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lundi 21 février 2022

MÊME PAS HONTE! (21 fév 2022)

 Transcription de ma vidéo sur Youtube :https://youtu.be/N40pS4F-ZHM

 


 Bonjour !
Quand Brigitte Macron fait le buzz, cela m’évoque toujours un peu « le iel et les abeilles ». Toujours est-il que plutôt que de publier quelques photos ou de se montrer avec son frère pour faire taire la rumeur, la photophobe sélective a préféré déposer plainte contre les 2 femmes qui ont émis l’hypothèse qu’elle pourrait être Jean-Michel Trogneux. Pire, l’assignation, si l’on en croit l’article du Monde, ne vise pas une éventuelle diffamation (ce qui aurait été logique, mais quand même un peu transphobe), mais une atteinte à la vie privée, ce qui sonne quand même un peu comme « aveuglant » quand on enlève le « glant » (histoire de rester dans le thème). Hasards malencontreux du calendrier, l’audience devant avoir lieu le 15 juin, on n’aura le fin mot de l’histoire que… juste après les élections.

Pour autant, la presse n’en a pas fait ses choux gras, une autre blonde ayant défrayé la chronique en mettant la barre si haut dans le malaise que celui qui voudrait battre ce nouveau record serait contraint d’entrer tout nu, avec une plume dans le …sphincter, dans une mosquée salafiste, en remuant les bras et en faisant « cui-cui ».
Cela me fait penser à ce petit chien que j’avais, il y a déjà longtemps, plus Darmanin que dalmatien, qui avait la fâcheuse habitude, quand quelqu’un s’asseyait sur le canapé, de se mettre à califourchon sur sa jambe et de faire subir à son tibia un traitement « me-too », mi-obscène. Bien sûr, il n’avait pas honte (c’était un chien), mais il avait, dans ces instants pathétiques, ce même regard fixe et hébété que Valérie détresse pendant son discours du 13 février. Quand on sait que cette quintessence a été atteinte en dépit d’un double coaching par un comédien et un avocat on ne peut que fantasmer sur ce qui aurait pu se passer brut de décoffrage et que trembler à la perspective des gens qu’elle aurait pu éborgner par une gestuelle aussi brusque qu’imprévisible contribuant, à son corps défendant, à la lepénisation des masses.

À sa décharge municipale, le texte, conglomérat de lieux communs et de lapalissades, déclamé comme du Racine par un rappeur japonais, ne l’a pas beaucoup aidée, d’autant qu’il y manquait le seul dicton approprié : « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ». Outre la sensation permanente d’une séance de roulette sans anesthésie chez le dentiste, il a en plus fallu que, comble de l’horreur, ma foutue imagination, un peu trop fertile, me fasse entrevoir la donzelle dans ses moments les plus intimes en train de déclamer « oui, encore ! Je sens que ça vient ». Pour autant, même si, à ce niveau de malaisance, je ne suis pas en mesure d’exclure que même feu mon chien n’aurait pas ressenti comme une petite gêne, elle non plus, en bonne politichienne, n’a pas eu honte. 

La honte est un sentiment que cette espèce ne connaît pas, sans quoi Marine Le Pen, au lieu de secouer sa cellulite sur du Goldman en 2017 et de s’octroyer quelques années de semi-sieste à élever des chats, se serait rasé la tête au chalumeau avant d’aller se faire seppuku en haut d’une montagne. N’ayant même pas retiré de l’expérience un semblant d’humilité, elle a ouvert un boulevard à la concurrence et assiste, telle une Marlène Schiappa regardant passer les trains, au franchissement du Rubicon qui, faute de César, mène à Zemmour, de la majorité des derniers hétéros de son entourage politique (probablement suivis par un ou deux de ses chats) en attendant le coup de grâce avunculaire porté par sa nièce. Heureusement que la brune Anne Hidingo est là, qui continue à s’enfoncer dans le ridicule avec la constance d’un supplicié du pal « body positive », ce qui permet d’éviter la résurgence du fameux cliché sur les blondes un brin éculé (rien à voir avec le pal). L’éleveuse, non plus de chats, mais de rats, a trouvé l’argument politique massue pour inciter les gens à voter pour elle : elle envisage de faire à la France tout entière ce qu’elle a fait à Paris. Là non plus, pas de honte. 

