Quand on voit que l’Allemagne arrive à emprunter gratuitement sur les marchés, tellement les investisseurs, pas vraiment altruistes dans l’âme, ne savent plus où placer leur monnaie de singe et que, selon une formule sublime et pince-sans-rire tirée de cet article du quotidien la tribune :
« les investisseurs s’intéressent plus au retour de leur investissement qu’à leur retour sur investissement »,
on voit bien que la panique, que l’on peut difficilement taxer d’irrationnelle, est générale et que non seulement la Grèce est out, mais que l’euro lui-même est cuit.
D’ailleurs cet Euro avec lequel on nous enfume sommet après sommet n’est que l’arbre qui cache la forêt d’une "crise" qui est avant tout celle de la dette.
Certes l’euro, maison construite à la va-vite sans les fondations politiques, économiques et culturelles pour la soutenir n’est pas capable de résister à un tsunami économique, mais en nous focalisant sur cet écran de fumée on cherche à nous faire oublier que c’est quand même et avant tout le tsunami en question qui est le problème majeur dans cette histoire.
Contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire, ce tsunami-là n’est pas un phénomène météorologique ou une fatalité contre laquelle on ne peut rien, comme par exemple les parachutages électoraux ou la voix de Carla Bruni. Il est le résultat de la soumission, par la corruption des politiques, à une mafia économique laquelle prospère par le biais d’un système de prêts contre intérêts dont le principe même est absurde dans un univers autre que mathématique.
Ce mécanisme pervers conduit d’abord à toujours produire davantage pour rembourser des intérêts croissants tout en empruntant, toujours contre intérêts, pour financer les moyens de production. On voit vite les limites dans un univers fini et sur une planète dont les ressources ont été pratiquement anéanties en moins de deux siècles.
La croissance si chère à Hollande n’a donc d’autre finalité, au prix de la destruction accélérée de la planète, que de permettre de payer des intérêts et d’assurer le plus longtemps possible la survie de cette escroquerie inique.
Dans un premier temps, après nous le déluge, ce n’était pas si mal car tout le monde vivait à crédit et consommait allégrement.
Ce qui a emballé le système, c’est qu’il est basé sur l’extravagant privilège accordé aux banques (et depuis quelques décennies refusé aux états), par un simple jeu d’écriture, de prêter de l’argent qu’elles n’ont pas (réserve fractionnaire).
Par ce tour de passe-passe, la banque ne vous prête pas d’argent, puisqu’elle n’en a pas. Elle reconnaît simplement que vous lui en devez et c’est cette dette qui figure alors sur votre compte en banque. Je vous invite à visionner l’excellente vidéo de Paul GRIGNON pour comprendre à la fois comment cela fonctionne et à quel point c’est scandaleux.
La spirale infernale a ensuite été amplifiée par la création de produits financiers ubuesques permettant de par la titrisation d’à peu près n’importe quoi, notamment les garanties en cas de défaut de paiement, de gagner de l’argent virtuel en pariant autant sur les mauvais que sur les bons résultats. Un gigantesque casino et une machine à pomper toutes les richesses, bien réelles, elles, de la planète au profit de quelques-uns, lesquels se retrouvent ainsi protégés et à l'abri des conséquences que tout les autres devront affronter quand l'argent, basé sur rien, vaudra le prix du papier toilette et aura le même usage.
Au passage, toujours par la corruption, le système a imposé à ses politichiens de fusionner les banques de dépôt et d’investissement arrivant à ce résultat impressionnant que si une banque joue et gagne c’est pour elle, si elle joue et perd, l’État doit la renflouer sous peine de voir sa population privée de ses économies.
Donc en résumé et en simplifiant un peu (la spéculation n'étant pas limitée aux banques), les options qui nous restent se résument dans ce choix cornélien entre :
1) refuser de rembourser à des banques des intérêts sur des prêts qu’elles ont consenti à nos états avec de l’argent qu’elles n’avaient pas et qu’ils auraient pu se prêter à eux-mêmes sans intérêt ,
D’ailleurs cet Euro avec lequel on nous enfume sommet après sommet n’est que l’arbre qui cache la forêt d’une "crise" qui est avant tout celle de la dette.
