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mercredi 26 mai 2021

Marine Le Pen 2022 : PAS UNE BONNE IDÉE!!! (26 mai 2021)

 Transcription de ma vidéo YouTube : https://youtu.be/7LmtJFovjC4

 


 

  S'agissant d'un diaporama, je vous conseille de le visionner avant de lire la transcription, si ce n'est déjà fait.

Bonjour !
Comme disait Coluche avant de sauvagement agresser un poids lourd avec sa moto en pleine ligne droite : « Si voter changeait quelque-chose, il y a longtemps que ce serait interdit ! ». On nous présélectionne les ânes pour la course, histoire de nous donner une illusion de choix, mais il y a suffisamment de filtres en place, à commencer par les signatures et la couverture médiatique, pour s’assurer que ne puisse se présenter devant les électeurs aucun candidat vraiment dangereux, c’est-à-dire qui cherche à sauver la France charnelle et non le parasite administratif qui a usurpé son nom. Cette république à laquelle tous doivent prêter allégeance et qui, telle une puce sur un chien galeux, est plus à l’aise sur une France affaiblie, café au lait et multiculturelle, descendue aux tréfonds du classement mondial que face aux solidarités naturelles d’un bloc ethnico-culturellement cohérent (le soi-disant « gaulois réfractaire ») qui est son pire cauchemar. 

Le seul choix qui nous est laissé c’est celui du moins pire qui, au lieu de prendre l’ascenseur, nous mènera à notre perte, plus lentement, par l’escalier (et encore...). Dans tous les cas, la re-migration forcée n’étant pas républicaine car allant contre les intérêts du parasite, tous ont acté, Marine Le Pen en premier, qu’être Français est un simple critère administratif, que tous les Français se valent, que n’importe qui peut l’être, que ceux qui sont là, le sont pour rester et que leur temps de présence les rend légitimes. Il en découle la conclusion cynique que, puisqu’ils viennent concurrencer le modèle civilisationnel principal, vieillissant et en chute libre démographique, auquel ils n’ont aucune raison objective de vouloir s’assimiler, que leur nombre est en progression exponentielle, tant du fait de l’immigration extérieure qu’intérieure (par une natalité invisible dans les statistiques, mais ayant conservé ses spécificités ethnico-culturelles même après plusieurs générations), c’est à nous de nous assimiler à eux.
 

Il est donc urgent pour nos élus de ne rien faire, à part de condamner fermement devant les caméras en prenant un air constipé. Pas tant à cause de la puissance de feu électorale allogène car, dans les faits, sauf quand ça devient ethnique, ces derniers votent assez peu, considérant que ce pays n’est pas le leur et constituant une bonne part de l’abstention en augmentation constante, que par peur de perdre les votes de ces boomers frileux en voie de cacochymisation, sans lesquels aucune élection ne peut être gagnée et qui, conscient que, avant que ça aille mieux, un combat sérieux imposerait des sacrifices et pourrait perturber leur petit confort de vie,  préfèrent à l’avenir de leurs petits-enfants un statuquo qui, croient-ils naïvement, leur garantira leur retraite et protègera leurs économies pour le temps qui leur reste.  Après-eux, le déluge.
 

Pour un politicien carriériste, il convient donc de caresser le mougeon dans le sens du poil, mais comme, pour que ce soit crédible, il faut truffer ses instances dirigeantes de toutes les engeances qui détruisent la France et éliminer tous ceux, au sein du mouvement, qui ont encore un semblant de colonne vertébrale politique, tout parti qui emprunte cette voie entame un processus irréversible d’autodestruction et finit par se fondre dans un conglomérat de coquilles vides qui se comportent de la même manière, quelle que soit l’étiquette qu’elles arborent.
 

