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jeudi 23 septembre 2021

A propos du débat HINDI - ROCHEDY (23/09/2021)

   Ma chaîne YouTube étant toujours censurée la vidéo sur odysee :https://odysee.com/@LaMiteDansLaCaverne:4/hindi-rochedy:3

Bonjour,
Dans la vie, il y a des hauts et débats comme celui sous forme de concours de « dites », opposant Julien Rochedy - dont j’ai été heureux d’apprendre que les ancêtres arpentaient déjà nos contrées quand les bouses de dinosaures étaient encore fraîches (reléguant Clovis au rang de migrant Belge) - et un Youssef Hindi, pas en reste, que sa foi musulmane n’empêche pas de se voir en descendant de Saint-Thomas d’Aquin. Face à tant de légitimité, de part et d’autre, à parler au nom de la France, on se demande si les gynécologues mâles ne sont pas une aberration. Les deux, même si souvent pertinents dans leur domaine, visiblement plus documentalistes que penseurs, se jetant au visage des références littéraires accusant l’autre de ne pas les avoir lues, démontrant (comme quoi l’excès peut nuire, même dans l’érudition) que s’ils peuvent construire, vu de loin, un semblant de poule en empilant les lego conceptuels des autres, cette poule, telle Marlène Schiappa ayant trouvé un couteau, ne pondra jamais de quoi faire une omelette. 
A leur décharge, ce qui ferait un bon titre pour le prochain roman de ladite Marlène, les débats d’aujourd’hui, discipline à part entière qui ne présage pas plus des qualités humaines ou des capacités de gouvernance de ceux qui y excellent qu’une paire de seins sur une miniature de vidéo signifie qu’on ne va pas se retrouver devant le monologue d’un gros chauve à lunettes, s’inscrivent tout à fait dans la société du spectacle qui les a pervertis pour, sauf quand ils sont le vecteur involontaire de transmission d’idées subversives, occuper du temps de cerveau disponible avec un combat d’égos, d’images, et de postures. A moins que l’un des protagonistes soit vraiment très mauvais, façon Marine plus à « la peine » que « Le Pen » imitant la gestuelle de Travolta dans Pulp Fiction version Dalida, en dehors des girouettes indécises et de quelques touristes afghans tombés dessus par hasard depuis un avion en vol et dont les idées seront plus embrouillées à la fin qu’au début, ces combats de boxe avec la langue ne changent l’avis de personne.
Sauf peut-être pour une petite minorité déjà perturbée par la visite de Macron et la corvée de poubelles qui l’a précédée, on imagine mal, en effet, selon le même principe, les supporters de Marseille se mettre un jour à soutenir le PSG, même après un score de 10 à zéro en leur défaveur. Le but est moins de faire avancer le Schmilblick que d’occuper de l’espace cognitif, la notoriété se monnayant toujours, à terme, sous une forme ou une autre, les pauvres, une des raisons pour lesquelles ils le sont, étant toujours prompts à ouvrir leur portefeuille en échange de paroles verbales réconfortantes et de promesses de lendemains meilleurs. Par ailleurs, si ces pugilats verbaux sont moins intéressants que l’autopsie du chat de Brigitte Macron, c’est que la médiatisation des débats présidentiels a totalement dénaturé un exercice, jadis viril et se terminant parfois par des duels véritables, pour en faire un concours de non-violence et de langue de bois. 
Le vainqueur est désormais celui qui garde son calme, l’électeur moyen, devenu frileux et féminisé, étant peu enclin à confier le bouton nucléaire à un excité, même honnête, lui préférant toujours une pourriture hypocrite, mais rassurante, d’autant plus sereine qu’elle considère la chose comme le jeu qu’elle est devenue, se soucie autant du sort du pays que notre première dame des tampons hygiéniques, n’a aucun amour propre et sait qu’elle n’appuiera jamais sur ledit bouton, même s’il le fallait, non par excès de conscience, mais parce qu’elle bosse pour l’adversaire chose qui rend, vis-à-vis dudit adversaire, la dissuasion nucléaire aussi efficace qu’un sens interdit sur une petite culotte à Kaboul. Ceci explique en partie que le caca nerveux Macronien sur l’affaire des sous-marins australiens ait autant d’effet qu’un pet de kangourou sur une toile cirée. 
Ne confondant pas passionné et impulsif, je n’ai rien contre un saine colère et les accrochages virils, mais là, Rochedy a donné, dès le début, un ton belliqueux de façon tout à fait gratuite et surjouée au débat, empêchant ce dernier de muter en conversation, ce qui aurait été beaucoup plus productif au cas particulier, compte-tenu d’un tronc commun indéniable, les deux rivalisant ensuite de mauvaise foi dans un parfait dialogue de sourds, sans qu’un animateur, pas assez neutre pour être efficace dans le recadrage, n’arrive à éviter que ça parte dans tous les sens façon Benjamin Griveaux atteint de parkinson sur une machine à laver en marche, ce qui l’a certainement rendu sourd lui aussi. Benjamin Griveaux qui, au passage, ce n’est pas une blague, s’est récemment reconverti en animateur télé.
