Transcription de ma vidéo sur YouTube:https://youtu.be/nfE8-I1c2JQ
Bonjour !
Depuis le roman « Les liaisons dangereuses » on ne peut plus dire qu’on ne savait pas. Il y a par exemple une nuance subtile (d’une quinzaine de centimètres à vue de nez) entre « une femme habite à l’Élysée » et « une femme˽habite à l’Élysée ». Dans certains cas, les liaisons sont obligatoires et certains puristes prennent facilement « la mouche » quand on n’insiste pas sur le « taon » dans : « Qu’ils retournent˽en Afrique ». D’autant lorsque, pour ajouter encore à la confusion, on s’adresse à un député à forte teneur en mélanine au moment précis où il plaide, à l’assemblée, pour qu’on importe encore plus de gens à forte teneur en mélanine. Certainement dans le souci d’éviter, dans ce domaine aussi, une pénurie.
Ledit député mélaniné et pas tout blanc non plus, qui lui, connaît l’importance des liaisons (pour en avoir avec des gens peu recommandables), l’a immédiatement pris pour lui et la majorité des députés présents, pétrifiés par le tabou sacré du racisme, vaillamment brandi comme de l’ail détaxé devant des vampires suceurs d’impôts, l’a suivi dans sa noble croisade avec l’enthousiasme d’un clandestin sous˽OQTF (et non saoul OQTF, quoi que…) lâché dans un pensionnat naturiste pour jeunes filles paraplégiques.
L’infâme député RN Grégoire de Fournas à qui il ne manque qu’un i accolé à son nom pour être, en plus, ouvertement antisémite (je vous laisse une seconde pour comprendre) a donc balayé, par sa faute (de français) 11 ans de dédiabolisation. Encore s’il avait dit : « qu’ils retournent en Afrique… chercher leur famille » nul doute, selon qu’on fasse ou non la liaison, qu’il eût été, non point sa mère, mais pardonné. Selon la nouvelle « nouvelle alliance » : « NUPES, Macronnie, LR », pas spécialement « axée », elle, sur le pardon des péchés et le Nouveau Testament, la bête immonde est toujours là, féconde, cachée, Hitler de rien, derrière les chats de Marine Le Pen, ou pire, dedans.
Donc, pour éviter le retour d’heures encore plus sombres, le Français moyen se doit de devenir encore moins clair. Cela peut sembler paradoxal, mais seulement quand on a l’esprit trop étroit pour appréhender le concept de créolisation dans toute sa profondeur mélenchonienne. Rappelez-vous que c’est grâce à la clairvoyance d’hommes de sa trempe que nous ne parlons pas allemand. Cela dit, une fois qu’on maîtrise les déclinaisons…, mais je m’égare. Qui plus est, l’arabe aussi a ses charmes.
L’écartèlement en place publique, bien qu’écologique, étant passé de mode, faute de pouvoir prouver l’intention du député félon, lequel savait pertinemment que la seule fois où l’orateur avait mis les pieds, et probablement le reste, en Afrique c’était, selon ses propres dires : « une semaine en vacances », on l’a suspendu non pour insulte raciste au titre de l'Art. 70-2 du Règlement de l'Assemblée, mais au titre du 70-1 pour « trouble à l'ordre public ». Cela fait un peu Al Capone qui tombe pour fraude fiscale, mais qu’importe, l’essentiel étant que les gens croient à un lien entre les propos et la condamnation.
Il faut bien comprendre qu’après la « duce » froide de l’Italie de Meloni se fendant d’un « va, faon cool, haut » visiblement inspiré de Bambi à la montagne, à la perspective de sauver davantage de migrants aquatiques (avant, sous la pression internationale, d’accepter de récupérer les femmes enceintes et de soigner les malades), certains Gaulois réfractaires auraient pu être tentés de réfracter quand Macron, saint parmi les saints, se dit prêt, lui, à accueillir les autres ; pas à l’Élysée, faut pas pousser non plus, mais dans nos vertes campagnes où il reste encore un peu de place. Pour changer, on va même importer, en plus (pas à la place), des gens qui travaillent. On appelle ça « titres de séjours pour métiers en tension ». En gros on « délivre » les titres, plutôt que les esclaves qu’eux on fait venir…
Si nous voulons sauver la république et en finir avec cette idée désuète de nation, il faut se dépêcher de faire oublier aux poissons rouges et Lola et les innombrables enrichissements culturels dont on les gratifie en leur rappelant que, depuis Vercingétorix, leur problème c’est le racisme lequel pourrait les conduire vers une dystopie monoculturelle absolument cauchemardesque sans Danielle Obono, sans OQTF, sans rap, sans mosquées, voire sans Bernard Henri Lévy, car la haine, chacun sait comment cela se termine. 6 millions est certes un bien triste record, mais il pourrait être battu, si nous n’y prenions garde. Sans compter qu’il faudrait payer convenablement les livreurs « Uber Eats », qui s’appellerait « Über Alles » et que nous aurions toujours Sandrine Rousseau.
Où irait-on si on laissait le droit à un député RN de critiquer l’immigration au prétexte que les gens étroits d’esprit et rances qui l’ont élu et qu’il représente pensent que nous avons dépassé le seuil critique en matière de capacité d’immigration de peuplement ? Si l’on n’y prend garde, nous allons finir par tomber dans ce système nauséabond dont j’ai oublié le nom, dans lequel c’est la majorité qui décide, même quand elle pense mal.
Enfin, la bonne nouvelle c’est que, pure coïncidence calendaire, toute velléité d’alliance circonstancielle NUPES-RN autour d’une motion de censure qui fait trembler le gouvernement et montre les LR pour ce qu’ils sont, a du plomb dans l’aile, et probablement un peu ailleurs aussi. Ananas sur le gâteau, notre président, paraît-il dépressif ces temps-ci et qui parle de dissolution (non à nos problèmes, mais de l’Assemblée nationale) y gagne un peu de marge de manœuvre pour la préparer, cette dissolution, sous de meilleurs auspices à boomers, le temps que, toujours par pure coïncidence calendaire, il nous tombe vraiment un gros truc sur la gueule propre à fédérer tout ce qui tremble et regarde encore la télé derrière notre macronstipé perçu comme seul « para-pets » (ou « para-vents ») contre le chaos.
En tous les cas, c’est open bar sur les réseaux sociaux de l’escamoteur de liaisons, où, soucieux de ne pas alimenter le racisme ambiant, des hordes de personnes monochromes, heureusement pas représentatives de ceux qui ne sont pas comme elles, souhaitent, avec le tact qui s’impose et dans ce style littéraire qui sied aux esprits brillants, la mort de sa fille de 1 an, quand ils ne parlent pas de la déconstiper de manière artisanale avec un truc, je cite : « bien veineux et bien noir ».
Sinon, pour rester dans le thème, contrairement à ce qui se passe dans les banquets d’Astérix, au RN, le Bardella à la fin, élu président avec 85% des voix non rectales, ce qui n’a pas plu à Bilde et Briois qui parlent, eux aussi, d’une rediabolisation, l’impétrant semblant plus féru de moteurs à implosion que de voitures à pédales.
C’est terminé pour ce petit hors-série (actualité oblige), plus court que d’habitude. Si vous avez apprécié ce contenu, vous pouvez cliquer sur tous les trucs en bas et si vous ne l’avez pas apprécié, c’est sympa d’avoir écouté jusque-là. Merci à tous pour votre soutien, vos commentaires et vos partages et à bientôt… j’espère.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire