Transcription de ma vidéo sur YouTube: https://youtu.be/uezuCwDjAUY
Bonjour !
Là-bas y a des abayas, ici des « abayas à bas !» y a. Les vêtements (ou leur absence) sont le reflet d’une opinion et, en tant qu’ardent défenseur de la liberté d’expression, Sandrine Rousseau incluse (ce qui fait de moi un extrémiste), cette polémique, orchestrée pour nous distraire de nos envies de guillotine, ne m’émeut pas plus que, dans la même veine, les tétons sauvés des affres de la gravité par des bourrelets abdominaux complaisants qu’une foule de féministes euphémiquement moches a exhibé à Aurillac pour réclamer le droit de se balader seins nus sans que les hommes soient autorisés à regarder, soit le contraire des Femen, tout aussi féministes, qui elles écrivent des messages dessus justement pour que les hommes regardent. Quand vous serez d’accord entre vous, on discutera de l’abolition du patriarcat. Dans les deux cas, du gras et des abats y a, abayas au sujet desquelles on nous prend vraiment pour des imbéciles. S’il n’y avait que 10 musulmans en France, ils pourraient se promener eux aussi tout nus avec une plume dans tout endroit de leur convenance (et recouverts ou non d’une abaya) que ça ne dérangerait absolument personne. Ce que les hypocrites, comme Attal - qu’on imagine bien avec une jolie plume, mais sans l’abaya - disent implicitement sans oser le dire, c’est donc qu’à force d’en bouffer (d’immigré ou de force) il y aurait trop de musulmans en France. Trop de bonnes choses Il est vrai que, dépassé un certain seuil, trop d’oxygène tue, trop d’amour étouffe, et il y a une quinzaine d’années, en Ukraine, j’ai même mangé trop de caviar ce que mon estomac de prolétaire m’a lourdement fait payer. La seule exception semblant être les taxes dont il n'y a visiblement jamais trop si l’on considère l’augmentation entre 7 et 59% des impôts fonciers qui nous attend à la rentrée… pendant qu’on regarde les abayas. Mais trop de cette bénédiction qu’est l’Islam est-ce seulement possible ? Tant qu’on y est, pourquoi pas trop de chances pour la France, voire trop de braves Kevin et Mattéo portant fièrement leur maillot de Manchester United ? Rien que d’y penser, j’ai mal à mes valeurs de la république. Mais si ce n’est pas cela le message, en quoi le retour impromptu, sous une forme exotique et inattendue, de l’uniforme à l’école, serait-il un problème ? Aurait-on peur que d’autres, beaucoup d’autres, voire, à terme, trop d’autr(uch)es puissent en arriver à la conclusion qu’il y a des limites à tout et se demander : la faute à qui ? Imaginez que demain les puces se mettent à porter un T-shirt bleu et que, confronté à votre chien couleur schtroumpf, le vétérinaire prescrive un décolorant pour tissus à la place d’un antiparasitaire. Pour ma part, je suis pour que les choses se voient, inutile donc de balayer les acariens sous le tapis de prière. Les piliers du système Les entraves à la liberté d’expression ne servent qu’à une chose : protéger le système en place. Plus un pouvoir est illégitime, plus il durcit et formalise les règles. C’est ainsi que, contrairement aux idées reçues, le crime de lèse-majesté, par exemple, a été introduit non par les rois, mais à Rome par la république, lesdits rois eux, forts de leur légitimité (en tout cas dans une France catholique) n’avaient pas besoin d’un écrit lequel aurait été aussi superfétatoire qu’un panneau « ne pas tirer la queue du lion ». De nos jours, personne n’a peur de tirer la queue de Macron… ou de Brigitte. D’ailleurs, ce n’est pas ça qui est interdit, mais le racisme, sa sous-catégorie l’antisémitisme qui, pour une raison qui m’a toujours échappée (probablement une histoire de R.I.B.), est traitée à part, et l’homophobie. Y aurait-il un rapport entre ces choses et le pouvoir ? À cette simple idée nauséabonde, mes valeurs de la république ne font qu’un tour jusqu’à redescendre au niveau des hémorroïdes où sommeille, chez certains, ce fameux castor qui se réveille tous les 5 ans en hurlant : « No pasaran ! ». D’ailleurs, n’en déplaise aux complotistes, je suis sûr qu’il y a probablement des gens au gouvernement qui ne sont aucune de ces trois choses. Liberté Ce qu’on appelle le système ou encore la république, cette entité parasite qui se fait passer pour la France, s’est construit sur 3 escroqueries. Tout d’abord la liberté. Contrairement