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jeudi 14 octobre 2021

ZEMMOUR est arrivé-é-é ♫ (14 oct. 2021)

 Transcription de ma vidéo sur Youtube :https://youtu.be/EQgfM3AsqqM

Bonjour !
Un de mes avertissements vient d’expirer donc je tente un subreptice retour en espérant que, comme aujourd’hui je ne parle ni de vaccin, ni de CO2, ni de pédophilie Epsteinienne, Saint YouTube, pour une fois, m’illuminera de sa grâce bienveillante. Dans tous les cas, je vous invite à consulter régulièrement mes chaînes odysee et autres, figurant en description, sur lesquelles pas mal d’entre vous m’ont déjà rejoint et où je poste davantage de contenu sans avoir l’impression de marcher sur des œufs, au milieu d’un champs de mine, entouré se zombies assoupis. Mais le combat pour la liberté d’expression doit se mener là où elle est menacée, donc je n’abandonne pas YouTube pour autant et je vous encourage à vous abonner et à vérifier si vous l’êtes toujours (car ils sont un peu taquins) afin de soutenir la chaîne.
Sans transition, comme dirait un transphobe, passons au sujet du jour: la Zemmourite encéphalique spongiforme ovine.
Zemmour est devenu aussi incontournable que Gérard Larcher sans bicyclette et il a droit à la même couverture merdiatique que Macron en 2017. Sauf à être aussi naïf qu’un prisonnier sous la douche qui ne se demande pas pourquoi, d’un coup, il y a 10 savonnettes par terre, le plan qui se cache derrière sa promotion par le système est relativement limpide. Dans un premier temps, il s’agit de repolariser l’échiquier politique en unissant la droite souverainiste et de créer ainsi un effet repoussoir suffisant pour sortir quelques cons de gauche, mal à l’aise dans une posture trop rationnelle pour eux, du « tout sauf Macron » afin d’assurer la victoire de l’éborgneur de Gilets Jaunes. 
Pour que la chose passe mieux, la vaseline sera produite en extirpant le gras pléthorique de l’incapable peroxydée, diplômée en élevage félin qui, si elle gagne tous ses débats contre son chat, n’a plus les moyens de jouer le rôle, pour lequel on la sort de sa sieste à chaque période électorale, consistant à maintenir l’illusion d’une issue ultérieure par les urnes en cas de défaite. La subtilité consiste à faire perdre Zemmour, devenu le diable entre les deux tours, avec une marge suffisamment étroite pour repousser la révolte populaire à 2027, en dépit du carnage qui se prépare ; les mougeons, pour être passés si près de la victoire, gobant, encore un coup, que la prochaine fois sera la bonne.
Quand ça ressemble à un canard et que ça fait coin-coin, même avec un collier d’épagneul breton, on reste sceptique quand ça prône l’ouverture de la chasse. Bien sûr, il parle uniquement de chasse aux lapins, pas aux canards, mais une fois qu’on a le fusil en main, canard ou lapin, comme diraient les inconnus : « le mauvais chasseur il tire, le bon chasseur… il tire aussi, mais c’est un bon chasseur ».  Si le côté pile d’une pièce de fausse monnaie passe son temps à dénoncer le côté face en s’imaginant que ça va bien se passer pour lui, il y a comme une faille dans le raisonnement.
Il faut croire que sur 67 millions d’habitants on n’est pas foutus de trouver un Français qui serait crédible, avec un béret et une baguette sous le bras, pour sauver la France et, face à un tel désert de vocations, probablement que, si on creuse un peu, on se rendra compte que Jeanne d’Arc s’appelait en fait Hapsatou et qu’elle était bi-sexuelle avec un penchant pour les moutons. Le juge qui l’a condamnée s’appelait Cauchon et si, dans ce Cauchon-là, comme dans le Zemmour, tout n’est pas bon, dans le polémiste, tout n’est pas, pour autant, mauvais non plus.
Même si les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, c’est déjà bien de mettre certains sujets sur la table et de dresser de bons constats quand l’ensemble des autres candidats, taxables, lui, d’antisémitisme au moindre dérapage, se noie dans le politiquement correct, tel un string taille 36 entre les fesses de Marlène Schiappa.
L’ostracisé omniprésent, et c’est tout à son honneur, s’est engagé à supprimer les lois liberticides, sans lesquelles il n’y aurait pas d’omerta sanitaire, dont la loi Gayssot, deux syllabes qu’on pourrait appliquer à des Asselineau et autre Philippot qui, contrairement à lui, s’obstinent à ne pas vouloir comprendre que les traités n’engagent que les faibles, ce qui explique pourquoi l’Australie et les US ont trouvé une autre utilité au contrat des sous-marins avant de tirer la chasse et que même la Hongrie et la Pologne, qui sont pourtant bénéficiaires et plus tributaires que nous de l’U.E., arrivent à lui faire un doigt d’honneur. Il est donc évident que, compte-tenu de notre pouvoir de nuisance et du fait que, si l'on cesse d’en être un des moteurs, ladite Europe est cuite comme un mâle blanc solvable dont l’épouse demande le divorce, on peut récupérer, d’un claquement de référendum, une bonne partie de notre souveraineté. Pourquoi dès-lors perdre des voix et se compliquer la vie en se soumettant, culotte baissée, à la procédure de l’article 50, d’autant plus inextricable que, contrairement aux Anglais, on n’a pas qu’un pied dans le marécage.  Sans compter que les jours du machin sont comptés. 
