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jeudi 16 décembre 2021

Le Marteau de ZEMMOUR. Le bien, le moins bien & le reste (16 déc. 2021)

 Transcription de ma vidéo sur Youtube :https://youtu.be/rrMS2DoIN0o

Bonjour!

Toute la bien-pensance semble soudainement atteinte d’une crise de zemmouroïdes aigüe et des défenseurs de la liberté arborant leur QR code comme une légion d’honneur, en attendant leur troisième, quatrième et bientôt cinquième dose derrière un bâillon de papier, se lèvent avec courage (mais en respectant la distanciation sociale) de nouveau prêts, comme en 2002 et en 2017, à lutter, non pas contre le système, mais contre le fasciste du moment que leur désigne … le système. Sans même relever leur confusion permanente entre « fasciste » et « nazi », conséquence d’une culture politique aussi étendue qu’un micropénis après une douche froide ; devant la nazification de tout autoritarisme qui n’est pas le leur ainsi que leur incapacité à voir celui qu’ils ont sous le nez, on finit par se dire que Francis Galton, l’inventeur du concept d’eugénisme, mériterait autant sa place au panthéon qu’un cercueil vide avec l’étiquette « Joséphine Baker » dessus. 

Le pire c’est que toute cette excitation relève de la croyance que l’élection est autre chose qu’un spectacle et que les dés ne sont pas pipés avec le même enthousiasme que le protagoniste masculin d’un roman de Marlène Schiappa. La république, terme qui, je le rappelle, désigne aussi bien des républiques islamiques que la république populaire de Corée du Nord, est, à mes oreilles, comme « congénital », un mot valise, aucunement synonyme avec la France qu’elle parasite, camouflant derrière ses valeurs fumeuses un système mafieux de corruption généralisée à la botte d’intérêts oligarchiques, financiers, idéologiques et communautaires diamétralement opposés aux intérêts du plus grand nombre.

Contrairement à la belote, la pantomime électorale est organisée par ce système, avec les règles du jeu du système, lesquelles évoluent, parfois même en cours de partie, en fonction des besoins du système lequel décidera au dernier moment s’il faut un pass ou non, si on peut prendre le train pour aller voter et autres ajustements mineurs. Les candidats sont sélectionnés par le système (au moyen, entre autres, des fameuses 500 signatures) et uniquement parmi ceux qui adhèrent au système en validant la république. Leur notoriété sera assurée par les médias du système (qui en parleront en bien, en mal - ou pire, pas du tout) et leur crédibilité, par les sondages du système dans les fromages desquels Macron reste figé à 25% de matière électorale au premier tour. Des candidats, par ailleurs financés par les banques du système et dont les frais seront éventuellement remboursés par l’état du système lequel décomptera gentiment les votes avec une rigueur qu’envierait même la partie la plus intime de Rocco Siffredi ; d’autant qu’un certain nombre de machines à voter, dotées de connexions wifi et de ports forcément pas trés Halal qu'il s'agisse d'USB ou de rj45, sont déjà en place et que l’on cherche à favoriser le vote à distance au prétexte de la pandémie. En parallèle, ce qui peut (ou pas) être dit est déterminé par les lois à géométrie variable et les juges du système, et la violence n’est autorisée que dans le sens du système avec l’appui de la police du système. 

Le tout face à des électeurs ayant subi des décennies de broyage idéologique, médiatique et pédagogique par la machine à fabriquer des cons du système et dont une partie est déjà, de toutes façons, largement remplacée par des allogènes meilleur marché importés par le système. Certes, impossible n’est pas Français, mais suivre ce chemin pour espérer changer le système, c’est un peu comme ce qu’il y a, ou non, entre les jambes de Michelle Obama ou de Brigitte Macron : j’ai comme un doute. 

