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lundi 2 août 2021

Un homme arrêté pour des guillotines en carton. A-T-ON LE DROIT DE FAIRE ALLUSION A LA GUILLOTINE? (02 Août 2021)

 Transcription de ma vidéo YouTube :https://youtu.be/C81r1GYeg-s

 


Bonjour !
Suite à l’arrestation d’une personne ayant placé devant des centres de vaccination, ce que pour ma part (à partir du moment où on nous a imposé, sous ce même prétexte : un sapin en forme de Plug Anal, place Vendôme et un vagin géant à Versailles) je considère simplement comme des œuvres d’art en forme de guillotines (les listes d’élus ayant encensé la déclaration de guerre de Macron agrafées dessus n’étant, dès lors, qu’une légère touche artistique supplémentaire) la question se pose de savoir si la menace de la guillotine est pénalement sanctionnable, d’autant que certains s’alarment que de plus en plus de gens y fassent référence durant les manifestations.

Il est malheureusement délicat de répondre, du fait que les textes sont plus fluides que la sexualité d’Emmanuel Macron et que les juges disposent en la matière d’une latitude d’interprétation aussi large que les crevasses fessières de Brigitte sans lotion hydratante, ce qui est déjà, en soi, un véritable scandale. Cette flexibilité que le conseil constitutionnel (dont la trahison ne date pas d’aujourd’hui) n’aurait jamais dû laisser passer est délibérée, le système n’aimant pas que l’on trouve des failles dans ses lois liberticides en matière d’expression (lesquelles ont pourtant tendance à s’effondrer, façon mariage face à un excès de flatulences nocturnes, si on pousse leur logique schiappienne jusqu’au bout). 

Il se donne ainsi les moyens de les tordre, selon que vous serez Benalla ou misérable, en changeant les règles du jeu en cours de partie, voire en trichant, plutôt que d’accorder une petite victoire à ceux qu’il considère comme des adversaires. Même avant d’avoir poussé la farce jusqu’à avoir un binôme, excusez du peu : ministre de l’intérieur prédateur sexuel et ministre de la justice amnésique fiscal, on n’est plus, en effet, depuis longtemps (à supposer qu’on l’ait jamais été) dans le cadre d’une vraie justice dont le but serait de défendre les gens, mais dans celui d’un système mafieux dont le but est de défendre la république. 

On comprend mieux, dès lors, pourquoi la petite délinquance (qui ne met pas cette dernière en danger, voire sert d’auxiliaire pour terroriser les moutons et les garder dans un état de sidération propre à faciliter la tonte) bénéficie d’un laxisme vis-à-vis duquel certains s’interrogent en regard du côté impitoyable, en revanche, de la même justice lorsqu’un desdits moutons se révolte qu’il s’agisse de Gilets-jaunes, de baffeurs de présidents ou de partisans de l’auto-défense. Donc, peu importe que, sur le fond, vous ayez raison ; incapable d’accepter qu’il soit midi à midi du moment que c’est Hitler qui le dit (ce dernier, personnifiant tout ce qui n’est pas d’accord avec le système, ayant toujours tort par définition) on tordra le raisonnement jusqu’à ce que vous soyez coupable allant, si ce que vous avez dit ne suffit pas, jusqu’à vous reprocher ce que le tribunal estimera que vous avez pensé, puisque, encore une fois, nous ne sommes pas (en ce qui concerne la liberté d’expression en tout cas) face à une institution qui rend la justice, mais face à un système qui se défend et défend ses privilèges, le juge lui-même en faisant partie et, conscient d’être susceptible de se retrouver dans une charrette en cas de basculement de l’opinion, étant totalement partial d’un point de vue tant idéologique que politique. Il n’y a, en effet, pas plus de différence entre un républicain de gauche et un républicain de droite qu’entre un pédophile de gauche et un pédophile de droite et donc, de fait, tout jugement par un juge républicain d’un prévenu qui, souvent sans le savoir, ne l’est pas, ne l’est plus ou l’est trop (façon Robespierre) est une décision intrinsèquement politique.

Pourtant, contrairement à l’envoi d’une balle dans une enveloppe, par exemple, ce qui constitue une menace directe, personnelle et immédiate incontestable, la menace de guillotinage est indiscutablement symbolique et présuppose un basculement du pouvoir, une révolution, et ne saurait s’interpréter que comme : « quand il y aura une révolution et que la décapitation sera légale, je n’oublierai pas la saloperie que vous venez de faire (en vous croyant à l’abri derrière le paravent du système actuel que vous auriez tort de croire éternel) et je soumettrai, en bonne et due forme, votre nom au tribunal populaire qui sera chargé de faire le ménage qui s’impose, avec l’aval de tous. »

Sous réserve de l’interprétation souveraine des tribunaux (et encore une fois, c’est là tout le problème) sauf à réinstituer le crime de lèse-majesté, il n’y a rien d’illégal dans cela au sens où la menace, conditionnelle par essence, ne pourrait prendre effet que si elle entrait dans le cadre de la loi, dans un futur par ailleurs hypothétique. En outre, elle s’appuie sur les antécédents décapitatoires mêmes du système mafieux de gouvernement actuel lequel ne peut contester la validité de la requête sans se renier lui-même.

Ce qui effraie, là-dedans, ce n’est pas tant la menace en elle-même (encore une fois éminemment symbolique) que le fait de savoir que quelqu’un a noté votre nom et que (la jurisprudence de Nuremberg faisant qu’il n’est plus possible de dire : « je n’ai fait qu’exécuter les ordres ») l’illusion de sécurité et de dilution de responsabilité procurée par la collaboration avec le système s’effondre du fait que ledit système lui-même est en danger. S’il laisse passer ça, la peur par laquelle il règne risque de changer de camp et une bonne partie de sa meute de chiens de le lâcher, d’où son intransigeance en la matière. Il n’y a rien de plus insupportable, en effet, pour quelqu’un qui collabore par souci de sécurité personnelle, quelqu’un prêt à tuer père et mère et à renoncer à la moindre once de liberté pour un peu de sécurité et trois miettes de privilèges, que de réaliser que ladite sécurité est non seulement illusoire, mais que s’il est repéré, il se met irrémédiablement en danger et qu’à partir de ce moment, retourner sa veste comme il le fait habituellement, en soufflant toujours dans le sens du vent, ne sera plus une option et ne le sauvera pas. C’est ce même instinct de survie qui fait que beaucoup sont devenus résistants juste à temps pour ne pas être tondus à la libération.

C’est la raison pour laquelle on assiste, tant dans les médias que dans la sphère politique, à une hystérisation croissante de ceux qui (QUI ?) sont déjà jusqu’au cou dans la compromission car, projetant sur les autres leurs propres haines et turpitudes, ils savent qu’on a les noms et pensent qu’en cas de basculement, il n’y aura ni pardon, ni oubli. Il est vrai qu’internet ayant rendu l’oubli impossible et que la capacité de pardon étant inhérente à un catholicisme qu’ils se sont appliqués à dénaturer et à détruire, on peut comprendre leur inquiétude.

Mais, sans aller jusqu’à la décapitation laquelle, par ailleurs, n’est pas forcément la pire des exécutions, il est clair que nous sommes trop gentils avec Macron en exigeant une démission qui dépend de lui (et que l’on peut toujours attendre) au lieu d’innover, comme nos compatriotes confinés des Antilles, et de scander « Macron en prison » ce qui, là, en revanche, dépend entièrement de nous.

Ma chaîne a encore été bloquée 7 jours sous un prétexte foireux. Merci de cliquer sur tous les machins en bas, tant que ça dure et à bientôt … j’espère.

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