Inutile de se comporter comme le gars à qui son docteur annonce qu’on va lui amputer la main et qui, après avoir claqué la porte et consulté plusieurs spécialistes qui lui disent tous la même chose, au bord du désespoir, se tourne vers un marabout qui s’esclaffe : « N’importe quoi ! Bien sûr que non, il ne faut pas amputer !  Tapez 3 fois dans vos mains ! Vous voyez, c’est tombé tout seul ! ».
Je suis plus sceptique sur sa notion « d’assimilation » sachant que, sans même entrer dans les dynamiques de masses qui font que, dépassé un certain dosage, une crêpe au rhum devient un rhum à la crêpe, même avec de la bonne volonté, on ne peut pas s’assimiler au néant quand toutes les continuités historiques, religieuses, morales et ethniques ont été désagrégées au nom de cette même république qu’il vénère. Même en ne conservant que ceux qui bossent, appeler tout le monde Marcel risque de ne pas suffire.
Je ne vais pas rentrer dans le détail de toutes les options à ce rasage gratis pour demain que propose Zemmour, étant plus concerné par ce dont il ne parle pas.
Quid d’un Glass Steagall act (la dissociation entre les banques de dépôt et d’investissement) qui, en empêchant lesdites banques de se renflouer de leurs déboires en bourse en piquant l’argent sur les comptes bancaires, prouverait qu’il n’est pas simplement un autre agent de Rothschild ?
Est-ce qu’il serait prêt à s’engager sur le fait que la suppression de certaines prestations sociales à des étrangers, qui n’ont jamais bossé, ni cotisé, servira à garantir le maintien, voire l’amélioration de la couverture pour les autres et ne sera pas directement englouti dans le remboursement de la dette ? 
Enfin, cerise sur le gâteau, juste pour le principe, question que personne ne lui posera jamais : serait-il prêt à déclarer qu’en cas de conflit, bien sûr improbable, avec Israël, si l’affrontement devenait inévitable et que le seul qui aurait une petite chance de survie serait le premier qui appuierait sur le bouton nucléaire, il appuierait dessus et le ferait suffisamment vite ?
Certains lui reprochent de rester vague, sur le terrain qui l’est tout autant, des catalogues de mesurettes qui tiennent lieu de programme politique aux autres acteurs de la pièce de théâtre, oubliant qu’un président est là pour donner un cap, pas pour gérer des tableaux Excel. Quoi qu’on pense de lui, Zemmour a une vision. Une vision à une jambe, certes, mais une vision quand-même.
Vous me direz : « OK, il met des choses dans le débat public et il promet beaucoup, mais tout ça c’est du flan puisque, si on t’écoute, sa défaite est déjà programmée ».
Le problème avec le plan du système, c’est qu'Éric, un peu viking par son prénom, pourrait gagner. A force de favoriser la médiocrité dans la classe politique, les autres sont trop nuls et, surtout, il est trop bon pour transformer ses défauts en qualités. Il a un nom improbable ? Il en garde le Z de Zorro. Il est de confession juive ? C’est le seul qui peut dire certaines choses sans se faire traiter d’antisémite. Il est petit ? C’est le nouveau Napoléon. Il ne ressemble à rien, ce qui empêche son discours de mâle alpha de séduire l’électorat féminin n’ayant pas encore sombré dans le féminisme 2.0? Pas de soucis, une photo sur Paris Match et quelques rumeurs de circonstances de « baisers volés », et c’est Brad Pitt. Si l’on ajoute ses qualités de débateur, sa culture indéniable qui atteste d’un intérêt véritable pour la France, soit par amour, soit par volonté stratégique de connaître l’adversaire, même si un président, que je ne nommerai pas, trafiquait encore les résultats, dans les grandes villes, comme en 2017, il n’en reste pas moins que, sur un malentendu, ça pourrait marcher.
S’il est élu, c’est échec et mat. D’un côté, il lui sera difficile de ne pas tenir une petite partie de ses promesses, en tout cas celles qui ne lui vaudraient pas de finir comme Kennedy, d’où l’intérêt de lui en extirper un maximum. On obtiendra toujours plus avec lui qu’avec tous les autres réunis (surtout si on récupère l’essentiel, à savoir : la liberté d’expression). De l’autre, s’il s’assied sur lesdites promesses, la voie des urnes étant totalement déconsidérée, il ne bénéficiera plus de la soupape de ses prédécesseurs et la cocotte va exploser. 
J’ai beau tourner ça dans tous les sens, sachant que même réélu avec 90% d’abstention Macron se pavanerait comme si de rien n’était et que, comme je vais l’expliquer dans une prochaine vidéo sur Odysee, une révolution populaire est hautement improbable tant que trop de mougeons croient encore à la farce démocratique, Zemmour, représente, malgré tout, à ce jour, la moins pire des solutions, à condition qu’il gagne et oblige ainsi le système à abattre sa dernière carte.
Merci pour votre soutien, pensez à cliquer sur tous les trucs en bas, et à bientôt… j’espère.


1 commentaire:

  1. Si un jour tu veux te réfugier en Suisse, ou goûter un verre de fendant...

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