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Dieudonné était le 14 août à la manifestation de Philippot lequel aurait certainement préféré qu’il soit « mpas-là mpas-là » que « Mbala Mbala ». L’humoriste cultivant ses comorbidités, il était difficile de le manquer d’autant qu’il s’était placé à un endroit stratégique et était sensiblement moins discret que Dupont-Moretti sur ses déclarations fiscales. La chose ayant été filmée, on aurait pu s’attendre à des tweets hystériques des naziphobes communautaires, aux gros titres de la presse et à ce que ledit Philippot lequel a, jusqu’à présent, fait un sans-fiotte… sans- faute stratégique soit proprement étrillé par la meute journalistique qui se voyait servir sur un plateau l’occasion de l’associer (et l’ensemble des manifestants avec lui) à la bébête immonde qui monte, qui monte. Pourtant silence radio de part et d’autre.
Cet accord tacite est d’autant plus étonnant que l’hystérie autour du « qui ? » est devenue telle qu’après Cassandre Fristot et sa pancarte dont même la sœur de BHL admet (en termes certes moins crus) que pour y voir de l’antisémitisme il faut avoir des capacités de contorsion intellectuelles qui sortent l’autofellation du registre des objectifs inatteignables, des préfets à la langue râpeuse et hypertrophiée en sont à faire des articles 40 pour des losanges jaunes et des S dont la graphie évoquerait, même si pas similaire, celle utilisée par le convivial moustachu à frange qui a remplacé le Diable dans la religion shoahtico-républicaine. J’imagine donc que le slogan « CRSS SS » qu’employaient les afficionados de Cohn-Bendit en mai 68 et auxquels lesdits CRSS répondaient par : « étudiants ian ian », était antisémite et que, devoir de mémoire oblige, on devrait parcourir les images d’archives et sanctionner lourdement les individus immondes s’étant livrés à de telles bassesses.
D’aucuns me diront qu’il se pourrait que, hasard du calendrier, l’auguste présence dieudonnesque ait simplement été éclipsée par la victoire éclair, en tongs qui plus est, sur la plus grande armée du Monde, des méchants talibans antivax lesquels ont tendance à expérimenter pour voir si, en leur mettant une plume dans quelque orifice polyvalent, certains individus non-binaires ont la capacité de s’envoler vers l’arc-en-ciel quand on les jette des immeubles. Une méconnaissance des règles de base de l’aérodynamique que partagent leurs compatriotes qu’on a vu se jeter d’avions en vol et qui pousserait les plus complotistes d’entre-nous à s’interroger sur la capacité de ces gens à être pour quelque chose dans les attentats par avions kamikaze du 11 septembre 2001 qui leur ont valu, en représailles, l’introduction en suppositoire de la démocratie dont le point d’orgue aura été le drapeau arc-en-ciel flottant fièrement, sur une hampe rigide, au frontispice de l’ambassade américaine. Un drapeau coloré qui n’est, hélas, pas resté longtemps, les Afghans étant notoirement chromophobes et dépourvus de fibre artistique. La chose est d’autant plus regrettable que, même si certains se sont goinfrés avec les gisements de lithium et les champs de coca, ledit drapeau aura coûté, prélevé dans la poche collective des autres (au bénéfice des copains du complexe militaro-industriel) la broutille d’un milliard tous les 3 jours pendant 20 ans.
Certains homophobes feront perfidement remarquer qu’avec une fraction de cette somme on aurait pu régler la faim dans le Monde et qu’il en serait resté assez pour financer les retraites occidentales jusqu’à ce que les derniers boomers aient le sens civique de passer l’arme à gauche aux alentours du cinquième Mandat d’Emmanuel Macron. Un Macron qu’ils auront réélu en boucle, jusqu’à leur dernier souffle covidé, avec un taux de participation de 10%, jusqu’à ce que, la démographie aidant, on soit enfin mûrs pour un Mohammed Ben quelque-chose, élu pour son féminisme notoire et ses positions inclusives. Peut-être la transition sera-t-elle assurée par un mandat plus bancaire qu’électoral (avec RIB pour le coup) d’un Gabriel Attal IBAN.
