d’épuisement. Rien à voir, bien sûr, avec les bruits qui courent depuis un petit moment sur un énorme scandale sur le point d’éclater. Ceci dit, tout espoir n’est pas perdu pour elle quand on voit qu’Agnès Buzin vient d’être graciée par la Cour de cassation, les textes qu’elle était chargée d’appliquer ayant distraitement omis de prévoir une obligation de prudence ou de sécurité. Oups ! 

Tandis que sous la pression russe les lignes de défense ukrainiennes sont en train de craquer de partout (façon petite culotte d’Aurore Berger de quand elle soutenait Fillon retrouvée dans un tiroir un jour de lessive), avec la fin de l’argent magique covidien et la multiplication des achats de pétrole qui ne passent plus par le dollar, tout ce qui, dans le camp du bien, repose sur l’énergie, est en train de déguster à commencer par les GAFAM : Google, après Microsoft, Meta et Amazon commençant à licencier à tour de bras, les intelligences artificielles leur permettant, pour l’instant, de compenser les pertes en décimant les rangs des informaticiens de bas niveau, des services modélisables et des iels à pronoms et rentabilité volatiles. 

Sentant l’eau monter, tandis que Marine Le Pen, focalisée sur les vraies priorités coupe de la canne à sucre au Sénégal, à l’appel des syndicats et des organisations de gauche, près de deux millions de personnes, soit… 1,4% de la population, dont la majorité a probablement voté Macron et recommencera sans hésiter s’il s’agit de faire barrage aux heures les plus sombres, auxquelles pourtant les restrictions électriques auraient dû l’avoir habituée, sont descendues dans la rue pour dire au dit Macron qu’elles ne sont pas contentes. Un Macron, pure coïncidence, en déplacement de l’autre côté des Pyrénées à ce moment-là et qui a pris note et de la sangria, tandis qu’Élisabeth Borne, elle, félicitait les moutons d’être restés sur le chemin balisé et de ne pas avoir fait de vagues. Ils sont visiblement morts de trouille c’est juste qu’ils le cachent par pudeur. 

Les baïonnettes invoquées par Mirabeau, selon l’endroit où on les enfonce, n’étant pas forcément dissuasives pour tout le monde, la seule chose qui les fait trembler, c’est la perspective de finir comme Louis XVI le 21 janvier 1793, il y a 230 ans et ils savent très bien que les syndicats, dont les têtes, éminemment « coupables » à tous les sens du terme, sont subventionnées pour promener le chien en laisse jusqu’à ce qu’il soit trop fatigué pour grogner avant de le ramener gentiment à la niche avec un os à ronger le plus petit possible, n’iront jamais jusque-là. Une autre variante qu’ils craignent est la purge à la libération. En fait les deux évènements qui ont été dévoyés pour asseoir leur « légitimité » et dont, bien qu’encensés dans les manuels scolaires, il est interdit de s’inspirer parce que la violence (sauf tir de LBD occasionnel) c’est mal. 

De fait, même s’ils n’ont pas hésité à confisquer les drapeaux bleu blanc rouge et les pancartes à pronoms interrogatifs en manifestation, il reste pertinent d’utiliser leur symbolique contre eux sachant qu’ils seront toujours moins à l’aise pour diaboliser ce qui les a enfantés que, par exemple, un gilet jaune. Si vous voulez vraiment qu’ils commencent à trembler, il faut donc créer le plus important, sans lequel les manifestations ne serviront à rien, à savoir une ambiance révolutionnaire, une petite musique qui monte, qui monte et s’immisce dans tous les interstice de la société et dans toutes les têtes et qui contrairement au malaise général et diffus actuel qui s’éparpille stérilement, pointe et se canalise dans une même direction, la leur, tout en faisant augmenter la pression dans la cocotte-minute. 