Le problème avec les vieux chênes millénaires comme la France c’est qu’ils ont tendance à produire des glands. Si des pénuries diverses se font sentir dans des domaines plus ou moins essentiels, il y a en revanche, paradoxalement, pléthore de glands auxquels vient s’ajouter le gland remplacement. C’est le fameux cycle des hommes forts forgés dans l’adversité qui produisent des civilisations solides dans lesquelles leurs enfants, élevés dans l’opulence et à l’abri deviennent des fiottes (qui aiment trop les glands) puis des dégénérés, dont des féministes hystériques (qui elles ne les aiment pas), conduisant à la chute desdites civilisations jusqu’à ce qu’un nouveau cycle, non menstruel, recommence.
Il y a donc bien sûr, et sur ce point Rochedy a raison, des influences extérieures à notre chêne millénaire ou dépendantes de cycles ou d’évolutions profondes, lesquelles se meuvent dans des temporalités qui dépassent le battement de cil d’une vie humaine et qu’on aurait tort de confondre avec ceux qui en tirent profit quand on désigne des coupables. Ceux qui soufflent, voire flatulent, dans le sens du vent ne sont en effet pas responsables de la tempête. Selon lui, et là non plus il n’a pas tort, même en l’absence de ceux qui se sentent visés par le « qui » de Cassandre au point d’intenter des procès, il y a des arbres qui meurent et des civilisations qui s’effondrent. Il en conclut donc que dénoncer le « qui », c’est regarder le doigt au lieu de la lune, ce en quoi, en revanche, il a totalement tort. 
On ne peut pas grand-chose certes, contre les tempêtes, mais de même que la goutte d’eau fait déborder le vase, ceux qui poussent dans le sens du vent peuvent faire la différence quant à savoir si l’arbre sera déraciné ou non et sera toujours là quand ladite tempête sera remplacée par une brise agréable ou que le vent changera de direction et, contre eux, on peut faire quelque chose dans une temporalité qu’on maîtrise. Par ailleurs, même si l’action était futile, ce que je ne crois pas, si un cancéreux en phase terminale a des morpions est-ce qu’on va rester les bras croisés au prétexte qu’au bout du compte, même si on l’en débarrasse, ça ne fera aucune différence ? En outre, les problèmes se cumulant, les conséquences peuvent être plus graves que les causes et si quelqu’un profitant du vent de la tempête allume un incendie qui devient foudroyant, c’est ce dernier qui devient prédominant pour l’arbre.
Le plus grand foutage de gueule de ces dernières années a été le discours de François Hollande et sa tirade sur « l’ennemi sans nom et sans visage ». En réalité des noms et des visages, il y en a et une fois que ces gens sont désignés, ils commencent à faire sous eux. C’est pourquoi la question du QUI est fondamentale et qu’on aurait tort d’y voir une question d’antisémitisme ; si ce n’est que ce dernier sert de paravent à ceux, loin d’être tous juifs, qui se cachent derrière et que dépasser ce tabou est la seule façon de les exposer à la lumière.
Selon Rochedy, le « qui » est contre-productif. Ça a pu être le cas pendant les gilets jaunes, eux-aussi taxés d’antisémites, mais la configuration est différente. D’abord, les gens qui manifestent savent précisément pourquoi et ont acté, dès le départ, que le combat serait long, ce qui fait que les « Qui » ne sont pas de nature à les démobiliser. Par ailleurs le nombre de manifestations à travers la France fait que les antifas n’ont pas les effectifs pour pourrir le mouvement et que, grâce à des gens comme Philippot qui offrent, à Paris et ailleurs, des espaces protégés et font que, depuis le début, les torchons et les serviettes ne se mélangent pas, personne ne se sent assimilé à quelque pancarte que ce soit compte tenu du large spectre de sensibilités dans les manifestations et du nombre d’options disponibles. 
Il est clair que le « qui » peut encore faire figure d’épouvantail auprès du mougeon BFMTVvore de base, dans une perspective électorale, mais qui croit encore aux élections ? En revanche, il peut être absolument dévastateur si l’on vise une bascule de l’opinion, sachant que la majorité silencieuse suit toujours et que, signe révélateur, les 2 manifs organisées à ce jour en faveur du pass sanitaire ont été aussi fournies que le haut du crâne de Jean Castex preuve que la majorité prête à agir, c’est-à-dire celle qui compte, n’est pas du côté que nous vend le gouvernement. Dans tous les cas, tout bon chasseur qui ne veut pas rentrer à la maison avec une vache dans la besace sait qu’il vaut mieux viser une cible précise avant de tirer.
