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mardi 28 décembre 2021

La véritable histoire de Brigitte Trognon et Emmanuel Macreux. (28 déc. 2021)

 Transcription de ma vidéo sur Youtube :https://youtu.be/A2nSWi-qRDE


 

Oyez, oyez ! Gentes Dames et Damoiselles, Gentilshommes et damoiseaux. Je m’en vais vous conter céans, l’histoire de Brigitte Trognon et Emmanuel Macreux. Il va sans dire que toute ressemblance avec des personnages présidentiels existants et surtout n’ayant pas existé est purement « for Tweet » comme diraient les Anglais. 

L’histoire se déroule au début du 21eme siècle, dans un lointain pays depuis longtemps disparu et que les plus férus d’histoire parmi vous ont peut-être entendu évoquer sous le nom de « République Islamique de France » tel qu’il a été renommé aux alentours de 2060. Ce pays avait une reine relativement âgée qui se nommait Brigitte. Certains malotrus la qualifiaient, dans les recoins les plus sombres de Twitter, de vieille peau ou de vieille bique. Pire, la rumeur enflait qu’il s’agissait en fait d’une fausse bique, voire d’UN FAUX bique, pour ceux qui privilégiaient l’anatomie au détriment de la grammaire. Pour ma part, peu désireux de trancher, d’autant qu’au cas particulier, il n’y avait peut-être plus matière, et ne pouvant me résoudre à l’emploi du pronom « iel », sachant que si l’on voit « iel » c’est uniquement parce que des cons sonnent, peu me chaut qu’il s’agisse d’un ou d’une phobique. 

D’autant que, dans son cas il ne s’agissait point de la fameuse phobie administrative qui, à l’époque, frappait les grands du royaume au moment de leur déclaration d’impôts ou de patrimoine, mais bien de photophobie. Elle avait tout jeté : ses photos d’enfance, d’adolescence, ses photos enceinte, ses photos avec ses gosses sur les genoux, ses photos avec son premier mari…Tout, tout, tout, j’vous dirai tout sur son… Désolé, parfois je m’emballe. Le pire c’est, qu’en dépit d’une fratrie aussi nombreuse que le nombre de rappels vaccinaux nécessaires, jadis, pour continuer à transmettre et attraper certains virus, toute sa famille semblait atteinte de la même malheureuse affliction et qu’aucun neveu ou nièce, voire ami de la famille, n’était, hélas, en mesure de fournir aux gazettes avides, disposées à les récompenser en espèces sonnantes et trébuchantes, la moindre photo ou le moindre daguerréotype de cette époque, aux rues blanches et monotones, que les moins de 20 ans ne pouvaient pas connaître. Je n’ai, hélas, point le temps de vous expliquer dans le détail le concept de blanc, mais vous avez peut-être vu des représentations dans quelque vieux grimoire. 

Alors que ladite Brigitte vaquait à ses occupations, consistant à dépenser les sous du royaume à refaire la déco du palais avec ses goûts de merde, le petit chaperon rouge demanda une audience. « Comme votre perruque est grosse », commença l’enfant. « Comme vous avez de larges épaules, comme votre menton est carré, comme vous avez de grandes mains, comme vous avez de grands pieds… ». « C’est pour mieux te les mettre au derrière si tu colportes ce genre d’âneries », s’énerva la Reine. Elle chassa l’impudente qui lui avait pourtant apporté le petit pot d’un beur, plein de cette blanche neige qu’affectionnait le roi. Mais gardons l’histoire de Blanche Neige et des 7 Darmanins pour une autre fois, si vous le voulez bien. 

La Reine était inquiète et de grosses gouttes de sueur commençaient à perler sur sa peau épaisse et burinée. « Mon dieu, je suis en trances, je trans…pire. Pourvu que cela ne se voie point ! Si mon visage se trans…figure et que la chose trans… paraît la rumeur va enfler. La rumeur est comme l’eau et rien n’entrave l’eau », se dit-elle. Affolée, elle fit quérir dans le royaume quelque alchimiste se prétendant versé dans l’art du photoshop. « Majesté, votre photophobie ne concernant que vous-même, je vois que vous avez conservé, par-devers vous, quelques photos de vos filles, lui dit le vieil homme. En usant de quelque sortilège je pourrais les rendre floues de sorte qu’elles puissent passer pour vous. Pour faire bonne mesure, vous pouvez y mêler cette photo de famille où cette enfant, sur les genoux de Madame votre mère pourrait également être prise pour votre noble personne ». 

L’affaire fut promptement menée et durant un temps, la populace (vraiment lasse) occupée tous les samedis, pour diverses raisons futiles, à manifester… son amour immodéré pour un roi placé au Pinnacle par les sondages, se désintéressa de la chose. Jusqu’à ce qu’une petite lapine journaliste, consciente que le tort tue, lève un lièvre et remarque quelques détails troublants sur la photo de la famille Trognon. La petite fille, supposée être Brigitte mais qui serait en fait sa nièce, ne ressemblait pas vraiment à la Reine. « Si ce n’est toi, c’est donc ton frère », suggéra le loup qui passait par là. 