Comment me direz-vous ? Je ne peux parler bien sûr que des actions légales. Il faut, par exemple, que des symboles tels « 1789 » ou « les Français parlent aux Français » soient partout : en hashtag, en tête durablement des tendances Tweeter, peints et collés dans le moindre recoin possible, floqués sur des T-shirts ou des casquettes. Il faut que « Ah, ça ira » par Édith Piaf (dont il suffit de remplacer, mentalement -sinon c’est de l’appel à la haine- « les aristocrates » par « le gang à Macron » ou « les suppôts de Schwab » dans les paroles pour réaliser qu’en dehors des maîtres rien n’a vraiment changé depuis) soit numéro un sur Spotify, qu’on l’entende en sonnerie de téléphone ou sifflotée partout dans la rue ; on peut lancer une mode du bonnet phrygien, créer un peu partout, dans le monde physique et virtuel des comités de salut public… La limite c’est l’imagination, et vous allez voir que là, ils vont se liquéfier sous vos yeux. 

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lundi 16 janvier 2023

DIEUDONNÉ l’explication (et autres news) (16 jan. 2023)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/f1H0cyu_0xg

Bonjour ! 

Il paraît que 90% des enrichisseurs culturels sous OQTFesses se torchent avec. C’est déjà un progrès si l’on considère que, d’ordinaire, ils utilisent plutôt leur main gauche, au point que quand, comme plus de 120 personnes par jour en France, on se prend un coup de couteau, on est un peu soulagé, comme en Gare du Nord, quand c’est un droitier qui le porte. 6 personnes poinçonnées de petits trous, de petits trous encore de petits trous, façon Gainsbourg avec (saluons l’effort d’inventivité) cette fois un crochet, mais sans Peter pan, ni les enfants sauvages lesquels étaient visiblement occupés, dans une crèche du 9.3, à donner, pendant la sieste, une leçon de MMA à une petite tête blonde de deux ans, qui ne ressemblait plus « à rien » après (peut-être pour y avoir trop ressemblé avant). Comme quoi « aux ânes bien nés le violeur n’atteint point le nombre des camés » ou quelque chose du genre. 

À force de ne pas vouloir discriminer à « l’endroit » de certains, on discrimine à « l’envers », envers les autres, les droits de l’homme qui poignarde devenant supérieurs aux droits de l’homme qui est poignardé, sans quoi les expulsions à la catapulte depuis le port de Marseille (avec séance de ball-trap en prime) seraient licites depuis longtemps. L’homme est un être grégaire conçu pour se regrouper avec ce qui lui ressemble suffisamment pour pouvoir en anticiper le comportement chose qui lui procure le sentiment de sécurité nécessaire à son élévation. La discrimination est la condition même de notre survie collective, aussi indispensable que manger ou boire, et lorsqu’on souffre d’anorexie discriminatoire, au prétexte que ce serait raciste (la nature s’en fout) voire, par extension, antisémite (l’impact de la Shoah sur le cycle des saisons est, hélas, là encore, limité), on crève, c’est aussi simple que ça. 

La nature est peut-être nauséabondement discriminante, mais plus Dieudonné lequel, tout en haut, par-delà le soleil, a enfin aperçu la lumière. Il a demandé pardon, au grand désarroi de certains, désarroi que, franchement, je ne comprends pas : « Hier encore il était Mbala Mbala, aujourd’hui il est Mpas là, Mpas là ! Dieuprêté, nous a été repris !». Celui qui aurait pu choisir de devenir le mythique « Celte noir » cher à Boris Le Lay, a préféré ne voir que sa moitié camerounaise (pas au point toutefois d’épouser une compatriote) et n’a jamais été dans le camp nationaliste. Droit-de-l’hommiste acharné, son seul grief vis-à-vis du peuple pour lequel, selon ses propres termes, il n’a pas voté, vient du refus de financement du film de concurrence victimaire qu’il voulait faire sur la traite négrière en pointant (j’espère du doigt) que certains (et seulement certains) des armateurs des navires concernés auraient distraitement égaré leur prépuce dont, pour compenser, ils auraient porté un ersatz sur la tête. Allez savoir pourquoi, ça n’a pas plu. 

