Ce blog est parfois au second degré, merci de ne pas tout prendre littéralement et d'en tenir compte si vous devez laisser des commentaires.

lundi 1 juillet 2024

Un premier tour et puis s’en vont🎶… (01/07/2024)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube : https://youtu.be/oKjf0eMCpnc

Bonjour !

L’air des confits de canards, quand ça fait pschitt c’est du botulisme, l’air déconfit des conards quand ça fait pschitt, c’est du pur plaisir que je ne vais pas bouder, même s’il faudra attendre le second tour pour que ça soit vraiment jouissif. Au vu de l’affluence inédite dans mon bureau de vote, où feu mon père n’eut pas manqué de placer sa vanne éculée « pour qui votait-on ? » en direction de la première connaissance féminine à forte poitrine qu’il y aurait croisée, il était évident que la mobilisation allait être importante, restait à savoir si les triches multiples comme le bulletin RN que j’ai reçu, discrètement perforé, parce que les micropénis apparemment ça existe, les procurations d’EHPAD aux signatures tremblantes et autres machines à voter à algorithmes fluctuants suffiraient à sauver la démocratie de l’infâme vote populaire.
 
Peut-être que 1,4 milliard littéralement jeté à l’eau pour rendre la Seine baignable, aura été la goutte qui aura fait déborder « la » vase, pleine, selon les dernières analyses, de coliformes fécaux d’origines diverses, un peu comme le sphincter de Ga… mais je m’égare. Toujours est-il qu’en dépit d’un tiers de gauchistes qui font « Front » mais « s’entêtent » (ce qui est morphologiquement compliqué), des bobos des villes grand-remplacées et de la part de l’électorat âgé qui regarde encore la télé et survote, même si le raz de Marine n’est pas garanti pour autant, les castors eux aussi semblent avoir cruellement besoin de fixodent. 
 
Indépendamment des résultats éventuels du RN au second tour, c’est la libération de la parole, devenue aussi inarrêtable qu’un homosexuel afghan qui ne bat pas des bras assez vite, qui est la véritable révolution, de sorte que même les menaces de plaintes, au demeurant infondées, des pisse-vinaigres habituels, ne parviennent plus à endiguer des musiques telles que « Ausländer raus » ou « je partira pas » chantées un peu partout de façon décomplexée et plébiscitées sur TikTok ou sur X.  
 
Bien sûr qu’en quête de toujours plus de respectabilité ledit RN, qui vient encore d’exclure un candidat sur déterrage de post par les taupes coprophages de Libération, pourra continuer à faire du zèle et tenter de refermer le couvercle de la cocotte-minute, un peu comme c’est toujours la Gauche qui privatise et la Droite qui ouvre les vannes de l’immigration, mais ce serait suicidaire de se priver de virtuellement la seule réforme symbolique qu’il aurait encore la latitude de prendre sans demander l’autorisation de Bruxelles, à savoir la suppression de toutes les lois liberticides : Pleven, Gayssot et autres, d’autant que la déception et la réaction pourraient-être proportionnelles à l’espérance déçue, si absolument tout n’est pas fait pour redresser la situation.
 
Encore faudrait-il qu’il ait la majorité absolue, faute de quoi on se retrouvera sans véritable gouvernement pendant un an ou, pire, avec un attelage bâtard : gauche, Macronie plus quelques girouettes LR, les mamours ayant déjà commencé en ce sens avec les pantalons déjà sur les chevilles. Et même dans le premier cas, si Macron ne démissionne pas, ledit RN ne pourra rien démarrer s’il n’a pas les cojones pour l’y contraindre par le biais d’une destitution. Il faut donc se garder de tout optimisme, d’autant que, de même que manifester contre le CO2 améliore la pluviométrie (si on jette du sel par-dessus son épaule), brûler démocratiquement des poubelles et casser des abribus va certainement faire baisser les scores du RN dont le côté fascisant ne peut que sauter aux yeux en comparaison.
 
Je pense que Macron devait quand même s’attendre à sa déconfiture et qu’au-delà des calculs machiavéliques qu’on lui prête, cette dissolution avait peut-être aussi pour but de lui donner une excuse pour démissionner du jour au lendemain si nécessaire avant que le Brigitte-gate (qu’un procès bidon en diffamation, non point sur la transidentité, mais sur une allégation de falsification de documents, n’a pas réussi à enrayer), lui explose à la figure comme une prothèse mammaire surchauffée. 
 
Une épée de Damoclès qui, à l’instar d’appendices divers de son épouse, pend d’autant plus au-dessus de sa tête, que Trump pourrait balancer ses dossiers dans l’optique de court-circuiter une éventuelle candidature de Michelle « Mikaël » Obama, si Biden renonçait à la sienne, conséquence de sa liquéfaction diarrhéique lors du débat présidentiel US en dépit du godemichet relié au 110 volts qu’on avait dû lui enfiler dans le rectum pour le tenir éveillé. Pour autant Donald Trump, entre un appel à laisser Israël exterminer les Palestiniens en paix et un échange surréel sur les performances respectives des deux candidats au golf, n’a été bon que par comparaison, la mièvrerie des questions et la teneur des réponses faisant passer une interview de Sandrine Rousseau (élue au premier tour) en ASMR, façon dernier clip des gnafrons populaires, pour de la haute politique.
 
Derrière ce théâtre d’ombres, pour les choses vraiment importantes, comme le prix de la vaseline ou la préparation d’une troisième guerre mondiale, l’élection des russophobes limite russovores : Von der Leyen qui, sitôt intronisée, réclame 500 milliards de rien du tout pour mettre en place une armée européenne, Mark Rutte à l’OTAN ou l’Estonienne Kaja Kallas, comme cheffe de la diplomatie européenne, on ne s’embête pas à consulter la plèbe. Une plèbe à laquelle on permet gentiment de voter pour un parlement qui ne décide rien tandis que c’est la « grosse commission » non élue qui décide de tout. 
 
Les promesses des candidats aux européennes de tout changer de l’intérieur sont donc déjà oubliées et on peut continuer tranquillement sur la lancée avec, par exemple, au nom de la concurrence, la suppression de la ligne du train des primeurs Perpignan-Rungis, qui sera remplacée par des camions qu’on suppose écologiques, ou encore le Danemark qui va taxer les pets de vache à hauteur de 100€ par vache et 240€ d’ici 2035. Bizarre que nul n’ait songé à solutionner le problème à moins cher avec des bouchons de liège de gros diamètre, à moins que le risque d’apercevoir au bout d’un moment des vaches volantes qui pourraient être aspirées par le trou de la couche d’ozone n’ait été rédhibitoire. Heureusement que les migrants, eux, c’est bien connu, ne flatulent jamais, raison pour laquelle on va en importer toujours davantage.
 
Si vous avez apprécié ce contenu, vous pouvez cliquer sur tous les trucs en bas et si vous ne l’avez pas apprécié, c’est sympa d’avoir écouté jusque-là. Merci à tous pour votre soutien, vos commentaires et vos partages et à bientôt… j’espère.