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mardi 28 janvier 2020

Humour limite, mais sans haine. (28 jan. 2020)

Transcription de ma vidéo YouTube: https://youtu.be/n2eAZyMPNZ4



Bonjour !
Je ne vais pas vous apprendre que la gent masculine est affligée de ce que l’on appelle « tumescence pénienne nocturne ». C’est un phénomène purement physiologique sur lequel on n’a aucun contrôle, astuce qu’a trouvé la nature pour, dans certains cas, nous faire trouver attirantes nos compagnes au saut du lit sans maquillage, ce qui explique, peut-être, la longévité du couple présidentiel. On imagine bien Brigitte passant une partie de la nuit sous les draps avec un casque de spéléologue à guetter le réveil du petit oiseau que, par sécurité, elle aurait équipé d’un petit grelot. 
Pour vous dire à quel point on ne peut rien y faire, une fois, à ma grande honte, traumatisme indélébile, suite à l’ingestion de crevettes pas fraîches, j’ai rêvé de ladite Brigitte, en nuisette, qui plus est avant son lifting, se livrant à des ébats saphiques avec Nicole Beloubet et, à mon réveil, j’ai découvert, avec horreur, qu’une grande partie du sang irrigant habituellement mon cerveau avait quand même été attiré par la gravité vers une autre partie de mon anatomie. C’est vous dire ! De plus, la chose peut s’avérer dangereuse et je me suis toujours demandé si Jean-Marie Le Pen, qu’on n’appelle certainement pas le menhir pour rien, ne devait pas la perte de son œil à un réveil trop brusque. 
Toujours est-il que, cette nuit (il faut que j’arrête les crevettes), j’ai rêvé de Laetitia Avia et qu’à mon réveil, à ma grande surprise, mon distributeur génétique était tellement ratatiné que j’étais déjà à mi-chemin d’un changement de sexe et qu’il a fallu que je courre chercher la ventouse à déboucher l’évier pour lui rendre figure humaine. Comme avec toutes ces lois contre la haine qui nous tombent dessus, ce n’est vraiment pas le moment que mon pénis devienne raciste, je l’ai signalé à la DILCRAH, par sécurité, malheureusement ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire. Mais peut-être que vous comprendrez mieux si je vous raconte le rêve en question.
J’étais dans une soirée costumée organisée par Anne Hidalgo pour fêter l’année du rat. Que du beau Monde : il y avait Justin Trudeau en black-face, Marlène Schiappa en chapeau pointu chevauchant en amazone un aspirateur balai, Agnès Buzin en suppositoire, Sibeth Ndiaye qui avait ressorti son costume de bisounours du 14 juillet et Philippe en radar tourelle qui tournait et retournait dans ses mains un petit bristol avec une maxime écrite dessus. Un adage pivot en quelque sorte. Castaner, taquin, était, lui, grimé en pirate, avec bandeau sur l’œil et crochet à la main droite, quant à Emmanuel Macron, sublime, il était déguisé en Paon et je me rappelle que j’étais impressionné par le nombre de plumes qu’il avait réussi à se carrer dans un endroit que la décence ne m’autorise pas à nommer, le tout faisant une roue du plus bel effet. 
Pour ma part j’étais plus sobrement déguisé en chauffeur de taxi. Grosse erreur car, tout d’un coup, Laeticia Avia est arrivée, très sexy, avec pour tout vêtement un pull Mohair 100% pure haine très certainement vierge. À côté de moi, un type déguisé en Diogène avec un tonneau et des lunettes de soleil, pris d’une crise de panique, s’est enfuit en courant. Faisant subtilement s’entrechoquer les glaçons d’un verre de whisky posé sur une table basse à l’autre bout de la pièce, elle s’est avancée vers moi, la bouche pleine de dents et, tandis que je demeurais tétanisé, après quelques suçons dans le cou aux allures d’apéritif, elle est partie en exploration. C’est là que je me suis réveillé, en hurlant, au moment où elle descendait ma fermeture éclair. 
Quand je pense que, pour nos ancêtres, le courage c’était d’aller affronter des tigres à dents de sabre ou de se battre à l’épée contre des hordes barbares, à des époques où, il est vrai, allez savoir pourquoi, il n’y avait pas de féministes pour réclamer une égalité de traitement, mis à part, peut-être, Jeanne d’Arc, les autres damoiselles, en ces temps archaïques, pucelles ou non, préférant généralement être derrière les fourneaux que dans les braises. 