Il a donc commencé par un caca nerveux chez Fogiel, pensant qu’en face on allait céder, mais, comme il ne sait pas s’arrêter à temps, d’où probablement ses 7 enfants, ça c’est terminé en escalade qui l’a vite dépassé façon genderfluide naïf en minijupe qui s’assied sur une bite d’amarrage après intromission d’un suppositoire à la glycérine, et il s’est retrouvé privé de manne financière subventionnée. Comme il faut bien bouffer (et visiblement il ne s’en prive pas), il a alors réalisé qu’il y avait un créneau à prendre et il l’a pris. L’altruisme n’étant pas sa qualité première (ou seconde ou troisième), tel un Kä(r)cher inversé, il s’est efforcé de pomper tout ce qu’il pouvait pomper à son audience (ce que font certes tous les autres), mais en poussant le bouchon jusqu’à l’ananassurance ou sa crypto bidon, entre autres, sans toutefois atteindre les sommes qu’il aurait pu espérer s’il était resté dans le système, telle une Marina Foïs (et tant d’autres) qui, depuis des années, touche des millions par navet sans public financé sur nos impôts. 

Sa résilience, qui, par certains côtés, force l’admiration, n’a jamais eu pour combustible la défense d’une cause, mais sa propre survie et un ego, croissant proportionnellement à son embonpoint Godwin. Outre la nécessité d’un grand écart permanent, pour plaire à un public pas vraiment homogène, la niche choisie nécessite également d’être dans la surenchère constante, une surenchère qui, contrairement à la liaison transmaritale de Manuel Valls, n’est pas tenable éternellement (les vrais subversifs, et ça a failli lui arriver, finissant généralement exécutés avant d’avoir pu lasser leur audience, ce qui les sauve de cet écueil) d’autant que, si sa présence comique sur scène est inégalée, il est plutôt fainéant et limité en ce qui concerne les textes lesquels, hormis quelques traits de génie de plus en plus rares, tournent de plus en plus en rond et qui, dits par quelqu’un qui n’a pas son immense talent, ne seraient pas vraiment drôles en eux-mêmes. 

Il est visiblement fatigué, évoque des problèmes de santé et ne pourra plus tenir ce rythme très longtemps. Même s’il justifie son retournement par ce qu’il y a de plus suicidaire dans une religion catholique mal comprise, il tend la main depuis déjà longtemps, sans qu’on sache s’il veut qu’on la serre ou qu’on y laisse choir quelque obole et, espérant les deux, il vise simplement une retraite tranquille sachant que si ça ne marche pas (et qu’il en a encore la force), il fera sa pirouette habituelle, prétextant une quenelle ultra sidérale. Fenêtre de tir qui se fermera rapidement dès qu’il aura commencé à mordre Soral, seul gage qu’il pourra donner de sa sincérité, dans 5,4,3,2,1… même si certains y verront, jusqu’au point de non-retour, un jeu de rôle complice entre les deux pour lui donner de la visibilité en vue d’un coup d’éclat. 

Au moins, désormais, j’espère que, pour les naïfs, contrairement à lui, les choses sont claires. Même s’il a contribué à un questionnement salutaire, notamment au sein de la communauté juive, laquelle a pris conscience qu’une minorité, non représentative, mais très bruyante, abuse de sa judéité comme paravent pour éluder tout questionnement sur ses prédations et son népotisme, au point de finir par faire interdire des pronoms interrogatifs, ça n’est et n’a jamais été qu’un comique (sur ce point, au moins, si on l’écoute bien, il a toujours été honnête) et, ne mélangeant pas tout, s’il continue à être drôle, ce qui est, au fond, tout ce qu’on lui demande, pour ma part, je continuerai à aller voir ses spectacles, s’il en fait encore.

