Bonjour!
L’attentat musulm …, pardon « islamique »,
pardon « islamISTE », ARGHHH ! « islamiste radical », à
la préfecture de police de Paris nous apprend certaines choses dont je n’entends
pas beaucoup parler. D’abord, que la police est à peu près aussi considérée qu’un
excrément de morpion sur un scrotum de migrant resté accroché en haut des
barbelés à la frontière espagnole. Si la chose avait eu lieu après le Bataclan,
il y aurait eu des marches blanches de Charlies en l’honneur des policiers
décédés et des T-shirts, « je suis la police ». Il faut dire qu’à l’époque
le matraquage n’était que médiatique. Certes, et c’est normal, tout le monde
pense aux familles des victimes, mais on peut nettement mesurer l’effet Macron.
Parmi les chanceux qui ont encore des yeux pour regarder la télé et des mains
pour piocher dans la coupelle à cacahouètes, peut-être parce qu’à force de se
prendre des lacrymos au cyanure sur la tronche ils n’ont plus de larmes à verser,
beaucoup regardent ça tranquillement, bien calés sur leur canapé, ou à table en
reprenant un peu de purée, le homard n’étant pas pour tout le monde. C’est vrai
que lorsque la police donne l’impression de ne plus protéger contre la violence
ordinaire et de consacrer à racketter l’automobiliste le peu de temps qui lui
reste quand elle ne tape pas de manière indifférenciée sur tout ce qui bouge :
gilets jaunes, écolos, syndicalistes, infirmières, handicapés, femmes, étudiants,
journalistes indépendants, touristes japonais… ne retrouvant un semblant de
douceur que face aux antifas et aux émeutes bon enfant qui égayent de temps à
autres nos pittoresques cités et ce pour le compte d’un gouvernement légal
mais illégitime qui ne représente que 16% de la population, pourcentage qui n’adhère
par ailleurs pas forcément à la totalité du programme, sa côte d’amour s’érode aussi
vite que la perspective d’une pension de retraite décente voire d’une pension
de retraite tout court pour le Français moyen ; ses enfants, souvent, rasent
les murs et ne se vantent plus, à l’école, que leur papa est policier, rêvant pour
certains d’un géniteur plus respectable, tel un acteur de film X transsexuel en
tutu rose, qui leur assurerait, outre la considération de leurs professeurs progressistes,
une chance raisonnable de survie à l’issue du quart d’heure de récréation
obligatoire. Même les suicides n’émeuvent plus personne. Pourtant ces suicides forcent
le respect. Il en faut de l’abnégation pour, tout en étant armé, subir sans
réagir les brimades d’une hiérarchie servile et, perdu pour perdu, ne pas être
tenté lorsqu’on se retrouve parfois à portée de tir d’autres responsables, à
des échelons supérieurs, de sa condition misérable ; tout ça pour, au
final retourner son arme de service contre soi, tel un samouraï qui se fait seppuku
en haut d’une montagne surplombant une vallée de cerisiers en fleurs. C’est beau. Nonobstant, j’entends déjà de vils
et infâmes gilets jaunes dire que ça ne sert à rien, plaindre la femme de
ménage qui doit ramasser les bouts de cervelle ou pire, fantasmer sur le fait
qu’il serait plus efficace de faire, avec ladite arme de service, un trou
supplémentaire entre les deux fessiers de notre bien aimé Castaner sachant qu’il
ne sert à rien de viser la tête dont on peut subodorer qu’elle n’est peuplée
que d’un neurone unique en colocation tournante avec Marlène Schiappa ;
Castaner qui a déclaré, droit dans ses bottes, que le terroriste, habilité
secret défense, qui ne saluait plus les femmes et avait été signalé en 2015
pour son comportement suspect, ne présentait aucun signe de radicalisation. D’aucuns
prétendent même que cette chirurgie rectale, acte ignoble et irrespectueux, vis-à-vis
d’un représentant de la république et que je désapprouve complètement, suffirait,
à lui seul, à combler le fossé qui s’est creusé entre la police et la
population. Honte à eux ! Comme dirait Greta.
