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dimanche 18 mai 2025

ZUT, j’ai loupé Macron et l’Eurovision ! Résumé de la semaine (18/05/2025)

 Transcription de ma vidéo sur YouTube : https://youtu.be/9FL5W5lUMtw

 

Bonjour !
Si, du fait d’une longue mithridatisation, je peux désormais, sans souci, reprendre des cacahouètes à chaque fois qu’une énième dinde label rouge est confrontée au principe de la sélection naturelle en conclusion de sa romance avec un Roméo d’importation, il semblerait que j’aie, en revanche, une allergie aiguë très spécifique aux menteurs compulsifs homosexuels cocaïnomanes psychopathes mariés à des travelos et bien que tout cela n’ait aucun rapport avec notre bien aimé président, pour une raison que j’ignore, mon médecin m’a vivement déconseillé de l’écouter pendant 3h et demie en prime time sur TF1 sans un auto-injecteur d'épinéphrine sous la main. Faute de ce dispositif, à ma grande honte, j’ai donc failli à mon devoir envers ceux qui me suivent et potentiellement les 65 millions de Français qui ont boudé ce moment historique, prenant le risque énorme, si pour une fois, il avait parlé pour dire quelque chose, de passer à côté de toutes les solutions concrètes qu’il aurait concoctées pour remettre notre pays sur des rails qui ne se sniffent pas.
 
 J’ai mal dormi en me disant qu’il avait peut-être parlé du procès en appel de Natacha Rey contre son épouse à grands pieds et a volumétrie mammaire variable, procès dont le délibéré est attendu pour juillet, ou encore de la raison pour laquelle, si l’on fait fi des chemises à fleurs et du fait qu’il parle avec des anges gardiens, ses services ont carrément envoyé le GIGN, en pleine nuit, pour tenter de faire interner Pierre Jovanovic, et que j’aurais manqué un scoop.

J’ai toutefois été rassuré le lendemain en écoutant, sur une matinale, ce qu’en avait pensé Jean-Philippe Tanguy, du RN, l’homme qui a vu plus de « que » qu’un texte au subjonctif et appelait, il y a quelques jours, à la dissolution d’un groupe ostensiblement moins émoustillé que lui par les pronoms relatifs, visiblement carencé en mélanine républicaine et coupable d’avoir osé défiler, en bon ordre, sans rien casser, avec des croix celtiques. Une attitude qui ouvrira peut-être les yeux de ceux qui croient encore qu’il subsiste quelques atomes de la colonne vertébrale de feu le Front National dans le « fondement » du Renoncement National qui certes nous délivre du « mâle », mais depuis son virage pro-Israël, nous soumet aux « tentations », ce qui, indépendamment de comment on l’écrit, n’est pas très catholique.
 
Cela n’empêche qu’il a fait un « sans fiotte » dans son analyse de la prestation présidentielle, bizarrement à l’unisson de toute la presse mainstream qui admet unanimement que le prestidigitateur qui fait disparaître des mouchoirs dans les trains durant des soirées pyjama entre potes, très mauvais, s’est, sur ce coup-ci, retrouvé dans la position du détenu atteint d’une sciatique en ramassant le savon sous la douche dans une prison fédérale américaine, position d’autant plus gênante que s’il « le ramasse » c’est antisémite. Il a été, peu ou « prout », malmené par tous ses contradicteurs et les 3 heures de bla-bla ont, au final, accouché d’une souris anémique apte à pouvoir bénéficier de la prochaine loi d’élimination des chômeurs dépressifs et des retraités surnuméraires, pudiquement surnommée « fin de vie », seule possibilité de référendum envisagée, et encore, si patinage parlementaire seulement.

Visiblement le roi est nu, le problème est qu’il est exhibitionniste de sorte que si on ne le met pas dehors (66% des Français estimant selon le sondage qu’on lui a mis dans les dents durant l’émission qu’il est un mauvais président) il va continuer à se comporter comme un termite sous amphétamines. Le droit d’élire ses maîtres qu’on appelle « démocratie » étant, d’évidence, une escroquerie, le malheur, quand on voit se profiler à l’horizon le rejeton à rejeter de Sarkozy lequel, youpi a toujours sa Rolex, mais plus son bracelet, c’est qu’aussi incroyable que cela puisse paraître, le suivant sera peut-être encore pire. Il n’est qu’à voir le naufrage du Brexit au Royaume-Uni (lequel revient quasiment dans l’UE par la fenêtre avec les derniers accords qu’il a signés) pour comprendre que sans un ménage préalable à la Pol Pot (comme quoi, il y a des leçons à tirer même du communisme) aucun changement n’est possible démocratiquement dans un pays de castors qu’on prive par ailleurs, à leur décharge, de toute candidature non adoubée par le système.