J’espère toutefois qu’il ne devra pas les faire à la bougie, car, bien que, grâce à Greta Thunberg, on ait eu un début d’hiver doux et qu’emmitouflés dans deux cols roulés on ait moins consommé, rendant la production française d’électricité de nouveau temporairement excédentaire, plutôt que d’en profiter pour baisser les prix, les génies qui nous gouvernent ont préféré réduire le rendement de nos centrales afin de pouvoir continuer à racheter à prix d’or la production des éoliennes. Il faut bien que les copains bâfrent. 

Heureusement, pendant que Macron offre généreusement 360 millions d’euros pour reconstruire le Pakistan (parce que les droits de l’homme), le très laxatif Pruneau Le Maire est parvenu à convaincre les énergiciens (nouveau vocable désignant les parasites qui, après avoir pris leur marge, revendent l’électricité produite par EDF et transportée par RTE qui leur est cédée pour une bouchée de pain) de plafonner leurs tarifs à 180 euros le MWh ce qui ne représente plus qu’une augmentation d’à peine… 600% par rapport à l’an dernier. J’anticipe déjà les manifestations de liesse des boulangers et autres restaurateurs. Comme les dominos tombent les uns après les autres, il ne reste plus désormais qu’à s’occuper, avec la même efficacité, des producteurs de pommes qui faute de pouvoir gagner les 1 à 2 centimes par fruit nécessaires à leur équilibre financier, sont contraints d’arracher en masse, tout autour de chez moi, en tout cas. 

« En même temps », comme dirait l’autre, une nouvelle loi, dénoncée à raison par le PDG de LIDL, fait que si les grandes surfaces et leurs fournisseurs ne parviennent pas à se mettre d’accord sur les prix d’ici le mois de mars c’est le prix proposé par le fournisseur (avec parfois des augmentations de plus de 100%) qui l’emporte. Heureusement que l’argent numérique arrive bientôt (ils y travaillent à Davos, juste en ce moment) car transporter des brouettes de billets pour faire ses courses n’a jamais été très commode, surtout s’il y a une pénurie de brouettes. Comme, malgré tout, l’état, lequel devrait (selon Roselyne Bachelot) raser les églises qu’il n’a plus les moyens d’entretenir, a besoin d’argent pour financer la guerre en Ukraine (parce que les droits de l’homme) et continuer à ouvrir la CAF au Monde entier (parce que les droits de l’homme) tout en remboursant notre dette abyssale (parce que les droits… des banquiers qui sont aussi des hommes) on va réformer les retraites. Non pas que le système ne soit pas viable, qu’il soit déficitaire (ce qui n’est pas le cas) ou véritablement en danger, mais juste pour faire des économies qui ne seront pas redistribuées aux retraités ou capitalisées pour les générations suivantes, mais jetées dans le tonneau des danaïdes précédemment cité, faisant que, dans pas longtemps, on demandera encore à ceux qui n’auront pas la décence de mourir au travail, de faire de nouveau un petit effort. En matière de finances publiques « pillons ou papillons », telle est la question, sachant que, dans les deux cas, ça vole. 

Si, comme au Brésil, certains avaient, ce jeudi, l’idée antirépublicaine, d’envahir les lieux de pouvoir, retirez-en la leçon que les satrapes s’attrapent mieux quand ils sont là, de plus ça évite de devoir transporter plusieurs fois la guillotine. Cela dit, la violence c’est mal, et ce n’est pas parce qu’à Callac il a suffi de menacer de mort le maire et quelques élus pour faire annuler le projet d’implantation d’une centaine de migrants qu’il faudrait commencer à faire ça partout. On a même des migrants à l’eurovision, puisque, sans vote, du fait du prince, la France sera représentée par une Québéco-Marocaine, qui, selon ses dires « se sent un peu Française », ce qui visiblement suffit et dont le dernier clip la montre en train de tuer une flopée d’hommes avant de s’enfuir avec un travesti (si le scrabble permet encore l’usage de ce terme). 

