Transcription de ma vidéo sur YouTube:https://youtu.be/6oLMFupw-80
Bonjour !
Comme l’a dit un jour le très permanenté Aymeric Caron, les moustiques qui piquent, outre une allitération, ne sont que de braves mamans essayant de nourrir leurs petits. Honte donc à tous ceux qui ne se baladent pas en tenue de Marlène Schiappa dans Playboy, l’anus dilaté façon Bruno Le Maire et le priapisme triomphant à la Gérald Darmanin afin de leur offrir un maximum de surface utile. De même, les migrants ne sont que de braves gens recherchant une vie meilleure et il est donc impératif de se dilater la CAF et de les répartir jusque dans le moindre petit village d’Armorique où une poignée d’irréductibles Gaulois, à défaut de menhirs, pourraient encore cultiver une forme malodorante de blanchitude.
À cet égard, ce bateau entier d’enrichissement culturel qui a coulé dans les eaux internationales aux abords de la Grèce a provoqué, chez-moi, un torrent de larmes irrépressible que seule ma fibre écologiste, encore ébranlée par la réminiscence de la sécheresse à venir promise par Emmanuel Macron avant que la moitié du pays ne se retrouve inondée, a été capable d’arrêter. J’essaie de me consoler en voyant le côté positif des choses, à savoir que les poissons et les crevettes que je tiens en plus grande estime que les moustiques, perpétuant le grand cycle de la vie, à la satisfaction probable d’Aymeric Caron, auront au moins eu de quoi bouffer et que, parmi les malheureuses victimes, le pourcentage, certainement très faible (mais statistiquement non nul) de personnes qui auraient enrichi au couteau, volé, violé, tabassé, tué ou trafiqué de la drogue dans leur futur pays d’accueil n’aura pas à subir des discriminations policières racistes.
Toutefois, cela n’est qu’une bien piètre consolation en regard de tous les potentiels académiciens et futurs ingénieurs nucléaires qui ont partagé ce triste sort, trop perdus, hélas, dans leurs abstractions métaphysiques, pour calculer la charge utile maximale que ledit bateau était capable de transporter sans se transformer en sous-marin. Bien entendu, ceux qui financent, profitent de et encouragent ce trafic d’êtres humains, à commencer par les associations dites humanitaires et les hautes instances de l’Union européenne ne seront pas plus inquiétés que le pangolin érotomane avec un fétichisme pour les chauves-souris à l’origine du covid.
Mais qu’importe, contrairement aux déclarations de Sandrine Rousseau qui, quand elle ne boxe pas des chauffeurs de taxi, met le drame sur le compte de l’extrême droite, il est de notoriété publique que tout ce qui se passe dans le Monde, à en croire certains en tout cas, est de la volonté d’Allah. Si l’on prend en compte le fait que c’est donc lui qui a empêché le Maroc de gagner la coupe du Monde et qu’on y ajoute cette ultime catastrophe, des esprits simples et non éclairés pourraient finir par penser qu’il découle de ceux qu’il coule qu’il n’est pas cool, voire, peut-être, un poil islamophobe. Nul doute, toutefois, que s’il était convoqué par le Sénat dans le cadre d’une commission d’enquête, ses desseins, pour aussi impénétrables qu’ils soient, seraient plus clairs que les explications de Marlène Schiappa laquelle, elle aussi, se noie et touche le fonds… Marianne.
Certains pisse-vinaigres balsamiques bios, imperméables au second degré ou considérant qu’on ne peut pas rire de tout, vont me trouver inhumain. En réalité, ce sont eux qui ne connaissent pas l’humain. Nous sommes, en effet, câblés d’une certaine façon et notre survie en dépend, de sorte que le drame « anticontestation de la réforme des retraites » d’Annecy, lequel au bout du compte n’a, heureusement, pas fait de victimes, nous touche plus que le demi-million d’enfants tués, à l’époque de la guerre en Irak, par les sanctions du camp du bien. Notre capacité d’empathie individuelle est limitée par notre cortex préfrontal médian à une centaine de personnes environ et son intensité décroît en fonction du nombre et de notre degré de connaissance des personnes touchées. 600 migrants coulés deviennent une abstraction qui nous touche moins que le cadavre du petit Aylan échoué sur une plage que des salopards, parfaitement conscients du phénomène, ont utilisé sans vergogne pour nous manipuler.