Des talibans qui, de toutes façons, sont cuits. En effet, sauf à ce que notre gouvernement nous ait menti (soutenu, en cela par un « sous-pape » - pour le coup à injection - qui voit, tant dans l’accueil de meurtriers brûleurs de cathédrales que dans l’acceptation de ce pseudo-vaccin expérimental, un acte d’amour) un régime sans distanciation sociale, sans vaccin ni confinement ou autre pass sanitaire, ne peut qu’être décimé par cette terrible maladie responsable, à ce jour, en pleine 4eme vague, de 3% des 1500 morts toutes causes confondues que connaît, quotidiennement, notre pays de 67 millions d’habitants. Si l’on considère, qu’en outre, une majorité de ces 3% serait, de toutes façons, morte d’autre-chose à très court terme, que la grippe est bizarrement aux abonnés absents depuis le début de l’épidémie (de cas), de même que la dengue (pas schiappa, mais la maladie respiratoire aux Antilles) et que les morts par vaccination ne sont ni comptabilisés, ni autopsiés, on pourrait relativiser, façon Einstein (ou Pointcarré) et en déduire que l’énergie E déployée par le gouvernement sur les masses M à la vitesse C de la lumière au carré pour les obliger à se vacciner est, pour le moins, suspecte. D’autant plus suspecte que si micro-réduction de la population il y a, elle sera vite compensée, en dépit des paroles verbales de notre guide suprême, par un flot d’ingénieurs nucléaires Afghans qui vont d’autant plus respecter nos femmes qu’elles sont déjà masquées par le gouvernement et que, parfois, le bas de leurs minijupes n’étant pas si éloigné géographiquement de la zone où le voile s’arrête, on n’est plus qu’à quelques centimètres d’un compromis acceptable avec la religion d’amour et de paix.
Compromis qui permettra peut-être d’éviter la dyslexie de ceux qui, maîtrisant mal notre langue, confondent maladroitement voiler et violer la face. Fort heureusement pour eux, nos juges compréhensifs, tout imprégnés d’un féminisme à géographie variable, sont peu enclins à sanctionner durement ceux dont la vocation première est de nous enrichir culturellement, pour une simple faute d’orthographe. Par ailleurs, dernière trouvaille de la secte vaccinolâtre, ceux qui seront malgré tout condamnés par quelque reliquat de patriarcat toxique pourront bénéficier d’une remise de peine s’ils acceptent le saint liquide. En cas de récidive, les victimes auront ainsi la consolation d’avoir été violées par un détenteur de Pass sanitaire lequel décidément permet vraiment d’entrer partout.
Mais revenons à ce mutisme étonnant quant à la présence de l’humoriste dont, bien que ne faisant, soi-disant, plus rire personne on est obligé d’interdire les spectacles pour l’empêcher de remplir des zéniths avec les gens auxquels (nul n’est parfait) il n’a pas encore réussi à refourguer des assurances fruitières ou de la crypto-monnaie sculptée à la main dans la jungle africaine. Une autre explication serait que sa seule présence pose une question à laquelle les deux camps n’ont pas plus envie d’avoir la réponse que de décorer leur chambre avec un poster de Brigitte Macron en bikini ou pire, sans bikini.
Force est de constater que Philippot (dont le poster en bikini aurait un succès tout aussi modéré) et dont chaque semaine supplémentaire de manifestation fait grossir la chaine YouTube, le nombre d’adhérents à son parti et la popularité, même si parfaitement conscient que, si l’abcès n’est pas crevé, le mouvement connaîtra le même destin que les gilets jaunes, semble peu désireux d’être pris au mot quant à sa proposition de donner la parole à toutes les bonnes volontés.
Notre constitution est plus violée qu’une journaliste de CNN qui aurait manqué l’avion à Kaboul, on veut injecter, à des enfants et des femmes enceintes qui ne risquent pourtant rien, une mixture expérimentale aux effets secondaires immédiats avérés et aux effets dans le temps inconnus ; mixture abusivement requalifiée de vaccin et dont l’efficacité est plus que relative ; le tout servant, par ailleurs, de prétexte à la mise en place (qui deviendra, comme toutes les pertes de droits, irréversible) du contrôle numérique des populations. Considérer qu’en dépit de tout cela, la motivation globale des gens auxquels il reste quelques neurones en état de fonctionnement, resterait tellement faible que les pancartes politiquement incorrectes et les personnalités clivantes devraient être considérées comme « contre-productives » revient à admettre qu’on a déjà perdu. La stratégie qui en découle étant de viser à gonfler la grenouille des manifestations avec des gens inconsistants dans l’espoir que le gouvernement sera impressionné, quand elle sera aussi grosse que Gérard Larcher ou Emmanuel Lechypre, et cèdera avant qu’elle n’implose à la moindre évocation de violence ou référence à « l’extrême droite ». Autant croire à la petite souris des dents.