Certains m’objecteront : « Oui, mais Hitler a quand-même été élu ! ». Cet argument massue justifie, à leurs yeux, la nécessité impérative pour tout gauchiste qui se respecte, de lutter, non pas, encore une fois, contre le système (lequel souvent subventionne sa connerie), mais contre la peste brune du moment désignée par le système, comme je l’ai déjà dit. Ce raisonnement part du postulat, aussi naïf qu’une stagiaire à forte poitrine postulant pour un emploi de secrétariat auprès de Gérald Darmanin avec un appareil dentaire, que les élections se gagnent par les urnes alors qu’elles se gagnent par le rapport de force. En fait si Hitler a été autant diabolisé, c’est moins pour ce qu’il a fait (la connerie ambiante m’obligeant à préciser que non, je ne minimise pas) que parce qu’il a trouvé la martingale pour biaiser le système (un des deux « i » étant facultatif) ; système qui, à l’époque, n’était pas aussi omnipotent qu’aujourd’hui et qui a appris de ses erreurs. 

Pour espérer biaiser le système il faut : 1) imposer une doctrine forte par un discours radical qu’on est capable d’incarner (raison d’être, depuis, des lois liberticides pour limiter la liberté de parole), 2) prendre la rue. (Ses militants y défilaient en uniforme et avaient mâté l’opposition communiste de l’époque pourtant pas constituée de Bisounours, tout ce petit monde ayant fait la guerre de 14). C’est notamment pour empêcher cela que sont protégées les milices antifa (que l’acide darmanique ne dissoudra jamais car elles gardent la rue pour le système) et qu’Internet, sorte de rue virtuelle, mais qui ne saurait s’y substituer, sauf lorsqu’il fait la promotion de l’idéologie LGBT auprès des élèves de maternelle supérieure, est aussi censuré qu’une minijupe, même portée en niqab, dans une mosquée, qu’elle soit salafiste ou non. Une fois qu’on a démontré aux moutons qu’on est les plus forts idéologiquement et les plus fort physiquement, bref qu’on a constitué le centre de gravité, il suffit de laisser faire les lois de l’attraction et gagner l’élection devient possible. 

C’est un peu ce que fait Macron avec un discours radical sur le covid et la vaccination tout en tenant la rue à coup de LBD, de matraque et de gaz toxiques. Faute d’une autre force d’attraction concurrente, les caprins suivent avec reconnaissance, certains (convaincus à tort de faire partie de la classe dirigeante) atteignant une forme d’orgasme lorsqu’on mate ce qu’ils considèrent comme la populace et qu’ils sont, pourtant, à un licenciement ou un tsunami financier, de rejoindre. 

Si on joue au jeu démocratique, il faut intégrer ce qu’implique la démocratie lorsqu’un pays comporte une majorité de cons. On m’objectera qu’on est tous le con de quelqu’un, que la connerie n’a pas forcément à voir avec l’intelligence et que, par ailleurs, il y a des cons y compris chez ceux qui votent bien, mais pour de mauvaises raisons, ce qui équilibre un peu les choses. La connerie peut en effet être subjective, provisoire et guérissable surtout quand elle est consécutive à une désinformation d’état, mais elle se combine généralement à la crétinerie qui elle est objective, sans malheureusement empêcher d’être ministre et, hélas, permanente. Tous les cons ne sont pas des crétins, mais tous les crétins sont des cons. Le crétin est le produit de l’abrutissement institutionnalisé des masses (y compris par la malbouffe, les drogues et divers produits pharmaceutiques), d’une immigration non sélectionnée et du fait que ceux qui réfléchissent le moins sont généralement ceux qui font le plus d’enfants alors même que la sélection naturelle (en raison d’une médecine qui a tout fait pour faire exploser la population mondiale et particulièrement Africaine) n’est plus là pour les freiner, nous conduisant, inexorablement, vers l’idiocratie par la simple loi des mathématiques, les chiens faisant rarement des chats.

Un crétin qui soit n’a pas l’intelligence suffisante pour développer un raisonnement rationnel avec 300 mots de vocabulaire et 10 emojis, soit a vu ses capacités de raisonnement sabotées, perverties ou altérées au-delà du réparable, soit enfin, est affligé d’un égoïsme à la vue courte qui le rend imperméable à la notion d’intérêt général bien comprise. Comme l’avait remarqué Bossuet, une de ses caractéristiques est de déplorer les effets dont il chérit les causes. Par ailleurs même lorsqu’il admet un problème, plus on se rapproche du principe fondamental qui le sous-tend, plus il refuse d’agir. Par exemple, il y a un consensus mou sur l’immigration, le Français ayant été sensibilisé par la révolution à la distinction subtile entre « ne pas avoir la tête sur les épaules » et « ne PLUS avoir la tête sur les épaules » et appréciant moyennement qu’on vienne faire de l’appropriation culturelle chez lui. Le principe qui sous-tend ledit problème c’est la frontière. La frontière, réduite à sa plus simple expression, c’est : « je trace un trait dans le sable et si tu le franchis sans mon consentement, je te tue ! ». Accepter la frontière c’est accepter ce principe de base qui est la dernière extrémité jusqu’où on doit être prêts à aller pour que tout ce que l’on bâtit dessus (pays, nation) soit viable. Ce n’est bien sûr ni un objectif, ni une fin en soi et généralement on espère que, face à des gens intelligents, cette seule affirmation sera suffisamment dissuasive pour ne pas avoir à passer aux actes.