Une autre explication à cette absence de honte, outre une déconnection totale de la réalité, pourrait être qu’ils n’ont aucun respect pour nous. Certes c’est réciproque et pour évoquer le mépris que j’ai pour la majorité d’entre eux, il faudrait imaginer que les morpions puissent avoir eux-mêmes des morpions, que ces morpions de morpions soient accrochés sur un furoncle et qu’ils y restent, bien en place, pendant une épidémie de gastro-entérite, mais, en matière d’irrespect, ce sont bien eux qui ont commencé. C’est pour cela qu’ils n’ont pas honte. On n’a pas honte devant des cloportes et c’est à peu près comme cela qu’ils nous considèrent. Nous sommes perçus et quantifiés comme une masse de demeurés à la mémoire de poisson rouge « trépané » (en un seul mot) qui, pensent-ils, vont revoter pour eux dès qu’ils auront été caressés dans le sens du poil pubien, sur un sujet secondaire, 1 mois avant la prochaine échéance. 

Par ailleurs, les meilleurs pour se faire élire ne sont pas forcément les meilleurs pour gouverner, les qualités nécessaires dans les deux cas étant souvent antinomiques et, structurellement, en vendant les politiques comme des barils de lessive, il ne faut pas s’attendre à se retrouver avec autre chose qu’un baril d’OMO, amateur de poudre, à la tête de l’état. Pour autant, même si l’on pourrait penser que nos politiciens sont le reflet mécanique du naufrage de notre société (ce qui est en partie vrai) les garde-fous sont tels pour empêcher des radicaux soucieux du bien commun de candidater (au point qu’on n’est pas à l’abri d’une surprise même chez des gros candidats au niveau des parrainages) que je ne peux empêcher mon côté complotiste de me susurrer perfidement que la présélection qu’on nous concocte pour nous donner une illusion de choix est quand même spécialement râclée au fond du bidet pour tenter de nous enfoncer dans le crâne que notre civilisation ne mérite pas de survivre et qu’arrivés à ce degré de nullité, se faire « grand-remplacer » frôle le service rendu à l’humanité. 

Macron, hors concours, pantin qui, dans les réunions internationales, a désormais besoin d’une mobylette pour faire un tour de table, a au moins le mérite de la franchise à défaut de l’honnêteté : il nous traite ouvertement comme des excréments de cloportes, on sait qu’il veut dissoudre ce qui reste de la France et qu’il est en guerre ouverte contre la partie rance, nazie, antisémite, raciste et complotiste de la population qui, de façon tout à fait rétrograde, réactionnaire et égoïste n’est pas d’accord pour mourir. Partie qui, contrairement aux sans-culottes capables, eux, de pendre du monde à la lanterne, bénéficie encore (plus pour très longtemps) de Netflix, de l’eau courante et de la sécurité sociale, confort que nul ne veut risquer (même pour l’avenir de ses enfants) en bravant ces lois élastiques qui s’adaptent sans cesse afin de stériliser toute action, transforment les manifestations en promenades urbaines et qui, bientôt, comme au Canada, avec le « Trudeau cul » qui leur sert de Premier ministre, bloqueront les comptes bancaires des manifestants déjà arrêtés de façon arbitraire et plus si affinités. 

Pourtant Mirabeau (dont Macron, en bon républicain, est l’un des héritiers) a bien expliqué la seule méthode qui marche face aux parasites : « nous ne partirons que par la force des baïonnettes ».