Il faut bien comprendre que le système n’a que deux armes de division : la carotte de la distribution de miettes et d’avantages provisoires aux égoïstes jouisseurs à la vue courte (fruits de la perte de notre compas moral) et dont le nombril est l’horizon indépassable et le bâton des suites judiciaires envers les hérétiques « antimites » ou polyphobes, selon des critères polymorphes décrétés arbitrairement. Un bâton qui ne fonctionne que tant qu’il cible des individus isolés pour en faire des exemples en traquant les pronoms interrogatifs, les fontes de caractères semi-crématoires et les polygones couleur jonquille, sans que les autres, tels des gnous attaqués par des hyènes, ne réagissent. Une méthode qui perdrait toute efficacité face à une foule qui ne serait plus dupe devant le ridicule de la chose, aurait conscience du véritable rapport de force et démultiplierait avec humour les pancartes subversives privant le système de son principal outil de division.
Il n’est pas de bon augure que Philippot, dont par ailleurs tant le discours que les actions ne méritent aucun reproche sur les autres aspects, préfère faire évacuer lesdites pancartes par son service d’ordre et jouer la montre pour gonfler la grenouille, ce qui, et j’espère me tromper, revient à amener doucement les manifestants, si implosion il y a, vers l’impasse de la voie des urnes, rejoignant en cela l’objectif du système. Du coup, outre le souhait évident dudit système d’éviter que le créneau « patriote » puisse être occupé par un mâle blanc hétéro non communautaire, cette convergence d’intérêt pourrait expliquer la présence médiatique dudit Philippot, quand d’autres, tels le trémoussant Asselineau qui dit pourtant la même chose et ne symbolise pas non plus la masculinité toxique, ne sont jamais invités.
Macron, en effet, à lui-aussi intérêt à jouer la montre pendant quelques précieux mois durant lesquels la roulette russe du pseudo vaccin sera posée de façon toujours plus autoritaire sur la tempe des gens. Il serait, en effet, gênant et potentiellement décapitatoire qu’il subsiste un groupe témoin de non-vaccinés suffisamment important pour attribuer avec certitude au saint liquide les effets secondaires massifs éventuels qui pourraient survenir. Si, entre-temps, les manifestations s’essoufflent, Youpi !!! le Pass sera entériné et, dans le cas contraire, il suffira de reculer provisoirement pour donner aux gens l’illusion d’avoir gagné quelque chose. La chose devrait suffire à dégonfler la grenouille, les poissons rouges se focalisant alors sur les présidentielles dont, pure coïncidence, la date a été, par ailleurs, avancée.
Il est en tout cas peu intéressant, pour les partis concernés, d’emballer la mécanique en adressant la présence de Dieudonné (laquelle passe les grands mots à l’épreuve de la réalité), de tendre ainsi un miroir aux manifestants et de leur poser la question qui fâche : « êtes-vous un vrai mouvement révolutionnaire ou juste des gnous qui renâclent, éternellement piégés par le système dans cette forme de snobisme consistant à dire : je suis d’accord pour manifester, mais pas avec n’importe qui » ?
Dans le second cas la capacité de dilatation anale du Français moyen aura pulvérisé un nouveau record, dans le premier, la seule solution qui restera aux sbires du système sera la fuite façon aéroport Afghan, l’alternative étant de tirer sur la foule en admettant au grand jour être non seulement une dictature, ce qui en soit n’est pas la fin du Monde, mais une dictature malveillante ce qui est une tout autre histoire. Les gens sont trop gentils et ont le défaut de croire que tout le monde pense comme eux, en particulier les élites, ce qui les emmène à douter que ces dernières puissent commettre les horreurs dont les complotistes les accusent. En revanche, si l’on se fait violence et qu’on essaie de penser comme un psychopathe, on réalise qu’une autre option du système reste, avant que les choses ne dégénèrent, de sacrifier un ministre (Castex a la gueule de l’emploi) dont l’effroyable assassinat par les méchants antivax, justifiera que s’applique la loi martiale jusqu’à l’entourloupe électorale.
Allez savoir pourquoi, je suis toujours privé de YouTube par la censure démocratique donc n’oubliez pas de vous abonner à mes autres chaines et à bientôt … j’espère.