Or on constate que plus on se rapproche, même verbalement, du principe, plus les gens quittent le navire. Déjà rien que de parler de traiter les étrangers différemment, on perd du monde, parler de les ramener chez eux, encore plus, parler d’utiliser la force en cas de refus, il ne reste plus grand monde, et si l’on dit que les renvoyer chez eux par la porte ne sert à rien s’ils peuvent revenir par la fenêtre et que, tant qu’il y aura un différentiel sensible de niveau de vie et d’opportunités pour réussir ladite vie et que, si les pays voisins durcissent aussi leur politique annulant l’effet dissuasif de nos propres restrictions destinées, ne soyons pas hypocrites, à les encourager à plutôt aller emmerder les autres, la seule chose efficace sera, non pas le risque, mais la certitude de mourir s’ils n’obtempèrent pas, bien que cette règle de base ait été mise en pratique par l’ensemble de l’humanité pendant des millénaires et soit toujours pratiquée ailleurs dans le Monde, aujourd’hui, si on dit ça dans une pseudo démocratie occidentale, on se retrouve tout seul au fond d’une cellule capitonnée tandis que des Mélenchon appellent tranquillement à la créolisation. Le crétin veut le beurre et les fesses de la beurette et même si la gangrène est à un stade avancé, il choisira toujours celui qui lui promet que tout va s’arranger avec un peu de déodorant et deux suppositoires à celui qui lui parle d’amputation.

 A ce stade, même pas sûr que l’amputation nous sauve, à admettre qu’elle soit possible contre la volonté du patient, sachant qu’une démocratie viable ne sera plus envisageable avant plusieurs décennies à condition de prendre, dès maintenant, des mesures drastiques afin qu’émerge une nouvelle génération non suicidaire capable de logique et d’objectivité. Pour gagner une élection dans une démocratie où les cons sont majoritaires, il faut donc mentir. Pour gagner une élection dans l’idée de sauver le pays, il faut en plus le faire tout en gardant un discours radical pour constituer ce noyau dur sans lequel rien n’est possible (notamment la mise en place ultérieure des mesures annoncées) et ce, sans trop effrayer les autres. On ne peut donc pas être radical sur tout sachant que le bon sens fait fuir les cons et que les répulsions se cumulent. Donc s’appesantir en plus sur des thèmes pour lesquels il n’y a même pas un consensus mou tels le Frexit ou les incohérences de la politique vaccinale, si cela reste utile dans une vision métapolitique dans le but d’influencer l’opinion, en matière électorale, dans un pays de zombies, cela revient hélas à un suicide politique, comme refusent de le constater des Asselineau et autres Phillipot. 

Pour l’instant, chose que n’a jamais comprise Marine Le Pen, cela à beau sembler contre-intuitif, Zemmour a la bonne tactique en portant des coups de butoir sérieux contre la première muraille du système : la limitation de la liberté d’expression et c’est le seul, dans l’arène politique, qui a ce courage et ce, depuis plusieurs décennies. En effet, même Le Pen père lui-même, a été plus louvoyant, faute de bénéficier d’un joker sur l’antisémitisme. Pour autant, garder le discours radical indispensable relève d’une délicate alchimie et la reculade récente dudit Zemmour chez Bourdin sur la loi Gayssot, dont l’abrogation semble désormais conditionnée aux conclusions d’un débat d’historiens, démontre soit qu’il n’a pas encore trouvé ses marques soit qu’il est partagé entre plusieurs allégeances, suspicion qu’il ne peut pas se permettre de laisser peser trop longtemps sur ses épaules. Et il est vrai que sans tomber dans un purisme, suicidaire électoralement, même face au vide castanérien de ses concurrents, la candidature de Zemmour soulève des questionnements parfaitement justifiés. 