Autre élément que je n’entends pas beaucoup développer c’est
que le Français de base est mis dans une situation inextricable. Même armé de
la meilleure volonté et en prenant tous les matins son suppositoire de
pasdamalgam, la seule façon pour lui de faire la différence entre un gentil musulman
et un méchant islamiste c’est d’attendre pour voir s’il sort un couteau et crie
Allah Akbar, jusque-là on est prié de ne pas discriminer sous peine d’être taxé
d’islamophobie. Imaginez qu’on apprenne qu’un nombre indéterminé de bouteilles
d’eau minérale, pas plus distinguables des autres qu’un électeur LREM dans un
bol de nouilles, contient de la nitroglycérine. Est-ce que vous continuez à
faire tranquillement vos courses comme d’habitude sous prétexte que la majorité
desdites bouteilles ne présente pas de danger ou vous sortez en courant du
magasin comme si vous aviez vu Brigitte Macron au réveil et sans maquillage ?
En outre, vous vous attendriez à ce que l’État fasse retirer toutes les
bouteilles jusqu’à ce que le problème soit résolu. C’est ce qu’on appelle le
principe de précaution. Si quelqu’un a un argument autre que : « C’est pas
bien ! » à opposer à ça, je suis preneur.
L’islam de par sa notion d’oumma, tout comme le sionisme
avec sa dévotion à Israël, doit-être perçu en France comme une
double-nationalité avant que d’être vue comme une religion et n’est donc pas
concernée par le principe de laïcité seulement viable pour les religions
spirituelles et non pour celles qui portent des revendications territoriales et
politiques. Peu importe que ledit Islam soit aussi une religion. C’est le aussi
qui pose problème. C’est comme si un type vous disait, je suis hétéro, je
couche avec plein de femmes mais de temps je me tape un bébé. Il est clair que
celui qui le désigne comme hétéro et non pédophile a un pet au casque, à moins
que le type ne se soit retrouvé le pantalon baissé en train de s’astiquer le
poireau devant un film porno que le téléphone sonne et qu’en se précipitant
pour décrocher il se casse la figure tombant malencontreusement sur le berceau
et que sans le vouloir …, Non, même avec un bon avocat…
Si l’on veut être cohérent, le principe de précaution ne s’applique
donc pas, aux seuls musulmans. Quand le tandem Sarkozy-BHL, pas spécialement
auvergnat, a foutu le bordel au Moyen-Orient, ce qui nous vaut la pluie actuelle
de migrants et n’était pas dans l’intérêt de la France, on peut légitimement se
demander quel autre pays avait intérêt à la chose, de même quand Fabius félicitait
Al-Nostra pour son bon travail en Syrie. On ne peut plus allumer la télé sans
tomber sur un non-auvergnat qui nous
explique, soit qu’on doit se faire remplacer sans rien dire, soit au contraire qu’il
faut importer chez nous le conflit israélo-palestinien et faire la guerre aux méchants
musulmans, de sorte que, quel que soit le camp qui gagne, ils seront toujours là
pour nous expliquer quoi faire, payés avec nos impôts, et on se retrouve avec
des Julien Dray, fondateur de SOS racisme, et autre Finkielkraut, qui
défendent Zemmour qui prône la guerre
civile. Merci pour les conseils mais on devrait être capables de trouver nos
propres solutions. De même, après l’épisode calamiteux de la Franco-Américaine Christine
Lagarde on a encore une Brune Poirson au gouvernement. Probablement que lorsqu’on
nommera la petite nièce de Poutine aux affaires étrangères les gens
commenceront à réagir. Y voir de la discrimination c’est un peu comme dire que
les limites de poids dans les ascenseurs c’est de la grossophobie. Donc, toujours
selon le même principe de précaution, sachant que sur 65 millions d’habitants
on devrait quand même pouvoir trouver suffisamment de gens capables et qui n’ont
pas de conflit avéré ou potentiel d’allégeance, pour éviter tout risques