Parmi les gens à la fois « au niveau » et suffisamment populaires pour être éligibles, à gauche il ne reste plus guère que Mélenchon, aussi flexible que le manche à balai ou de faucille enfoncé en permanence dans son derrière et, malheureusement, viscéralement incapable d’admettre, comme tout bon républicain, que sans cohérence ethnico-culturelle il n’y a ni unité possible, ni intérêts communs, ni destin commun à défendre. Un aveuglement idéologique directement issu du cancer universaliste et humaniste qui touche tout le spectre politique et qui, faute de comprendre la nature ethnique, historique et géographique des problèmes, explique notamment l’échec des opérations militaires au Mali ou ce qui se passe en Ukraine, de même qu’il explique les échecs répétés dans les tentatives d’exportation de la démocratie. La coexistence pacifique, sur la durée, de populations multiethniques et multiculturelles, a fortiori hors période d’abondance, n’est possible qu’avec un pouvoir proportionnellement autoritaire d’où, mécaniquement, indépendamment des autres causes, la dérive autoritaire de nos démocraties, proportionnellement à l’accroissement de la diversification de leur population. 

Dès lors, par élimination, il ne reste plus guère que la demi-escroquerie Zemmour. En gros un renard qui explique aux poules que des rats ont envahi le poulailler. Pour les musophobes (ou l’algorithme YouTube) qui verraient, à tort, un côté avilissant dans cette métaphore, je signale que les rats, animaux particulièrement intelligents et évolués socialement, sont de véritables divinités au Rajasthan où un temple, qui en abrite 20 000 en liberté, leur est entièrement consacré, c’est donc juste une question de point de vue.

Toujours est-il que le renard, qui lui a compris certains fondamentaux, n’a pas tort sur le constat, mais quand il dit, avec l’aplomb d’un Castex accusant sa fille de l’avoir contaminé, que les rats doivent vivre comme les poules ainsi que, jadis, l’empereur des poulets avait demandé aux renards de le faire, nonobstant la nécessité électorale compréhensible de ne pas dire à des gens incapables de le comprendre que cela relève du fantasme, on a quand même un peu envie de lui demander, car c’est là que se situe l’escroquerie, s’il est bien sûr que les renards se sont pliés à cette obligation. 

Est-ce qu’il est bien sûr qu’il n’y a pas une communauté de renards qui vante à longueur de temps dans les médias ou à l’assemblée les mérites du pays des renards ; qu’il n’y a pas un conseil représentatif des institutions des renards de France dont le président lève de façon autoritaire le bras du coquelet actuel (dont on dit que la poule serait un chapon) lors du dîner annuel des renards où tous les petits coqs représentant les poules viennent faire acte de soumission ; que sous certaines des pierres pavant le chemin de la politique du tout vaccinal, on ne trouve pas, quand on les soulève, quelques poils un peu roux ; qu’il n’y a pas un pourcentage de renards bien supérieur à leur nombre dans la basse-cour au conseil constitutionnel ou au conseil d’état et qu’il n’y a pas des organisations paramilitaires et violentes de renards jamais dissoutes, elles, bien que considérées comme terroristes ailleurs ? Sans parler d’un pourcentage non négligeable de renards parmi les vieux riches lubriques qui lorsqu’ils se font poisser pour trop aimer les petits poussins finissent suicidés dans leur cellule. 

Bien sûr, cela ne concerne pas, tant s’en faut, tous les renards, de même que, contrairement à ce qu’il affirme, tous les rats ne sont pas des rabiques en puissance, mais la tenaille qui nous enserre comporte bien deux branches (pas seulement composées de rats et de renards) : une nuisible de par son élite dévoyée, l’autre nuisible de par le nombre, et n’en dénoncer qu’une, c’est quand même un peu court.