Tous les pays ne se valent pas et, quand on s’abstrait de l’aspect affectif, patrimonial et culturel, qui suffit à certains, la France a comme seul intérêt qu’en raison d’une alchimie délicate elle compte parmi ce nombre infinitésimal de chênes qui portent le gui. Ce gui du génie, de l’invention et de l’équilibre entre science, spiritualité et humanité qui la rend à la fois unique et indispensable si l’on veut que ladite humanité atteigne son plein potentiel, ce qui commence par survivre. Une humanité qui, sans cet objectif civilisationnel, même d’un point de vue religieux, ne serait qu’un ramassis d’orang-dégoutants supérieurs que guette le sort du dodo qui ne s’est jamais réveillé. 
La légitimité à parler se base donc moins sur une ancienneté et des critères de pureté qui feraient qu’Hitler se serait suicidé pour n’être pas assez blond et que les Auvergnats du sud seraient en guerre civile contre ceux du nord que sur le fait d’avoir compris et de promouvoir : qu’on ne peut préserver l’indispensable singularité française si on laisse le pays devenir un bout de terre avec des gens indifférenciés dessus, que, à l’instar de toutes allégeances étrangères qu’elles soient politiques ou religieuses, l’islam (comme le judaïsme et d’autres) lui est toxique dépassé un seuil très bas et qu’on doit tout faire pour que la France redevienne majoritairement authentique. 
Dans son cas cela implique : très, très, très majoritairement blanche. Non en important des blancs d’ailleurs, ce qui en ferait une simple question de couleur de peau et reviendrait à tenter de fabriquer du Français de synthèse en reconstituant du lait avec du plâtre, mais en augmentant la natalité de ceux qui s’y trouvent encore (en inversant la discrimination positive), tout en remigrant les allogènes excédentaires et en arrêtant d’en importer de nouveaux. Pas sûr malheureusement que cela soit encore possible compte-tenu des dynamiques démographiques actuelles et sûrement pas en démocratie. Une position que l’on peut appliquer à d’autres pays, lorsqu’on est soucieux de préserver de la vraie diversité et qui peut être défendue, en toute légitimité, par des gens de toutes origines capables d’avoir, souvent plus hélas que certains Français suicidaires dits « de souche », une vision globale. 
Vision qui n’est pas celle d’un Zemmour, auquel cas, je ne verrais aucun problème avec ses prétentions présidentielles même si sur 67 millions d’habitants on pourrait trouver quelqu’un qui ne serait pas ridicule avec un béret sur la tête et une baguette sous le bras. Certes, il est prolixe sur l’Islam auquel il circonscrit à tort l’immigration, mais je n’ai pas souvenir de l’avoir entendu sur les aspects négatifs du judaïsme, notamment au sein des élites et sur l’implication de ces dernières dans l’immigration de masse et SOS racisme, ou faire des parallèles entre le hallal et le casher, sans le précédent duquel le premier ne serait pas possible, entre le talmud et les hadiths, le voile et la kippa etc. etc. 
Un Zemmour que, tant les financements que les positions sur le pass sanitaire ne distinguent pas, par ailleurs, particulièrement des plus médiatiquement bruyants de ses coreligionnaires et dont, en cas de conflit nucléaire, peu probable certes avec Israël, je ne suis pas sûr qu’il appuierait sur le bouton. Je ne parle même pas de du fait qu’il reste coincé sur un mythe assimilatoire qui a fait long feu, devenu, par la loi du nombre, impossible, et essaie de vendre que transformer Mohammed en Jean-Pierre aura un impact quelconque sur des gens qui, pas plus que lui, n’ont renoncé à leur religion et leur adhésion communautaire. 
Le seul point positif c’est que quand les gauchistes, telle la pseudo humoriste de France Inter dont le prénom rime avec vaseline, font la seule chose qu’ils savent faire et qui leur tient lieu de pensée politique, à savoir dessiner des petites moustaches sur les affiches, le court-circuit neuronal qui s’en suit est jouissif à observer. Affiches qui par ailleurs, jouent à fond sur le Z de Zorro, bien implanté dans notre subconscient collectif pour donner une image de sauveur, ce qui est bien vu d’autant qu’il avait lui-aussi une petite moustache. Si on avait le temps, on pourrait considérer, comme Rochedy, que certains débats, dont l’immigration, doivent être mis sur la table, peu importe qui les porte du moment qu’ils y sont, sachant comme le projette Hindi, qui une fois sorti des pinaillages insipides, reste très bon en matière de prospective, il aurait au moins le mérite de nous débarrasser de la verrue plantaire qu’est devenue Marine Le Pen, même si c’est pour nous refourguer, sous une autre forme, le clivage stérile « gauche-droite ». Le problème c’est qu’on n’a pas le temps.
Merci à tous pour votre soutien et votre écoute et à bientôt… j’espère.

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