inutiles on ne devrait pas avoir de binationaux (ou susceptibles de l’être) dans
les administrations sensibles, l’armée, la police, les transports publics, les
médias d’état (ou qui touchent des aides de l’État), au parlement, et, bien sûr,
au gouvernement. Pour faire bonne mesure on pourrait aussi étendre le principe
aux anciens employés des lobbies divers d’armement, du nucléaire et des
compagnies pharmaceutiques et, si l’on rajoute la Franc-Maçonnerie spéculative, à
laquelle, selon Serge Petit Demange qui lui a déclaré une guerre ouverte, appartiennent
rien moins que 24 membres du gouvernement, on devrait commencer à être bons;
tout ce beau monde, dont certains sont parfaitement honorables et ne
contiennent pas de nitroglycérine, pouvant exercer librement ses talents dans la
société civile. Quant à ceux, à court d’arguments qui relèveraient, mesquinement,
qu’Hitler visait peu ou prou les mêmes (plutôt peu que prou si l’on y regarde
de plus près), outre qu’à la fois le fond et la méthode étaient radicalement
différents, ce n’est pas un argument sachant que le jovial moustachu à la
frange rebelle allait aussi aux toilettes de temps en temps et que donc, si
vous ne voulez rien faire comme lui, vous pouvez commencer à serrer les fesses.
Troisième élément, plus spéculatif, cet attentat n’est pas
un attentat ordinaire. En général, sauf règlement de comptes interne, les
attentats ne visent pas les services de renseignement, ni des députés,
ministres, journalistes mainstream, magistrats corrompus, grand-maîtres divers
et variés, philanthropes milliardaires, banquiers, hauts fonctionnaires et
autres patrons de presse et d’organisations communautaires qui constituent ce
qu’on appelle le système et qui, jusqu’à présent, étaient suspectement épargnés,
au point que certains infâmes complotistes vont jusqu’à arguer que ces
attentats, qui tombent toujours à pic dans un contexte donné et qui sont le
fait d’individus d’autant plus manipulables qu’ils présentent des pathologies
mentales et sont généralement connus des services de renseignements, seraient
manipulés par ledit système. Même si certains pourront faire valoir que, là-aussi,
ça tombe bien pour faire passer pour des cons tous ceux qui disaient, la veille
encore, que Zemmour était dans le fantasme et que donc ça sert un agenda
particulier, pour une fois (même si ça reste de braves lampistes), ce ne sont
pas des citoyens ordinaires qui sont visés sachant, pour les chipoteurs, que,
pour moi, le couple de policiers tué en 2016 à Magnanville l’a été dans son
domicile ce qui en fait des citoyens ordinaires. Certes, une hirondelle ne fait
pas le printemps, mais ça ressemble à l’amorce d’un changement de paradigme. D’ailleurs
le gouvernement panique : c’est toujours du terrorisme, mais ça ne
terrorise pas les mêmes. Parfois un caillou est juste un caillou et il ne faut
pas sous-estimer les effets de la médiocrité ambiante et de l’incompétence, à
tous les niveaux, de l’État qui fait que, même si tout a l’air de fonctionner en
superficie, la moindre crise révèle, comme l’incendie à Rouen, qu’on n’est
préparés à rien et à la merci du moindre « accident » nucléaire,
chimique, alimentaire, viral, climatique ou économique, avec des magasins qui
fonctionnent à flux tendu, pas de ferroutage, très peu de stock de pétrole ou d’uranium,
plus de réserves d’or (merci Sarkozy), des hôpitaux au bord de la rupture, des
infrastructures routières déplorables et des ponts qui s’effondrent, une
administration désorganisée à force de réformes stupides, un nombre indéterminé
de déboutés du droit d’asile évaporés dans la nature, une population immigrée ou
mal intégrée dont on cache l’importance en nombre et un faux-semblant de paix
civile et de « vivre ensemble » qui ne tient qu’à coup de milliards d’aides
sociales dont beaucoup de Français français ne voient pas la couleur. Je vous