Occasion de rappeler, alors qu’on commémorait récemment l’indicible au sens propre (loi Gayssot oblige) que, outre leur propension au barbecue, ce sont aussi nos amis brexiteurs, à qui certains lobbies de la repentance foutent pourtant une paix visiblement plus royale que Meghan Markle, qui, certainement inspirés par le fameux Shérif de Nottingham, ont lancé la mode du port de l’étoile jaune obligeant, dès 1222, les juifs d’Oxford à la porter, dans l’indifférence notable d’un Robin des Bois sinon antisémite, en tout cas qu’on n’a pas vu beaucoup sur ce coup-là. Avis à Disney pour une suite.
En filiation directe avec le traumatisme de la shoah, érigé en véritable religion et administré en suppositoire, depuis la maternelle, à tout citoyen de notre brave république qui, sinon, laisserait dormir les morts en paix, cette énième loi contre la haine, qui a autant de sens qu’une loi contre la peur ou la transpiration des pieds qui elle, contrairement aux idées, peut être nauséabonde, cette loi donc, méconnait une vérité fondamentale : la haine n’est pas l’opposé de l’amour, mais l’opposé de l’humour lequel ne peut fonctionner sans une dose de moquerie qui trouve ses ressorts dans l’autodérision, car quand on se moque des autres, quelque part on se moque de soi, ce qui nous amène à prendre conscience de nos propres limites et à ne pas chercher ailleurs le bouc-émissaire présumé coupable de nos échecs sur lequel on déversera, justement, de la haine. 
Donc moins on a d’humour plus on a de haine et les gens derrière cette loi n’ont aucun humour. Pour eux, broyer du noir est pris au premier degré et parler de nouveau-né, même dans une maternité, peut s’avérer antisémite. En résumé, plus on censure la soupape qu’est l’humour et la parole en général, plus on attise la haine. 
Ugo Tognazzi et « la cage aux folles », en caricaturant les gays et les rendant sympas, ont plus fait pour la cause homosexuelle que toutes les Gays-Pride et les associations communautaires arrogantes lesquelles donneraient, au contraire, plutôt envie de leur carrer leur drapeau arc-en-ciel dans leur centre d’intérêt préféré s’il y restait encore de la place; l’immonde crapule qu’était Jacques Chirac était néanmoins appréciée parce qu’elle a laissé les guignols de l’info se foutre d’elle pendant des années, on pourrait multiplier les exemples. 
En tablant sur la haine plutôt que sur l’humour, certes, on augmente les bénéfices de ceux qui la dénoncent (d’autant plus qu’ils en vivent et que ce sont eux qui s’arrogent le droit de déterminer, subjectivement, ce qui en est et ce qui n’en est pas), mais c’est un jeu dangereux, ladite haine pouvant, au final, se retourner contre eux. Et c’est ce qui arrive à Macron, trop imbu de lui-même pour supporter que le peuple se moque et qui, non seulement pourrait ne pas finir son mandat, mais vu la radicalisation des messages dans les manifestations, ne pas le finir vivant, dans la plus pure tradition républicaine. 
Pas sûr, dans ces conditions, que serrer un peu plus la vis d’une cocotte-minute sous pression soit la meilleure solution, mais ils essayent quand même, persuadés que plus c’est gros plus ça passe, raison pour laquelle, diront les mauvaises langues, ils ont choisi Avia laquelle, au figuré ce coup-ci, en fait des tonnes, preuve que la république est peut-être un régime mais que ça ne vaut pas weight-watchers. 
Et ils n’ont peut-être pas tort quant aux raisons du choix car après que la loi Pleven (encore un banquier), la loi attribuée au rondouillard communiste Gayssot et leur nombreuse descendance aient rendu intouchable une partie de la population (ce qui contrairement à l’Inde est plutôt un avantage), il faut reconnaître qu’on s’est ingénié à faire porter une bonne partie des lois les plus impopulaires par une personne issue d’une minorité quelconque : Taubira, Dati, El Khomri et maintenant Avia. Une méthode qui n’est pas pour favoriser « le vivre ensemble » mais qui, au contraire, nourrit la machine à tensions qui fait peur aux bobos lesquels, du coup, votent pour le pouvoir en place, tout en permettant d’éviter les débats de fond et de décrédibiliser les critiques en criant au racisme. 
