Quand la télé partage les repas et les soirées des gens, les stipendiés et rieurs sur commande qui se relaient pour montrer dans la (de moins en moins) petite lucarne qui leur visage qui leurs fesses, sans d'ailleurs qu’on puisse toujours faire la différence, deviennent pour certains comme des membres de la famille. Des gens que l’on voit tous les jours, dont le visage et la voix sont familiers et que, lobotomie médiatique oblige, d’aucuns ont l’illusion de connaître et à qui, de ce fait, ils ont tendance à faire confiance.
Le phénomène marche aussi avec les politiques. Combien ais-je entendu de gens dire « Nicolas » pour parler de Sarkozy ou « François » pour parler de Hollande, au point que l’on finit par leur demander quand ils se sont téléphonés pour la dernière fois et combien de cochons ou de députés ils ont gardé ensemble. Le cas de Marine Le Pen est un peu différent car elle a fait de son prénom sa marque de fabrique, ce qui n’empêche pas pour autant de tomber dans le même travers.
C’est encore pire pour les journalistes si on réalise que nombre d’intoxiqués cathodiques prendront conscience sur leur lit de mort qu’ils auront plus regardé le visage du présentateur de la messe biquotidienne présentée comme de l’information que celui de leur conjoint dont beaucoup (cela a été vérifié scientifiquement) sont incapables de mémoire de décrire la couleur des yeux.
En retour, on pourrait s’attendre, de la part desdits journalistes, à un peu d’impartialité et d’honnêteté. Après tout, ils font partie de la famille. Ils étaient là quand le gosse a fait sa première dent et quand mémé s’est cassé le col du fémur. Ils étaient là pour rassurer papa quand on l’a mis au chômage en lui affirmant que la croissance allait repartir.
Comment croire que ces gens, si propres sur eux, ne sont rien d’autre que des agents de propagande ? Pourtant c’est la seule explication à la partition unique anti Le Pen, jouée à l’unisson, toutes chaînes confondues et dont on nous a rebattu les oreilles. Des journalistes passés du stade de rapporteurs d’information à celui de parties-prenantes dans le combat politique et à celui d’exégètes accomplis quand les paroles ou les faits ne leur convenaient pas.
On peut aimer ou non Alain Soral, mais quand il dit, dans le langage ampoulé qui le caractérise : « Un journaliste soit c’est un chômeur, soit c’est une pute (du système) », on aura un peu de mal, au vu du déroulement de la campagne qui s’achève, à s’inscrire en faux contre ces allégations.
En effet, le cas Marine Le Pen a été non pas le révélateur du « tous pourris » politique que beaucoup de gens ont déjà intégré depuis longtemps, mais du « tous pourris » médiatique, moins évident à admettre et, à mon sens, beaucoup plus pernicieux.
Heureusement, de plus en plus nombreux sont ceux qui, enfin, ont réalisé la collusion malsaine et symbiotique entre les finances, les médias et la politique. Et ce d’autant plus qu’à la seconde où Marine Le Pen n’a plus été dans la course, dans toutes les interviews que j’ai pu visionner, d’un claquement de doigt, tout le monde est redevenu presque urbain et civilisé comme si quelque maître en coulisse avait rappelé ses chiens.
Le phénomène marche aussi avec les politiques. Combien ais-je entendu de gens dire « Nicolas » pour parler de Sarkozy ou « François » pour parler de Hollande, au point que l’on finit par leur demander quand ils se sont téléphonés pour la dernière fois et combien de cochons ou de députés ils ont gardé ensemble. Le cas de Marine Le Pen est un peu différent car elle a fait de son prénom sa marque de fabrique, ce qui n’empêche pas pour autant de tomber dans le même travers.
C’est encore pire pour les journalistes si on réalise que nombre d’intoxiqués cathodiques prendront conscience sur leur lit de mort qu’ils auront plus regardé le visage du présentateur de la messe biquotidienne présentée comme de l’information que celui de leur conjoint dont beaucoup (cela a été vérifié scientifiquement) sont incapables de mémoire de décrire la couleur des yeux.
En retour, on pourrait s’attendre, de la part desdits journalistes, à un peu d’impartialité et d’honnêteté. Après tout, ils font partie de la famille. Ils étaient là quand le gosse a fait sa première dent et quand mémé s’est cassé le col du fémur. Ils étaient là pour rassurer papa quand on l’a mis au chômage en lui affirmant que la croissance allait repartir.
Comment croire que ces gens, si propres sur eux, ne sont rien d’autre que des agents de propagande ? Pourtant c’est la seule explication à la partition unique anti Le Pen, jouée à l’unisson, toutes chaînes confondues et dont on nous a rebattu les oreilles. Des journalistes passés du stade de rapporteurs d’information à celui de parties-prenantes dans le combat politique et à celui d’exégètes accomplis quand les paroles ou les faits ne leur convenaient pas.
On peut aimer ou non Alain Soral, mais quand il dit, dans le langage ampoulé qui le caractérise : « Un journaliste soit c’est un chômeur, soit c’est une pute (du système) », on aura un peu de mal, au vu du déroulement de la campagne qui s’achève, à s’inscrire en faux contre ces allégations.
En effet, le cas Marine Le Pen a été non pas le révélateur du « tous pourris » politique que beaucoup de gens ont déjà intégré depuis longtemps, mais du « tous pourris » médiatique, moins évident à admettre et, à mon sens, beaucoup plus pernicieux.
Heureusement, de plus en plus nombreux sont ceux qui, enfin, ont réalisé la collusion malsaine et symbiotique entre les finances, les médias et la politique. Et ce d’autant plus qu’à la seconde où Marine Le Pen n’a plus été dans la course, dans toutes les interviews que j’ai pu visionner, d’un claquement de doigt, tout le monde est redevenu presque urbain et civilisé comme si quelque maître en coulisse avait rappelé ses chiens.
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