C’est ce mécanisme tampon, qu’on peut comparer à notre mémoire à court terme, qui garantit la cohésion des noyaux familiaux, lesquels se raccrochent à des noyaux semblables pour finir par constituer le tissu social indispensable au bon fonctionnement de toute société humaine. Quand les médias trichent et nous rapprochent artificiellement, par les images, d’individus qui, en temps normal, nous importeraient autant qu’une paire de seins à Emmanuel Macron, ces derniers, à l’instar des personnages fictifs, inclusifs et divers de nos séries Netflix, prennent la place, dans notre réserve empathique limitée qu’on cherche à saturer, du SDF en bas de chez soi, ou du voisin au chômage et agissent comme dissolvant dudit tissu social.
Au bout du compte on a, ce samedi, des Français d’extrême gauche qui s’autodétestent et attaquent violemment et blessent d’autres Français (dont des personnes âgées et des adolescents) suspectés d’avoir encore des restes de solidarité fonctionnelle de par leur présence à une séance de dédicace de l’impasse Éric Zemmour, au demeurant « polyfrigame » notoire avec deux frigos et deux femmes. Un renard médiatiquement autorisé à alerter les poules sur le danger d’avoir des rats dans le poulailler au prétexte que si on laissait un vrai coq gaulois représenter les gallinacées on s’exposerait au retour du grand méchant loup, lequel n’aime pas spécialement les renards médiatiques, donc autant faire en sorte que si guerre civile il y a, elle se fasse entre poules.
Pendant ce temps notre système de solidarité se disloque faisant, par exemple, que la sécurité sociale, pour économiser 500 millions d’euros et continuer à financer les 1,2 milliard de l’AME, en est réduite, ces jours-ci, à baisser sa prise en charge des soins dentaires de 70 à 60 %. Ce n’est pas une question de « haine de l’autre » nul ne remettant en cause le fait que les migrants, tout comme nous, sont, pour partie, victimes dans cette affaire, mais de façon tout à fait pragmatique, force est de constater que, malheureusement, contrairement au postérieur de Marlène avant Photoshop, notre croissance n’est pas infinie et qu’entre accueillir toute la misère du Monde ou avoir encore des dents en sus de celle contre Emmanuel Macron, il nous faut désormais choisir.
Après la Suède et le Danemark, la Finlande, désormais gouvernée par une coalition de la droite et des nationalistes, l’a parfaitement compris et va drastiquement durcir sa politique concernant une immigration dont il vaut mieux voir les coûts tard que les couteaux. Si l’on ajoute la Pologne qui fait un référendum sur le sujet, la Hongrie, la montée foudroyante de l’AFD en Allemagne, du FPÖ en Autriche, de VOX en Espagne, la Slovaquie, et dans une moindre mesure, l’Italie où le clone de notre Marine nationale … est le clone de notre Marine nationale, le cercle des pays suicidaires se fait de plus en plus restreint. Même Emmanuel Macron, copieusement hué durant la finale du top 14 de rugby, en dépit de la sono à fond et des efforts désespérés des commentateurs pour masquer la chose, sent vaguement que la situation devient intenable et propose l’idée innovante qui va tout solutionner : utiliser l’intelligence artificielle pour mieux compter les migrants. Si, si, il a vraiment dit ça !
Bref, quand elle est dévoyée, l’empathie on en pâtit. En outre, la capacité à se mettre à la place des autres n’est pas équitablement répartie selon les groupes ethniques et les cultures, de sorte que lorsque, conséquence des manipulations politico-médiatiques, nous serons minoritaires et au fond du trou pour avoir préféré les autres aux nôtres, il sera naïf d’escompter que lesdits autres élevés, de surcroît, dans la haine du méchant colonialiste par une gauche irresponsable, idiote utile de ce même grand capital qu’elle dénonce, auront suffisamment de ladite empathie à notre égard pour que nous ne passions pas sous leurs fourches et autres machettes caudines façon Afrique du Sud ou Zimbabwe, voire Algérie qui, encore un exploit diplomatique de notre présidentissime, vient de rétablir son couplet anti-France dans son hymne National.
Il n’y a pas eu d’empathie pour Samuel qui n’a été que « Paty », le mot ayant été lui aussi « raccourci » même si, il faut bien le reconnaître, le fonds Marianne, lui, a été « empathie »… distribué aux copains.
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