La petite lapine journaliste resta un temps aussi perplexe qu’Amélie de Montchalin dans un avion, sans test PCR. Puis, elle réalisa le pourquoi du mensonge. En effet, si la presse stipendiée avait arrondi les angles et, en réduisant la différence d’âge, était parvenue à vendre au peuple que le détournement d’un mineur à l’aide de quelque envoûtement par sa préceptrice (dont, par ailleurs, on n’avait retrouvé nulle trace des diplômes qu’elle prétendait avoir) était une simple histoire d’amour hors norme ; même constipé, on ne pouvait guère pousser le bouchon plus loin. Le frère sur la photo (lequel ressemblait à la reine comme un oubli de déclaration d’impôts à une fraude fiscale) ayant quelques années de plus que l’âge supposé de cette dernière et le roi, à l’époque des faits, quelques années de moins que ce que l’on avait raconté, si la chose était avérée, il était peu vraisemblable qu’une populace aux idées rances et rétrogrades, laquelle avait encore du mal à admettre (même en regardant Netflix 8 heures par jour) que l’intromission anale fût synonyme de progrès, adhère à l’idée d’une romance entre un homme à perruque et un gamin de trente-deux ans de moins sur lequel il aurait eu, de surcroît, autorité. 

La chose, bien que restant dans le registre du vocabulaire floral, évoquant davantage une histoire de pédoncule qu’une histoire à l’eau de rose. 

Désormais aux abois, la Reine avait la petite lapine au cul, ce qui la changeait un peu. Cette dernière creusa et constata que le frère en question, un certain Jean-Michel, s’était évaporé comme une plainte pour viol à l’encontre d’un ministre de l’intérieur et qu’il n’en subsistait nulle trace (hormis des adresses et numéros de téléphones bidons) ni aucune personne se souvenant l’avoir jamais rencontré. A l’issue d’une minutieuse enquête étayée par de nombreux éléments publiés sur la missive confidentielle « Faits & Documents » et qu’aucun troubadour mainstream n’avait pris la peine de vérifier tout en criant à la fake news, consciente, tel Sherlock Holmes, que « quand on a éliminé l’impossible, ce qui reste, aussi improbable fût-il, est probablement la vérité » elle en arriva à la conclusion que Brigitte Trognon n’était autre que Jean-Michel Trognon. 

Ce dernier avant de changer d’identité aurait eu le temps de se reproduire avec une artiste peintre que la journaliste était parvenue à identifier et avec laquelle Jean-Michel/Brigitte aurait eu ses 3 enfants. Cette artiste peintre s’était ensuite mariée, sur le tard, avec un certain Jean-Louis que, s’agissant d’une famille tuyaux-de-poêle, j’appellerai « Chaudière » et qui aurait donné son nom auxdits enfants. Les enfants ne s’appelant plus Trognon, ce qui aurait été problématique, il ne restait plus à leur véritable père, Jean-Michel/Brigitte pour pouvoir prétendre être leur mère, qu’à leur inventer un père qui s’appelle aussi « Chaudière » comme l’homme qui leur avait donné son nom. On aurait donc inventé un autre Jean-Louis Chaudière allant même jusqu’à conserver la même date de naissance, sauf l’année. Le hasard faisant bien les choses, ce brave homme aurait vu le jour dans un endroit reculé d’Afrique, dans un village qui n’a officiellement existé que quelques années après ladite naissance, village qui aurait donc été bien en peine de fournir un certificat de naissance. 

Bien-sûr, là encore, à part une photo de mariage tellement de mauvaise qualité que personne n’était identifiable dessus, aucune trace physique ni écrite de cet homme discret, lui aussi photophobe et dont la fille supposée (autant que distraite), devant les questions qui s’amoncelaient, avait annoncé le décès, un an après sa mort, avant de préciser (aucune tombe ne portant ce nom n’ayant été trouvée) qu’il aurait été incinéré dans la plus grande intimité et que ses cendres reposeraient dans une urne quelque part. Certains supposent au Panthéon qui, visiblement, servait, à l’époque, d’entrepôt pour cercueils vides. 

Il va sans dire que les gardes du Roi mirent la petite lapine en garde à vue pour avoir eu l’outrecuidance de colporter qu’un monarque proverbialement connu tant pour dire la vérité que pour son aversion notoire envers les hommes et les transsexuels, aurait pu mentir au point de risquer de faire l’objet de chantages divers et variés qui auraient pu l’amener à prendre des décisions encore plus hasardeuses pour l’avenir du Pays que celles auxquelles il était naturellement enclin. D’autant que ce fut son épouse qui l’introduisit, au figuré à minima, auprès de quelques usuriers connus, chez lesquels le jeune prince fit ses premières armes. 

Nul ne sait, hélas, si la petite lapine avait vu juste, même s’il est indiscutable qu’il se dégage de toute cette affaire une fragrance propre à provoquer un orgasme chez une certaine variété de mouches. Toujours est-il que la fin de l’histoire s’est perdue. Certains prétendent qu’à l’époque il existait un truc que l’on nommait « élections » et qu’il se serait trouvé quelque candidat courageux qui n’aurait pas eu, lui-même, des casseroles aux fesses, pour interroger le monarque quant à la raison pour laquelle la reine ne rendait pas simplement publiques quelques photos (lesquelles eussent suffi à faire taire la rumeur, d’un claquement de doigt) plutôt que de porter plainte pour « transphobie » ce qui était soit un aveu soit une incohérence dès lors qu’elle ne prétendait pas en être. Mais l’existence d’un tel candidat est peu probable. 

D’autres théorisent que tout le petit monde germanopratin de l’époque était au courant depuis longtemps et que, craignant d’être lynché par un peuple en colère, l’un d’entre eux aurait fini par lâcher le morceau et que toutes les langues se seraient déliées d’un coup charriant un torrent d’immondices. Cela n’a, de toutes façons, guère d’importance puisque la chose se passait à l’époque où, comme chacun le sait, l’Occident a parachevé son suicide en injectant, tous les trois mois, d’abord aux femmes enceintes, puis aux enfants, des produits expérimentaux, avec les résultats que l’on connait aujourd’hui. Mais ceci est une autre histoire. 

A votre bon cœur mes Seigneurs et gentes Dames.

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