Certes l’euro, maison construite à la va-vite sans les fondations politiques, économiques et culturelles pour la soutenir n’est pas capable de résister à un tsunami économique, mais en nous focalisant sur cet écran de fumée on cherche à nous faire oublier que c’est quand même et avant tout le tsunami en question qui est le problème majeur dans cette histoire.
Contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire, ce tsunami-là n’est pas un phénomène météorologique ou une fatalité contre laquelle on ne peut rien, comme par exemple les parachutages électoraux ou la voix de Carla Bruni. Il est le résultat de la soumission, par la corruption des politiques, à une mafia économique laquelle prospère par le biais d’un système de prêts contre intérêts dont le principe même est absurde dans un univers autre que mathématique.
Ce mécanisme pervers conduit d’abord à toujours produire davantage pour rembourser des intérêts croissants tout en empruntant, toujours contre intérêts, pour financer les moyens de production. On voit vite les limites dans un univers fini et sur une planète dont les ressources ont été pratiquement anéanties en moins de deux siècles.
La croissance si chère à Hollande n’a donc d’autre finalité, au prix de la destruction accélérée de la planète, que de permettre de payer des intérêts et d’assurer le plus longtemps possible la survie de cette escroquerie inique.
Dans un premier temps, après nous le déluge, ce n’était pas si mal car tout le monde vivait à crédit et consommait allégrement.
Ce qui a emballé le système, c’est qu’il est basé sur l’extravagant privilège accordé aux banques (et depuis quelques décennies refusé aux états), par un simple jeu d’écriture, de prêter de l’argent qu’elles n’ont pas (réserve fractionnaire).
Par ce tour de passe-passe, la banque ne vous prête pas d’argent, puisqu’elle n’en a pas. Elle reconnaît simplement que vous lui en devez et c’est cette dette qui figure alors sur votre compte en banque. Je vous invite à visionner l’excellente vidéo de Paul GRIGNON pour comprendre à la fois comment cela fonctionne et à quel point c’est scandaleux.
La spirale infernale a ensuite été amplifiée par la création de produits financiers ubuesques permettant de par la titrisation d’à peu près n’importe quoi, notamment les garanties en cas de défaut de paiement, de gagner de l’argent virtuel en pariant autant sur les mauvais que sur les bons résultats. Un gigantesque casino et une machine à pomper toutes les richesses, bien réelles, elles, de la planète au profit de quelques-uns, lesquels se retrouvent ainsi protégés et à l'abri des conséquences que tout les autres devront affronter quand l'argent, basé sur rien, vaudra le prix du papier toilette et aura le même usage.
Au passage, toujours par la corruption, le système a imposé à ses politichiens de fusionner les banques de dépôt et d’investissement arrivant à ce résultat impressionnant que si une banque joue et gagne c’est pour elle, si elle joue et perd, l’État doit la renflouer sous peine de voir sa population privée de ses économies.
Donc en résumé et en simplifiant un peu (la spéculation n'étant pas limitée aux banques), les options qui nous restent se résument dans ce choix cornélien entre :
1) refuser de rembourser à des banques des intérêts sur des prêts qu’elles ont consenti à nos états avec de l’argent qu’elles n’avaient pas et qu’ils auraient pu se prêter à eux-mêmes sans intérêt ,
2) serrer la vis des populations pour reculer la date du défaut de paiement lequel, étant donné la nature même du système (exponentiel dans un monde qui ne l’est pas), finira de toutes façons par arriver … mais (quelques pots-de-vins et financements de campagnes politiques) plus tard.
Inutile de dire que si les grecs n’auront guère le choix, nos braves politiques bénéficiant eux-mêmes des miettes de ce racket financier, vont à n’en pas douter, le cœur sur la main, nous protéger et
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