La recette magique pour tuer lentement un parti politique ? : 2 truelles à soupe de francs-maçons, une pincée de ce type très particulier d’homosexuels militants qui indiquent leur appartenance à la communauté de l’anus (avant même leur profession) sur leur carte de visite, qui une fois en place cooptent leurs copains et font qu’il n’y a quasiment plus de femmes dans les instances des partis qui en sont infestés (même si d’aucun m’objecteront que ce n’est pas grave puisqu’il reste encore à démontrer que les femmes politiques ne sont pas aussi nulles que leurs collègues masculins), une cuiller à couscous de ce gentil oxymore qu’est le musulman patriote, vous garnissez généreusement avec des imbéciles qui doivent absolument être moins intelligents et moins populaires que le chef, vous décorez avec la copine noire de Nadine Morano et vous mettez au four sous la supervision de quelques sympathisants du crif pour éviter tout dérapage.
 

Même si le calcul de départ était juste une tactique électorale, une fois tous les postes de la caserne occupés par des pyromanes, il n’y a plus de retour en arrière possible. Je dis ça pour ceux qui croiraient qu’au-delà des discours, une foi élue, Sainte Marine va montrer son vrai visage et que l’on va voir ce que l’on va voir. Ce n’est pas un hasard si, depuis maintenant des décennies, chaque nouveau président d’opérette, privé de tout pouvoir réel sauf un pouvoir de nuisance (qu’on lui laisse à condition d’aller dans le sens du vent), réussit l’exploit de nous faire regretter son prédécesseur, pourtant nullissime.  De plus, contrairement à Macron, Marine, dont le moindre pet de travers lui vaudra l’activation de tous les réseaux gauchistes afin de semer le chaos aura, pour éviter ça, des gages à donner en permanence et pourrait faire des concessions communautaires qu’on n’aurait pu imposer même au gérontophile à qui, s’il n’a pas de fierté, il reste un semblant d’orgueil.  On a déjà vu ça par le passé avec l’alternance « gauche-droite » servant, tour à tour, à faire passer les concessions qu’on n’aurait pas acceptées d’un gouvernement de l’autre bord : la droite faisant passer les mesures sociétales et la gauche les trahisons économiques. Vu, tant son attitude vis-à-vis de son propre-père que l’épuration permanente au sein de son parti (liée au fait que, comme tous les médiocres, elle élimine les gens plus intelligents qu’elle) ou encore ses virements de position permanents sur de nombreux sujets et son attitude aux dernières présidentielles (dénotant une absence totale de droiture morale et actant que c’est une politicienne et non une politique) on a peut-être trouvé l’oiseau rare qui pourrait nous faire regretter Macron. Celle qui, maintenant qu’on a touché le fond, va nous sortir la dynamite.
 

Dans tous les cas, à force de normalisation on se retrouvera dans la situation d’un type ayant fait sa demande à une jeune femme laquelle, après s’être refusée à lui pendant 30 ans tout en formicant avec tout ce qui passait, accepterait finalement sa proposition à 50 et quelques balais du fait que personne d’autre ne la voudrait, à part ses chats. Il faudrait quand même être un peu con pour, alors, sauter de joie en criant victoire, car ce que l’on aurait n’aurait plus rien à voir avec ce que l’on voulait au départ. De même, le RN qui a baissé son pantalon devant tout ce que le FN dénonçait n’a plus rien à voir avec lui. Gagner les élections, oui, mais pour quoi faire ?  Qui a besoin d’un parti comme les autres de plus ? Pour être élu, non pas juste pour toucher ses indemnités, mais pour vraiment gouverner et reprendre le pouvoir sur le parasite, il faut au contraire gagner la bataille des idées, avoir un positionnement constant pouvant servir de phare dans la tempête et qui fera qu’immanquablement, quand tout partira en cacahouètes, les gens viendront s’y raccrocher par réflexe et que, comme la couleur aura été annoncée clairement, ils ne s’opposeront pas à la mise en place des mesures qui s’imposent, aussi radicales soient-elles. C’est exactement ce qu’a fait un certain moustachu dans les années 30 et si l’on peut être critique sur certaines de ses options, souvent en oubliant que le redressement d’une Allemagne exsangue a été, dans un premier temps, spectaculaire et admiré du Monde entier, on ne peut contester l’efficacité de la méthode de prise du pouvoir, ce qu’on en fait ensuite c’est autre chose.
 

