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lundi 28 mai 2012

EUROVISION



Rassurez-vous, je n’ai pas perdu mon temps à regarder cet OMNI (objet médiatique non identifié) que tout le monde s’accorde à trouver affligeant, même ceux qui, tous les ans, s’obstinent masochistement à se l’infliger.

Je ne vais pas non plus me lamenter sur le score prévisible et déplorable de « la France » résultat, entre autres, du copinage qui prévaut, comme partout dans notre société, dans les choix des compositeurs, chanteurs et autres paroliers, stylistes et chorégraphes lesquels, année après année, se partagent un gâteau payé par notre redevance en dépit, souvent, de leur médiocrité et de leur manque de talent.

Ce que je trouve particulièrement triste dans ce spectacle, c’est que sans les commentaires de présentateurs encore plus au ras des pâquerettes que l’émission ne l’impose, il est carrément impossible de deviner le Pays représenté par chacun des candidats pour la bonne raison qu’aucun des candidats n’est représentatif. A de rares exception près, on assiste à un défilé plus ou moins formaté de pantins habillés n’importe comment et qui pour la plupart chantent en globish

Pourquoi donc ne pas imposer de chanter dans sa langue nationale, avec comme pour toutes les autres compétitions le drapeau ou les couleurs du Pays présents sur les tenues où à défaut, quand les quelques centimètres carrés de tissus recouvrant certaines chanteuses ne le permettent pas, sur la scène ?

C’est donc ça cette Europe qu’on veut nous imposer, uniforme dans sa médiocrité ?

Même dans des occasions aussi triviales, on peut mesurer que la direction prise n’est pas la bonne. En outre en dépit des Eurovision, festival de Cannes et autres Roland-Garros (panem et circenses) qui nous distraient pendant qu’on nous pond dans le dos des traités internationaux et qu’on prend des décisions à notre place, la crise n’est jamais vraiment très loin.

La victoire à l’Eurovision laquelle implique  l’organisation de la manifestation l’année suivante par le pays vainqueur, est devenue une patate chaude. L’Espagne par exemple a vivement déconseillé à sa candidate de gagner, le pays pouvant difficilement assumer, tant financièrement que politiquement, compte tenu de la crise,  les coûts d’une telle organisation.

Réjouissons-nous, quand-même, car pour notre beau pays au moins, ce dilemne n’est pas près de se poser.

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