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dimanche 12 octobre 2025

Tout se déroule comme prévu ! (12/10/2025)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube : https://youtu.be/BpDb-0tWejk

Bonjour!
 
Je connaissais la position du missionnaire, je découvre celle du démissionnaire, variante sodomite avec un va-et-vient accéléré… au poste de Premier ministre du même individu qui n’exclut pas, par ailleurs, de redémissionner. À sec, sans prévenir, même chez Gabriel Attal, ça passe mal. Il est vrai que le simple fait qu’on en était à envisager pour le poste Jean-Louis Borloo (Bor pour ses intimes, car il tient « loo » à distance) atteste d’un raclage intensif de fonds de tiroirs au tampon à récurer Scotch-Brite, les seuls qu’aurait, dit-on, jamais utilisés la Première dame. Lecornu n'est guère mieux, car, franchement, avec un nom pareil, si on « l’écorne » qu’est-ce qui reste ? Toujours est-il que je guette la passation de pouvoir entre lui et lui-même sur le perron de l’hôtel Matignon, cérémonie qui promet d’être un casse-tête protocolaire, ponctuée par la traditionnelle poignée de main que je ne voudrais louper sous aucun prétexte. Bref, un monumental floutage d’Hegel, comme dirait un philosophe à vision déficiente.

Tel un fusil, Macron a, dans sa chambre, quelque chose qu’il n’a jamais tiré… Je veux parler de sa dernière cartouche, qu’il vient d’ôter et de remettre, ce qui n’est pas aussi neutre qu’on pourrait le croire et me permet d’affiner mon analyse de la semaine dernière, laquelle reste parfaitement valable.

On sait désormais que, contrairement à ce qu’envisageait son éminence « petit gris » plutôt que grise, cornes obligent, Macron, qui après avoir mis le feu se carapate ce lundi en Égypte pour faire semblant d’avoir joué un rôle dans le plan de paix (de lapin) de Trump au Moyen-Orient, est trop orgueilleux pour lâcher la bride et refiler la patate chaude du budget au seul parlement en lui laissant totale liberté de discussion, d’amendement, de proposition et de vote. Par cette position, pour une fois « au-dessus » des partis (sans e), il aurait pourtant pu attendre tranquillement la fin de son mandat en inaugurant les chrysanthèmes transpistilaires, tout en distribuant notre pognon au monde entier. L’élément nouveau, passé presque inaperçu, est que les consultations ont fait apparaître que, contrairement à l’Alka Seltzer, une nette majorité des députés ne souhaite pas une dissolution, la soupe étant trop bonne. Il lui reste, dès lors, de la marge de manœuvre en jouant de cette menace.

Chaque jour de gagné diminue la fenêtre de tir des « opposants », un budget devant être voté d’ici à la fin de l’année, ce qui met la pression sur les députés, personne ne souhaitant porter la responsabilité de l’échec. Un échec, dont, cette fois-ci, les conséquences pourraient être cataclysmiques et faire s’envoler notre dette jusqu’à chatouiller les hémorroïdes de quelque martyr de l’islam déshydraté occupé à essayer de satisfaire sa 72e houri consécutive, la semaine des 35 houris n’étant probablement pas la règle au paradis. Tout ce qui leur reste, c’est le pouvoir, durant cette fenêtre de tir réduite, de censurer le gouvernement. Cela demeure, en effet, possible, hors 49-3, par une motion dite « spontanée » laquelle requiert la majorité absolue des membres « électiles » composant l’Assemblée nationale et non seulement des présents, soit exactement, si j’ai bien compté : la totalité des députés RN, LFI, écologistes et socialistes si pas d’épidémie de gastro-entérite et autres allergies aux dissolvants parlementaires. Il n’y a plus eu de censure de ce type depuis 1962.

Encore faudrait-il qu’il y ait un gouvernement à censurer d’où, à chaque fois (c’est toujours ça de gagné), la lenteur du gastéropode cornu à en désigner un, sachant que si les textes prévoient bien la démission dudit gouvernement en cas de censure, ils ne prévoient pas, en revanche, un délai pour la constitution d'un nouveau. Le gouvernement démissionnaire, et donc non censurable, lui, pourrait alors, théoriquement, continuer ad vitam aeternam à expédier les affaires courantes. De plus, en cas d’urgence, et cela y ressemble de plus en plus, il reste l’article 16, permettant à Macron de s’octroyer les pleins pouvoirs. Le seul recours des députés serait alors le Conseil constitutionnel, ConCon pour les intimes (avec Ferrand à sa tête… grâce au RN) qui seul, si consulté, peut siffler la fin de la récréation. Autant faire la danse de la pluie, avec une plume calée en tout endroit approprié.