En effet, ce n’est pas parce que c’est Zemmour ou le néant qu’il faut tomber dans le travers de faire n’importe quoi plutôt que de ne rien faire. Quand on a une vis à enfoncer et seulement un marteau sous la main, il vaut mieux attendre la perceuse, la cheville et le tournevis plutôt que de tordre la vis, abîmer la tête, bouziller le filetage et esquinter le mur (sans compter les coups sur les doigts, voire ailleurs si vraiment on vise mal). C’est un peu ce qui s’est passé avec le pseudo-vaccin, à la différence près que, pfizer de rien, on a subrepticement jeté la caisse à outils pour ne garder que le marteau. Il est clair que si Zemmour perd, tout ce qu’on aura eu l’illusion de gagner, grâce à lui, en termes de liberté d’expression, le temps d’une campagne, confondant SA liberté d’expression avec la nôtre, nous reviendra à la gueule comme un élastique, sachant que le jovial et débonnaire Jérôme Bourbon, de Rivarol, vient d’être condamné pour avoir pourtant dit exactement la même chose que Zemmour sur Pétain et que, quel que soit le candidat du système élu, si c’est quelqu’un d’autre qui passe (Marine La Purge incluse) la vis va être serrée d’une façon à peine imaginable à ce jour, d’autant que beaucoup de langues se seront naïvement déliées dévoilant de nouvelles cibles. 

C’est vrai que pour ce qui est d’être capable d’incarner un discours radical, on peut déplorer que sur 65 millions d’habitants le sauveur autoproclamé de la France ressemble à Éric Zemmour plutôt qu’à Vercingétorix et se demander pourquoi. Pour autant, cela ne suffit pas pour douter de sa sincérité. Comment les mêmes qui ne doutent pas, jusqu’à en faire leur fonds de commerce, qu’un petit brun moustachu Autrichien ait pu défendre la race Aryenne en Allemagne, avec ladite sincérité ne pourraient-ils pas admettre qu’un petit Juif Berbère d’Algérie, tel qu’il se désigne lui-même, puisse être sincère dans sa défense des Français ? En revanche quand on prône l’assimilation, chose qui, dans une France devenue tellement merdique que même les Français de souche n’ont plus envie de s’y assimiler et qui, sur ce point au moins, justifie la réticence de certains allogènes lesquels, tant qu’on n’a pas clarifié la différence entre la France et la République, attendent qu’on leur explique à quoi ils sont supposés s’assimiler au juste, la moindre des choses c’est de montrer l’exemple. Or, le bonhomme est marié dans sa communauté, a élevé ses enfants selon les préceptes de ladite communauté et une grande partie de son staff de campagne en fait également partie dont sa très proche conseillère dont certains tabloïdes révèlent qu’elle porterait un enfant dont les jours du prépuce, si c’est un garçon, sont certainement déjà comptés. 

C’est d’autant plus problématique qu’une des causes au fait qu’il n’y ait pas de Vercingétorix en France, faute de couverture médiatique et impartiale suffisante pour en faire un candidat sérieux (le système ne tolérant au mieux pour nous représenter que des ersatz dévirilisés - soit des femmes, des gays ou des métrosexuels) n’est pas étranger à l’activisme d’une partie de cette même communauté, que Zemmour commence, par ailleurs, à chatouiller un peu, ce qui est à mettre à son crédit. Une petite fraction communautaire consciente que lorsqu’on parle de nationalisme se pose la question de savoir qui est Français et donc, forcément, qui ne l’est pas. Dès lors, cette frange, heureusement non représentative, qui se revendique elle-même comme différente et supérieure aux autochtones, a tendance à craindre, allez savoir pourquoi, que ce type d’attitude, qui n’est pas celle de Zemmour, il faut bien le reconnaître, soit mal perçue par certains, d’où la panique à l’idée que la réponse puisse être de même nature, en France, que dans la totalité des pays dans lesquels cette question s’est posée au fil des siècles (quelques licences ayant visiblement été prises par rapport aux engagements de ladite communauté envers un petit Corse tout aussi éloigné de Vercingétorix, engagements que Zemmour ne cesse de rappeler).