Ce coup-là, on peut dire qu’ils ont mis le paquet car si on est contre ce qui n’est rien moins que le basculement définitif vers une dictature de la pensée, on peut être taxé, selon son degré de muflerie, de femmophobe, noirophobe, grossophobe, mochophobe voire, si on est chauffeur de taxi, de cannibalophobe. Franchement attaquer sur le physique c’est bas d’autant plus que Macron sait parfaitement ce qu’il fait, conscient que l’AVIA maigre n’est d’aucune utilité alors que l’AVIA gras, c’est bon pour les problèmes d’élection. Mais bon c’est vrai qu’on aurait pu choisir autre chose pour cette loi qu’un nom qui hésite entre la grippe aviaire et rendre l’aviation antisémite.
Le problème n’est, bien évidemment pas, la lutte contre l’antisémitisme, la haine ou autre manque de respect envers les gender fluides intermittents hélicoïdaux, tout le monde n’ayant pas la chance d’avoir des loisirs comme la chasse aux papillons ou la reproduction de Notre-Dame, à l’échelle, en allumettes, mais simplement que, par définition, tout ne peut pas être prioritaire et que, même si l’on met de côté « donner à bouffer aux Français » ce qui, et c’est là le cœur du problème, n’est visiblement pas une priorité gouvernementale, je m’attends, tôt ou tard, à un inévitable clash de titans entre le CRIF et GRETA THUNBERG quand, les subventions se faisant plus rares, il faudra bien trancher entre les deux périls qui menacent l’humanité : la crainte d’un monde sans juifs et celle d’un monde sans oxygène d’autant plus justifiée que toutes ces agitations de peurs ont tendance à nous pomper l’air. 
C’est vrai que ce sera dur de décider : d’un côté on perdrait 80% de notre PAF, le fameux Paysage Audiovisuel Français, de l’autre on serait morts, mais la vie sans Hanouna vaut-elle la peine d’être vécue ? Cruel dilemme. 
Et si vous avez lu Descartes ou entendu parler de Socrate, par pitié fermez vos bouches haineuses, on ne va tout de même pas prendre des décisions aussi graves en faisant appel à la raison ou à la logique, d’autant plus, qu’au train où vont les choses, comme en témoigne l’hystérie hypocrite autour de l’affaire Mila, l’Islam, religion de paix et d’amour qui, au passage (peut-être parce qu’elle n’aime pas non plus les pré-« puces »), a horreur des chiens (eux aussi tués au couteau) et qui vient de démontrer une nouvelle fois son côté « LGBT friendly », aura certainement mis tout le monde d’accord d’ici-là.
Bref le sociétal au lieu du social et les postures morales hypocrites, ça marche tant que les frigos sont pleins, ce n’est plus le cas et même les classes moyennes, réalisant que l’eau leur monte jusqu’à des trucs qui riment avec grenouille, commencent à en avoir plein les trucs en question et vont finir par réaliser qu’on n’a plus les moyens d’engraisser et les parasites du haut et les parasites du bas. Un grand nettoyage est inévitable et il vaudrait mieux qu’il soit de printemps car plus on attendra, plus il sera violent et chaotique. Mais, qu’on le veuille ou non, la réalité nous rattrape et je vois mal comment de nouvelles lois contre « la haine » et autres cassages de thermomètres pourraient empêcher quoi que ce soit.
Comme d’habitude, je n’ai pas la prétention de détenir la vérité, juste, tant qu’on me laisse faire, de susciter la réflexion par un discours honnête, logique et argumenté, sans auto-censure. Je ne filtre aucun commentaire et cette chaîne, par principe, n’est pas monétisée et ne fait pas appel aux dons, si vous voulez me soutenir faites-le en likant, commentant et, pour les plus courageux, en partageant mes vidéos afin de toucher un plus large public en espérant que ça puisse contribuer à faire avancer les choses. Pensez aussi à vous abonner et, si vous êtes nouveaux, à faire un peu de spéléologie sur la chaîne, certaines de mes vidéos, faute de référencement par YouTube, passant parfois inaperçues et d’autres, censurées, ne se trouvant que sur mes chaînes secondaires. Merci encore à tous pour votre fidélité et vos encouragements et à bientôt… j’espère.

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