Comme, en outre, personne n’est prêt pour les présidentielles, entre les procès des uns et les luttes d’ego des autres, aucune procédure de destitution qui, pourtant, s’imposerait ne point à l’horizon. Chacun fait semblant de s’opposer en demandant qui une démission, irréaliste s’agissant d’une bernique (la France) psychopathe accrochée à son rocher, qui une dissolution, dépendant elle aussi du bon vouloir de Macron. Bref, le problème est moins Macron que ces enfoirés de députés de tout bord qui ne font pas leur job et, plutôt que de manifester, il faudrait faire le siège de leurs permanences et de tout endroit public où ils se produisent pour qu’ils sentent un peu monter la pression populaire.
On pourrait, dans un premier temps, symboliquement leur offrir des fleurs, pourquoi pas des chrysanthèmes, justement. Ce n’est pas interdit par la loi, ce me semble.

À leur décharge, comme eût dit Benjamin Griveau que j’aurais bien vu occuper le poste, le système est totalement vicié et ne peut porter au pouvoir que la même engeance visqueuse. Si Macron est, incontestablement, le pire à ce jour, c’est simplement un record à battre pour le futur et quand je vois le pilodéficient Philippe, le dilaté Attal, Monsieur Léa Salamé, un Mélenchon la bave aux lèvres ou encore la femme à chats (dont un passablement flétri) qui a trahi tous ses fondamentaux, entre autres prétendants à la gamelle, je me dis qu’en poussant fort sur notre gros intestin collectif, il leur reste encore quelques centimètres de marge.

Outre un faux choix parmi des candidats présélectionnés compatibles et un système inique de signatures pour les présidentielles, entre les cons, les mal informés par les médias, les égoïstes qui ne voient que leur intérêt à court terme, ceux qui veulent sciemment détruire le pays, les désillusionnés qui ne votent plus, ceux qui sont trop occupés à tenter de boucler les fins de mois et ceux qui s’en foutent, comment cette soi-disant « démocratie », a fortiori représentative, ce qui diminue commodément le nombre de personnes à corrompre, pourrait-elle produire autre chose ?

Certes, il reste le bon sens populaire, supposé transcender tout ça et percevoir, par une mesure approximative de sa dilatation anale sur l’échelle de Bruno Le Maire, ce qui est bon ou mauvais pour les Français dont une majorité a compris que l’immigration, par exemple, était un problème, si l’on en croit les sondages. Mais qu’est-ce qu’on entend par « Français » au juste ? Faute de critères spécifiques, forcément ethniques et culturels, rendus tabous au nom d’un antiracisme suicidaire, si le monde entier peut être français, au nom de quoi déclarer illégitimes les milliards cramés dans l’immigration de masse de potentiels compatriotes ou offerts en cadeau à la finance que je qualifierai d’apatride pour ne pas être taxé d’antisémitisme dès lors qu’elle a collé le mot « France » quelque part sur son organigramme ? Finance dont, dans un cercle vicieux, les membres éminents poussent à toujours plus d’immigration et à la disparition de la sécurité que constituent les identités nationales à la lueur desquelles ils apparaîtraient pour ce qu’ils ne sont pas, à savoir des Français.

La république universaliste qui se fait passer pour la France n’autorise que des oppositions en carton qui divisent et s’autocontredisent, que ce soit la gauche « anticapitaliste », mais tout aussi pro-immigration que le grand capital qui finance en douce les antifas, la droite « catholique » (donc tout aussi universaliste) qui dénonce l’immigration comme un phénomène théorique désincarné et a une demi-molle à chaque fois qu’elle voit une personne de couleur agiter un drapeau tricolore, les enrhumés du gland divers, de droite et de gauche, qui débattent souvent devant un journaliste aussi sensible aux courants d’airs qu’eux pour expliquer aux Français pourquoi l’antisémitisme c’est mal et cela inclut jusqu’aux souverainistes, fondamentalement antiracistes et républicains, ce que je pense qu’est sincèrement Asselineau (ce qui n’est pas un compliment dans ma bouche) et que fait probablement semblant d’être Philippot qui a été trop longtemps au RN pour ne pas avoir pris la mesure du problème (au-delà des 20 premiers centimètres), mais a vraisemblablement réalisé que ce n’était pas compatible avec la logique électorale, en plus d’être illégal.

Bref, tout le monde, en tout cas la majorité, a bien compris qu’il n’y a aucun sauveur à l’horizon, ce qui explique, en partie, avec les frigos encore médiocrement achalandés, pourquoi il n’y a pas, encore, de révolution.

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