De même, quand il défend, en apparence, un vieux coq français à casquette qui aurait sauvé des renards des crocs du loup germanique lequel cherchait à les exterminer, il omet juste de dire l’essentiel, à savoir que les poules n’ont rien à se reprocher, car, de même que l’on vient d’apprendre qu’une célèbre renardette à stylo-bille a été dénoncée par un autre renard, ce sont des renards français de l’époque qui ont indiqué les terriers des renards étrangers qu’ils hébergeaient. Des renards qui n’ont pas été tondus à la libération sachant que si le loup a perdu, on peut se demander qui a gagné la maîtrise du poulailler. Ils se sont magnanimement auto-absous (jusque-là on peut comprendre), mais ensuite, et c’est là que le bât blesse, ils ont immédiatement commencé à culpabiliser les poules en imposant de plus en plus de lois liberticides pour empêcher la critique des renards devenus victimes éternelles ; lois qui, par mimétisme et souci maladif d’égalité, ont ouvert une des nombreuses brèches dans le poulailler par laquelle les rats se sont engouffrés ; rats qui n’aiment pas beaucoup les renards d’où l’affolement actuel de certains goupils.

Je voudrais croire ce renard sincère (d’autant que s’il a un peu rétropédalé sur la loi Gayssot, il tient ferme sur l’abrogation de l’inique loi Pleven et qu’il n’est pas invité aux agapes annuelles du club des renards), si ce n’est que, tout en reprochant aux rats leur communautarisme, il est lui-même marié à une renarde, a eu des renardeaux qui n’ont pas spécialement appris à couver des œufs et que sa nouvelle poule est, en fait, aussi une renarde laquelle attendrait un petit renardeau tandis que sa garde rapprochée est composée essentiellement de renards. Contrairement à ce que dit la pastèque Jadot il n’est donc pas le renard utile de l’extrême droite, c’est exactement le contraire en ce sens qu’il prend le contrôle de la dernière mouvance politique encore susceptible d’être, à la marge, un tant soit peu renardo sceptique.

Mais il faut savoir être pragmatique et pour un chien galeux avec des puces, c’est déjà un soulagement, à défaut de lutter contre la gale, de se débarrasser des puces donc, sauf à se résoudre à sortir les fourches, le renard monomaniaque qui a, au moins, le mérite de remettre l’histoire et la culture au centre des débats, reste la moins pire des solutions à porter au second tour dans ce système électoral truqué dont les votes, il ne faut pas l’oublier, seront comptés par Darmanin lequel, bien sûr, serait incapable de violer aussi la constitution. Gagner est donc un objectif optimiste, quelle que soit l’opposition, d’autant que les sondages contribuent, par la fausse image qu’ils donnent avec Macron à 25% quoi qu’il dise ou fasse, à crédibiliser à l’avance les résultats qu’on nous présentera. 

C’est donc, disais-je, la moins pire des solutions, d’abord parce que son statut de renard, s’il ne permet pas de se faire de grandes illusions quant à sa volonté (mais je peux me tromper) de régler les problèmes sur le fond, lui laisse quand même une plus grande marge de manœuvre qu’à un simple poulet ; ensuite parce qu’il braque de façon irréversible les projecteurs, certes sur seulement une partie du problème, mais comme l’autre partie, par orgueil, n’a pas conscience de constituer le côté pile de la pièce dont elle pousse à l’élimination du côté face, le résultat sera le même et que, plus longtemps cette exposition durera, mieux ce sera pour la prise de conscience collective. 

Enfin, parce que l’alternative (pour rester dans la métaphore poulaillère) serait de voter pour la dinde tortilleuse amatrice de chats qui reproche au renard de ne pas être assez pro renard et qui dit que les rats sont compatibles avec le poulailler (ce qui reste toujours mieux que Macron, mais ce n’est pas ça qui va mobiliser les foules).

Merci pour votre soutien et vos encouragements. Si ça vous a plu, pensez à cliquer sur tous les trucs en bas, si ça ne vous a pas plu, merci d’avoir écouté jusque-là et à bientôt … j’espère.
 

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