Le dernier spécimen de Gaulois nationaliste qu’on ait eu était Jean-Marie Le Pen qui, au final, s’est avéré être le menhir plutôt qu’Obélix et, plutôt que la France, a préféré défendre le business familial et l’orgueil népotique en imposant Bonnemine au lieu d’Astérix à la tête de son mouvement. Une Bonnemine qui l’a poignardé dans le dos, a renoncé à tout et n’a gardé que le nom, lequel perd une partie de sa force en l’absence d’un discours adéquat et radical. N’ayant même pas anticipé que ce vide énorme qu’elle laissait serait fatalement occupé par quelqu’un d’autre, ce qui montre l’acuité de son instinct politique, et comptant sur le fait que, faute de choix, les radicaux lui étaient acquis, même en leur crachant dessus, elle s’est concentrée sur son recentrage, son ambition étant juste d’aller au deuxième tour, de garder son électorat captif et de continuer à vivre de ses rentes. Désormais, elle veut juste arriver avant Zemmour, quitte à ce qu’aucun des deux ne soit au second tour, ce qui lui évitera de se ridiculiser une seconde fois, tout en faisant porter le chapeau de l’échec à quelqu’un d’autre et lui permettra ainsi de prolonger la plaisanterie jusqu’en 2027. 

Certes le système a placé quelques pions autour de Zemmour, au cas où. Par ailleurs, ledit Zemmour, comme l’ensemble des autres candidats, ce qui en dit long sur l’influence de la Banque, ne parle pas de séparer les banques de dépôt des banques d’affaires et il semble adhérer maladroitement aux principes économiques absurdes qui justifient l’augmentation de l’âge de la retraite et l’acceptation de la logique de la dette sans l’adhésion auxquels on ne l’aurait même pas laissé se présenter. Pour autant, il est clair, devant une hystérie inégalée depuis le choc de 2002, que, nonobstant une mise en scène bien rodée, l’option Zemmour reste, pour ledit système, le pire des scénarios et qu’il s’étranglerait si, d’aventure, ce dernier sortait de son rôle d’épouvantail destiné à faire élire Macron et à repolariser l’opinion dans un clivage Gauche-droite préférable au dangereux « peuple contre oligarchie » et remportait l’élection. D’autant que Zemmour, plus clivant, ne pourra pas se contenter de faire du Macron et de mâter la révolte sociale inévitable qui se profile en tapant sur la population spécifique qu’il prétend défendre, majoritaire chez les Gilets Jaunes, et qu’il devra donc faire des concessions qui ne vont pas dans l’intérêt du système. 

Après, si le système a pu éjecter Trump de façon outrancière alors même qu’il n’était absolument pas subversif sur les fondamentaux, on peut se demander : « Zemmour (dont je pense qu’il est sincère, au moins sur son amour de la France) c’est combien de divisions face à tout ce que l’on va agiter contre lui et dont on a eu un échantillon à son premier meeting ? » Mais ça reste un débat pour plus tard. 

Donc en conclusion, si une météo clémente ce jour-là fait que je participe à la farce électorale, face à une gauche inexistante vidée de toute substance, un Macron qui transforme 1984 en utopie tout en endettant nos arrière-arrière-arrière (puissance 10) petits-enfants qui le maudiront 5 fois par jour en faisant la prière, Walkyrie Traîtresse, la botoxée à vendre des républicains qui est la seule capable de faire encore pire et la peroxydée éleveuse de chats qui ne s’oppose que pendant les heures ouvrables, hors jours fériés et congés payés, sachant que la France agonisante a besoin d’un électrochoc et que, j’ai beau scruter l’horizon, je ne vois ni perceuse, ni tournevis ou chevilles (à part certaines particulièrement enflées), mais au contraire que mollesse, intellectualisme pantouflard et droit-de-l’hommisme, à cet instant T, pour moi, perdu pour perdu, ce sera le marteau (au moins ça défoule), d’autant que le ralliement de Philippe de Villiers, s’il n’y a pas trop de vent, fait un excellent avant-trou. 

Joyeux sapinicide aux écolos et, avec un peu d’avance, joyeux Noël à tous les autres.

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