La gangrène a beau être avancée, nous n’avons face à nous que des bonimenteurs qui jouent sur la peur de l’amputation (pourtant rendue nécessaire, sous peine de mort pour avoir trop attendu) pour vendre leur pommade parfumée à la menthe qui au mieux camouflera l’odeur des chairs nécrosées jusqu’aux prochaines élections devenues leur horizon indépassable. Cela inclut ceux qui nous vendent qu’une fois récupéré le gouvernail d’un rafiot vermoulu qui prend l’eau au milieu de l’océan, c’est sûr, ils vont faire mieux que les autres, en douceur, par la magie d’un bulletin de vote, en préservant les avantages acquis des papillons attirés par leur lumière. Le Frexit n’est pas le Saint-Graal, juste un outil, trop souvent présenté (logique démocratique oblige) comme un préalable afin de mettre sous le tapis que le problème est moins le gouvernail que la structure de la coque, l’identité, gros tabou, étant devenue trompeusement « ethnofluide » et non binaire sur tout le spectre politique.
 
La perspective de la scie égoïne faisant automatiquement perdre des voix, on nage dans l’eau tiède à colorimétrie suspecte faisant que, par exemple, monte la petite musique selon laquelle on pourrait louer des places de prison à l’étranger plutôt que d’éliminer physiquement les criminels, ce qui, à ce stade, est la seule solution pour ne pas devenir un narco état. Idem pour tous ceux qui pénètrent non invités sur notre territoire. Des mesures d’urgence, testées avec succès ailleurs, mais inenvisageables en pseudo « démocratie » alors qu’elles résoudraient pourtant la partie la plus grave de la problématique en quelques semaines et que toute intelligence artificielle non bridée les édicterait comme une évidence logique.

Se suicider individuellement au nom de ses principes, pourquoi pas, mais suicider collectivement en même temps nos enfants qui n’ont rien demandé tout en crachant sur la tombe de tous ceux qui ont sué sang et eau, sans s’embarrasser, eux, de moraline rectale, pour que nous ayons un avenir meilleur, contrevient, à mon humble avis, à ces mêmes principes. Surtout quand ledit suicide est socialement imposé à tous faisant, par exemple, qu’un contrôleur du métro toulousain qui en 2022 avait neutralisé un agresseur armé d’un couteau, puis, quelques temps plus tard, un autre muni d’une machette, vient d’être suspendu pour (dangereux récidiviste) s’être défendu une nouvelle fois face à un usager violent plutôt que de donner une occasion à Retailleau de condamner encore plus fermement que d’habitude, à Mélenchon d’excuser le coupable et à sa veuve d’organiser une marche blanche contre la haine avec de jolis petits nounours et des bougies parfumées à la noix de coco bio et écoresponsable. Je ne sais pas si c’est l’écœurement, mais je sens les frites d’avant-hier qui remontent. 

Sur ma lancée, je n’ai pas regardé non plus l’eurovision, boudé par autant de monde que Macron, ce qui nous laisse une petite étincelle d’optimisme quant à l’avenir de l’humanité, mais j’ai ouï dire que Louane, mal inspirée d’avoir apporté du sable a fini enlisée dans le classement, tandis que la victoire revenait à l’Autriche, pas avec le tube de Kanye West « Heil Hitler », mais après Conchita Wurst, avec un autrichien Philippin (sans barbe cette fois) doté d’une remarquable voix de castrat, toute trace de virilité se devant d’être expiatoirement éradiquée. Las, chassez le naturel, il revient au galop et le seul fait d’avoir ravi le podium à Israël porte en lui, sournoisement tapis, quelques relents d’heures sombres, mais moins que de se poser la question géographique de la présence d’un pays passé de la gazophobie à la gazaphobie à l’Eurovision.


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