à la liberté d’expression qui, elle, peut techniquement être totale, la liberté tout court est une utopie dangereuse, qui, comme toute utopie, ne peut se transformer qu’en dystopie et générer l’opposé de ce qu’elle promet. La seule liberté recherchée par les escrocs qui promeuvent cette idée c’est la liberté du commerce, idée absurde (tout d’abord soufflée à l’oreille d’un roi qui se voulait moderne) et qui s’est immédiatement traduite par la fin des tarifs réglementés sur le blé entraînant spéculation et famine, chose qui a préparé le terrain pour la révolution, les gens n’ayant jamais eu faim de démocratie, mais faim tout court. On a raccourci le Roi qui pourtant, entre-temps s’était ravisé, mais on a gardé la liberté d’exploiter et de spéculer. La spéculation, c’est là tout le drame, responsable pour plus de 50% de la flambée des prix actuelle, se faisant aux dépens de l’outil de production qu’elle suce telle une version vampire de Marlène Schiappa. Pour les autres c’est : port du masque et pensée unique obligatoire, déplacements limités, chauffage sous conditions, éducation forcée des enfants aux valeurs arc-en-ciel, coups de matraque à intensité variable, insécurité galopante sans droit à la légitime défense, bientôt une monnaie numérique avec date de péremption et possibilité d’être réservée à des dépenses spécifiques ainsi que, depuis le 25 août, une censure drastique des réseaux sociaux avec le fameux « Digital Services Act » porté par un Thierry prétendument Breton. Vous reprendrez bien un peu de liberté. Égalité Ensuite vient l’égalité. Certains diront qu’il ne faut pas prendre la chose au pied de la lettre et qu’il s’agit simplement de l’égalité devant la loi tant il est vrai que le fait d’être riche ou pauvre, d’habiter à côté du tribunal ou à 50 kilomètres, d’avoir ou pas les bonnes idées politiques, d’être un homme ou une femme ou de souffrir ou non d’une déficience colonialiste d’extrême droite en mélanine n’a aucune incidence au pays des droits de l’homme. Ce n’est pas comme si quelqu’un qui se défend contre une agression pouvait finir en prison, comme si des violeurs et des escrocs pouvaient être ministres et comme si un Sarkozy pouvait collectionner les bracelets électroniques (à portée transcontinentale, car il ne faudrait quand même pas que la laisse soit trop courte) et dédicacer tranquillement ses livres écrits par des « écrivains à peau noire » héros d’un roman d’Agatha Christie. En réalité, certains seront toujours plus égaux que les autres et l’utopie d’égalité est simplement un prétexte pour mettre fin à la légitimité de la hiérarchie. Tout comme il faut savoir où on est pour trouver son chemin, il faut connaître sa place pour pouvoir s’élever, ce qui n’est plus possible quand tout le monde sombre dans un nombrilisme solipsiste, d’où des élites aussi médiocres qu’illégitimes, la fin de l’excellence à l’école et le mépris des petites mains qui bossent (sans lesquelles le pays s’effondre) par des gens qui, pourtant, ne leur arrivent pas à la cheville. Tandis que les plus égaux lesquels (parce que si tu recules comment veux-tu que je te canicule) nous expliquent le réchauffement climatique depuis leur Jet privé, avec air conditionné et petits plats préparés par un chef, les moins égaux respirent en toute égalité égalitaire le même air vicié, bouffent la même nourriture frelatée, ont droit à la même électricité intermittente en attendant la fin des congés payés et la chute du système social. Vous reprendrez bien un peu d’égalité. Fraternité Et que dire de la fraternité, concept tant prisé par les amateurs d’agapes en tabliers immaculés et gants blancs sur des mains dépourvues d’ampoules, fascinés par les trois points d’une truelle qu’ils n’ont jamais utilisée ? Fraternité qui institue un rapport horizontal entre les hommes en lieu et place du rapport vertical de la paternité et donc des racines et de l’identité sans lesquelles il n’y a plus de pays, mais un petit bout de terre sur une carte avec des gens dessus ; gens qui, ironie de la chose, n’ont pas forcément une définition univoque de ladite fraternité, entorse pour le moins dirimante au contrat humaniste. Ce n’est pas pour rien que l’Afrique, peu réceptive à l’humanisme multicolore qu’on essaie de lui imposer, nous rejette, le Gabon venant de s’ajouter à une liste qui s’allonge, comme