En effet, on ne peut pas prendre de mesures radicales contre l’avis du peuple, d’où souvent des guerres pour forcer son consentement ou un lavage de cerveau médiatique, comme celui qu’utilise Macron qui ne gouverne pas mais va juste dans le sens du vent, ce qui fait qu’il a tous les médias et les GAFAM avec lui, les juges, l’éducation ainsi que le monde de la finance, l’Europe et les USA. En revanche, Marine, si elle voulait être efficace aurait au contraire toutes ces forces contre elle et ne pourrait donc compter que sur un soutien populaire. Mais si elle n’a pas préparé l’opinion à des mesures radicales et qu’elle lui a vendu qu’on pourrait s’en sortir en fermant quelques robinets allocatoires, deux mosquées et en expulsant trois migrants multirécidivistes (ce qui déjà sera compliqué sans quitter l’union européenne) quand elle voudra (hypothèse peu probable) prendre les mesures qui s’imposent, en plus de tous ses opposants institutionnels, elle aura la rue contre elle. Construire le phare dans la tempête, cela prend des années et le FN y était presque quand, au moment où tout lui donnait raison, au lieu d’en rajouter dans la surenchère, Marine et Philippot ont tout sabordé en partant dans une autre direction, républicano-compatible, pro-islam, pro CRIF, pro LGBT, pro-diversité… Une dédiabolisation dont les résultats, même si gonflés par des sondages sur-évalués à dessein, ne sont pas au rendez-vous et qui fait perdre, en outre, tout le vote contestataire de ceux qui disaient : « puisque c’est ça, je vote Le Pen ».
Par ailleurs, la tactique des vendeurs de forfaits mobile consistant à faire les yeux doux et à proposer des promotions aux clients potentiels (tout en méprisant et en faisant payer le prix fort à ses clients captifs) a ses limites et considérer que, faute d’alternative, l’électorat d’origine va continuer à voter pour un parti qui le méprise et que, faute d’alcool, il va boire, sans broncher, le « canada dry » qu’on lui propose à la place, est peut-être présomptueux. Il ne faudrait pas que la météo soit trop mauvaise (ou trop bonne) le jour de l’élection.
 

Au début, j’avais imputé le tournant de la dédiabolisation à Philippot.  La  démarche Philippot (qui reste un énarque avec, même s’il est moins pire que d’autres, une déconnexion de la réalité qu’implique une certaine façon de raisonner) est légitime et il fait du bon boulot de réinformation sur le covid, mais même si l’on peut croire au miracle d’une réconciliation entre patriotes de tous bords en le voyant bras-dessus-dessous avec Francis Lalanne, la réalité est que le covid est juste une couche supplémentaire d’emmerdes, comme un caillou dans une chaussure trop petite, et une fois qu’on n’aura plus le caillou, on se retrouvera simplement au point de départ, avec des chaussures toujours trop petites, et certaines positions étant purement idéologiques, chacun reprendra ses marques irréconciliables. Toujours est-il que Philippot est parti pour fonder son propre parti (ce qu’il aurait dû faire depuis le début au lieu de saborder les fondements du FN de l’époque) et que la tendance délétère n’a fait que s’accentuer depuis, preuve que Marine, qui, au passage, pro-masque et pro-vaccin, valide totalement la folie covidienne, était en accord total avec ce positionnement qui, en fait, est le sien, ce qui, d’une certaine façon, innocente le premier dont la bonne foi ne semble donc pas en cause.
 

