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Bonjour,
Il faut bien reconnaître que l’amateur de fellations iodées Zemmour, faute de décalottée (pour des raisons techniques), s’est pris une petite déculottée face à l’amateur de beurettes au petit déjeuner Mélenchon, la couleur schtroumpfienne de leur organe buccal étant probablement la seule chose qui les a empêchés de se tirer la langue à la fin, ce qui aurait conclu à merveille un débat surréaliste durant lequel l’escroquerie covidienne et les limitations de nos libertés n’ont même pas été évoquées.
En résumé, ce qui menace la France, c’est l’Islam et le CO2. Une absurdité du CO2 à laquelle souscrit également Zemmour car cela lui permet de défendre le nucléaire dont l’émission nulle de ce gaz (qui représente 0,04% de l’atmosphère) est le seul aspect positif, les bénéfices économiques s’effondrant si l’on ajoutait le coût de traitement des déchets et de la démolition des centrales aux coûts d’exploitation et la fable de « l’indépendance énergétique », à la merci d’une matière première non produite en France, faisant doucement rigoler. Le pire étant que son seul argument pour balayer, d’un revers de la main, Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima c’est qu’il n’y a pas eu d’accident en France, comme il n’y en avait pas eu aux USA, en Ukraine et au Japon … avant qu’il n’y en ait un. Outre le fait que, s’il n’y a pas eu d’accident, il y a eu pas mal d’incidents et qu’on est passés, au moins une fois, à deux doigts de la catastrophe, même le résultat d’un coït hypothétique entre Schiappa et Castaner pourrait comprendre l’absurdité de son raisonnement.
Par ailleurs quand le récit apocalyptique de Mélenchon décrivait une France que l’utilisation intensive du diesel dans les Renault Clio aurait transformé en un mix de Sahara, au centre, et d’Atlantide sur les bords (avec Bordeaux sous l’eau), Zemmour n’a même pas eu le réflexe de lui demander si l’Afrique serait mieux lotie et, dans le cas où les gens passeraient de noirs à calcinés, comment il comptait faire pour éviter que quelques milliards d’entre eux ne viennent prendre le frais chez nous. Malheureusement comme, pour lui, l’immigration c’est l’Islam et qu‘avoir une vision plus large du problème irait à l’encontre de son narratif du Jihad, il s’est laissé complètement traîner dans la farine sur l’aspect écologique dont il se fout et qui, dans son esprit, se limite à dénoncer, à juste titre, l’escroquerie des éoliennes.
Sur le social pareil. Aucun des deux n’a évoqué le fait qu’avec une partie de l’argent magique dépensé pendant la pandémie de décisions débiles, on aurait pu financer la retraite à 60 ans jusqu’à ce que tous les boomers aillent manger leurs pissenlits bio par la racine et que le système retrouve son équilibre. Comme le fait remarquer Mélenchon, faire travailler des vieux pendant que les jeunes sont au chômage produit des coûts sociaux et de santé qui bouffent tout le bénéfice de l’opération. Chose que ne veut pas voir Zemmour ce qui lui aurait permis de répliquer que la retraite à 60 ans n’est possible que si on ne verse pas des prestations sociales à la moitié de la planète et, là où Mélenchon a, au moins, compris la nécessité de l’autonomie alimentaire et la décorrélation du temps de travail avec la productivité et où Zemmour a bien pris la mesure du déclassement de la France, les deux s’embourbent dans leurs modèles économiques respectifs de croissance et de décroissance verte alors que le fond du problème reste qu’on ne produit plus rien de tangible dans une société de services superfétatoires et de bits informatiques énergivores et que, si le marronnier du financement des retraites est juste une escroquerie pour maintenir les gens en esclavage dans la peur du lendemain, le véritable problème n’est pas de distribuer aux gens 2000€ par mois ou même un revenu universel, ce qui, on l’a vu avec le covid, ne pose aucun problème, mais que ces rentes vaillent encore quelque chose. Que va-t-il se passer, en effet, quand ceux qui produisent des choses tangibles et de la nourriture, au fur-et-à-mesure que (les ressources mondiales diminuant) ils en auront de plus en plus besoin pour eux, et à partir du moment où la suprématie militaire américaine se sera totalement effondrée, ne voudront plus les échanger contre de la monnaie de singe et que tout ce qui est vendable dans le pays aura été vendu ? (tâche à laquelle s’emploie sans relâche le grand liquidateur placé par Rothschild à la tête de l’état).
Là où Zemmour a marqué quelques points c’est sur la libanisation du pays à moyen terme qui, pour ceux qui ont des yeux et observent ce qui se passe (et s’est toujours passé) ailleurs, est beaucoup plus crédible que la créolisation mélenchonienne, lequel n’ose pas prononcer le mot métissage. Un Mélenchon qui ne veut pas voir que, déjà que la chose pose des problèmes avec les gens issus de cultures et d’ethnies fongibles, comme sa seule déplorable présence et celle d’Hidalgo et autres Valls en témoignent, c’est totalement ingérable avec des gens issus, non seulement d’un autre pays, mais carrément d’un autre continent avec, de surcroît, un socle ethnique et culturel souvent aux antipodes.
Un Mélenchon qui s’est permis un petit « Qui ? Qui ? » sur la partie concernant la sécurité, en regard du trafic d’armes et de drogue, auquel Zemmour n’a apporté aucune réponse, se contentant de déplorer, certes à juste titre, les égorgements, l’essor de séances d’acupuncture non sollicitées au couteau de cuisine et les têtes qui roulent.
Le pire, c’est que ce débat sera, de loin, le meilleur auquel il nous sera donné d’assister durant toute la campagne, compte-tenu de la culture et de la maîtrise de notre langue des deux intervenants et qu’on ne peut plus, à partir de là, que s’enfoncer dans la médiocrité et le foutage de gueule jusqu’à ce que les médias impriment, à force de matraquage, dans le cerveau des masses, qui sera la marionnette qui nous mènera à l’abattoir en 2022.
Merci pour votre écoute et à bientôt … j’espère.
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