Comme tous les Français, j’attends beaucoup de ce dialogue social démarré sur les chapeaux de roues entre un gouvernement qui ne peut rien faire et des syndicats qui ne représentent personne (ce qui ne les empêche pas de ne pas être d’accord entre eux).
C’est vrai que lesdits syndicats ont eu des rôles divers et variés au cours de l’histoire, de Force Ouvrière créé et financé par la CIA après la Seconde Guerre mondiale, par le truchement d'Irving Brown et de Robert Bothereau, à la CGT longtemps l’agent de décohésion sociale en France du PCF aux ordres de feu l’URSS, avant de devenir tous ensembles, notamment sous Sarkozy, en échange du maintien de l’opacité de leurs finances internes, des récupérateurs de colères populaires à canaliser vers des voies de garage avant qu’elles ne deviennent incontrôlables.
Une nouvelle étape dans l’absurde a encore été franchie quand la CGT, sortant complètement de son rôle, a appelé à voter Hollande (après avoir servi de service d’ordre et de support logistique à Mélenchon). Je ne parle même pas de l’exclusion de certains adhérents au seul motif qu’ils étaient membres du FN. Je vois mal quelle place il reste pour la défense des travailleurs dans cette tambouille strictement politicarde. Je sais c’est naïf, mais on ne se refait pas.
Mais bon, pas d’affolement, l’agitation actuelle dont le principal effet est d'enrhumer les mouches, n’est qu’une prise de contact entrepartenaires complices sociaux en prévision des lendemains qui chantent qui nous seront concoctés en juillet… après les élections.
Pendant ce temps Montebourg a déjà sauvé à lui tout seul la moitié de l’industrie Française affrontant vaillamment l’avalanche de plans sociaux prédits par Marine Le Pen pour après les élections sous les quolibets de l’UMP qui jurait, croix de bois, croix de fer, que jamais, au grand jamais, ils n’avaient demandé à leurs amis de différer les conséquences d’une crise «derrière nous» jusqu'au lendemain de la réélection espérée du menteur à talonnettes.
On peut reprocher tout ce que l’on veut à Marine Le Pen et projeter sur elle les fantasmes les plus délirants, mais force est de constater que contrairement aux autres, elle ne s’est pas trompée sur grand-chose dans ses prévisions et ses diagnostics. Pour mémoire après la Grèce elle avait annoncé l'Espagne laquelle, étant donné la faillite camouflée de la totalité de son système bancaire au-delà des capacités salvatrices de l'Europe, va malheureusement lui donner encore une fois raison.
Libre à vous de vous obstiner et de croire que Hollande va réussir avec les mêmes méthodes là où Sarkozy a échoué et qu’on va encore une fois sauver la Grèce, l’euro, la croissance, le monde et la confédération intergalactique des planètes grâce aux euro-bonds qui sont au mot « dettes supplémentaires » ce que « non-voyant » est au mot « aveugle ».
C’est vrai que lesdits syndicats ont eu des rôles divers et variés au cours de l’histoire, de Force Ouvrière créé et financé par la CIA après la Seconde Guerre mondiale, par le truchement d'Irving Brown et de Robert Bothereau, à la CGT longtemps l’agent de décohésion sociale en France du PCF aux ordres de feu l’URSS, avant de devenir tous ensembles, notamment sous Sarkozy, en échange du maintien de l’opacité de leurs finances internes, des récupérateurs de colères populaires à canaliser vers des voies de garage avant qu’elles ne deviennent incontrôlables.
Une nouvelle étape dans l’absurde a encore été franchie quand la CGT, sortant complètement de son rôle, a appelé à voter Hollande (après avoir servi de service d’ordre et de support logistique à Mélenchon). Je ne parle même pas de l’exclusion de certains adhérents au seul motif qu’ils étaient membres du FN. Je vois mal quelle place il reste pour la défense des travailleurs dans cette tambouille strictement politicarde. Je sais c’est naïf, mais on ne se refait pas.
Mais bon, pas d’affolement, l’agitation actuelle dont le principal effet est d'enrhumer les mouches, n’est qu’une prise de contact entre
Pendant ce temps Montebourg a déjà sauvé à lui tout seul la moitié de l’industrie Française affrontant vaillamment l’avalanche de plans sociaux prédits par Marine Le Pen pour après les élections sous les quolibets de l’UMP qui jurait, croix de bois, croix de fer, que jamais, au grand jamais, ils n’avaient demandé à leurs amis de différer les conséquences d’une crise «derrière nous» jusqu'au lendemain de la réélection espérée du menteur à talonnettes.
On peut reprocher tout ce que l’on veut à Marine Le Pen et projeter sur elle les fantasmes les plus délirants, mais force est de constater que contrairement aux autres, elle ne s’est pas trompée sur grand-chose dans ses prévisions et ses diagnostics. Pour mémoire après la Grèce elle avait annoncé l'Espagne laquelle, étant donné la faillite camouflée de la totalité de son système bancaire au-delà des capacités salvatrices de l'Europe, va malheureusement lui donner encore une fois raison.
Libre à vous de vous obstiner et de croire que Hollande va réussir avec les mêmes méthodes là où Sarkozy a échoué et qu’on va encore une fois sauver la Grèce, l’euro, la croissance, le monde et la confédération intergalactique des planètes grâce aux euro-bonds qui sont au mot « dettes supplémentaires » ce que « non-voyant » est au mot « aveugle ».
Il faut juste garder à l'esprit qu'il y a une limite à la naïveté au-delà de laquelle on ne peut plus vraiment reprocher à nos hommes politiques de nous prendre pour des cons.