Quand la gauche la baptisait « la Dame de Montretout », comme souvent, elle avait raison sur le constat (c’est bien une bourgeoise) mais tort sur l’analyse. Ça ne la rend pas libérale, au contraire. Comme elle est née une cuiller en or dans la bouche, elle a fantasmé le prolétaire (comme d’ailleurs le quasi-fonctionnaire Besancenot et, avant lui, l’employée de banque Laguiller qui n’ont pas grand-chose à voir avec le mineur, l’OS sur la chaine de montage ou la femme de ménage) oubliant que le vrai prolétaire est plutôt conservateur. Produit de son époque, elle s’est laissée contaminer par le gauchisme idéologique lequel, par manque d’ancrage dans la réalité, a viré du social au sociétal, d’où la discrétion totale de ladite Marine (surnommée la Madonne à P « E-1 ») pendant la manif pour tous. Ceux qui disent qu’elle est gauchiste n’ont donc pas tout à fait tort. Le fait qu’elle se soit réjouie par tweet de l’emprisonnement d’Hervé Ryssen qui, quoi que l’on puisse penser de ses idées, était rien moins qu’un prisonnier politique, a clairement démontré que, loin de se contenter de faire le minimum syndical, elle en rajoute dans l’excès de zèle aux soumissions communautaires, ce qui, combiné à sa tendance aux purges internes et à la disparition de la suppression de la Loi Gayssot et consorts de son programme, ne présage rien de bon quant à l’évolution de la liberté d’expression sous un gouvernement Le Pen.
 

Bref, elle n’a ni les convictions, ni l’entourage compétent nécessaire, ni les soutiens pour, ne serait-ce qu’amorcer, le changement brutal de cap qui s’impose. Cela aurait été un peu différent en 2017 où après, coup sur coup, Trump et le Brexit, il y avait une carte à jouer, sa défaite ayant cassé net la dynamique qui se mettait en place au niveau mondial. Plus grave, grâce à son électorat captif elle fait partie de l’arsenal dont dispose le système pour s’assurer qu’aucun candidat dangereux pour lui ne puisse émerger, tout en étant, paradoxalement, la seule (avec peut-être Mélenchon qui, jour après jour, s’enfonce) capable de perdre contre Macron. Par ailleurs, sans même parler de l’épée de Damoclès de procès dont l’avancement suit les agendas politiques et des difficultés financières du RN (qui ne l’empêchent pas de s’augmenter) et qui la rendent perméable aux pressions, dans l’hypothèse peu probable où elle gagnerait, elle devrait, de toutes façons, payer l’ardoise laissée par tous ses prédécesseurs et, bouc émissaire idéal, devant la catastrophe orchestrée qui s’en suivrait, le nationalisme, désigné comme responsable, serait discrédité pour 70 ans supplémentaires.
 

Il fut un temps où les élections, pour pipées qu’elles soient, permettaient de donner un signal fort indiquant la distance entre les élus et une éventuelle guillotine, seule chose que craignent les serviteurs de la machine à broyer qu’on appelle le système. Si l’épisode des gilets-jaunes nous a appris qu’il reste encore en France des gens prêts à mourir ou se faire estropier pour le bien commun, le résultat des courses démontre qu’en revanche, et ça Macron l’a bien acté, ils ne sont pas disposés à tuer, sinon ça se serait vu. Et ça tombe bien car, en face, c’est exactement le contraire, ils sont disposés à tuer, mais pas à mourir. La prise du pouvoir est malheureusement à ce prix et pour les vrais hommes de bien c’est parfois, hélas, insurmontable. Poutine (qui avait le KGB à sa main, ce qui aide un peu car, outre la volonté, il faut aussi les ressources) l’a compris et est toujours en place, Trump non, et il n’est plus là. Autant dire qu’à ce niveau du game, voter (Marine où n’importe lequel des candidats connus à ce jour), c’est juste accorder un petit sursis de quelques années à un système à bout de souffle.
 

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