le nez de Pinocchio dans une boîte de striptease, grâce à un Macron dont le sens de la diplomatie n’a d’égal que le génie de la finance. Mais bon, ne nous « fion(s) » pas aux apparences : à l’instar des sanctions, il s’agit peut-être d’une nouvelle ruse, façon billard à trois bandes, imaginée par Bruno Le Maire pour mettre à genoux la Russie laquelle, inconsciente du piège, s’implante partout à notre place. Le même Bruno Le Maire qui nous annonce comme une victoire que le prix de 5000 références ne va pas augmenter. Normal, c’est déjà fait. Dans tous les cas, que les Africains nous rejettent d’Afrique, on s’en remettra, en revanche, je suis plus réservé quant à l’étape logique suivante qui, du fait que, pas rancuniers, on continue à les accueillir ici en masse, semble être qu’ils nous rejettent… de France. En attendant, dans une fraternelle fraternité, et pour des raisons mystérieuses qui nous échappent, des individus non identifiables et sans caractéristiques particulières, tuent, violent, « émeutent », coutèlent, canardent, profanent, rackettent, « cannabisent » et « abayasent »… heureusement que d’autres, eux, « padamalgamisent » sinon ce ne serait pas drôle. Vous reprendrez bien un peu de fraternité. Conclusion Mais alors, me direz-vous : par quoi remplacer le ténia républicain ? Je vais en décevoir certains, mais inutile de se voiler la face (ce qui est, par ailleurs, en principe, également interdit) : entre un pape immigrationniste pro-LGBT et une population de consommateurs qui vénère Netflix et les jeux vidéo, le retour du catholicisme triomphant serait aussi miraculeux qu’une érection de Georges SOROS, or, sans ce socle, une monarchie qui ne serait plus ni absolue ni de légitimation divine, ne serait qu’une farce constitutionnelle et onéreuse de plus, tout juste bonne à alimenter la presse people. Quant à un improbable homme providentiel qui prendrait le pouvoir, en admettant qu’il puisse nous procurer quelques années de répit, sa succession serait problématique, la providentialité n’étant pas héréditaire. Sous réserve que nous survivions, il ne reste donc plus, à mon sens, que 2 options pérennes, en ce sens qu’elles n’auraient pas de problème de légitimité. Si on ne fait rien, l’idiocratie rampante qui déqualifie l’humain pour gérer sa propre destinée renforcera la tendance à s’en remettre de plus en plus à des machines, faisant qu’au bout du compte c’est ChatGPT qui prendra les commandes. Les ordinateurs étant logiques par essence, livrés à eux-mêmes, quels que soient les biais gauchistes qu’on essaiera de leur insuffler, ils finiront par retomber sur leurs pattes et se laisser pousser une petite moustache digitale comme à chaque fois qu’on a laissé une IA sans surveillance. Le résultat sera non pas l’éradication de l’humanité, comme certains le craignent, ce qui ne serait pas logique, mais plutôt, un tri sélectif drastique destiné à l’améliorer, accomplissant ainsi le rêve de certains dans les années 30, la sélection naturelle abandonnée au nom des droits de l’homme étant simplement remplacée, toujours au nom des droits de l’homme, par la sélection numérique. La seconde option, c’est la démocratie directe en temps réel, sans représentants, sans juges, sans constitution, ceux qui le souhaitent votant, débattant et discutant depuis leur portable. Une option d’ores et déjà techniquement possible, mais qu’aucun politique ne vous proposera jamais même si elle peut être tout à fait viable, sous réserve de quelques précautions, notamment la collectivisation de l’information et la fin de l’anonymat du vote qui doit être assumé, choses que j’ai amplement développées, il y a déjà pas mal d’années, quand j’ai débuté cette chaîne, mais il ne sert à rien d’avoir raison trop tôt. Si vous avez apprécié ce contenu, vous pouvez cliquer sur tous les trucs en bas et si vous ne l’avez pas apprécié, c’est sympa d’avoir écouté jusque-là. Merci à tous pour votre soutien, vos commentaires et vos partages et à bientôt… j’espère.
Il sert toujours à quelque chose d'avoir raison trop tôt, les mentalités sont si longues à s'éveiller à des idées nouvelles qu'il eût fallu les avoir encore plus tôt ! Semer de telles idées et commencer à en débattre serait déjà un bon début, merci de ramener le sujet sur la table de temps à autre...
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