Sinon, côté troisième guerre mondiale, la victoire de Wagner à Soledar, brisant la ligne Maginot Ukrainienne pourrait bien provoquer une accélération du conflit, tandis que Biden risque de se voir empêtré dans le scandale des documents compromettants retrouvés à son domicile. Suite au prochain épisode. Si vous avez apprécié ce contenu, vous pouvez cliquer sur tous les trucs en bas et si vous ne l’avez pas apprécié, c’est sympa d’avoir écouté jusque-là. Merci à tous pour votre soutien, vos commentaires et vos partages et à bientôt… j’espère.

mardi 10 janvier 2023

PANTIN PANTINE c'est débile ET JE LE PROUVE! (11 jan. 2023)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/Vf9nzWYhauk

 


Bonjour ! 

Que le maire de Pantin soit un Pinocchio c’est logique. De là à renommer sa ville Pantine… il n’aurait pas osé avec Juan-Les-Pins. Du coup, je ne sais plus si je dois dire que c’est un gland ou une glande. Par ailleurs s’il avait tenté « Poupée » je n’aurais rien pu dire, mais considérer le E plutôt que l’article, comme marque du féminin est trop discriminatoire, notamment pour les pygmées qui n’ont pas besoin qu’on en rajoute. Comme vous avez insisté dans les commentaires pour que j’aborde ce non-sujet, je me suis amusé, dans ce petit hors-série, à démontrer la débilité de la démarche sous forme d’une lettre d’amour d’un marin à sa dulcinée.

J’attends LA vague, le regard dans LE vague, comme perçant LE voile que forme LA grand-voile . À mes pieds dans LA vase, LE vase de couleur que je voulais t’offrir, à toi qui aimes tant LE rose de LA rose. Je repense à LA tour, dont on a fait LE tour après que LA vapeur émise par LE vapeur qui nous y a conduits se soit évaporée dévoilant à LA fin LE fin du fin, cette vue magnifique. Tu avais plaint LE mousse qui épongeait LA mousse en nettoyant le pont. À travers LE plastique ornant le bastingage, j’admirais LA plastique de tes formes suaves. Sur LE solde de LA solde que j’ai touchée hier, j’ai prélevé LA livre pour acheter LE livre que tu désirais tant. LA somme est conséquente, LE somme que j’ai fait de nous deux réunis en valait la dépense. L’air marin est LE moule qui nous a façonnés, il sent parfois LA moule sans vouloir te vexer. Je suis à LA manœuvre, car c’est moi LE manœuvre qui bâtit notre histoire. Je suis à LA merci de tes sautes d’humeur, je dis « Bien LE merci » de me donner ton cœur. Je vois ta robe blanche évoquant LA prétexte d’un patricien romain, c’est pour moi LE prétexte de vanter ta beauté. Avec tous ces outils dont j’ai usé LE manche, là au bord de LA Manche j’ai bâti un palais. Si notre navire un jour prend de LA gîte, il sera, lui, LE gîte où panser nos blessures. Dans mon for intérieur, il y a eu de LA casse et LE casse du siècle que j’ai cru accomplir sur ton cœur verrouillé dans LE mode à LA mode d’un air indifférent a chamboulé LE cache de ma mémoire interne dans LA cache sordide où elle était enfouie. Ce cache était LE garde de mon intimité, mais j’ai baissé LA garde et me voilà défait. Là-bas dans mon palais, LA poêle sur LE poêle réchauffe mon repas. Je ne suis plus LE faune par ses sens égarés au milieu de LA faune de ceux qui te désirent. Et LE foudre de guerre, en moi s’est adouci, quand LA foudre a frappé mon cœur et mon esprit. De mes exploits LA geste ne valent pas LE geste d’à tes pieds m’accroupir et ce bouquet t’offrir.

dimanche 8 janvier 2023

UN PÉNIS sur NOTRE-DAME et ÉLECTRICITÉ X10 pour les particuliers aussi (9 jan. 2023)

  Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/1PGBhC4ctzc

Bonjour ! 
À l’occasion d’une promenade champêtre, j’ai vu une petite mouche scatophage visiblement atteinte de rectorragie aiguë déposer dans un « bzzz » de souffrance une chiure bien sanguinolente sur une bouse de vache. Je ne sais pas si c’est le côté présomptueux, mais, allez savoir pourquoi, ce petit point rouge sur une grosse merde, m’a fait penser à la légion d’honneur. Il est vrai que dans les deux cas, comme il n’est point aisé d’épingler une décoration sur la tête, on la dépose sur « les troncs ».
 