renvoie aux bouquins de l’excellent Piero San Giorgio si vous envisagez de survivre
sans tomber directement dans le cannibalisme quand ça va péter d’une manière ou
d’une autre. Il n’est donc pas à exclure que même le fameux système, dont la
solidarité se limite à se serrer les coudes pour préserver son parasitisme (et
éviter que les seaux de merde qu’ils conservent dans des dossiers les uns sur
les autres ne se retrouvent sur la place publique) et dont on aurait tort de
croire qu’il poursuit forcément un objectif unique, que le système donc, à ne
pas confondre, par ailleurs, avec le gouvernement, ait lui aussi du mal à
bouger ses pions dans cette poudrière chaotique, que sa créature puisse lui
échapper, et que se baladent dans la nature et le gruyère qu’est devenu la France
des jihadistes hors de son contrôle qui se disent peut-être qu’Allah est forcément
un être logique et que, très certainement, il fait la différence entre celui qui
tue, de manière aléatoire dans la rue, des gens dont on ne sait même pas s’ils
ne sont pas ou ne pourraient pas devenir musulmans et celui qui frappe les
centres du pouvoir de ceux qui envoient des tapis de bombes sur ses fidèles et que,
ledit Allah, dans sa grande sagesse miséricordieuse, serait certainement disposé
à rajouter quelques vierges supplémentaires, une paire de chèvres, voire une ministre,
au choix, de la république en marche pour les récompenser, sachant que seul le
premier aura Brune Poirson et qu’après c’est Schiappa, Buzin ou Belloubet. Évoquer
l’oxymore d’un islamisme sinon intelligent, cohérent, explose certes les
limites de la naïveté; pour autant, et sans encourager ces actes que, même si
cela va de soi, je précise bien que je réprouve, il pourrait être instructif d’observer
si les prochains, car hélas il y en aura d'autres, viseront encore ou non le système et ses
représentants, sachant que les gilets jaunes, coupés dans leur élan par l’illusion
d’une solution démocratique et non-violente, se sont arrêtés, eux, au trucidage
de radars, ce qui n’est visiblement pas suffisant pour faire plier le
gouvernement. La question se pose donc, même si, encore une fois, ne soyons pas
naïfs, la probabilité est faible, de savoir si certains islamistes ont changé
de cible, ayant peut-être pris conscience que la guerre civile contre les
musulmans que prône Zemmour, sans jamais, au passage, approfondir qui les a
fait entrer, guerre qu’en l’état actuel des forces en présence ces derniers ne
pourraient pas gagner, est déjà programmée et que, ledit système, manquant d’imagination
et n’ayant pas besoin de changer une recette qui marche, nous refera
certainement un truc dans le genre des couveuses au Koweït, comme des bébés qu’on
égorge dans une maternité, quand il aura décidé, je le crains dans un avenir pas
si lointain, de lancer l’opération. Même si les revendications communautaires
musulmanes sont indiscutablement une nuisance et que certains pourraient y voir
un mal pour un bien et une opportunité de s’en débarrasser une fois pour toutes,
l’expérience nous a appris que ce que fait le système n’est jamais dans l’intérêt
du peuple et donc, vraisemblablement, l’opération ne sera pas menée à son terme
mais sera stoppée juste à temps pour garantir le chaos permanent dont il a
besoin mais qui, et ça nous sauvera peut-être, tel une boite de pandore, introduit
une part croissante d’aléatoire capable de contrarier ses plans de façon
imprévisible.
Comme d’habitude, je n’ai pas la
prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter
la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure.
Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas
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encouragements et à bientôt… j’espère.
Excellent
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