Pas de chance pour ceux qui avaient décidé d’aller à la
pêche au lieu d’aller voter : la météo est déplorable. Dans mon jardin, la
grêle a massacré des plants de tomate sur lesquels, contrairement aux deux
candidats au poste de liquidateur de l’entreprise France, je fondais de grands
espoirs.
Au cas où je succomberais à la tentation d’aller voter, j’ai
conservé un bulletin Marine Le Pen du premier tour, à moins que je ne me décide
à en fabriquer un de mon cru du style « François SARKOZY » ou « Nicolas
HOLLANDE »…
Le suspense n’est pas de savoir qui va gagner mais bien
combien de temps la « crise », que l’on a réussi à mettre en stand-by
à coup de milliards d’euros le temps des élections, va mettre pour rappeler à l’heureux
élu que son job c’est de finir de casser les acquis sociaux.
Pour ma part, je vais photographier un certain nombre de
collègues, lesquels ne manqueront pas de manifester bruyamment leur enthousiasme à l’issue
de l’élection, juste pour le plaisir de leur ressortir les photos ...dans six mois.
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