Le dévoiement de ce qu’un Dieudonné appelle poétiquement « fion de hamster » crève littéralement les yeux à l’instar de Castaner promu Chevalier (même si peu à cheval sur les principes) alors que pour « Ferrand » (même si pas maréchal) on peut voir un certain rapport d’autant qu’on lui a lâché la bride sur les mutuelles de Bretagne et qu’il était temps qu’il se remette en « selles »… ce qui nous ramène à l’étron. Dans le même « attelage » on trouve Emmanuelle « Wargon » qui hélas ne manque pas d’« R » (sinon elle suivrait son petit train-train) et je passe sur Bayrou, jadis taxé de « face de craie » avant qu’à force de trop écluser il ne vire au rouge. Comme cette « ex craie » ment, il mérite amplement son grade d’officier à l’instar de Muriel Pénicaud ou de Nicole « Belloubet » (question à laquelle, désapprouvant toute forme de muflerie, je ne répondrai pas) nommée, elle, carrément commandeur.
 
Olivier Véran, lui, n’a pas été promu. Non que sa personne ne soit pas le contraire d’une vraie sceptique, mais simplement parce que la chose n’est pas possible pour les ministres en exercice. Point d’inquiétude, son tour viendra certainement (comme Agnès Buzyn l’an dernier) en récompense de ses hauts faits d’armes tel celui de déclarer avec un regard torve de mulet sodomite transâne que : « l’État n’a pas vocation à prendre en charge tous les surcoûts liés à l’énergie ». Enfoirés de surcoûts qui n’ont, bien évidemment, rien à voir avec la politique désastreuse dudit état en matière de nucléaire, son refus de quitter le marché UE de l’énergie, le sabordage d’EDF par l’ARENH ou encore le soutien irrationnel à l’Ukraine (du joueur de piano « à queue » Zelensky) qui ne fait pourtant partie ni de l’OTAN ni de l’UE, mais pour laquelle Macron organise une conférence internationale en levant un milliard d’euros afin de s’assurer qu’elle passe bien l’hiver. 
 
« En même temps » il laisse les Français crever la gueule ouverte à moitié obstruée par leur col roulé en attendant l’estocade finale du 1er juillet 2023 avec la fin des tarifs réglementés du gaz (l’électricité suivra) pour les ménages lesquels, eux aussi, pourront goûter aux joies de voir leurs factures multipliées par le même coefficient que l’insécurité sous OQTF : aller chez LIDL devenant aussi dangereux que la ligne de front ukrainienne puisque, après une attaque au hachoir à viande le 12 décembre ayant fait 5 blessés dont 3 graves, on apprend que, ces jours-ci, une employée, actuellement entre la vie et la mort, a reçu plusieurs coups de couteau à l’abdomen d’un mineur non accompagné à calvitie précoce et en situation irrégulière ; comme quoi il y a ceux qui tirailleurs, comme Omar Sy dans son dernier navet, et ceux qui poignardent ici. 
 
Pendant que les cons se gratulent entre eux et que notre première dame (à lever l’abattant des w.c.) nous explique, face caméra, qu’il n’y a aucun pays au Monde où on est mieux qu’en France, les légions de déshonneur seconde classe que nous sommes, bientôt contraintes d’aller dans les points de deal pour trouver du doliprane et de regarder le contenu de leur assiette avec une loupe pour entretenir l’illusion d’en avoir plus, commencent à mesurer l’ampleur de la catastrophe macronienne, mais pas encore au point de faire la révolution. 
 
Excepté Dominique Anract, président de la Confédération nationale des Boulangers de France qui, lui, trouve que : « l'État a pris les mesures suffisantes pour aider les artisans » et qui, pure coïncidence, a reçu le « fion de hamster » de la main légèrement pégueuse de Macron en personne, les autres boulangers, que leur désir de faire marcher les fours et la lettre de soutien de Bardella placent désormais, pour la presse, à l’extrême droite (comme tout ce qui conteste), d’ordinaire « bonnes pâtes », une fois dans le « pétrin » s’installent sur les ronds-points. D’autres, en nombre « croissant », prennent le risque de recevoir des pains en manifestant. 
 
Manifestations qui, en deçà de 10 millions de participants selon la police (ou BFMTV qui n’a vu que quelques centaines de gilets jaunes dans les rues le 7 janvier), auront autant d’effet sur Macron qu’un plug anal de moins de 25 centimètres de long et de 15 de diamètre après consommation nasale d’un kilo de farine T45 sans grumeaux, d’autant que Brigitte laquelle, selon Roselyne Bachelot, fantasmait sur un projet de remplacement de la flèche de Notre-Dame par un phallus géant orné de deux boules dorées, ne doit pas y aller avec le dos de la cuillère. Si, à terme, il doit porter des couches, au moins il aura le « bout langé ». 
 
Contrairement à la chanson, « si quand j’avance tu recules comment veux-tu… », même si Borne a reculé sur la baisse de 40% de la durée de l’indemnisation chômage (passée en catimini durant les fêtes) l’enculerie aura quand même lieu ladite baisse ayant seulement été reportée, pas annulée, et uniquement pour mieux faire passer la pilule (pour les chanceux et le gode anal pour les autres) de la réforme inutile des retraites et pour que la plèbe continue à croire que les syndicats sont plus efficaces qu’un suppositoire contre les maux de tête et que la seule réaction populaire possible doit se faire sous la forme de manifestations bien encadrées, sur parcours balisé, avec retour à la maison à temps pour Hanouna. 
 
Heureusement que nos ministres se répandent sur les plateaux TV pour nous expliquer à quel point la France est devenue un paradis sur terre, car sinon des esprits simples pourraient s’imaginer que Macron a été placé là pour liquider le pays et que rien de positif ne pourra être entrepris tant qu’il ne partira pas. Comme d’évidence il ne partira pas de lui-même, la seule solution rationnelle, dans cette impasse, serait alors sa destitution par la force. Fort heureusement c’est interdit parce que la violence c’est mal. Mais comme on n’est jamais trop prudent, face à la perspective d’une foule se dirigeant vers l’Élysée en poussant devant elle une guillotine mal affûtée (histoire de faire durer le plaisir) - hypothèse peu probable si l’on considère le million de moutons d’abattoir massé sur les Champs-Élysées pour fêter le Nouvel An - il a non violemment commandé au trans Noël 10 millions de grenades (pour 38 millions d’euros) et rien moins que 11 nouvelles compagnies de CRS et de gendarmes (play)mobiles. Que voilà des sous bien dépensés. 
 
Incapables de concevoir que, à l’instar d’un supplicié empalé en haut de la tour Eiffel après s’être gavé de rillettes frites, les choses ne vont faire qu’empirer et dans l’impossibilité d’admettre que bientôt ils n’auront plus rien (mais que selon Schwarz, ils seront heureux), même devant le spectacle de tous ces artisans aussi surpris qu’Emmanuel la première fois où il s’est assis sur les genoux de sa prof de français d’avoir tout perdu en un claquement de doigts, beaucoup vivent toujours dans l’illusion que tout ce qu’ils possèdent ne sert pas de garantie à nos 3000 milliards d’euros de dette publique et croient naïvement que c’est encore à eux. Dès lors, ils se contentent de manifester pacifiquement pour essayer de prolonger un peu la lente agonie plutôt que de plonger dans l’inconnu d’un renversement de table par nature chaotique. 
 
Nous sommes un peu dans la situation de passagers d’un autobus conduit par un malade protégé par trois contrôleurs avec, à chaque arrêt, des gens qui le quittent et de nouveaux arrivants de plus en plus bruyants qui cassent les sièges à l’avant. Un bus qui fonce tout droit vers un précipice. Comme, malgré tout, le bus est chauffé (de moins en moins), parcimonieusement éclairé et que dehors il fait froid et qu’il y a des loups, calés dans les sièges du fond, nous préférons les restes d’une sécurité illusoire et d’un minimum de confort (même s’ils nous conduisent à une mort certaine à court terme) à la confrontation immédiate avec une réalité certes dure, mais qui nous laisse une chance. De nombreux boomers, heureusement pas tous, pensant à tort qu’ils crèveront avant que les catastrophes n’arrivent et plus concernés par un ongle incarné que par le sort de leur descendance, sont les plus réticents à se bouger les fesses alors que l’épisode du Rivotril a prouvé qu’ils seront littéralement massacrés quand, très prochainement, le point de non-retour franchi, on n’aura plus besoin de leur vote. Cela tombe bien, il y a de la place au paradis où, depuis le décès du pape émérite, on dénombre désormais un tondu et un Pelé. 
 
Sinon, le Royaume-Uni est en grève quasi générale depuis bientôt 6 mois dans de nombreux secteurs d’activités pour protester contre l’augmentation du coût de la vie, information que nos médias, probablement par pudeur, nous épargnent, de même qu’ils ont été assez discrets sur le chaos semé en Allemagne le soir du Premier de l’an par des individus discriminatoirement dotés d’une physiologie amalgamante laquelle, en d’autres temps heureusement révolus, aurait compliqué leur enrôlement dans la Waffen SS. Waffen SS dont on a visiblement, avec raison, rejeté les avancées technologiques répugnantes puisque, selon BFM, nos 198 fours crématoires n’arrivent pas à gérer la vague actuelle inexpliquée de centaines de morts supplémentaires parmi les plus de 65 ans (pourtant largement vaccinés) portant les délais d’attente jusqu’à 12 jours. 
 
Côté 3e guerre mondiale, vexé d’être un des 3 seuls présidents de la planète, avec Biden et Scholz auquel Poutine n’a pas adressé ses vœux, Macron, pour se venger et obliger l’Allemagne, qui traînait les pieds, à faire pareil, a livré des chars légers à l’Ukraine, histoire de faire durer la boucherie un peu plus longtemps, tant elle est pratique pour justifier les conséquences de son sabotage en règle du pays. Les Ukrainiens ont profité d’une immense connerie russe pour liquider un grand nombre d’appelés réuni dans un même endroit à 20 kilomètres de la ligne de front prouvant, une nouvelle fois, la nocivité des portables, mais compte tenu de tout ce qui est en train de se déployer en face, du fait qu’ils ont pratiquement épuisé leur stock de défense antiaérienne et que le sol gelé permet de nouveau le passage des blindés lourds, ils pourraient bien comprendre, à brève échéance, ce que Poutine a voulu dire, il y a quelque temps par : « les choses sérieuses n’ont pas encore commencé ». À moins que, tout comme Trump, dont les absences de réactions étaient interprétées à tort par certains optimistes comme des plans élaborés de jeu d’échecs sur un goban à cheval sur un billard à trois bandes, il soit juste dans l’incapacité morale de franchir le Rubicon et de faire à temps ce qui doit être fait. 
 
Enfin, des militants écologistes ont finalement compris qu’il était plus porteur et populaire d’asperger Matignon de peinture orange que de se coller à l’asphalte ou sur des toiles de maître. Pour les encourager, ce matin au réveil, pour sauver la planète, j’ai retenu une flatulence, mais depuis j’ai mauvaise haleine. 
 
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